Aller au contenu

La jalousie


Sodak

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Sodak Membre 1 434 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour vous quel sens et quelle place tient la jalousie dans nos comportements ? Quel en est son but et son utilité ? Est elle indispensable ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 52ans Posté(e)
sylvie11 Membre 2 638 messages
Baby Forumeur‚ 52ans‚
Posté(e)

Je dirais juste qu'une chose me concernant ; la jalousie pourrit la vie de ceux qui l'éprouvent et ceux qui en sont les victimes!

Il en faut sans doute un peu car c'est un sentiment humain, mais à dose normale!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité château_musée
Invités, Posté(e)
Invité château_musée
Invité château_musée Invités 0 message
Posté(e)

ça provoque l'envie non ? en même temps y a "ja" (oui en allemand) et "lousie" (perte en anglais) -c'est ma façon très perso de décortiquer les mots- autrement dit c'est un besoin masochiste de se perdre soi-même..... meilleure façon, paraît-il, de repartir ensuite sur de meilleures bases..... mouais

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité château_musée
Invités, Posté(e)
Invité château_musée
Invité château_musée Invités 0 message
Posté(e)
Persienne formée de planchettes minces assemblées parallèlement, que l'on peut remonter et baisser à volonté au moyen d'un cordon, et qui servent à se garantir de l'action trop vive du soleil ou de la lumière.

LOL mais je vois pas en quoi ça me contredit enfin bon ; tu m'aurais dit que "lousie" ne veut pas dire perte, alors là ok, je t'aurais rétorqué que ça sonne mieux, m'enfin

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Sodak Membre 1 434 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ce qui est marrant c'est ta manière de déterminer en décortiquant les mots moi aussi je faisais ça pour savoir comment un mot peut s'écrire par rapport à une racine commune à un autre. Mais quand j'ai découvert l'etymologie des mots j'ai trouvé ça plus instructif.

Ou sinon je tiens à préciser que je parle de la jalousie comme sentiment pour qu'il n'y est pas de malentendu.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Vivre l'instant... , 62ans Posté(e)
mimisoleil Membre 2 136 messages
62ans‚ Vivre l'instant... ,
Posté(e)

Elle a un goût amer pour celui qui l'a dans le coeur...

Et elle est difficile à vivre pour celui qui en est l'objet quand elle est trop démonstrative...

Elle est un peu naturelle mais parfois trop envahissante...

Elle est parfois fondée et parfois "parano"...

Mais justifiée ou pas, elle doit être maitrisée pour ne pas "pourrir" la vie de l'autre, sa vie à soi, et être la mort du couple. A moins que cela ne soit le but recherché... :blush:

Je ne suis pas jalouse... :coeur: Juste je demande l'exclusivité... :coeur:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 35ans Posté(e)
je_suis Membre 55 messages
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)

Parfois la jalousie agit comme un poids et celui qui en est la victime se voit alors refusé l'accès à l'épanouissement. La jalousie des autres nuit au bien être individuel, obligeant un cantonnement dans la norme.

Les médiocres jalousent les gens exceptionnels. C'est leur manière de les amoindrir en tentant de les faire régresser à une condition similaire à la leur.

La jalousie tue donc l'innovation et le progrès. Car en effet on ne jalouse jamais son égal, seulement celui que l'on admire tout en détestant.

S'ensuit un choix pénible pour la victime, être apprécié mais alors diminué; ou bien éblouissant, mais détesté.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

La jalousie

samedi 11 juillet 2009, par E. Armand

S'occuper du problème social et négliger les ravages et la répercussion de ce terrible fléau social qu'est la jalousie sexuelle dans l'humanité me parait un illogisme.

Voici plusieurs raisons à l'appui. de cette opinion :

1- La jalousie cause, bon an mal an, mille à douze cents victimes en France. Ce chiffre ne concerne, bien entendu, que les drames et les ravages de la jalousie connus publiquement. Si la proportion est la même hors de France, c'est 40 à 50.000 victimes que cet aspect de la folie immolerait annuellement ;

