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Fillon reconnaît un «malaise» dans la majorité


PASDEPARANOIA

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
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Tout en défendant la politique de sécurité mise en ¿uvre par le gouvernement, le premier ministre assume ses «différences» avec Nicolas Sarkozy et condamne la «surenchère» de certains membres de la majorité.

Très discret pendant tout l'été sur l'offensive sécuritaire de la majorité, François Fillon est sorti lundi matin de sa réserve. Interrogé sur France Inter, le premier ministre n'a pas cherché à présenter un tableau sans nuage, alors que la polémique sur les démantèlements de camps de Roms et la déchéance de nationalité continue à faire rage au sein même de la majorité. François Fillon l'admet : il y a bel et bien un «malaise» à droite sur la question de la sécurité. «Il y a des différences, naturellement, il y en a dans nos caractères», explique-t-il. «Je les assume simplement parce que je pense qu'il faut qu'on ait des débats sereins. Personne ne croirait qu'il ne puisse pas y avoir entre nous des débats sur tel ou tel sujet. Ce ne serait pas crédible», a-t-il ajouté.

Interrogé sur le discours prononcé fin juillet par Nicolas Sarkozy à Grenoble, point de départ du tour de vis sécuritaire du gouvernement, le premier ministre reconnaît en filigrane qu'il n'aurait pas utilisé les mots du chef de l'Etat. «Chacun a sa sensibilité et sa façon de faire les choses», explique-t-il. Si François Fillon émet des réserves sur la forme du discours, il n'en défend pas moins le fond. «C'est une politique qui respecte la loi», assure-t-il. «Dire que 15 % de la délinquance des mineurs à Paris aujourd'hui est le fait de jeunes Roumains, ça n'est pas stigmatiser une communauté, c'est simplement constater qu'on a un problème». Le premier ministre compte d'ailleurs assumer ses responsabilités. «Les décisions qui ont été annoncées par le président de la République à Grenoble, que nous avions d'ailleurs arbitrées ensemble dans des réunions préparatoires, je les mets en ¿uvre et je les mets en ¿uvre sans aucun état d'âme.»

Ministres recadrés

Reste que le chef du gouvernement n'a pas apprécié la «surenchère» de ceux qui, dans la majorité, se sont «servis» du thème de la sécurité «pour des motifs politiques». «Il y a eu dans mon camp un certain nombre de propos que je n'ai pas acceptés», a-t-il expliqué. Premier visé : le ministre de l'Industrie Christian Estrosi, qui a proposé de sanctionner les maires qui ne respecteraient pas leurs obligations en matière de lutte contre la délinquance. «Ce n'est pas à l'Etat de sanctionner les maires, donc je suis un peu surpris de ces paroles».

François Fillon s'est également montré réticent sur la proposition de Brice Hortefeux d'étendre la déchéance de nationalité aux personnes coupables de polygamie. «Dans les arbitrages que nous rendrons avec le président de la République dans quelques jours, nous serons très respectueux de la jurisprudence du Conseil constitutionnel qui est constant dans ce domaine, et qui prévoit que cette déchéance ne peut avoir lieu que pour des crimes graves», explique-t-il.

Le premier ministre n'en a pas moins fustigé ceux qui, à droite, critiquent la politique du gouvernement. A commencer par Bernard Kouchner, qui a songé à démissionner. François Fillon a rappelé que le ministre des Affaires étrangères avait défendu, pas plus tard que la semaine dernière, dans un discours devant les ambassadeurs français, la politique du gouvernement à l'égard des Roms.

Villepin au pilori

Autre ministre visé : Hervé Morin, dont les critiques ont «surpris» François Fillon. Dans son discours de rentrée aux universités d'été du Nouveau Centre qu'il préside, le ministre de la Défense a fustigé dimanche les discours «de la haine, de la peur et du bouc émissaire». «On aura l'occasion d'en parler», assure le chef du gouvernement, rappelant que Morin, en tant que membre du gouvernement, « participe à cette politique depuis plus de 3 ans» et n'a jamais émis «la moindre réserve». Interrogé sur RMC lundi matin, le ministre de la Défense «persiste et signe» : «Il y a d'un côté une politique répressive nécessaire mais l'idée d'incarcérer des parents dont les enfants seraient des délinquants, pour moi, n'a pas de sens». Candidat potentiel à la présidentielle, le président du Nouveau Centre cultive ainsi sa différence avec le parti majoritaire.

Une stratégie que Dominique de Villepin a aussi adoptée. La sortie de l'ancien premier ministre, qui avait dénoncé la semaine dernière une «tache de honte sur notre drapeau», n'a pas été appréciée à Matignon. «Ses formules grandiloquentes ne sont pas le signe d'une grande force de caractère et en plus elles ne correspondent pas à la réalité des choses», a répété François Fillon.

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Invité Toto75019
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Invité Toto75019
Invité Toto75019 Invités 0 message
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en gros, Fillon soutient à fond son empereur

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Membre, RAMBO, 47ans Posté(e)
ivo marin Membre 1 338 messages
47ans‚ RAMBO,
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Tout en défendant la politique de sécurité mise en ¿uvre par le gouvernement, le premier ministre assume ses «différences» avec Nicolas Sarkozy et condamne la «surenchère» de certains membres de la majorité.

