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la violence


votre-amitie

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Membre, 54ans Posté(e)
votre-amitie Membre 83 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

é propos de la violence: considérations philosophiques



* Est-il possible de séparer la notion de la violence de la notion du droit? Et de celle de la force?



* é notre époque, on désigne, sur une grande échelle, l'intolérance comme la cause à l'origine de la violence.Est-ce une manière pour éluder le phénomène de la misère (ou le déséquilibre des forces, dans un autre registre) comme toile de fond social?



*La violence est un thème juridique à l'origine. Son entrée dans les cercles philosophique et associatif signale-t-elle l'incapacité des cadres classiques?





* Encore d'un point de vue juridique: est ce qu'on doit traiter du phénomène violent dans une perspective purement sécuritaire? ou sous un aspect social?
(un échantillon de ce débat: le différend qui à surgis en 2008 parmi les services de sécurité anglo-saxons à propos et traitement de renseignements sur des plans de destruction d'avions au cours du vol entre la Grande-Bretagne et l'Amérique: on arrête les criminels ou bien on les soumet à plus de contrôle de façon à identifier d'autres complices? sachant que cela risque de leur donner le temps d'exécuter à l'improviste leurs plans.
Et est ce qu'on doit faire montre de rigueur contre le crime dans un souci dissuasif? Ou est ce qu'on doid être clément et nonchalant pour faciliter l'investigation et la correction? ce qui met en danger la vie de victimes potentielles.



* Les découvertes scientifiques, ont elles donné des solutions pour la faiblesse de la conditionn humaine, ou bien elles ont produit des bases pour plus de violence? (la découverte des causes des maladies, l'invention de la poudre pour les armes à feu...)

*Existe-t-il des manifestations de la violence à l'intérieur des institutions? Quels en sont les causes?



* Pour quelle raison cette obsession de la violence dans les médias?

Est ce un prolongement du principe de "régner par la peur"?



* La violence institutionnalisée (c'est à dire le système des lois surtout pénale) est passée de la vengeance/torture qu'elle était au souci de correction/éducation. Cette transformation à suivi la propagation du pouvoir dans la société et la disparition du pouvoir absolu.
La réapparition des concentrations de pouvoirs et des pôles, même à tendance démocratique, ne recèle-t-elle pas une menace de rechute?

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Membre, Posté(e)
Le-Pelerin. Membre 14 messages
Baby Forumeur‚
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On peut faire des plans sur la comète... C'est donné à toute personne capable de penser ou de parler!

Maintenant dis-toi que tes questions émanent d'un être qui à évolué dans un pseudo système

immunitaire, Ta société...

J'ai vécu sa violence, atroce et pourtant je vis en france où le droit établi donne le droit de frapper son prochain.

Sors de ta tête et tu découvriras une autre perspective!

Le Pelerin :yahoo:

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Membre, Vivre l'instant... , 60ans Posté(e)
mimisoleil Membre 2 136 messages
60ans‚ Vivre l'instant... ,
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Quelque soit l'époque ou le lieu, la violence existe... Que ce soit dans la vie animale ou la vie humaine... Elle est je crois plus cruelle chez l'homme... D'où la nécessité de créer des lois pour mettre des limites... Mais la violence humaine, le besoin de dominer, de posséder des biens (vols) ou des êtres humains (viols, violences conjugales), d'humilier même seulement par des mots pour se sentir plus fort, le plus fort font que dans notre société qui se voudrait lisse des atteintes aux droits ont lieu tout le temps et en tout lieu... Au moment où j'écris, j'ai conscience que des personnes souffrent, sont victimes... La loi n'est pas omniprésente... Elle ne voit pas ce qui se passe au sein des familles, dans les rues, dans les maisons, les boutiques,... Et heureusement aussi que nous avons notre vie privée quand tout va bien...

A nous aussi de savoir voir, dire, défendre et parfois se défendre... Je sais que parfois je suis capable du pire juste pour protéger un des miens... Cela m'est arrivé... J'ai utilisé la violence qui dort en moi, mon côté animal pour protéger une personne qu'on agréssait... Je l'ai fait deux ou trois fois parce que j'ai réagi ainsi sans me poser de questions, un réflexe en quelque sorte... Je prône la non-violence en général mais en particulier :o° pfff et dans certains cas, la femme que je suis ne raisonne pas, elle agit... :rtfm:

Je ne me sens pas plus coupable que cela parce qu'ainsi j'ai résolu des situations qui auraient pu mal tournées pour les êtres que j'aime ou moi-même... Je n'ai pas été victime même si ceux d'en face le voulaient ainsi... Un jour peut-être mon côté impulsif me mettra en danger... J'en ai conscience aussi qu'à vouloir parfois défendre ou se défendre, on risque encore plus gros parfois...

Quelque part je ne suis pas sortie indemne de tout cela, j'ai conscience qu'en moi sommeille un "animal"...

Je ne tends pas l'autre joue... Sauf aux bisous... :yahoo:

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Membre, Vivre l'instant... , 60ans Posté(e)
mimisoleil Membre 2 136 messages
60ans‚ Vivre l'instant... ,
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La violence nous fait peur et nous attire...

Pour cela, que les médias relaient avec plaisir certaines images et font certains reportages...

Parce que l'homme n'est pas "bon"... Il est attiré souvent par le côté sordide des choses : crimes, viols, prostitution, pédophilie... Que des "bons" sujets qui font de l'audience et génèrent de "bons" budgets publicitaires...

Je pense que la société ne joue plus vraiment son rôle pour la prévention et la répression de la violence...

Un abandon, une lacheté collective et individuelle...

Et puis, il y a les "excuses" pour déresponsabilser la personne qui a commis des actes violents : violences pendant l'enfance, pauvreté, abux sexuels,...

