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Un seul au monde, conséquences ?


Azertya

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Membre, Posté(e)
Azertya Membre 39 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bien vu! J'adore ton explication si logique, une simple question peut mener à une telle petite philosophie.

Alors quelqu'un peut mieux faire ?

Pour l'instant il semble que tu ai battu le mini record de ce tout petit post Jimmy, pour l'instant...bravo à toi :yahoo:

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Invité sfc
Invités, Posté(e)
Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
Posté(e)

l'anarchiste y dit

un seul monde pour tout le monde

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Personnellement, je serais de prime abord assez heureux, bizarrement... J'en profiterais pour faire toutes les choses que je n'ai jamais pu faire, bien que cela soit limité par l'absence d'autres personnes. Puis je pense que je m'en lasserais vite, parce que comme le dit 'jimmy45', la société est basée sur la coopération. A quoi bon pouvoir manger autant de pains au chocolat que l'on veut sans avoir à les payer si personne ne peux nous les faire... A quoi bon avoir la Terre entière pour soi si personne ne peut nous faire traverser l'Atlantique, parce que tout le monde ne sait pas forcément piloter un Airbus ou faire naviguer le Queen Mary...

Au final, si l'on était seul au monde, que ferait-on vraiment? Rien. J'imagine que je resterais dans ma région, parce que je n'aurais pas la possibilité d'aller ailleurs... Même si l'envie me prenait d'aller visiter Prague, je ne le pourrais pas... Comment y aller? A cheval? Rien que pour mettre de l'essence dans ma pauvre Twingo j'ai besoin d'électricité... Ce n'est pas moi qui vais la produire, ou alors arriver à s'auto-suffire demande imagination, technique et habileté et surtout temps, temps dont je ne disposerais pas étant donné que j'aurais vite fait de me laisser dépérir...

Je pense bien que l'Homme doit vivre en communauté et n'est pas adapté à la vie en solitaire, à moins qu'il ne fasse preuve de beaucoup de courage et d'instinct de survie. Parce que si les réserves de nourriture ne manquent pas, elles seraient périmées en quelques années, et franchement, je me vois mal aller labourer ma parcelle de terre pour planter mes légumes, ce qui suppose en plus de se sédentariser quelque part (alors que justement le seul truc positif d'être seul au monde est pour moi d'aller où je veux quand je veux faire ce que je veux... Fouiller les maisons de ma commune, ça irait un temps...).

J'imagine que ce serait bien plus drôle de se retrouver en petits groupes de survivants, parce que c'est vraiment là que l'on retrouverait nos instincts primaires, à se battre pour contrôler un territoire, pour former de petits clans et bien sûr en être le chef... On va pas le nier, l'Homme veut la plupart du temps le pouvoir - ou au moins on ne trouvera pas de communauté où aucun individu ne voudra prévaloir sur son voisin.

Donc vivre seul, non, on en vient vite à parler aux pierres à mon avis. Ou alors se retrouver en pleine forêt amazonienne et devenir soi-même un animal.

Et surtout, seul au monde pour combien de temps? Un accident est vite arrivé: se faire bouffer par un loup en visitant la toundra sibérienne, se retrouver coincé dans le blizzard de l'Alaska ou pire exploser en voulant s'amuser à conduire un tank pour le fun, les morts cons ne manquent pas, et pfiouuut plus d'humain sur Terre. Je le dis, mieux vaut se retrouver au moins à trois, question de ne pas s'emmerder et de pouvoir croiser un peu le sang pour faire naître de nouvelles générations, et surtout ne pas être le seul imbécile à courir après une gazelle pour la manger.

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Invité sfc
Invités, Posté(e)
Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
Posté(e)

le gouvernement a besoins de nous mai moi j'ai pas besoins d'eu

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Non mais into the wilde, c'est pas une référence !

C'est pas parce que le mec de into-the whilde est mort à la fin, que ça veux dire qu'il est impossible de vivre seul au monde.

C'est pas un raisonnement logique ça.

Y a une multitude d'histoire de naufragés qui sont resté seul pendant 20 ans ou plus sur une ile !

ça c'est vrai !

D'accord, l'humanité a toujours vécu en groupe depuis l'aube de l'humanité, je vais dire, et alors ? Un mec seul, forcément, quand il meurt, il y a plus rien !

