Confession dans une église

Parce que ce n'est pas la même chose, Virginye. :blush:

Aller parler à un inconnu (ou, pire, à un prêtre que je connais ) de toutes les bêtises que j'ai faites... euh, non, c'est pas exactement un besoin. Et j'y vais plutôt en traînant les pieds. ^^

J'y vais parce que je sais que j'ai mal agi... et que je veux me faire pardonner de cela. Ce n'est pas facile, mais si c'était facile, est-ce que ça aurait le même sens ? Et on se sent libéré, après ça...

On peut parler à ses amis, à son conjoint, mais ce ne sera pas sur le même plan : ils ne peuvent pas vous pardonner au nom de Dieu... et puis, le prêtre "compartimente" ce qui lui est dit en confession, contrairement à l'entourage quand on lui parle.

Je ne me suis encore jamais confessé, je pense à la confession que lorsque je suis fatigué ou que les soucis s'accumulent et que j'ai besoin de me "vider" de ce qui a d'"impur" en moi.

Les amis et conjoints appartiennent à notre monde, ils n'ont pas le "pouvoir" de te purifier en quelques sortes. Alors que bon, même en étant fondamentalement athée, l'église reste dans mon esprit le lieu où tu rentres avec le poids de la vie, de tes choix, de tes mauvaises expériences et de tes regrets sur le dos et où tu ressors plus pur, plus neuf, plus frais. Ca te donne un autre départ. Tu mets ton passé et tes "mauvaises" actions sur la table et tu repars sans.

ok je comprends mieux , j'avais laissé de coté l'aspect religieux ( suis un peu con oui ) n'étant pas croyante , c'est quelque chose qui m'échappe totalement en fait

là où je comprends encore plus c'est quand vous parlez des amis et de l'entourage , je suis d'accord avec vous , y'a pas de jugements de leur part ainsi

Chacun vit sa Foi envers Dieu, comme il le veut, je ne partage pas cette vision. :blush:

Oui bon forcément. Faut dire que je ne suis pas croyant ça aide pas

J'aurais pas du lancer ce sujet d'ailleurs, quand je me met à parler religion comme la solution c'est que c'est du bon spleen de base...

Je vous laisse continuer entre croyants.

Savannah

Oui, je sais que tu n'es pas dans une "case".

Se confesser, ce n'est pas un remède miracle pour ne jamais retomber... c'est une question de ne pas vouloir retomber (ce qui n'est ps la même chose...). Je dirais plutôt que ça te permet de te relever entre les moments où tu tombes, pour continuer à avancer vers Dieu au lieu de rester par terre...

Vouloir s'absoudre de son péché, ce n'est pas croire qu'on sera préservé du péché dans le futur...

C'est une chose que j'ai très bien comprise.

On a tous un véçu, un parcours et une approche de Dieu différente.

Personnellement je vis mieux ma foi et tout ce qui va avec, depuis que je ne fréquente plus les églises. :blush:

Bin, ElNix, je suis catholique pratiquante et ma vision des choses est plus proche de la tienne que de celle de Savannah... comme quoi...

Pourquoi n'irais-tu pas discuter avec un prêtre un de ces quatre ? D'après ce que tu dis, j'ai l'impression que ça peut te faire du bien - même si ça ne changera pas ta façon de voir le monde...

Virginye : effectivement, si on occulte l'aspect religieux de la confession, je n'en vois pas l'intérêt moi non plus ! :blush:

@ Savannah : oui, mais j'avais l'impression que tu pensais que ceux qui se confessaient n'en avaient pas conscience, d'où ce message. ^^

Après, oui, on a tous une vision différente des choses...

Savannah et Loobies : z'êtes de tendance Protestante, en fait ?

Pourquoi aller se confesser à un type ? question de foi... ce type, lorsqu'il a été ordonné prêtre, a reçu une grâce particulière qui lui permet de remettre les péchés au nom de Dieu.

Et quelque part, faire la démarche d'aller exposer notre faiblesse à un tiers, c'est un effort à faire, justement..; c'est plus difficile que de faire ça en tête à tête avec Dieu, et est-ce que ça ne permet pas de mesurer notre détermination, notre volonté à obtenir le pardon de Dieu ?

Z'avez exposé votre avis, j'explique mon point de vue. Après... c'est une question de foi.

Jusque vers le VIè siècle, la confession était publique : on confessait à voix haute ses péchés devant l'assemblée réunie, et puis l'Eglise a jugé que c'était, justement, une affaire entre Dieu et le pénitent : et donc, la confession au prêtre seul, avec interdiction au prêtre de révéler ce qui lui a été dit.

ElNix : pourquoi penses tu qu'un prêtre ne pourrait pas t'amener sur une direction qui t'intéresserait ? :blush:

non non pas de tendance ^^ mais oui je comprend que c'est une question de foi.

Sinon qui lui à donnée cette grâce ???

si on le voit d'"un autre côté, il à le rôle du psychologue religieux ...mais gratuit

je respect vos choix et vos décisions mais je reste tjrs du même avis

@ Loobies : protestante tout court ? :blush:

Bah, je ne veux pas te contraindre à changer d'avis, hein. L'idée, c'est tout au plus de te faire comprendre mon point de vue. ^^

Qui lui a donné cette grâce ? L'Esprit Saint, au moment de son ordination.

Et oui, y'a un côté psychologue" dans leur ministère. ^^

ElNix : pourquoi penses tu qu'un prêtre ne pourrait pas t'amener sur une direction qui t'intéresserait ? :blush:

Bin, ElNix, je suis catholique pratiquante et ma vision des choses est plus proche de la tienne que de celle de Savannah... comme quoi...