Oui mais tous les pauvres, toutes les "victimes" de violence ou d'abus sexuels ne deviennent pas des "bourreaux"...

On peut trouver des explications à un comportement violent mais pour moi, elles ne sont pas des excuses...

Au quotidien, il faut lutter contre la violence verbale ou physique collectivement (la société, la justice, la policice) et individuellement...

Ne pas feindre de ne pas entendre, voir, savoir qu'il se passe devant nous ou à côté de nous des actes que nous ne voudrions pas qu'ils soient commis envers ceux que nous aimons ou nous-mêmes...

Se protéger les uns les autres... Ne pas être lâche... Pour qu'un jour quand un des nôtres ou nous-mêmes sommes victimes, quelqu'un intervienne...

Alors qu'au contraire, dans notre société, celui qui tente de défendre ou de se défendre risque parfois plus que son agresseur... A lui qui tente de défendre ou de se défendre, "on" ne lui trouve pas d'excuses... Quoi il a voulu résister mais il a tort... Il doit attendre les forces de l'ordre sans bouger... Euh... S'il a la chance que quelqu'un les avertisse... :yahoo:

Mon sang corse et mon éducation me font penser que c'est aussi aux citoyens de défendre les plus faibles ou ceux qui sont victimes d'agressions... Quand la société ne peut répondre immédiatement...

Un enfant victime d'actes incestueux ne sera souvent dénoncé que par un proche... Encore faut-il que ce proche ait l'envie, le courage de dire à la société : "ce père viole sa fille ou son fils"... De le montrer du doigt en quelque sorte...

Je ne suis pas pour la délation pour des broutilles mais dans certains cas, je la crois nécessaire... Et la pédophilie, les incestes, les violences conjugales ou sur enfants me semblent justifier un comportement que je réprouverais pour le non-paiement d'impôts ou autres pécadilles...

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Invité croissant
Invités, Posté(e)
Invité croissant
Invité croissant Invités 0 message
Posté(e)

* Pour quelle raison cette obsession de la violence dans les médias?

Est ce un prolongement du principe de "régner par la peur"?



* La violence institutionnalisée (c'est à dire le système des lois surtout pénale) est passée de la vengeance/torture qu'elle était au souci de correction/éducation. Cette transformation à suivi la propagation du pouvoir dans la société et la disparition du pouvoir absolu.
La réapparition des concentrations de pouvoirs et des pôles, même à tendance démocratique, ne recèle-t-elle pas une menace de rechute?

Je pense que le gouvernement actuel fait du populisme.

"Le populisme est un discours de nature politique qui tend à stigmatiser certaines actualités en donnant à entendre des idées qui flattent l'opinion... pointer du doigt la violence des banlieues c'est exactement cela: cela stigmatise les banlieues et ses habitants et fait passer l'idée que pour que la France aille mieux il faut voter pour Trucmuche, qui lui va utiliser le Karscher!! et que grâce à ses méthodes scélérates!!le pays va devenir un havre de paix, en somme bienvenue à Bisounoursland (mdr, plutôt Totalitaireland, oui!!), Ben voyons...on prend surtout les gens pour des cons!! et on a envie encore et encore de continuer à les manipuler et à les presser comme des citrons!!(ARBEIT!ARBEIT! jusqu'à ta dernière goutte de vie pour certains PUISSANTS scélérats sans éthiques, ni morales!!)

Un conseil de lecture, "Le livre des violences de T.Vollmann"

Oeuvre majeure de William T. Vollmann, résultat de deux décennies de lectures, de recherches et de voyages, " Le Livre des violences " - d'abord publié aux Etats-Unis en sept volumes - constitue une somme sans équivalent sur la violence, son histoire, ses justifications. La première partie, " plus théorique et générale ", s'emploie - à travers de très nombreux exemples de figures historiques ou contemporaines - à " catégoriser éthiquement la violence ". La seconde partie présente des études de cas, dont Vollmann a été le témoin, en divers endroits de la planète (ex-Yougoslavie, Malaysia, Somalie...). Par leurs exceptionnelles qualités narratives et descriptives, ces chapitres s'inscrivent pleinement dans son oeuvre littéraire. Recréant " diverses sphères de la vie humaine ", ils ont pour but " de rendre plus aisée l'identification avec chaque acteur moral ". " Les descriptions de personnalités, d'apparences, des décors dans lesquels les gens agissent et réagissent " permettant au lecteur d'évaluer par lui-même les jugements de l'auteur. Dans son chapitre crucial sur le " Calcul moral ", mobilisant toutes les ressources à sa disposition, William Vollmann entreprend de répondre à la principale question que pose ce livre : dans quels cas le recours à la violence est-il - ou non - justifié ? La parution du " Livre des violences ", en 2003 aux Etats-Unis, a été un extraordinaire événement éditorial et critique.

Et aussi "La fête au bouc, de Mario Vargas Llosa"

Mario Vargas Llosa nous fait pénétrer au c¿ur d'une des dictatures les plus burlesques et incroyables du XXème siècle. De ces dictatures ubuesques qui ont vu le jour au cour du XIXème siècle. Des hommes arrogants, soudards, le verbe haut, traîneurs de sabres et galonnés qui donnèrent le jour à des Pinochet, Stroessner, Videla, etc¿A travers le destin de Urania, nous remontons l'histoire de ce petit pays, de la personnalité du tyran, Trujillo, des rapports avec sa famille, de son viol, des coulisses de la conjuration qui devait aboutir à l'assassinat du dictateur en 1961. Une petite route, la nuit, et les conjurés : quatre militaires attendent Trujillo pour le tuer. Les conjurés se souviennent de la préparation de l'embuscade et de cette nuit qui sera fatal au dictateur. Il mourra comme un chien. Celui qui devait tenir la république dominicaine de 1931 à 1961 la tenait avec des méthodes imparables : police secrète, armée, torture, exécutions sommaires, déjà la mise en place d'escadron de la mort. La fête au bouc est une terrible autopsie d'une dictature infernale. Mario Vargas Llosa nous retrace, ici, le destin d'une enfance volée par un petit Néron des caraïbes.

