Si vous deviez mourir, préfereriez vous rester dans l'ignorance?

Bonjour, le but de ce questionnaire est de savoir qu'elle serait votre décision à l'approche de la mort, imaginons qu'il ne vous reste plus que quelques mois à vivre. La mort peut-elle nous rapprocher de la vie... ou nous y éloigner.

Et que feriez vous de vos derniers instants.

la mort étant une véritable phobie pour moi, si il n'y a vraiment rien à faire et que je suis condamnée, je préfère l'ignorer!

Si je suis au courant, je risquerais de passer mes derniers temps dans la tourmente, l'angoisse et la peur donc pas vraiment joyeux.

Si tu connais la date de ta mort et tu planifie toute ta vie en fonction. Exit de se mettre au dessin ou à un instrument de musique un voire deux ans avant la fin car tu sauras que tu ne pourras pas aller loin.

Je préfère savoir qu'il me reste "du temps" que "67 ans 9 mois et 12 jours"

je préfére savoir...la durée j'm'en fous par contre.

mais juste pour ne pas perdre le temps de remettre à plus tard...

ce qu'on devrait faire au quotidien en même temps,parce que la vie

est fragile et qu'on ne sait justement pas de quoi demain sera fait.

Bah, on ne parle pas de savoir l'heure exacte de la mort, mais plutôt de savoir que c'est très proche (dans environ 6 mois, 1 mois, 1 semaine... sachant que de toutes manières c'est un délai approximatif).

Alors oui, si un jour j'étais à ce point malade qu'on puisse me dire que je n'en ai plus pour très longtemps, je souhaiterais le savoir. Pour avoir le temps de m'y préparer. Et de profiter pleinements de chaque jour.

Etant gravement malade, cela me soulagerait de savoir combien de temps il me reste à passer ici. Cela m'enlèverait des angoisses de savoir si je vais pouvoir ou pas assumer certaines choses, ou de prendre de nouvels engagements, comme prendre un autre chat après le décès de ma vieille chatte par ex. Par contre, de savoir comment je vais mourir, non merci...

Si je devais mourir, je claquerais mes économies pour faire un maximum de choses intéressantes, vu que l'argent n'aurait plus d'importance.

J'aimerais le savoir aussi, pas forcément au jour près, mais savoir qu'il faut que je profite à fond de ma vie, de mes proches, de mon argent...

Et aussi m'organiser pour ne pas laisser trop de tracas à mes proches

Je préfèrerais savoir ; ainsi, je pourrai planifier tout ce que je souhaitais faire mais qui est resté inachevé jusqu'à maintenant, classer mes collections etc.

Cela dépend, si c'est vraiment très proche, je préférerai ne pas savoir. Par contre, s'il me reste six mois voire plus, dans ce cas oui j'aimerai savoir pour organiser, planifier certaines choses, savoir si je peux ou non prendre des engagements et profiter du reste de la vie de la meilleure façon possible.

En fait on le sait déjà qu'on va mourrir ^^

Par contre savoir les circonstances et la date, j'ai pas du tout envie de savoir.

Je préfère le savoir. Sans pour autant adopter la position individualiste de grands voyages en dépensant toutes ses économies, je vivrais tranquillement mais en prenant cette ligne d'arrivée en compte. J'aurais probablement beaucoup de choses à écrire, à commencer par un testament en bonne et due forme ¿ et prenant les dispositions nécessaires permettant d'assurer une succession pas trop dévorée par l'état : je préfère la Lignée.

Personnellement, je préfère le savoir également. Bien que cela évite certaines souffrances de l'ignorer, lorsque l'on accepte un fait on voit probablement la vie d'une toute autre façon.

En ce moment je suis dans l'état d'esprit : "vis ta vie comme si c'était le dernier jour".

Difficile à faire, mais avec quelques petits détails comme aller parler à une fille, parce qu'on se dit : "de toute façon quand je serais mort, tout le monde s'en foutera si je me prend un vent".

Ca m'a permis d'être moins introverti et de me prendre moins la tête sur des détails cons.

Maintenant j'essaie vraiment de m'éloigner des gens qui s'énervent pour un rien (genre les personnes âgées en général).

Cette pression sociale qu'on se met (de plus en plus apparemment) à "je dois profiter de ma vie au maximum", c'est très lourd à porter je trouve.