Pourquoi n'irais-tu pas discuter avec un prêtre un de ces quatre ? D'après ce que tu dis, j'ai l'impression que ça peut te faire du bien - même si ça ne changera pas ta façon de voir le monde...

J'ai fais des choix de vie qui vont totalement contre les principes de base de l'Eglise catholique et je ne veux pas (car tout simplement je ne peux pas) remettre en cause, du coup si j'y vais (surtout sous un coup de spleen) j'ai peur que le prêtre m'achève en me disant que je dois remettre en cause mon style de vie, considérer le truc que la vie après la mort (en laquelle je ne crois pas ou pas suivant les concepts chrétiens de base) est vaaachement plus importante que l'actuelle et tout.

Pour avoir lu des témoignages de mecs qui étaient dans le péché et qui ont été transformés par l'église et pour avoir testé le truc pendant un été non merci...

Après je prète peut être un peu trop de pouvoir à une confession.

je pense que la confession,pas obligatoirement la rituelle,est avoir un instant de la bonne foi,de l'honnèteté réelle.ne pas rejeter la faute sur les autres et se responsabiliser devant ses propres responsabilités.la confession quelle qu'elle soit est pour moi une bonne chose mais il faaut ètre vigilent à ce qu'elle ne soit pas source d'eccès envers le repenti.la confession en privé est préférable dans le monde où l'on vit;déjà reconnaitre à ceux à qui on a du tort de notre manquement est déjà une bonne contrition

viens de me rappeler,hier soir (c'est pour feuille) que le prètre dit avant de faire le signe de croix:que tout ce que tu feras de bien,que tout ce que t'endureras de pénible contribuent au pardon de tes péchés :blush:

ce dont je me souviens c'est uee pour se confesser il faut avoir des choses à se reprocher d'abord et vouloir ne pas recommencer ou alors ce n'est pas une confession,c'est une mascarade :blush:

Sauf que dans certains milieux catholiques, il faut se confesser assez régulièrement. Et c'est dûr de pêcher assez vite pour se confesser souvent

:blush: à chacun son trip,grenouille

:blush:

Grenouille, "assez régulièrement" c'est plus touts les mois que tous les jours, hein. En en un mois, bin, t'as quand même largement le temps de pécher, pas nécessairement de manière grave. ^^

Et disons que plus tu te confesses "souvent", plus tu vois tes "petits" péchés. Parce que les gros ne te bouchent pus la vue.

Bon, à titre personnel, j'en suis même pas là, j'essaie de me confesser avant les grandes fêtes (Noël, Pâques, l'Assomption, la Toussaint). 'va falloir que j'y aille bientôt, du coup... rien ne me "pèse" particulièrement sur la conscience, mais je sais que j'ai quand même des choses à me reprocher. "L'examen de conscience" peut aider à faire le tri entre les péchés et les pas-péchés, aussi.

('fin bon, je suis quand même curieuse de savoir quels étaient les "certains milieux" que tu évoquais, parce que du coup, je t'ai répondu pour celui/ceux que je fréquente )

je crois me souvenir aussi qu'il disait :que tout ce que tu diras d'aimable :blush: mais je ne suis pas sure de broder ou non

Sauf que dans certains milieux catholiques, il faut se confesser assez régulièrement. Et c'est dûr de pêcher assez vite pour se confesser souvent

Oh punaise ! J'ai failli m'étouffer :blush: !

Je pensais aux confessions obligatoires toutes les semaines.

Je dois avouer qu'il est assez difficile de pécher à cette vitesse. Comment peut-on faire une conner** par semaine ?

je pense intimement qu'une confession obligatoire est dans le domaine du rite.donc pour mes idées sans valeur,mais chacun est libre de suivre ou non un troupeau et cela est bien pour moi de suivre un troupeau parfois.dès que je me lève,pour moi,je pèche,une pensée peut ètre péché.mais je crois au pardon et modifie cette pensée par gratitude envers celui en qui je crois.la confession peut ètre une libération et on a peur souvent des conséquences d'un acte surtout quand l'acte peut ètre connu des autres.ma confession alors me décharge d'une culpabilité et me rassure devant les conséquences de l'acte.une sorte de justification que je peux ètre pardonnée et aimée malgré tout.mais cela est question de foi.je ne vois pas l'intéret autrement à avouer mes fautes.ce serait parler dans le vide ou essayer d'obtenir quelque chose,avoir un intéret quelconque,quoi!cela est question de conscience,tout simplement

Ah, bin une connerie pas semaine, c'est largement possible. Il n'est pas obligé que c'en soit une grosse... en une semaine, par exemple, je peux être méchante envers quelqu'un, ne pas faire quelque chose qu'il est mon devoir de faire, des choses comme ça... on peut pécher "en pensée, en parole, par action et par omission", ça laisse tout plein de possibilités. :blush:

Je trouve que c'est dur de mal agir toutes les semaines, à moins de le faire exprès.

on peut pécher "en pensée

Dur ? ah non, c'est très très facile. C'est plutôt l'inverse : c'est très dur de ne pas pécher du tout sur une semaine, à moins de faire extrêmement attention... :blush:

Cela fait longtemps que je n'ai pas lu 1984. Mais je ne pense pas qu'il s'agisse du même "en pensée". Si je pense à quelqu'un de manière méprisante, ça peut être un péché "en pensée" (exemple concret : je croise un sdf, je lui donne un euro... le geste est peut-être "bien", n'empêche que si je le fais "pour faire bien aux yeux des autres" et en n'en ayant rien à faire de la personne, c'est pus un péché qu'une bonne action).