Le Péruvien naturalisé espagnol Mario Vargas Llosa, 74 ans, a été récompensé par le prix Nobel de littérature 2010

http://www.mediapart.fr/club/blog/frederic...gas-llosa-roman

http://www.bibliosurf.com/Le-livre-des-violences

http://www.lepoint.fr/culture/litterature-...0-1246110_3.php

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Un sujet qui donne vraiment envie de se pencher sur la question! Chacune de ces questions pourrait nous occuper pendant des heures!

é propos de la violence: considérations philosophiques



* Est-il possible de séparer la notion de la violence de la notion du droit? Et de celle de la force?

Il est possible de séparer la violence du droit par un travail de rhétorique consistant à faire de la violence une infraction au droit. La violence serait de l'agressivité calculée, ou alors on pourrait faire comme Rousseau et dire que l'Homme est naturellement bon. Une autre question à soulever : la violence pour la liberté est-elle de la violence?

Mais avec ce que nous savons de l'Homme, on pourrait aussi bien dire que la violence fait partie de sa nature, et que cette séparation droit/violence, en termes politiques, est condamnée à l'idéalisme dans des perspectives comme l'anarchisme, ou en tout cas dans une vision sans appareil répressif et dans la responsabilité individuelle.



* é notre époque, on désigne, sur une grande échelle, l'intolérance comme la cause à l'origine de la violence.Est-ce une manière pour éluder le phénomène de la misère (ou le déséquilibre des forces, dans un autre registre) comme toile de fond social?



C'est juste une façon de responsabiliser les citoyens dans un pays où le pouvoir et la volonté de puissance est devenu la préoccupation principale. Nous payons les conséquences de Mai 68 avec une génération d'individus qui ne tolèrent plus la moindre frustration. Il faut dire et redire qu'une explication n'a rien à voir avec une excuse, mais que c'est bien plutôt la forme privilégiée que prend le prétexte pour une jeunesse sans repères et une société en perte de valeurs.

*La violence est un thème juridique à l'origine. Son entrée dans les cercles philosophique et associatif signale-t-elle l'incapacité des cadres classiques?





C'est simplement la preuve que la philosophie politique et la politique d'aujourd'hui en général, est incapable de proposer une vue d'ensemble et le bonheur pour tous. Cela se voit aujourd'hui mieux que jamais parce que les rapports de force sont trop importants, et cela que l'on raisonne en termes de classe, d'ethnie ou de mérite.

* Encore d'un point de vue juridique: est ce qu'on doit traiter du phénomène violent dans une perspective purement sécuritaire? ou sous un aspect social?
(un échantillon de ce débat: le différend qui à surgis en 2008 parmi les services de sécurité anglo-saxons à propos et traitement de renseignements sur des plans de destruction d'avions au cours du vol entre la Grande-Bretagne et l'Amérique: on arrête les criminels ou bien on les soumet à plus de contrôle de façon à identifier d'autres complices? sachant que cela risque de leur donner le temps d'exécuter à l'improviste leurs plans.
Et est ce qu'on doit faire montre de rigueur contre le crime dans un souci dissuasif? Ou est ce qu'on doid être clément et nonchalant pour faciliter l'investigation et la correction? ce qui met en danger la vie de victimes potentielles.

Ce dilemme est un non-sens dont les enjeux et les intérêts masqués sont purement politiques. Ce qu'il faut avant tout c'est restaurer la république, les valeurs et la conscience citoyenne, en éduquant fermement les milieux les plus défavorisés. Remettre l'éducation sur pieds et expliquer clairement que tout le monde ne peut pas devenir ingénieur ou faire des études brillantes, et que ce n'est pas juste une question d'argent. Aujourd'hui par exemple, on offre le baccalauréat, ce qui entretient les frustrations, mais les gens n'aiment pas se l'entendre dire.



* Les découvertes scientifiques, ont elles donné des solutions pour la faiblesse de la conditionn humaine, ou bien elles ont produit des bases pour plus de violence? (la découverte des causes des maladies, l'invention de la poudre pour les armes à feu...)

La science n'est pas mauvaise en soi. Je pense même qu'elle part toujours d'une bonne intention. Ce sont ses applications qui sont perverties par notre système économique. L'idée des marchés auto-régulés qui travaillent pour le bien-être général a fait son temps. C'est cela qu'il faut règlementer sans transiger : soumettre l'économique au politique et non l'inverse. Mais pour cela, il faudrait que des hommes politiques courageux cessent de fermer les yeux et de se laisser corrompre par le monde de la finance.



*Existe-t-il des manifestations de la violence à l'intérieur des institutions? Quels en sont les causes?

La cause principale en est que le politique est imparfait par nature.



* Pour quelle raison cette obsession de la violence dans les médias?

Est ce un prolongement du principe de "régner par la peur"?



Je pense qu'il y a ici la réponse à un besoin. Si les émissions de télévision qui font montre de la violence n'avaient pas de succès, elles n'auraient pas lieu. Personne n'aime le dire ou l'avouer, et c'est ce que les gens de gauche refusent d'admettre, mais les Hommes aiment le sang et la mort (tauromachie, fascination pour les vampires, jeux du cirque, violence dans les stades de football, télé-réalité)

* La violence institutionnalisée (c'est à dire le système des lois surtout pénale) est passée de la vengeance/torture qu'elle était au souci de correction/éducation. Cette transformation à suivi la propagation du pouvoir dans la société et la disparition du pouvoir absolu.
La réapparition des concentrations de pouvoirs et des pôles, même à tendance démocratique, ne recèle-t-elle pas une menace de rechute?