Vous attendez quoi comme preuve pour dire que c'est possible. Que 400 ans après ou trouve toujours le mec bien vivant ?

Bah non, à un moment, il meurt. Certainement plus tôt que s'il avait des hopitaux à disposition, ok.

On peut pas se servir de preuve de ça pour dire qu'on peut pas vivre seul.

Sinon, je peux très bien dire que des millions de personnes meurent chaque jour en vivant avec les autres... ça prouve qu'on ne peut pas vivre avec les autres ?

Je me souviens qu'il y a pas longtemps, je suis tombé sur l'article d'un mec qui a été démobilisé quelque chose comme 30 ou 40 ans après la fin de la guerre.

Parce que ce mec avait été placé sur une ile, pour la surveiller. Il est resté totalement seul pendant 30 ou 40 ans.

Et il croyait qu'on était toujours en guerre.

On a des multitudes de cas réels où des gens sont resté seul pendant des années.

ça c'est bien des preuves que c'est possible.

Donc arrêtez de dire que c'est pas possible.

C'est pas agréable, oui, ça c'est certain. Vous aimeriez pas que ça vous arrive, là je suis d'accord ^^ Et moi, c'est un peu pareil :yahoo:

Mais c'est pas une raison pour dire que c'est impossible.

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 11 046 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)

Quand ton espérance de vie chute subitement de 70 ans en moyenne à qqs années, je pense quand même que c'est un paramètre non négligeable ...

Ensuite il suffit juste de voir les effets que cela a sur les gens qui se désocialisent, ils deviennent dans un état physique et mental absolument critique.

C'est physiologique, on a besoin de vivre en groupe.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Tut tut !!

Les mecs qui ont vécu 20 ou 30 ans dans la nature profonde, ils ont pas une durée de vie si inférieure que ça à ceux qui vivent en groupe, dans les mêmes conditions. (c'est à dire, sans technologie...)

Faut remettre les choses dans leur contexte. Tu peux pas comparer l'espérance de vie seul et en groupe si en plus tu changes les environnements.

Sinon, je peux te dire que tout seul avec des technologies modernes, j'ai une espérance de vie laaaaargement supérieure à un peuple de milliers de personnes paumés dans la jungle profonde, sans médicaments et sans outils.

Facile.

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Membre, 112ans Posté(e)
Encéphale Membre 4 476 messages
Baby Forumeur‚ 112ans‚
Posté(e)
Il n'y a que dans les films où tu vois des humains vivre seuls pendant x années. Physiologiquement c'est impossible.

''Physiologiquement'' c'est possible, je ne vois aucune barrière ''physiologique'' à la vie solo .

Devenir fou, c'est un non-sens. Ce qui défini la folie, c'est la norme.

Non, une maladie mentale est une maladie, une maladie n'est pas défini par la norme .

L'humain n'a rien pour lui physiquement à part ses aptitudes sociales, les autres espèces ont des moyens de se défendre efficacement contre les prédateurs et l'environnement, des griffes carapaces etc ... Nous notre force vient de nos aptitudes sociales.
Après 4 ans, c'est quand même un exploit je pense. On a évidemment un instinct de survie. Mais l'humain franchement n'est pas dutout conçu pour vivre tout seul. C'est contraire à tout ce qu'il est.

Enfaite tout dépend de l'individu et de l'environnement et du contexte . Un membre des forces spéciale surentrainé se retrouvant tout seule dans un environnement assez favorable avec un peu d'équipement peut survivre de nombreuses années, alors qu'un enfant de 10 ans tout nue en plein hivers ne survivra pas plus d'une nuits si ont le fout tout seul aux pole nord .

le gouvernement a besoins de nous mai moi j'ai pas besoins d'eu

Le gouvernement n'a pas besoin de toi .

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)
Non, une maladie mentale est une maladie, une maladie n'est pas défini par la norme .

Sauf que le terme de maladie mentale est une grosse supercherie :yahoo:

Elle a l'avantage de pousser les gens à accepter plus facilement l'autre : Il est bizarre mais c'est "normal" il est malade.

De pousser les sois disant malades à se "guerrir" (puisque c'est une maladie.)

ça passe plus facilement que de dire : "on vous aime pas comme ça, donc faut que vous changiez". Ce qui correspondrai pourtant beaucoup plus à la réalité.

