Huit bébés morts retrouvés dans le Nord

@ Mia adaxo :

Lorsque je dis "profil" je parle de son profil psychologique.

Le profil psychologique regroupe plusieurs criteres dont ceux que j'ai cité

Dans son profil psychologique , on la décrit comme bonne mere de famille ,

attentionnée envers les autres , préparant tout les jours la gamelle de son mari.

Tueur en série

Un tueur en série est un criminel auteur d'homicides qu'il réitère dans le temps. Selon la définition la plus répandue, ce type de criminel a commis au moins trois meurtres, dans un intervalle de temps – de quelques jours à plusieurs années – séparant chacun de ces crimes

Ne passe pas au dessus de sa souffrance, si tu veux être impartiale il te faut le faire...

Non ce n'est pas l'image que ça véhicule. C'est toi qui penses ça. Si demain un jeune homme de 25 ans dégomme toute sa famille tu vas le mettre en taule jusqu'à la fin de sa vie ? Même si on se rend compte par exemple qu'il a subi pis que pendre et que pour finir il est passé à l'acte en état d'altération du discernement (surtout quand il a étranglé sa petite sœur de cinq mois dans son berceau) ? Alors ? Qu'est ce qu'on fait avec lui ? On lui carre la même peine qu'au massacreur en série qui agit sans altération du discernement mais qui aime juste ça, dégommer les gens, je te le demande, qu'est ce qu'on fait ?

Si tu ne veux pas comprendre tu ne veux pas comprendre, en aucun cas j'ai dit que ce n'était pas grave, c'est encore une impression que tu as, tu penses à ma place. J'ai rencontré beaucoup de situations dramatiques. Aucune n'a jamais été excusable dans mon esprit, mais j'ai bien compris pourquoi parfois, il y a eu une certaine indulgence.

Attends attends attends loool....

Donc un jeune homme fait feu et tue 25 personnes, et c'est le jeune homme la victime ??

Mais t'es sérieuse ???

Franchement, c'est facile de parler et de vouloir jouer les compréhensives. Si dans les 25 personnes, y avait eu un membre de ta famille ??

Plaçons les choses dans l'ordre, les victimes, ce sont les familles de gens tués. Pas l'ordure qui a buté 25 personnes désolé.

Ya pas à se montrer compréhensif dans ces cas là. Des problèmes psychologiques, un vécu difficile, non mais oh ?? N'appartient qu'à soi de se prendre en charge par un psychologue, c'est trop facile de plaider l'ateration du discernement.

Désolé, tout le monde a peut être une vie difficile, pourtant tout le monde ne va pas tuer des gens, juste parce qu'il est pas bien dans sa tête.

Un vol, du matériel cassé, une bagarre, ok on peut parler de conneries, c'est pas moi qui pourrais faire la morale aux gens. Mais 8 infanticides, ou 25 homicides, désolé, c'est peine de mort pour moi. C'est trop grave pour être considérer comme une simple bétise.

C'est même pas une question de vengeance, mais ce sont le genre d'individus qu'on ne peut pas relâcher en liberté. Moi je suis pas tranquille en sachant que la justice relache des malades mentaux dans la nature... La peine de mort étant abolie (et encore que c'est pure théorie, la preuve, Cottrez, elle a bel et bien appliqué la peine de mort, donc elle existe encore belle et bien en France), ça aurait été la moindre des choses qu'on l'envoie pourrir en prison pendant 30ans, qu'on la siffle et qu'on la hue en plus.

Désolé, je paie des impôts, je suis en droit d'attendre un minimum de sécurité. Or, là, j'ai plus l'impression qu'on protège les criminels et qu'on s'en prend qu'à des honnêtes travailleurs.

Chacun son truc. Moi je veux comprendre, c'est très important pour justement ne pas fabriquer de nouveaux criminels et donc, d'autres victimes. Et la justice ne serait plus la justice si elle était partiale. Avec ton raisonnement on en arriverait jusqu'à abolir la légitime défense : t'as tué tu vas en taule et c'est tout. C'est triste.

et inefficace...

Plus un système est répressif, plus la violence augmente...

On le voit déjà avec les enfants ...

La bienveillance n'est pas synonyme de laxisme.

On peut juger un acte et croire en l'éducabilité de la personne humaine qui l'a commis.

Ne passe pas au dessus de sa souffrance, si tu veux être impartiale il te faut le faire...

Si toutefois elle souffre , il y a des gens qui souffrent bien plus qu'elle , ils ne tuent pas pour autant.

Mais au fait , de quoi souffre t-elle au juste d'aprés toi ?

Il n'y a pas de hiérarchie dans la souffrance. On n'est pas l'autre. Jamais.

Je ne suis pas médecin. Humblement je dirais de peur, de honte.

Et sinon on peut lire Coutanceau :

"On voudrait tous être rassurés, trouver une explication à ses actes. Le commun des mortels pense qu'il n'aurait jamais pu faire ce qu'elle a fait. Mais ce n'est pas si simple", développe celui qui, malgré l'exceptionnelle répétition des meurtres dans cette affaire, ne voit pas de différence avec les autres mères infanticides présentant des caractéristiques communes : "une personnalité introvertie et passive", "la pudeur dans le rapport au corps" conduisant à une "grossesse non sociabilisée et non médicalisée" et "la peur lancinante d'autrui qui l'emmure dans sa solitude". Mais pour le psychanalyste, ce qui reste l'élément clé est "le non-investissement de la grossesse". "Le bébé grossit physiologiquement, mais il n'est pas investi comme un enfant à naître. Au fond, même si cela peut choquer, l'enfant n'existe pas". La présidente, qui semble plus convaincue par son expertise, lui demande de développer. "Un enfant, ça s'attend, ça s'espère. Si ce mécanisme ne se produit pas, la grossesse n'a pas de sens. Elle fait l'autruche. Le poids de la folie psychique, qui fait qu'elle n'a pas pu en parler avant, l'emporte sur l'éventuel attachement à l'enfant. Le faire disparaître devient plus fort", résume-t-il.

Ah ben c'est bien beau , la psychanalyse et tout ça

"Au fond, même si cela peut choquer, l'enfant n'existe pas"

Mais si l'enfant n'existe pas , elle n'a pas la possibilité de le tuer , or , c'est ce qu'elle a fait.

Comment tue t-on ce qui n'existe pas ?

C'est marqué dans l'article :

"Le poids de la folie psychique, qui fait qu'elle n'a pas pu en parler avant, l'emporte sur l'éventuel attachement à l'enfant. Le faire disparaître devient plus fort", résume-t-il."

J'ai eu une collègue qui a fait un déni de grossesse jusqu'au moment de l'accouchement. ( la veille, elle était allée jouer au tennis ).

Ensuite, elle a " adopté " son bébé , épousé le père avec qui elle a eu d'autres enfants, dans des conditions plus "ordinaires ".

Alors, je me dis que pour que le déni aille jusqu'à refuser le bébé arrivé, il faut vraiment que la détresse soit immense.

Et quand je pense à la joie que j'ai eu à tenir mes enfants contre moi, la première fois, je me dis que j'ai eu bien de la chance de pouvoir le vivre ainsi.

J'ai vu ça aussi, mais ça s'est mal terminé.