Il y a même de fortes chances pour que la rechute soit inévitable. Il faut se battre, bien sûr, mais éviter les fausses solutions. Le monde tel qu'il devrait être n'est pas le monde tel qu'il est, ni même tel qu'il deviendra.

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Je pense qu'il y a ici la réponse à un besoin. Si les émissions de télévision qui font montre de la violence n'avaient pas de succès, elles n'auraient pas lieu. Personne n'aime le dire ou l'avouer, et c'est ce que les gens de gauche refusent d'admettre, mais les Hommes aiment le sang et la mort (tauromachie, fascination pour les vampires, jeux du cirque, violence dans les stades de football, télé-réalité)

Et alorssss!!!!!

Imagine les gens veulent voir des chasses humaines...on fait alors une émission de télé ou des types vont essayer de tuer au fusil à pompe, un gugusse qui va se cacher dans une forêt...on fait signer les participants comme quoi ils sont d'accord, et si la "proie" s'en sort elle gagne la célébrité et un paquet de pognon!!

Ben quoi certaines personnes veulent voir de la violence...et ça va faire de l'audimat, donc du pognon, c'est ça!! BERRRRKKKK, mais merde alors!!c'est l'époque de l'argent ROI, SANS ETHIQUE, NI MORALE, c'est ça!!

On peut aussi éduquer les personnes, les conscientiser, leur apprendre l'empathie et la conscience de l'autre et le respect à son intégrité physique et morale, non?

Plutôt que montrer la violence à tout va, ne peut on pas montrer le respect , l'empathie envers autrui, et apprendre à respecter les différences, à ne plus les craindre!!

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Invité Quasi-Modo
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Invité Quasi-Modo
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Je prétends lutter contre la violence au moins autant que vous. La télévision est une des pires inventions de l'humanité ; les gens y sont drogués, et il y a une véritable dépendance, mais personne n'en parle. Il est prétendu qu'après une dure journée de labeurs, on veut se distraire, se tenir au courant de l'actualité, etc... mais on fait semblant d'ignorer que la télévision, et ce jusque dans sa présentation, c'est juste un cadre. De nombreux intellectuels ont sévèrement critiqué la télévision, mais personne ne les a écoutés. C'est un instrument bien trop pratique aux puissants pour que j'en espère une amélioration.

C'est pourquoi je ne mets pas tant le problème de la violence au niveau de la télévision, et d'ailleurs peut-être canalise-t-elle plutôt la violence en la satisfaisant de façon virtuelle? C'est plutôt la consommation, qu'il faut stimuler toujours plus pour maintenir l'économie en crise, les inégalités croissantes, et la crise de l'éducation et de l'autorité, qui accroissent la violence. Il n'est plus possible de nier non plus le rôle des tensions communautaires dans cet échec, avec le problème musulman en tête de liste. Le rejet de la France qui apparaît dans le rap, le délit de blasphème qui est quasiment rétabli, la nécessité soudaine et incompréhensible pour les musulmanes de porter leur voile, de discuter "au nom de la liberté d'expression" du sionisme et du proche-orient, la concurrence mise entre les victimes de guerre avec une volonté d'imposer à l'école une vision de l'histoire tronquée, les émeutes, les cités interdites, la difficulté des professeurs des zones sensibles, le caillassage des cars de police, etc... etc...

Moi aussi j'aimerai que le monde soit différent. Mais peut-on sérieusement espérer que les musulmans, les juifs (et les chrétiens qui lentement se réveillent) baissent les armes quand les faits sont déjà allés aussi loin? Comment concilier par exemple, une communauté musulmane frileuse et rétrograde avec le féminisme ou le mariage gay? Entre la défense d'intérêts communautaires, qui signe des deux mains le recours à la violence et à l'exclusion, et le retour à la souveraineté nationale, je pense deviner où la violence pourrait se résoudre.

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Je prétends lutter contre la violence au moins autant que vous. La télévision est une des pires inventions de l'humanité ; les gens y sont drogués, et il y a une véritable dépendance, mais personne n'en parle. Il est prétendu qu'après une dure journée de labeurs, on veut se distraire, se tenir au courant de l'actualité, etc... mais on fait semblant d'ignorer que la télévision, et ce jusque dans sa présentation, c'est juste un cadre. De nombreux intellectuels ont sévèrement critiqué la télévision, mais personne ne les a écoutés. C'est un instrument bien trop pratique aux puissants pour que j'en espère une amélioration.

C'est pourquoi je ne mets pas tant le problème de la violence au niveau de la télévision, et d'ailleurs peut-être canalise-t-elle plutôt la violence en la satisfaisant de façon virtuelle? C'est plutôt la consommation, qu'il faut stimuler toujours plus pour maintenir l'économie en crise, les inégalités croissantes, et la crise de l'éducation et de l'autorité, qui accroissent la violence. Il n'est plus possible de nier non plus le rôle des tensions communautaires dans cet échec, avec le problème musulman en tête de liste. Le rejet de la France qui apparaît dans le rap, le délit de blasphème qui est quasiment rétabli, la nécessité soudaine et incompréhensible pour les musulmanes de porter leur voile, de discuter "au nom de la liberté d'expression" du sionisme et du proche-orient, la concurrence mise entre les victimes de guerre avec une volonté d'imposer à l'école une vision de l'histoire tronquée, les émeutes, les cités interdites, la difficulté des professeurs des zones sensibles, le caillassage des cars de police, etc... etc...

Moi aussi j'aimerai que le monde soit différent. Mais peut-on sérieusement espérer que les musulmans, les juifs (et les chrétiens qui lentement se réveillent) baissent les armes quand les faits sont déjà allés aussi loin? Entre la défense d'intérêts communautaires, qui signe des deux mains le recours à la violence et à l'exclusion, et le retour à la souveraineté nationale, je pense deviner où la violence pourrait se résoudre.