Mais bon, c'est ma vision des choses.

oui pour pouvoir préparer ma mort...

je préfére savoir...la durée j'm'en fous par contre.

mais juste pour ne pas perdre le temps de remettre à plus tard...

ce qu'on devrait faire au quotidien en même temps,parce que la vie

est fragile et qu'on ne sait justement pas de quoi demain sera fait.

dans ce cas pourquoi ne pas vivre comme si on devait mourir demain ? je suis avec une fille très exceptionnelle et j'essaie tous les jours de lui montrer la grandeur des mes sentiments pour elle (elle est mon humoureuse) comme si tout devait finir demain, mais le quotidien vient un peu parasité tout ça. Savoir quand et comment ma vie va se terminer n'a plu d'importance car si on agit parce que...alors c actes perdent de leur valeur (aimons nous vivant )

oui,effectivement...la vie est pourtant toute simple,mais le quotidien est parfois lourd.

au point ou on remet l'essentiel....au profit du superflu.

pas seulement question de priorité,juste d'engrenage...

pas qu'elle veuille pas profiter de la vie pleinement...juste que ,elle à tellement remis

à plus tard,qu'elle s'éparpille un peu...pis les doutes c'est comme les termites,ça ronge de l'interieur,quand tu les répères le mal est dejà bien fait....

fin je connais un peu,je vis avec un gars merveilleux,même si comme tu le dis,effectivement le quotidien parasite,plus quelques autres détails,je prend plus de plaisir

à le vivre,ce quotidien...à lui configurer une dimension plus "libre" et positive...

j'éspère qu'il est conscient d'etre mon déclencheur ....

J'aimerais bien savoir, oui, même si ce serait très certainement l'angoisse. Trois type de choses à faire :

- passer du temps avec ma famille, mes parents surtout, et avec les gens qui me sont les plus chers.

- écrire tout ce que j'ai vu de beau ou tout ce que j'ai ressenti comme vrai.

- régler mes comptes avec tous ceux qui m'ont fait du mal, sans leur dire que la fin est proche ; leur expliquer en quoi ils ont contribué à me pourrir la vie, en quoi c'était dégueulasse, juste histoire qu'ils se remettent un peu en question. é l'inverse, aller trouver les gens qui ont compté et que par gêne je n'ai pas osé remercier ; des fois c'est important pour soi et ça n'a pas l'air de grand chose pour la personne qui donne, alors on ne sait jamais pour quoi on passerait si on allait dire merci. Dans les deux cas, j'ai des idées très précises des personnes à contacter et j'ai même certaines adresses.

D'ailleurs, on ne m'a pas annoncé de fin proche mais je crois que je vais faire tout ça quand même... De toute façon, c'est déjà en cours, plus ou moins selon les cas.

Bah oui, c'est idiot de dire : "si on devait m'annoncer que j'allais mourir bientôt, je remercierai les gens qui me sont chers". Autant le faire tout de suite, même si tu meurs dans 50 ans. Et passe ta ranc¿ur envers les autres, ils n'en valent pas la peine.

En l'occurrence, je pensais à des profs et à des connaissances vagues, des fois à des gens dont c'était le boulot quelque part d'aider. Donc j'ai pu tilter quelques années après, et en principe je n'ai pas à dire merci parce qu'ils sont payés pour ça.

Pour la rancœur, l'idée que des enfoirés puissent s'endormir chaque jour en se berçant de l'idée qu'ils sont des gens bien m'estomaque complètement, dans la mesure où c'est faux et dans la mesure où ces personnes pourraient très bien recommencer - d'ailleurs je pense que c'est on ne peut plus probable. Je pense à des personnes qui ont été injustes et en toute impunité, comme un ancien patron qui me demandait de refuser systématiquement les arabes en fin de service et qui me semi-déclarait à son avantage exclusif, à la supérieure hiérarchique de mon père, grâce à laquelle il a pu s'offrir un an de dépression... Ce genre de personnes qui ont des pratiques tout à fait dégueulasses et que personne ne remet à leur place. Donc si je devais apprendre ma mort imminente, je pense que le fait de les remettre face à leurs actes serait placé en tête de la liste des choses urgentes à faire, parce que c'est utile et que trop peu de gens se permettent de le faire.