ça permet aussi aux malades de se déculpabiliser, il ne sont plus "responsables" de leurs actes. (note que ça permet aussi aux autres de mieux les accepter, lesdits actes.)

C'est pour toutes ces raisons que ce terme est employé.

Mais c'est surtout une grosse connerie.

(Et mon frère est autiste, donc je sais ce que je dis :rtfm: )

Je préfère d'ailleur le terme d'handicap mental à celui de "maladie". L'handicap signifie une adaptation moindre que la norme à son environnement (ici social).

C'est un peu le même genre de conneries qui pousse à dire que l'obésité est une épidémie.

Je ne nie pas que c'est une connerie utile. Mais y a quand même un moment où faut rester lucide sur la chose.

Et comprendre pourquoi on utilise ce terme.

Faut pas se laisser laver le cerveau. Même si ce genre de pratique est encré dans les organismes officiels.

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Invité shari
Invités, Posté(e)
Invité shari
Invité shari Invités 0 message
Posté(e)

Faut s'entendre sur les définitions , médicalement , Encéphale a raison , la maladie ne se définie pas par rapport au moule social mais par rapport à l'équilibre unitaire (équilibre qui peut changer de point , s'adapter , contrairement à une norme rigide).

Après c'est sur que le terme dans sa version politisée , n'est pas bien saisi et repris au grès des convenances , mais il y a une grosse différence entre ces 2 points de vue , différence dans laquelle s'engouffrent les marchant de vie , de santé , de norme ...

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Membre, Posté(e)
ssscorpion Membre 3 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

si c 1 bb il s'adaptera et se joignera aux animaux, mais si il est grand et conscient ses acts dégonderont de sa façon de penser

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Membre, 68ans Posté(e)
venus23H Membre 3 069 messages
Baby Forumeur‚ 68ans‚
Posté(e)

Si le monde n'appartient plus qu'a un seul homme, il passera son temps a chercher un autre homme, bien évidemment et si il en a comme tu dis les savoirs, les pouvoirs comme les moyens, fabriquera d'autres hommes..notre science a les réserves d'oeufs humains bien conservés, c'est autant de valeurs que les fusées!

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Membre, 112ans Posté(e)
Encéphale Membre 4 476 messages
Baby Forumeur‚ 112ans‚
Posté(e)
Sauf que le terme de maladie mentale est une grosse supercherie :yahoo:

Elle a l'avantage de pousser les gens à accepter plus facilement l'autre : Il est bizarre mais c'est "normal" il est malade.

De pousser les sois disant malades à se "guerrir" (puisque c'est une maladie.)

ça passe plus facilement que de dire : "on vous aime pas comme ça, donc faut que vous changiez". Ce qui correspondrai pourtant beaucoup plus à la réalité.

ça permet aussi aux malades de se déculpabiliser, il ne sont plus "responsables" de leurs actes. (note que ça permet aussi aux autres de mieux les accepter, lesdits actes.)

C'est pour toutes ces raisons que ce terme est employé.

Mais c'est surtout une grosse connerie.

(Et mon frère est autiste, donc je sais ce que je dis :rtfm: )

Je préfère d'ailleur le terme d'handicap mental à celui de "maladie". L'handicap signifie une adaptation moindre que la norme à son environnement (ici social).

C'est un peu le même genre de conneries qui pousse à dire que l'obésité est une épidémie.

Je ne nie pas que c'est une connerie utile. Mais y a quand même un moment où faut rester lucide sur la chose.

Et comprendre pourquoi on utilise ce terme.

Faut pas se laisser laver le cerveau. Même si ce genre de pratique est encré dans les organismes officiels.

Que tu considères l'autisme comme un handicape, une maladie ou une simple caractéristique qu'importe, cela traduit une réalité qui n'est pas défini par la norme .

Le fait qu'on soit blond, brun, blanc, noir, grand, gros, gentils, méchant, con, intelligent, schyzophène, autiste, etc... ne change pas en fonction de la société dans laquelle ont se trouve, se sont des mots traduisant une réalité objective .

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Invité Karbomine
Invités, Posté(e)
Invité Karbomine
Invité Karbomine Invités 0 message
Posté(e)

Quelques questions à poser...

D'abord, où est-il dit qu'être seul au monde induit nécessairement qu'il n'y ait plus d'électricité ? 