Pfffff...et voilà à nouveau les poncifs obsolètes!!

Excusez moi monsieur, mais moi je vis dans une banlieue humaine où se côtoie en bonne harmonie, différentes cultures, différentes "éthnies"(blanc, vert, rouge, orange,...), tout se passe très bien, pas de voitures brûlées, pas d'agressions, venons nous d'une autre planète tous les deux!

Non, je vis moi aussi sur la planète terre, monsieur!

Donc vivre en étant différents les uns des autres, c'est possible, bordel de :yahoo: !!

Faut arrêter de diaboliser les différences, ou d'en avoir peur, et plutôt faire un effort pour comprendre autrui, et arrêter de le "fantasmer" ou d'en avoir peur.

Certes cela demande des efforts sur soi, cela demande de s'ouvrir aux autres et chercher à comprendre, c'est sûr, c'est plus difficile que de rester corseter dans ses petites certitudes ou peurs!!

Moi je crois en l'humanité, à la conscientisation universelle d'autrui, et au respect de soi même, d'autrui et de la nature...cela prendra peut être des siècles et des siècle, mais moi le fatalisme, je le rejette, point!

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 501 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
é propos de la violence: considérations philosophiques



* Est-il possible de séparer la notion de la violence de la notion du droit? Et de celle de la force?



* é notre époque, on désigne, sur une grande échelle, l'intolérance comme la cause à l'origine de la violence.Est-ce une manière pour éluder le phénomène de la misère (ou le déséquilibre des forces, dans un autre registre) comme toile de fond social?



*La violence est un thème juridique à l'origine. Son entrée dans les cercles philosophique et associatif signale-t-elle l'incapacité des cadres classiques?





* Encore d'un point de vue juridique: est ce qu'on doit traiter du phénomène violent dans une perspective purement sécuritaire? ou sous un aspect social?
(un échantillon de ce débat: le différend qui à surgis en 2008 parmi les services de sécurité anglo-saxons à propos et traitement de renseignements sur des plans de destruction d'avions au cours du vol entre la Grande-Bretagne et l'Amérique: on arrête les criminels ou bien on les soumet à plus de contrôle de façon à identifier d'autres complices? sachant que cela risque de leur donner le temps d'exécuter à l'improviste leurs plans.
Et est ce qu'on doit faire montre de rigueur contre le crime dans un souci dissuasif? Ou est ce qu'on doid être clément et nonchalant pour faciliter l'investigation et la correction? ce qui met en danger la vie de victimes potentielles.



* Les découvertes scientifiques, ont elles donné des solutions pour la faiblesse de la conditionn humaine, ou bien elles ont produit des bases pour plus de violence? (la découverte des causes des maladies, l'invention de la poudre pour les armes à feu...)

*Existe-t-il des manifestations de la violence à l'intérieur des institutions? Quels en sont les causes?



* Pour quelle raison cette obsession de la violence dans les médias?

Est ce un prolongement du principe de "régner par la peur"?



* La violence institutionnalisée (c'est à dire le système des lois surtout pénale) est passée de la vengeance/torture qu'elle était au souci de correction/éducation. Cette transformation à suivi la propagation du pouvoir dans la société et la disparition du pouvoir absolu.
La réapparition des concentrations de pouvoirs et des pôles, même à tendance démocratique, ne recèle-t-elle pas une menace de rechute?

bonjour . je pense que la violence , l amour , la bontèe , la vengeance , enfin toute la " panoplie " des instincs maitrisès ou non , sont la condition " naturelle " de l homme et de la femme . quand un dialogue est rompu , ou , il ni a plus d arguments verbales , acceptès , la violence peut prendre , malheureusement le relais . la rèaction a une situation insoutenable peut la dèclencher par rèaction de dèfençe ou de colère ? si des situations , ancienne ou actuelle peuvent en faire leurs lit ? quelle en sont les raisons ? elles sont innombrables , rèsoudre ce problème ? mème dans une sociètèe idèale , la violence " naturelle de certain , s exprimerais quand mème . bonne soirèe .

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Membre, Vivre l'instant... , 60ans Posté(e)
mimisoleil Membre 2 136 messages
60ans‚ Vivre l'instant... ,
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Pfffff...et voilà à nouveau les poncifs obsolètes!!

Excusez moi monsieur, mais moi je vis dans une banlieue humaine où se côtoie en bonne harmonie, différentes cultures, différentes "éthnies"(blanc, vert, rouge, orange,...), tout se passe très bien, pas de voitures brûlées, pas d'agressions, venons nous d'une autre planète tous les deux!

Non, je vis moi aussi sur la planète terre, monsieur!

Donc vivre en étant différents les uns des autres, c'est possible, bordel de :yahoo: !!

Faut arrêter de diaboliser les différences, ou d'en avoir peur, et plutôt faire un effort pour comprendre autrui, et arrêter de le "fantasmer" ou d'en avoir peur.

Certes cela demande des efforts sur soi, cela demande de s'ouvrir aux autres et chercher à comprendre, c'est sûr, c'est plus difficile que de rester corseter dans ses petites certitudes ou peurs!!

Moi je crois en l'humanité, à la conscientisation universelle d'autrui, et au respect de soi même, d'autrui et de la nature...cela prendra peut être des siècles et des siècle, mais moi le fatalisme, je le rejette, point!

J'adore les personnes qui reprochent aux autres ne pas faire d'effort pour comprendre...

J'adore ceux qui pronent de s'ouvrir aux autres...

Mais qui clot le débat par un "je le rejette, point !"...

Point final de l'ouverture aux autres ?

Point final du respect d'autrui et de soi-même ?