2- Il y a à considérer les moyens auxquels ont recours les jaloux pour assouvir leur fureur. On assassine par jalousie sexuelle en se servant de ciseaux, poignards, tiers-points, stylets, couteaux de diverses sortes, marteaux, haches, hachettes, hachoirs, coupoirs, tranchets, rasoirs, flèches, navajas, bow knives, machetes, sabres, revolvers, mitrailleuses, fusils, etc¿ Pour tuer, et se tuer, les jaloux ont recours à l'empoisonnement, à la défenestration, à la pendaison, à l'immersion, à la strangulation, à l'ébouillantement, etc¿ Ils emmurent, calcinent, coupent en morceaux, crucifient. La crevaison des yeux, l'arrachage du nez, des oreilles, l'ablation des parties sexuelles, des mamelles ; d'autres mutilations encore figurent dans le catalogue des supplices infligés aux êtres que les jaloux prétendent aimer d'un amour sans rival. Je ne parle pas ici des dénonciations à la justice, les maisons centrales sont pleines de pauvres hères livrés par des jaloux de l'un et l'autre sexe. (Si quelqu'un m'accusait d'exagérer quant à la variété des moyens mis en ¿uvre pour se venger, je le renverrais à une étude approfondie de la rubrique des drames passionnels, dans les gazettes de France et de l'extérieur) ;

3- Les gestes d'empiètement ou les crimes auxquels la jalousie conduit nécessitant l'intervention de la loi et le jeu des sanctions pénales, ces actes renforcent les institutions autoritaires et resserrent les mailles du contrat social imposé [1]

De ce qui précède, on peut déduire, sans possibilité de contestation, que le jaloux est un type humain en état de démence, sinon en voie de régression.

Le malheur est que ce spécimen retardataire se rencontre encore dans les milieux « d'avant-garde » ou extrémistes. Même chez les anarchistes, la jalousie cause des meurtres, des suicides, des mouchardages, des rixes et des brouilles entre camarades.

Il importe donc, selon moi, d'analyser la jalousie, de nous demander quel est son remède ; celui-ci connu, de combattre la maladie.

On m'a objecté que « la jalousie, ça ne se commandait pas ». Piètre objection. Si nous acceptions cette objection-cul de sac, ce serait à désespérer de tout effort tenté en vue de débarrasser l'humain des préjugés qui embrument son cerveau. Le croyant, le chauvin disent, eux aussi, que la foi, l'amour de la patrie ne se commandent pas. Le capitaliste affirme aussi que le désir d'accumuler encore et encore ne se commande pas. La jalousie est diagnosticable, analysable, comme n'importe quel autre sentiment autoritaire ou passion maladive.

Dans un roman utopique de M. Georges Delbruck : Au Pays de l'Harmonie, l'un des personnages, une femme, définit la jalousie en des termes lapidaires : « Pour l'homme, expose-t-elle, le don de la femme implique la possession de ladite femme, le droit de la dominer, de porter atteinte à sa liberté, la monopolisation de son amour, l'interdiction d'en aimer un autre : l'amour sert de prétexte à l'homme pour légitimer son besoin de dominer ; cette fausse conception de l'amour est tellement ancrée chez les civilisés qu'ils n'hésitent pas à payer de leur liberté la possibilité de détruire la liberté de la femme qu'ils prétendent aimer ». Ce tableau est exact, mais il s'applique à la femme comme à l'homme. La jalousie de la femme est aussi monopolisatrice que celle de l'homme.

L'amour tel que l'entendent les jaloux est donc une catégorie de l'archisme. Il est une monopolisation des organes sexuels, tactiles, de la peau et du sentiment d'un humain au profit d'un autre, exclusivement. L'étatisme est la monopolisation de la vie et de l'activité des habitants de toute une contrée au profit de ceux qui l'administrent. Le patriotisme est la monopolisation, au profit de l'existence de l'état, des forces vives humaines de tout un ensemble territorial. Le capitalisme est la monopolisation au bénéfice d'un petit nombre de privilégiés, détenteurs de machines ou d'espèces, de toutes les énergies et de toutes les facultés productrices du reste des hommes. Et ainsi de suite.

La monopolisation étatiste, religieuse, patriotique, capitaliste, etc., est en germe dans la jalousie, car il est évident que la jalousie sexuelle a précédé les dominations politique, religieuse, capitaliste, etc. La jalousie a préexisté à la vie en société, voilà pourquoi ceux qui combattent la mentalité sociale actuelle ne peuvent négliger de faire la guerre à la jalousie.