Ensuite, à l'auteur de ce topic... Le rescapé sait-il qu'il est le dernier homme ? Parce que ça change pas mal de choses... Il se retrouve dans un cas en recherche, en attente, en quête d'un autre. Dans l'autre cas, il devrait passer par les différents stades d'un deuil dont l'objet en l'occurrence serait l'interaction humaine, la reproduction, le sens... Autrement dit, il devrait traverser les cinq étapes qui suivent :

- déni

- colère

- négociation

- dépression

- acceptation

En somme, j'imagine qu'il continuerait d'abord à faire des projets, à parler, à s'imaginer être dans une sorte de Truman Show version Robinson Crusoé... Puis dans sa rage il détruirait les symboles de son affectivité ; je pense à une dégradation volontaire, acharnée, rageuse de lieux qui ont marqué son lien avec les autres ,ses espérances, ses ambitions. Ensuite, il passerait à la négociation : peut-être reste-t-il quelqu'un...Donc cette étape commence celle de la quête d'un autre, la recherche maniaque de la compréhension - une plongée dans quelque bibliothèque, une traque à l'information, enquête maladive, envoi de signaux radios ou que sais-je... Ensuite la dépression... Je pense à un épisode de Vendredi ou les limbes du Pacifique durant lequel Robinson trouve une grotte dotée d'une sorte de jacuzzi de boue, privée de lumière. Il y passe ses journées, régressant jusqu'à un stade utérin, dans la chaleur obscure et moite de ce lieu. Enfin viendrait l'acceptation, soit le moment où il cesse de regarder par la fenêtre, c'est-à-dire l'avènement d'une ère de survie sans espoir et sans débordement auto-destructeur. 

Chacune de ces étapes pourrait être le moment d'un suicide ou d'une morte accidentelle, le pire à mes yeux étant l'idée que toute transmission devient impossible. Dans le don fait : procréation, inscription dans une histoire ou dans la mémoire des autres. Le sens de tout acte tendrait alors à s'estomper dans un systématique "é quoi bon ?". Dans le don reçu : les livres restant à disposition, il ne s'agit "que" du contact humain... Plus de miroir, plus personne pour juger, la vision de la justice devrait en être assez clairement modifiée, mais surtout plus de chaleur humaine et plus d'ami... Il serait bien avisé alors de pactiser avec quelques animaux, et en cela disposer de ressources alimentaires pourrait lui être d'un grand secours. Le gardien des greniers se fait forcément des amis... s'il sait utiliser cet atout. 

Bien sûr, la question de la langue est essentielle ; un abandon de toute pratique linguistique équivaudrait à une erreur fatale, voire à un suicide. Parler tout seul serait alors un salut pour cet homme...

Après pour aller plus loin, il faudrait préciser aussi comment les autres ont disparu... En somme, doit-il en plus gérer quelques milliards de cadavres ? Si c'est le cas, je penche pour une mort rapide suite au délabrement éclair des conditions d'hygiène. 

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Membre, 68ans Posté(e)
venus23H Membre 3 069 messages
Baby Forumeur‚ 68ans‚
Posté(e)

:yahoo: Il s'agit forcément d'une fiction, il est impossible qu'il n'en reste qu'un seul, et ensuite sinon,faut il compter que ce soit un homme, donc une chance sur deux que ce soit une femme, a savoir qu'il soit un jeune, ou si il est un âgé..

Pour l'électricité : question combustible de survie, l'autonomie solaire est bien installée.. reste a imaginer sa culture, ses moyens pour évoluer et surtout sa stabilité.. rien n'est moins sur.. mais pour un beau film sciences fiction j'imagine qu'il est jeune, et qu'il est instruit suffisamment pour pouvoir se débrouiller et parvenir a réunir les conditions de ses réalisation de souhaits et projets.. ses nouvelles terreurs étant, la solitude, l'immensité.. comme tu décrits qu'il peut et a les moyens d'utiliser une fusée, pourquoi ne ferait il pas une expérience de reproduction d'oeuf humain sur un primate proche de l'humain ? et dans le film bien sur, il y consacrerait le temps suffisant pour y arriver! bref.. 20 ans plus tard.. il a 6 enfants adultes qui peuvent procréer! ( :rtfm::o° complètement fou !je sais! mais ta question est dingue un peu! aussi!!)