Très discret pendant tout l'été sur l'offensive sécuritaire de la majorité, François Fillon est sorti lundi matin de sa réserve. Interrogé sur France Inter, le premier ministre n'a pas cherché à présenter un tableau sans nuage, alors que la polémique sur les démantèlements de camps de Roms et la déchéance de nationalité continue à faire rage au sein même de la majorité. François Fillon l'admet : il y a bel et bien un «malaise» à droite sur la question de la sécurité. «Il y a des différences, naturellement, il y en a dans nos caractères», explique-t-il. «Je les assume simplement parce que je pense qu'il faut qu'on ait des débats sereins. Personne ne croirait qu'il ne puisse pas y avoir entre nous des débats sur tel ou tel sujet. Ce ne serait pas crédible», a-t-il ajouté.

Interrogé sur le discours prononcé fin juillet par Nicolas Sarkozy à Grenoble, point de départ du tour de vis sécuritaire du gouvernement, le premier ministre reconnaît en filigrane qu'il n'aurait pas utilisé les mots du chef de l'Etat. «Chacun a sa sensibilité et sa façon de faire les choses», explique-t-il. Si François Fillon émet des réserves sur la forme du discours, il n'en défend pas moins le fond. «C'est une politique qui respecte la loi», assure-t-il. «Dire que 15 % de la délinquance des mineurs à Paris aujourd'hui est le fait de jeunes Roumains, ça n'est pas stigmatiser une communauté, c'est simplement constater qu'on a un problème». Le premier ministre compte d'ailleurs assumer ses responsabilités. «Les décisions qui ont été annoncées par le président de la République à Grenoble, que nous avions d'ailleurs arbitrées ensemble dans des réunions préparatoires, je les mets en ¿uvre et je les mets en ¿uvre sans aucun état d'âme.»

Ministres recadrés

Reste que le chef du gouvernement n'a pas apprécié la «surenchère» de ceux qui, dans la majorité, se sont «servis» du thème de la sécurité «pour des motifs politiques». «Il y a eu dans mon camp un certain nombre de propos que je n'ai pas acceptés», a-t-il expliqué. Premier visé : le ministre de l'Industrie Christian Estrosi, qui a proposé de sanctionner les maires qui ne respecteraient pas leurs obligations en matière de lutte contre la délinquance. «Ce n'est pas à l'Etat de sanctionner les maires, donc je suis un peu surpris de ces paroles».

François Fillon s'est également montré réticent sur la proposition de Brice Hortefeux d'étendre la déchéance de nationalité aux personnes coupables de polygamie. «Dans les arbitrages que nous rendrons avec le président de la République dans quelques jours, nous serons très respectueux de la jurisprudence du Conseil constitutionnel qui est constant dans ce domaine, et qui prévoit que cette déchéance ne peut avoir lieu que pour des crimes graves», explique-t-il.

Le premier ministre n'en a pas moins fustigé ceux qui, à droite, critiquent la politique du gouvernement. A commencer par Bernard Kouchner, qui a songé à démissionner. François Fillon a rappelé que le ministre des Affaires étrangères avait défendu, pas plus tard que la semaine dernière, dans un discours devant les ambassadeurs français, la politique du gouvernement à l'égard des Roms.

Villepin au pilori

Autre ministre visé : Hervé Morin, dont les critiques ont «surpris» François Fillon. Dans son discours de rentrée aux universités d'été du Nouveau Centre qu'il préside, le ministre de la Défense a fustigé dimanche les discours «de la haine, de la peur et du bouc émissaire». «On aura l'occasion d'en parler», assure le chef du gouvernement, rappelant que Morin, en tant que membre du gouvernement, « participe à cette politique depuis plus de 3 ans» et n'a jamais émis «la moindre réserve». Interrogé sur RMC lundi matin, le ministre de la Défense «persiste et signe» : «Il y a d'un côté une politique répressive nécessaire mais l'idée d'incarcérer des parents dont les enfants seraient des délinquants, pour moi, n'a pas de sens». Candidat potentiel à la présidentielle, le président du Nouveau Centre cultive ainsi sa différence avec le parti majoritaire.

Une stratégie que Dominique de Villepin a aussi adoptée. La sortie de l'ancien premier ministre, qui avait dénoncé la semaine dernière une «tache de honte sur notre drapeau», n'a pas été appréciée à Matignon. «Ses formules grandiloquentes ne sont pas le signe d'une grande force de caractère et en plus elles ne correspondent pas à la réalité des choses», a répété François Fillon.

Le malaise n'est pas plus dans un parti que dans un autre, le malaise est de partout de l'extreme gauche à l'extreme droite, tous les partis sont dans un malaise, et cela pas a cause d'un discours, mais parce qu'on est en train de payer à cause des erreurs passés.

Faire une politique dans pays, c'est comme construire une maison, si quand vous commencez à la construire vous partez sur de mauvaises bases, il ne faut pas s'étonner, si plus tard on rencontres des problèmes.

Et malheureusement, en politique il faut attendre des décénnies pour se rendre compte si la politique qu'on a mené a été éfficace.

Ce que nous vivons aujourd'hui, est le résultat des politques d'il y a 10, 20 et 30 ans, donc de tous ceux qui nous gouvernaient à ces époques la, et que les Français ont élus.

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