Point final des efforts à faire pour s'ouvrir aux autres et chercher à comprendre ?

Point final des petites ou grandes certitudes ?

Point final sur l'intolérance des différences ?

Même si sur le fond, je pense un peu comme vous, votre manière d'être là, sur ce message, est digne de ceux que vous critiquaient...

Je laisse mes "..." au bout de mes phrases parce que tout n'est pas dit, tout n'est pas sur et que le dialogue reste ouvert... :rtfm: Parce que justement, j'espère un monde meilleur...

J'avais lu un livre il y a des années dont je viens de voir le film à la télé cet après-midi...

"Melville"... L'histoire se passe après une explosion atomique... Quelques hommes, une vieille femme et une jeune fille aveugle, une jument, une vache, une truie et ses petits semblent les seuls survivants...

La communauté s'organise pour survivre... Avec une certaine sérénité... L'ancien maire fait office de chef mais un chef qui dialogue, qui demande l'avis, qui partage les biens qu'il a...

Arrivent d'autres survivants qui saccagent leurs champs de blé parce qu'ils sont affamés... Ils défendent leurs moyens de survie en tuant ces "errants", en les chassant...

Ils s'apercoivent qu'une communauté de 22 personnes vit dans un tunnel à 15 kms de chez eux.

Ce groupe est dirigé de mains de fer par un homme (comme une secte avec en plus des condamnations à la prison, des mises à mort, des viols...). Deux femmes décident de rejoindre le groupe de Melville, une seule y arrive. Le groupe du tunnel s'allie à une bande de passage dirigé par un commandant (un peu fou et violent) pour déloger les habitants de Melville...

Ce que j'ai retenu de l'histoire : l'homme est un loup pour l'homme.

Même survivants et peu nombreux, ils s'entretuent pour survivre et même les "gentils" pour se protéger et survivre doivent utiliser la violence...

Et pourtant je garde l'espoir d'un monde meilleur...

Et je suis assez lucide pour voir que le monde dans lequel nous vivons ne tend pas vers le meilleur...

Comme une régression que ce soit dans le monde du travail ou dans la vie quotidienne...

Je vis dans un village et des actes violents s'y commettent depuis peu... Comme une gangrène et cela dans un contexte étrange fait de peur (pour sa famille et soi) et en même temps d'indifférence (tant que cela ne nous arrive pas, n'est-ce pas surtout ne pas attirer l'attention)...

Quand à la police et à la justice, l'impression qu'elle n'est plus la même... Comme si à certains tout était permis et les autres n'ont qu'à se taire...

Si je faisais moi ce que certains ont fait (vol avec violence), qui viendrait manifester pour moi ? Personne. Ma famille n'oserait pas défiler dans la rue pour soutenir une femme qui aurait agresser quelqu'un... Elle viendrait me voir en prison mais ne me poserait pas en victime... Question de respect...

Ma famille ne vient pas d'une cité ni d'un quartier huppé... Juste des gens issus du milieu paysan... Certains sont bergers, paysans, ouvriers,... Des gens qui comptaient parfois les centimes de francs pour faire les courses en fin de mois... Ma grand-mère qui élévait seule ses deux filles glanaient dans les champs, lavaient le linge des célibataires et des familles riches de mon village,...

La pauvreté n'est pas synonyme de délinquance... C'est faire un affront à ceux qui sont pauvres et honnêtes, respectueux des autres que de faile l'amalgame...

Dans les cités comme ailleurs, il y a des pauvres gens mais qui sont respectueux des autres... :o°

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J'adore les personnes qui reprochent aux autres ne pas faire d'effort pour comprendre...

J'adore ceux qui pronent de s'ouvrir aux autres...

Mais qui clot le débat par un "je le rejette, point !"...

Point final de l'ouverture aux autres ?

Point final du respect d'autrui et de soi-même ?

Point final des efforts à faire pour s'ouvrir aux autres et chercher à comprendre ?

Point final des petites ou grandes certitudes ?

Point final sur l'intolérance des différences ?

Même si sur le fond, je pense un peu comme vous, votre manière d'être là, sur ce message, est digne de ceux que vous critiquaient...

Je laisse mes "..." au bout de mes phrases parce que tout n'est pas dit, tout n'est pas sur et que le dialogue reste ouvert... :yahoo: Parce que justement, j'espère un monde meilleur...

Mais moi aussi j'aime les points de suspensions...

Et c'est pas parce que je rejette le fatalisme, que je rejette les gens qui sont fatalistes, grosse nuance, je rejette l'idée c'est tout ;-))... mon père par exemple est fataliste, et bien on s'engueule, on se fâche...mais il n'empêche qu'on se réconcilie toujours, car malgré nos différences de point de vue, mon amour pour mon père est plus fort que tout :-))

Et puis je préfère être positive, même quand tout est noir, je suis ainsi et oui je dis "je suis contre le fatalisme POINT!!!" et c'est mon droit, mince à la fin!

Une petite maxime de Rostand Edmond que j'aime, " C'est la nuit qu'il est beau de croire en la lumière".Chantecler (1910)

alea jacta est...

:-)))

m'enfin qu'on me laisse rêver ...non mais!!

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Membre, Vivre l'instant... , 60ans Posté(e)
mimisoleil Membre 2 136 messages
60ans‚ Vivre l'instant... ,
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Une petite maxime de Rostand Edmond que j'aime, " C'est la nuit qu'il est beau de croire en la lumière".Chantecler (1910)

J'aime bien ces mots là... :yahoo:

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Pfffff...et voilà à nouveau les poncifs obsolètes!!

Excusez moi monsieur, mais moi je vis dans une banlieue humaine où se côtoie en bonne harmonie, différentes cultures, différentes "éthnies"(blanc, vert, rouge, orange,...), tout se passe très bien, pas de voitures brûlées, pas d'agressions, venons nous d'une autre planète tous les deux!

