L'automutilation

Ce n'est pas réducteur tu sais Mel quand on en vient à ce genre de méthodes pour évacuer sa souffrance.. je me scarifiais par le passé et heureusement que je me suis sortie de cet enfer.. L'automutilation en général (pas que la scarification qui je le répete en est un des moyens) est hélas trop tabou encore aujourdhui.. et il est vrai qu'on en est mal informé.. Se taper, se griffer ect.. sont autant de moyens d'automutilations.. et il est tres difficile de faire comprendre cela non seulement à l'entourage d'une personne souffrant d'automutilation mais encore plus, à la personne qui s'automutile sans trop s'en rendre compte.. car pour elle (selon ses gestes) si il n'y a pas de "sang" ou de gravité à ceux là , il est encore + dur de lui faire comprendre la dangerosité de ses actes et surtout de la mettre en face de son "mal etre"..

(Concernant la scarification à visée artistique cela n'est venu que tres recemment.. phénomene de mode heureusement éphémère.., à la base les Mayas se scarifiaient comme pour donner une offrande à leurs dieux.. si je me souviens bien..).

On peut tous s'emporter Mel et se tromper , jespere que tu iras mieux..

Oui c'est clair que tu savais deja tout ce que j'ai écrit, absolument tout, t'es calé toi. Quand au lien, sans dénigrer Néphalion, c'est un lien Wikipédia, autrement dit très facile à trouver si tu l'avais chercher et qui, entre nous, n'est pas LA référence, hein.

Mais enfin, je te remercie de ta remarque. Elle me servira un jour où je voudrais vous renseigner pour la bonne cause.

Quelle bonne cause ??? tu veux quoi des témoiganges réels ??? tu pousses un peu là ma pauvre Mél ça me désole de tels propos tu veux voir de vrais taillaides, ou auto-mutulation ????

J'espère qu'une chose que ce post ne donne pas des envies à des personnes trop sensibles....

Quelle bonne cause ???

Informer un peu pour éviter des réponses qui enfoncent plutôt qu'aident.

tu veux quoi des témoiganges réels ??? tu pousses un peu là ma pauvre Mél ça me désole de tels propos tu veux voir de vrais taillaides, ou auto-mutulation ????

Des témoignages réels ? Non merci, j'en ai suffisament.De vraies taillades et automutilations aussi, t'inquiète pas.

J'espère qu'une chose que ce post ne donne pas des envies à des personnes trop sensibles....

Tu sais très bien que ce n'est pas ce que je souhaitais et que je ne l'ai pas fait dans ce but. Si le post est vraiment tourné dans ce sens, alors je laisse le soin aux modérateurs de l'enlever. Mais juqu'à preuve du contraire, ils ne l'ont pas fait !

Tu es agressif dans ce message, je ne sais pas pourquoi mais c'est pas vraiment sympa. J'ai passé une journée de merde et pour te dire, là je me retiens de ne pas t'envoyer te pendre.

Merci de m'adresser tes reproches par mp à l'avenir si t'a un problème avec moi.

Tu es agressif dans ce message, je ne sais pas pourquoi mais c'est pas vraiment sympa. J'ai passé une journée de merde et pour te dire, là je me retiens de ne pas t'envoyer te pendre.

Merci de m'adresser tes reproches par mp à l'avenir si t'a un problème avec moi.

En même temps sa réponse est sur le même ton que tu lui avais répondu.

Ensuite qui a le plus de scarifications on s'en fout un peu.

Si on pouvait revenir au sujet maintenant et arrêter de se mettre en colère aussi facilement, ça rendrait surement le topic plus utile.

j ai lu ton sujet avec interet Mel, car c est une chose que je ne connais pas trop bien!

A vrai dire même, j ai du mal à comprendre ce phénomène d endorphines libérées pendant l acte, mais c est sans doute parce que je suis tellement douillette qu une blessure un peu trop "saignante" me fait tourner de l oeil!

Une question a ce sujet d ailleurs peut être un peu bête, mais pourquoi lorsqu on se blesse involontairement on ne ressens pas cette "poussée d endorphine" contrairement au mutilation voulue?

sincèrement je me pose la question, parce que perso, moi qui suis du genre maladroite,j ai tendance à me blesser connement (genre en épluchant des patates, ou en ouvrant des huitres) , je n ai jamais ressenti aucune poussée de ce truc anesthésiant, juste un grand OUILLLEUHHH ça fait maleuh ...?

je précise que c est une vraie question sérieuse, hein?!