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Invité Caminde
Invités, Posté(e)
Invité Caminde
Invité Caminde Invités 0 message
Posté(e)

Ne sommes-nous pas chacun-e à la recherche du moi?

A la recherche de pensées avec lesquelles être en harmonie avec ce qui nous entoure, de près ou de loin?

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)
Faut s'entendre sur les définitions , médicalement , Encéphale a raison , la maladie ne se définie pas par rapport au moule social mais par rapport à l'équilibre unitaire (équilibre qui peut changer de point , s'adapter , contrairement à une norme rigide).

Après c'est sur que le terme dans sa version politisée , n'est pas bien saisi et repris au grès des convenances , mais il y a une grosse différence entre ces 2 points de vue , différence dans laquelle s'engouffrent les marchant de vie , de santé , de norme ...

Quand je parlais des milieux officiels, je ne parlais pas de la version politisé, mais des milieux médicaux.

Je sais bien qu'il a raison et que c'est considéré comme une maladie dans les milieux médicaux

Sauf qu'en fin de compte, la décision qui mène un psy à dire que quelqu'un est "malade" ne porte jamais sur une analyse objective du moindre élément faisant partit de la nature de la personne. Comme un médecin pourrait observer les cellules et la présence physique de microbe ou de virus.

Mais sur son comportement, sur des "symptômes".

Or ça n'est pas le symptôme qui fait la maladie, mais le virus ou le microbe. (on peut avoir tous les symptôme sans être malade.)

Par ailleurs, il est intéressant de connaître la réponse faite par un grand ponte en psycologie dans un comité d'éthique sur la profession, à la question "Quand est-ce que je peux déclarer que quelqu'un est fou ? " (c'est à dire à partir de quand on doit le contraindre à se guerrir, ou l'enfermer ?)

La réponse est simple, pertinente, ultra-efficace en pratique, autant que provocatrice :

"Quelqu'un est fou quand il n'est plus supporté par son entourage."

Que tu considères l'autisme comme un handicape, une maladie ou une simple caractéristique qu'importe, cela traduit une réalité qui n'est pas défini par la norme .

Le fait qu'on soit blond, brun, blanc, noir, grand, gros, gentils, méchant, con, intelligent, schyzophène, autiste, etc... ne change pas en fonction de la société dans laquelle ont se trouve, se sont des mots traduisant une réalité objective .

Si, justement.

ça change considérablement en fonction des sociétés dans laquelle on se trouve :yahoo:

Il est intéressant de noter qu'un très grands nombre de "maladie mentale" n'existent d'ailleurs pas du tout dans certaines cultures.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)
Ensuite, il passerait à la négociation : peut-être reste-t-il quelqu'un...Donc cette étape commence celle de la quête d'un autre, la recherche maniaque de la compréhension - une plongée dans quelque bibliothèque, une traque à l'information, enquête maladive, envoi de signaux radios ou que sais-je...

Mmmm moi je mettrais plutôt ça sur le déni. C'est nier le fait qu'il est tout seul que de rechercher quelqu'un.

Qui plus est, ça me semble le comportement le plus naturellement fait dès le début, si on se retrouvait dans cette situation ^^

L'étape de la négociation, moi je la verrais plutôt comme une sorte de :

En fait, c'est tellement mieux d'être seul ! Je peux faire tout pleins de choses que je pouvais pas avant, sans être jugé par les autres.

Finalement, c'est super cool !

Et là, déblayage d'une belle série de comportement complètement délirant, pour se "forcer" à être super heureux de la situation.

Alors que c'est faux. Et que ça ne révèle surtout que le fait qu'il souffre profondément, de tout ça.

le pire à mes yeux étant l'idée que toute transmission devient impossible. Dans le don fait : procréation, inscription dans une histoire ou dans la mémoire des autres. Le sens de tout acte tendrait alors à s'estomper dans un systématique "é quoi bon ?". Dans le don reçu : les livres restant à disposition, il ne s'agit "que" du contact humain... Plus de miroir, plus personne pour juger, la vision de la justice devrait en être assez clairement modifiée, mais surtout plus de chaleur humaine et plus d'ami...

Wouaou... terrible...

J'avais déjà pensé au fait qu'il n'y aurai rien à transmètre, mais pas au fait que toute la transmission de nos ayeux se révèle alors totalement inutile.