Non, je vis moi aussi sur la planète terre, monsieur!

Donc vivre en étant différents les uns des autres, c'est possible, bordel de :yahoo: !!

Faut arrêter de diaboliser les différences, ou d'en avoir peur, et plutôt faire un effort pour comprendre autrui, et arrêter de le "fantasmer" ou d'en avoir peur.

Certes cela demande des efforts sur soi, cela demande de s'ouvrir aux autres et chercher à comprendre, c'est sûr, c'est plus difficile que de rester corseter dans ses petites certitudes ou peurs!!

Moi je crois en l'humanité, à la conscientisation universelle d'autrui, et au respect de soi même, d'autrui et de la nature...cela prendra peut être des siècles et des siècle, mais moi le fatalisme, je le rejette, point!

Je n'ai aucun mal à accepter les différences, merci pour cette sympathique leçon de morale, mais vous ne me connaissez pas. Il me semblait quant à moi que c'était un poncif de la gauche d'entretenir un humanisme obsolète et un peu niais. Il y a juste une mise en avant des bons sentiments qu'il n'est pas du tout juste de vous approprier. Merci de respecter votre interlocuteur qui a pris le temps de vous répondre.

Ce n'est pas un déni des différences de dire qu'il faut une identité commune pour faire un peuple solidaire. Parler du chien ce n'est pas haïr ou renier l'existence des caniches, c'est même le contraire. Jamais il ne sera possible de faire l'inventaire et de circonscrire l'ensemble des différences entre les humains. C'est pourquoi le communautarisme mène au clientélisme politique, et donc, dans une démocratie à suffrage universel, à la loi du plus fort contre laquelle on prétend lutter. Pire, il n'y aurait plus que certaines différences officiellement reconnues, ce qui est la marque du totalitarisme.

Prôner la diversité de façon aussi légère n'a pas de sens et ne résiste pas à une analyse critique. Faire valoir sa différence de cette façon, n'est-ce pas plutôt une façon de faire de chaque points de vue une valeur en soi, dans une sorte de relativisme culturel sans nom, où la notion même de justice perdrait son sens? Une façon de faire tomber toute critique légitime des idiosyncrasies sous le couperet de l'humanisme et du "droit à la différence"? Je signale juste que c'est effectivement ainsi que cela se déroule actuellement, avec des polémiques grotesques autour des propos maladroits de certaines personnalités, dans un pays de provocateurs aux cervelles plus vides les unes que les autres. Mais non, je suis désolé : une vérité n'en vaut pas une autre. Mais non, je suis désolé : il y a des points de vue qui ont plus de valeur que les autres. Sinon que resterait-il du débat démocratique?

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"Ces millions d'anormalement normaux vivent sans histoires dans une société dont ils ne s'accommoderaient pas s'ils étaient pleinement humains et s'accrochent encore à l'illusion de l'individualité, mais en fait, ils ont été dans une large mesure dépersonnalisés.Leur conformité évolue vers l'uniformité.

Mais l'uniformité est incompatible avec la liberté, de même qu' avec la santé mentale...L'homme n'est pas fait pour être un automate et s'il en devient un, le fondement de son équilibre mental est détruit.

Au cours de l'évolution, la nature s'est donné un mal extrême pour que chaque individu soit différent de tous les autres.

Nous nous reproduisons en mettant les gènes du père en contact avec ceux de la mère et ces facteurs héréditaires peuvent donner des combinaisons en nombre pratiquement illimité.

Physiquement et mentalement, chacun d'entre nous est un être unique.

Toute civilisation qui, soit dans l'intérêt de l'efficacité, soit au nom de quelque dogme politique ou religieux, essaie de standardiser l'individu humain, commet un crime contre la nature biologique de l'homme."

Aldous Huxley (retour au meilleur des mondes)

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Tout à fait d'accord. Il n'y a rien de ce que j'aie dis qui soit en contradiction avec ce passage. Il faut arrêter de déformer ce qu'on vous dis, surtout si c'est pour faire des procès d'intention, merci. C'est une chose d'accepter et de respecter les différences. C'en est une autre de vouloir faire plier et aménager le système tout entier avec du lobbying communautaire, tout en s'imaginant défendre l'humanité entière. Je défendrai par contre toujours le féminisme, l'homosexualité ou les handicapés, parce qu'il s'agit de différences innées, ou qui une fois arrivées, ne peuvent pas toujours se modifier de façon volontaire.

Mais j'imagine dans ce cas que vous n'êtes pas démocrate, puisque toute démocratie s'attache à une constitution et une philosophie qui en forme le socle commun et donc renie les différences (si on pousse votre raisonnement jusqu'au bout bien sûr)?

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Définition de la démocratie

Etymologie : du grec dêmos, peuple, et kratos, pouvoir, autorité.

La démocratie est le régime politique dans lequel le pouvoir est détenu ou contrôlé par le peuple (principe de souveraineté), sans qu'il y ait de distinctions dues la naissance, la richesse, la compétence... (principe d'égalité). En règle générale, les démocraties sont indirectes ou représentatives, le pouvoir s'exerçant par l'intermédiaire de représentants désignés lors d'élections au suffrage universel.

Les autres principes et fondements de la démocratie :

* la liberté des individus ;

* la règle de la majorité ;

* l'existence d'une "constitution" et d'une juridiction associée (le Conseil constitutionnel en France) ;

* la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) ;

* la consultation régulière du peuple (élection et référendum) ;

* la pluralité des partis politiques ;

* l'indépendance de la justice.

Ecoutez je dois être sotte, mais je vois pas en quoi mes propos ne sont pas en accord avec la démocratie, pouvez vous éclairer ma lanterne?