Bonsoir Arwena,

Peut etre que le contexte y est pour quelquechose.. tu es "consciente" quand tu t'es fait mal .. et tu ne le fais pas volontairement.. Pour la scarification, perso je dirais que quand je le faisais je ressentais à peine la douleur.. ms je n'étais pas dans un état "euphorisant".. le fait de voir mon sang couler me "soulager" un peu , ou me purifier un peu si tu préfères.. depuis tres longtemps (bien avant les scarifications et donc aucun rapport avec), je ressens rarement quelquechose quand je me fais mal.. parfois je peux me couper accidentellement et le voir plusieurs heures apres.. et pourtant je suis douillette aussi..

En gros je pense que c'est donc une question de "conscience"..

A vrai dire même, j ai du mal à comprendre ce phénomène d endorphines libérées pendant l acte, mais c est sans doute parce que je suis tellement douillette qu une blessure un peu trop "saignante" me fait tourner de l oeil!

Une question a ce sujet d ailleurs peut être un peu bête, mais pourquoi lorsqu on se blesse involontairement on ne ressens pas cette "poussée d endorphine" contrairement au mutilation voulue?

sincèrement je me pose la question, parce que perso, moi qui suis du genre maladroite,j ai tendance à me blesser connement (genre en épluchant des patates, ou en ouvrant des huitres) , je n ai jamais ressenti aucune poussée de ce truc anesthésiant, juste un grand OUILLLEUHHH ça fait maleuh ...?

je précise que c est une vraie question sérieuse, hein?!

Tout d'abord Arwena, merci de l'avoir lu avec interêt.

Ensuite, pour ta question : de ce que j'en sais, le corps sécrète des endorphine à chaque traumatisme, petit ou grand, y compris involontaire. Mais on ne le ressent pas toujours, c'est vrai.

Par exemple, ça ne t'es jamais arrivé, lors d'un gros choc, de ne rien ressentir, de ne pas avoir mal mais seulement quelques heures plus tard ?

Moi, à mon accident de voiture, si. Je ne me suis rendue compte que quelques heures après que j'avais mal à la nuque, des hématomes et des brulûres de ceinture. Je n'avais absolument rien ressenti sur le moment.

Je ne suis pas du tout calé en sciences du corps humain, mais je suis presque sûre de ce que j'avance. L'ideal, pour une réponse plus complète, serait de demander cela à un médecin spécialiste.

Y'en a t'il un présent sur ce forum ? Ou même quelqu'un qui s'y connait mieux que moi sur ce sujet là ?

Edit : voilà deux liens qui peuvent être interessant : endorphines - wikipédia et bloc.com.

En fait chaque fois que j ai été blessée, je l ai senti de suite!

Donc, non je ne connais pas cette sensation.

Bluenight a donné une réponse interessante...peut être qu effectivement, le fait que le corps "sache à l avance" qu il va avoir mal peut amplifier ce phènomène?!

je serais curieuse de lire les réponses de personnes qui s y connaissent!

Bluenight a donné une réponse interessante...peut être qu effectivement, le fait que le corps "sache à l avance" qu il va avoir mal peut amplifier ce phènomène?!

C'est bien possible. Je ne me suis jamais pencher sur ça.

ca dépend dans quel état on se trouve aussi je vous donne deux exemples de ma propre expérience passée :

- l'une où j'ai ressenti la douleur des incisions car je savais au fond de moi que d'une part ca ne servait à rien ce que j'allais faire, et que d'autre part .. comment dire ... je n'étais pas "suffisament en colere " contre moi meme... c'était un geste alors d'habitude , de réponses à ma souffrance.. donc j'étais consciente que ca allait me faire mal..

- l'autre où je n'ai rien ressenti , car j'étais ds un tel état de haine envers moi meme, que j'avais besoin de "purifier" ce corps maudit, qui pour moi n'était qu'alors qu'une simple enveloppe charnelle dont on pouvait faire nimporte quoi.. c'est un peu dur à expliquer.. ms comme je me disais alors la douleur physique n'était rien à coté de celle ressentie psychologiquement face à un problème précis..

désolée si je n'ai pas été claire.. mais voilà pour vous expliquer un peu mieux ma vision des choses par rapport à vos questions..

Merci ♥BlueNight♥ pour cette explication.

Lors d'un accident, on est logiquement en état de choc, ce qui explique qu'on puisse ne pas sentir la douleur de suite alors.