Notre homme (ou femme) pourrait du coup, par dépis, faire un beau crâmage de livre, ou des œuvres d'art.

Puisqu'il en deviendrai alors l'unique destinataire, et propriétaire.

Moi, dans une telle situation, je pense que je continuerai à transmètre.

Rien que pour le geste. Même si je sais que personne ne le verra, je laisserai quelque chose.

ça pourrait être une forme de déni, mais je préfère voir ça comme une forme de poésie, plutôt :

faire quelque chose d'inutile, ça peut être beau. (et c'est beau parce que c'est inutile ^^ )

Je repense à une bd que j'aimais beaucoup quand j'étais petit.

La survivante, ça s'appelle. (vous pouvez regardez quelques extrais sur google image... mais je les postes pas ici, c'est une bd de cul ^^ )

Sauf que dans l'histoire, toute forme de vie a été effacée (réduit en poussière par une bombe à neutron. pour les non scientifiques : ça transforme toute matière organique en ombre sur les murs, mais ne fait aucun dégât matériel à l'équipement. )

Le monde continue alors tourner, à vide, avec les robots qui continue de "servir" les humains.

( L'héroïne se fait même prendre une prune pour excès de vitesse... ce qui l'amène à se marrer et à pleurer en même temps, devant le dérisoire de cet acte, qui n'a plus aucune signification. )

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Membre, le corps sur Terre, l'esprit ailleurs , 55ans Posté(e)
pascalin Membre 15 340 messages
55ans‚ le corps sur Terre, l'esprit ailleurs ,
Posté(e)
Par ailleurs, il est intéressant de connaître la réponse faite par un grand ponte en psycologie dans un comité d'éthique sur la profession, à la question "Quand est-ce que je peux déclarer que quelqu'un est fou ? " (c'est à dire à partir de quand on doit le contraindre à se guerrir, ou l'enfermer ?)

La réponse est simple, pertinente, ultra-efficace en pratique, autant que provocatrice :

"Quelqu'un est fou quand il n'est plus supporté par son entourage."

Il existe plusieurs définitions de la folie :http://www.cnrtl.fr/lexicographie/folie ;

on est tous plus ou moins fou si l'on veut, mais la grande folie est celle d'être dangereux pour soi et pour les autres sans en avoir conscience ,de vivre dans une sphère non objective ,de ne pas avoir une réalité sociale et sociable,

de vivre en vase clos ,renfermé ,dans un délire égocentrique sur-dimensionné ,n'être qu'un "je" pour "soi" en occultant la multiplicité des autres "je" environnementaux .

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Invité AxelLeBriac
Invités, Posté(e)
Invité AxelLeBriac
Invité AxelLeBriac Invités 0 message
Posté(e)
Que tu considères l'autisme comme un handicape, une maladie ou une simple caractéristique qu'importe, cela traduit une réalité qui n'est pas défini par la norme .

Le fait qu'on soit blond, brun, blanc, noir, grand, gros, gentils, méchant, con, intelligent, schyzophène, autiste, etc... ne change pas en fonction de la société dans laquelle ont se trouve, se sont des mots traduisant une réalité objective .

La maladie mentale est née en Europe, elle est culturelle, cela à été maintes fois prouvée !

Il s'agit bien d'une réalité définie par une norme !

Il est bien d'étudier la médecine, vous devriez en plus étudier l'histoire !

Cependant inutile de l'étudier en y étant réfractaire dés le départ surtout concernant la psychologie et la psychiatrie !

"Quelqu'un est fou quand il n'est plus supporté par son entourage."

:yahoo: Il faut comprendre certains professionnels, qui ne peuvent admettre le fait qu'ils aient torts sachant qu'ils se sentent dans leur bon droit, de gagner de l'argent sur le fait que des gens sont rejetés par les autres !

La souffrance et la misère sont un business ! Les medcins se gardent bien de voir la vérité en face puisqu'ils répondent eux-mêmes à une norme : dont la méritocratie !

Quant au fait qu'un être humain vive seul sans les autres, cela à déjà existé !

Seulement pour être persuadé qu'il est seul faut-il encore qu'il s'en convainc !

En toute logique il lui est impossible de parcourir le monde entier dans les moindres recoin pour en être sûr !

Et l'espoir fait vivre ! :o°

Je dévelloperai la suite plus tard ... :rtfm:

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