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passion


luco13640

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Membre, Posté(e)
luco13640 Membre 4 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Passion

Quand vient la nuit où apparaissent les premières étoiles,

Je pense à ceux qui comme moi souffrent d'amour, vers qui ce c¿ur tourmenté tourne autour de la terre pour se confondre à la lumière des étoiles, posé sur ce voile obscur qui cache aux yeux des amants une personne aimante, et ne pas chanter l'amour.

C'est dans la nuit brune et fantastique que nos âmes meurtries se posent en pleure sur le sol de n'avoir trouvé l'âme s¿ur, troublant la mélancolique chanson du vent qui passe dans les fleurs de ce jardin d'amour, que je nommerai « passion ».

Et à l'aurore si tôt que perce un clair rayon d'aube, et qu'un chant d'oiseau résonne sur le doux tapis de la rivière, comme un bruit léger qui au loin se dérobe pour passer sous le grand pont de mon amour, la où les Dieux bons et pacifiques nous apportent des champs de fleurs pour y poser nos c¿urs en fait pour avoir trouvé la douceur d'aimer.

Sublime et excessive splendeur, inéluctable beauté, que tu me fais mal de te désirer.

Ton essence d'amour me fait vibrer d'un éternel tourment que seule mon âme peut trouver.

Il me prend de rêver, que sur ma barque tu es apparue, les pieds nus, vêtu d'un voile pourpre, les cheveux flottant dans un nuage de roses, tes yeux flamboyant reflétant la lumière de mes yeux sur le visage de mon c¿ur.

Si mes rêves me le permettent, j'aimerai être la barque de ce bonheur pour y rafraichir la chaleur fébrile de nos passions.

Parce que tu es belle, parce que tu me troubles, parce que je voudrais cette une passion partagée, il me tarde de te voir sur le radeau de ma vie voyageant sur les mêmes flots, allongée sur un lit de roseaux, où nos corps se dévoileront aux étoiles de ce bonheur où la lune fermera les yeux de la nuit pour ne pas troubler cet instant de douceur.

Car ma tendresse pour toi, pour toujours et à jamais tu resteras dans mon c¿ur.

De tous ces mots s'il doit en reste qu'un, qu'il soit beau et splendide, cela reste pour moi le seul que je nommerai « passion »

luco

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Membre, 113ans Posté(e)
kivala Membre 8 853 messages
Baby Forumeur‚ 113ans‚
Posté(e)

c'est vraiment super joli...

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Membre, nyctalope, 39ans Posté(e)
Criterium Membre 2 852 messages
39ans‚ nyctalope,
Posté(e)

Passion... C'est intéressant que tu insistes sur ce mot. C'est un mot vaste. Pour l'occasion, une minute d'étymologie. Il vient du latin patior ¿ et avant cela du grec ancien πάσχω ¿ qui signifie en fait endurer, avec une connotation très passive (ce mot-là en dérive aussi, d'ailleurs). Quelqu'un qui est habitué à endurer, c'est quelqu'un de patient; certaines mauvaises langues associeront par raccourci passion et pathétique, mais ils auraient raison (le πασχ est une déformation de la racine πενθ/πονθ/παθ). Et l'on retrouve justement bien dans ton texte ce côté subi ; or il y a dans cette plainte un côté extrêmement narcissique.

Pronom personnel qui domine : première personne. Le premier ¿nos¿ n'est pas celui d'une union, mais de toi et des personnes souffrant des mêmes affres, à l'unisson. Le premier ¿toi¿ ne s'adresse également pas à l'aimée ¿ qui ne traverse d'ailleurs le texte que de manière vaporeuse et archétypale, cf. suite ¿ mais à la beauté de l'aurore, allégorie de l'amour heureux et partagé, mais surtout, tel qu'il est vu par les yeux du souffrant.

L'aimée est apparue, pieds nus, voilée de pourpre, belle, yeux flamboyants : tout renvoie à la pureté (nudité, feu) et à l'esprit (apparition, pourpre). Je crois qu'il n'y aurait pas eu meilleur moyen pour la présenter comme un fantasme ¿ là encore, étymologiquement-même. Même le mot ¿rêve¿ revient souvent. Je ne sais pas quel effet tu voulais produire sur le lecteur, ou si ¿ peut-être ¿ cela était une déclaration en plus d'être un poème en prose ; mais c'est vraiment le thème du narcissisme que m'évoque le plus ces quelques lignes. En ce sens, ce n'est à mon avis pas innocent que le thème de l'eau se retrouve çà et là dans l'intégralité du texte, malgré ses évolutions (douleur de la nuit ¿ image de l'amour ¿ rêve de l'aimée ¿ toucher... mis au futur) : ¿pont¿, ¿rivière¿, ¿barque¿, ¿rafraîchir¿, ¿radeau¿. ¿ En somme, c'est comme si tu te regardais dans le reflet de l'eau claire en pensant au fait de ¿n'avoir jamais trouvé l'âme-s¿ur¿.

Enfin, au niveau de la forme cette fois, certaines images paraissent un peu alambiquées, je ne comprends pas par exemple le c¿ur tourmenté qui tourne autour de la terre (est-ce une manière de symboliser les journées qui passent?), d'autres encore ont instinctivement tendance à m'évoquer quelque chose de l'ordre de la naïveté : ¿Dieux bons... et pacifiques¿... Pour ma part, je n'aime pas trop ; ton texte est intéressant, et également triste, mais sans doute pas pour la raison que tu pensais, en l'écrivant.

:yahoo:

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