L'état de choc et minime quand on se tape l'orteil contre une porte, donc ça fait super mal

moi ce que je déteste, c'est quand c'est les autres qui me font mal, bon avec le temps les piqûres bon voila quoi on anticipe plus facilement avec l'expérience mais cela dit, au cours de prises de sang, chuis obligé de regarder ma peau, c'est ce qui m'énergise, je relativise en ne faisant pas une fixette sur le point qui va être piqué mais tout en conservant néanmoins un certain contrôle dessus, comme si mon regard prenait la place de l'aiguille, je sais pas si vous conceptualisez, syndrôme de stockholm avec l'aiguille lol.... ou plutôt avec la cause de la prise de sang, laquelle prescrite par un médecin fait donc partie d'un ensemble plus vaste de choses qui au final sont sensées me faire du bien..... j'en nourris ma volonté, et c'est comme si c'est moi qui tenait la seringue lol

dire que dans le temps je m'étais fait une ptite réputation de mec qu'on pouvait cogner dessus comme on voulait, je pleurais jamais.... remarquons que c'est toujours le cas, quand je me suis cassé le bras par exemple, euh j'imaginais quand même que ça faisait mal, alors que non en fait chez moi c'était davantage de l'engourdissement qu'autre chose, juste une ptite bosse là où le bout d'os était tendu (fracture nette sans éclats)

n'empêche, ce que disait la petite dolph, c'était pas si con après tout : dans les dents de la mer (le premier film) les mecs y s'exhibent mutuellement leurs différentes cicatrices, et ça leur rappelle des souvenirs.... même dans la compétition y a donc quand même une volonté de marquage, d'une certaine façon....

dans le bouquin de werber, je viens de lire quelque chose d'intéressant, sur le fait que les jeunes ne savent plus se parler à eux-mêmes, dans leur for intérieur, n'ont plus donc je pense eh bien.... de jardin secret, un peu comme celui que visualisent les sophrologues pour positiver.... cela aussi peut créer une sensation euphorisante je pense : l'imagination ; la "capacité de construire", comme les enfants avec leurs legos ou les ptites voitures qui inventent des histoires avec ces jouets.....faculté qu'on perd peut-être peu à peu avec l'âge adulte ou à cause des périodes très stressantes de la vie.... en tout cas, quand on n'essaye pas d'entrer en empathie avec les gens et qu'on se contente de les mettre tous dans le même sac, ça peut pas faire du bien au moral, au contraire j'ai même l'impression que ça devient un cercle vicieux : sensation satisfaisante d'être bourreau et donc différent des autres, et victimisation juste ce qu'il faut pour légitimer tout ça.....

(ce n'est qu'une analyse de la part de quelqu'un qui n'est pas psy, j'ai pas fait d'études dans ce sens)

en même temps j'ai peut-être un autre élément : l'héroisation ; regardez ce topic :

http://www.forumfr.com/sujet367277-le-journal.html

ça c'est du réalisme, peut-être bien que c'est le seul moyen de retrouver un certain réalisme, quand on met à plat sa propre vie, avec la volonté d'être le plus objectif possible, alors à ce moment-là soit nos "vrais" désirs ressortent, soit notre capacité d'imagination est accrue, et alors on ne peut que se vouloir du bien nan ? alors que les marques du corps, ben surtout que y en a qui le font pas exprès, j'en connais que j'aurais vraiment pas aimé être à leur place, en dépit manifestement de leur volonté par ailleurs

si tu as été trés claire Bluenight

ça rejoint d ailleurs un peu la façon dont je l envisageait...

Mais c est vrai que c est une chose complexe, qui doit aussi varier d un individu à l autre!

ca dépend dans quel état on se trouve aussi je vous donne deux exemples de ma propre expérience passée :

- l'une où j'ai ressenti la douleur des incisions car je savais au fond de moi que d'une part ca ne servait à rien ce que j'allais faire, et que d'autre part .. comment dire ... je n'étais pas "suffisament en colere " contre moi meme... c'était un geste alors d'habitude , de réponses à ma souffrance.. donc j'étais consciente que ca allait me faire mal..

- l'autre où je n'ai rien ressenti , car j'étais ds un tel état de haine envers moi meme, que j'avais besoin de "purifier" ce corps maudit, qui pour moi n'était qu'alors qu'une simple enveloppe charnelle dont on pouvait faire nimporte quoi.. c'est un peu dur à expliquer.. ms comme je me disais alors la douleur physique n'était rien à coté de celle ressentie psychologiquement face à un problème précis..

Oui BlueNight, c'est exactement ce qui m'est arrivé aussi. Tu as mis le doigt dessus.

Merci. Je comprends mieux maintenant.