Maintenant je suis pour toutes les formes d'évolutions, le monde change, les personnes évoluent, la nature aussi, donc toute philosophie ou idée peut elle même changer, donc si la démocratie devient annihilante, j'entends par là qu'elle annihile la biologie de l'homme, son bon fonctionnement, il faut alors chercher une autre voie, un autre chemin...mais là mes petits neurones sont embrouillés et malheureusement je n'ai pas la prétention de posséder des solutions, ni la science infuse...

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L'identité ce n'est pas une étiquette qu'on vous colle, sinon c'est une caricature. C'est bien ce que les communautés prétendent lorsqu'elles vous disent que le problème c'est "le regard des autres", ce qui est une façon simple de se déresponsabiliser, de placer le problème au niveau social. Non, l'identité c'est ce qu'on ne peut pas s'empêcher d'être, et ce où que l'on se trouve et quoi que l'on puisse vivre dans sa vie. L'islam communautaire n'offre pas d'alternative viable à la république française.

La constitution française, qui est le fondement de la démocratie, avec notamment la laïcité républicaine qui en est une condition sine qua non, garantit le respect et la dignité de toutes les différences sans considération de race, de sexe, de religion. L'intelligence de ceux qui l'ont rédigée a été de comprendre que le respect des différences ne peut pas se faire par leur reconnaissance en tant que telle, c'est à dire par le communautarisme. C'est pourtant bien ce à quoi on assiste, aussi bien à droite qu'à gauche, avec des rhéteurs du politiquement correct, des intellectuels de pacotille qui défendent des intérêts masqués au nom de la république française.

Tout est déjà inscrit dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen ; inutile de militer pour le "droit à la différence" qui n'est qu'une coquille vide, un cache-misère pour l'absence de solution politique et un moyen de pression pour la communauté musulmane (et ce n'est plus par manque de volonté politique). C'est ce cache-misère de pacotille et cette fausse solution politique qui permet la paix sociale (émeutes de 2005). Les débats (surtout les débats télévisés) sont des faux-débats, ils sont faussés dès le départ.

Tout est gravé dans le marbre dans notre constitution. Mais dans une démocratie où les lobbys se persuadent que le monde est trop petit pour qu'ils coexistent (volonté de puissance) et lorsqu'on leur accorde trop d'importance (et donc du pouvoir), où cela mène-t-il sinon à la dissension, à l'exclusion et à l'escalade de la violence? Le langage pseudo-républicain par communautés interposées (que choisit clairement la gauche) faisant mouche et pervertissant les valeurs, qui peut s'interposer et faire l'arbitre si ce n'est l'identité nationale, l'histoire de notre pays? Comment enrayer le problème du fanatisme et les réactions communautaires effarouchées, si ce n'est en réaffirmant l'identité française, son histoire, et au besoin la religion qui en est le fondement (le christianisme)?

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il y a sur France culture,

Culture d'Islam par Abdelwahab Meddeb

Cultures d'Islam participe à la levée d'une méconnaissance pour que les références islamiques circulent dans le sens commun et, d'une façon plus ouverte, moderne et polyphonique, approche l'Islam en tant que phénomène et civilisation.

http://www.franceculture.com/emission-cult...39-islam.html-0

http://remmm.revues.org/index2447.html

Abdelwahab Meddeb, né en 1946 à Tunis, est un écrivain, poète et animateur de radio franco-tunisien.

Directeur de la revue internationale et transdisciplinaire Dédale, il enseigne la littérature comparée à l'Université Paris-X. Il anime également l'émission hebdomadaire Cultures d'islam sur France Culture.

Islam et modernité

Lors du débat qu'il tient face à Tariq Ramadan, pendant l'émission Ce soir (ou jamais !) du 30 janvier 2008, Meddeb explicite la condition pour concilier l'islam avec la modernité. Pour lui, seule l'avancée vers la laïcité peut dégager l'islam des archaïsmes qui l'entravent. Il appelle donc au dépassement de la charia et à l'abrogation du jihad (fût-il défensif) par l'islam officiel, c'est-à-dire celui des états. Il explique aussi que l'accès à la modernité exige une rupture avec sa propre origine qui engendre un « travail du deuil » dans la « douleur de la scission » (Hegel). Ainsi sauve-t-il de l'islam sa dimension spirituelle et l'éthique de la nuance théorisée et vécue par les maîtres du soufisme. Un tel legs spirituel s'accommoderait parfaitement avec la condition moderne et participerait même à son enrichissement. Meddeb appelle donc les musulmans à élaborer une « transmutation des valeurs » (Nietzsche) qui devrait les amener à cesser de juger les actes et les paroles sur le seul critère dichotomique du châtiment et de la récompense, de l'Enfer et du Paradis. Les recours à de telles références élémentaires appauvrissent à ses yeux le champ de l'expérience intérieure et la réduisent à un « marchandage de bazar » tout en renforçant la censure sociale et la police des m¿urs : ce sont là pour lui des tentations intégristes attentatoires à la liberté individuelle et à l'intégrité du corps, lesquelles constituent les deux acquis précieux de la modernité dont l'islam ne peut éluder ni différer l'adoption.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Abdelwahab_Meddeb

Cet homme a des paroles pleines de bon sens, pourtant, il possède une culture différente de la culture Française.

Que pensez vous de son discours?

Moi les personnes qui pratiquent un Islam modéré, ne me dérange pas, de plus se sont des gens tolérants, et qui s'intégrent à la "communauté" Française, terme que vous semblez aimer.

Donc vos propos sont abscons, on peut avoir une culture différente, et être tolérant et vivre en bonne harmonie avec autrui, cher monsieur.

Je crois que vous confondez comme beaucoup de personnes Islam et intégrisme, l'islam n'a rein à voir avec les intégristes.

Enfin , je m'égare peut être, dans ce cas là , je vous présente mes plates excuses.

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