L'amour, donc, étant considéré comme une monopolisation, la jalousie est un aspect de la domination de l'humain sur son semblable, homme ou femme, un aspect du mécontentement ou de la colère ou de la fureur ressentie par un être vivant quelconque, quand il sent ou prévoit que sa proie lui échappe ou fait mine de lui échapper. C'est à cela que se ramène la jalousie, dans le plus grand nombre de ses accès, quand on l'a dépouillée de toutes les fioritures, dont, pour la rendre acceptable et présentable, l'ont décorée les traditions, les conventions, les lois religieuses ou civiles. C'est cet aspect si commun de la jalousie que je dénommerai jalousie propriétaire.

Une deuxième forme de jalousie pourrait être appelée jalousie sensuelle. Elle s'analyse ainsi : l'un des participants à l'association amoureuse, rencontrant en son partenaire une satisfaction parfaite, se trouve privé, du fait de la cessation des rapports purement sensuels qui formaient le lien qui l'unissait à l'autre ; sa souffrance se trouve aggravée par la connaissance qu'un tiers jouit du plaisir que le « malade » s'était habitué à se réserver sans crainte de partage. La maladie empire d'autant plus que l'objet de l'attachement est plus voluptueux ou doué d'attributs physiques spéciaux.

La troisième forme de la jalousie est la jalousie sentimentale. C'est la forme la plus grave de la maladie et la plus intéressante, à en croire certains spécialistes. La souffrance qui peut aller jusqu'à une indescriptible torture morale, provient du sentiment nettement caractérisé d'une diminution de l'intimité, d'un amoindrissement de l'amitié, d'un affaiblissement du bonheur. Qu'il se l'explique ou non, le patient éprouve la sensation bien nette que l'amour dont il était l'objet, décroît, baisse, menace de s'éteindre. D'autant plus surexcité, le sien redouble. Son moral et son physique s'en ressentent ; sa santé générale s'altère.

Je sais que « la jalousie sentimentale » peut être considérée comme une réaction de l'instinct de conservation de vie amoureuse contre ce qui menace son existence. Admettant qu'une vie sentimentale profonde se nourrisse d'amour, d'affection, de confiance partagés, on peut comprendre que, son aliment venant à lui manquer, menaçant de disparaître, il y ait réaction logique, résistance naturelle.

Je sais, faits à l'appui, que la « jalousie sentimentale » est longue à guérir, qu'elle peut être inguérissable. On voit certains malades recevoir un choc tel d'une déception amoureuse que toute leur vie s'en ressent ; on rencontre des êtres qui avaient édifié sur une affection unique toute leur vie sentimentale ; celle-ci venant à leur manquer, ils se sentent tellement désorientés qu'ils se donnent la mort ¿ à l'exemple de certains incurables.

Loin de moi la pensée de nier qu'il y ait dureté, cruauté, sadisme parfois à jeter dans l'isolement et la douleur qui aime sincèrement, profondément et qui a eu sujet de compter sur le partage de son sentiment. Nier cela serait un non sens de la part d'un partisan du contrat ou du pacte.

C'est à « la jalousie sentimentale » que s'applique la conception du Larousse : « Tourment causé par la crainte ou la certitude d'être trahi par la personne qu'on aime, d'être aimé moins qu'une autre personne ».

Mais toutes ces considérations ne guérissent pas le malade. Les individualistes anarchistes ne sauraient s'intéresser à la jalousie propriétaire, sinon pour en dénoncer le ridicule.

Reste la jalousie d'ordre sentimentalo-sexuel.

Dans la Douleur Universelle (page 394, en note) Sébastien Faure dénonce la jalousie comme un « sentiment purement artificiel », qui « dérive de circonstances suppressibles », « éliminable lui-même ».

Selon moi, l'élimination de la jalousie est fonction de l'abondance sensuelle et sentimentale régnant dans le milieu où l'individu évolue. De même que la satisfaction intellectuelle est fonction de l'abondance culturelle mise à la disposition de l'individu. De même que l'apaisement de la faim est fonction de l'abondance de nourriture mise à la disposition de l'individu.

Qu'il s'agisse d'un milieu communiste où les besoins sont satisfaits sans qu'on se soucie de l'effort fourni, ou d'un milieu individualiste où la satisfaction des désirs est basée sur l'observation de la réciprocité, la situation est la même. L'un et l'autre veulent que ses composants soient heureux et ils ne le sont pas tant que parmi eux quelqu'un souffre ¿ sa cérébralité, sa faim, ses sens ou ses sentiments insatisfaits. Le caprice, la fantaisie, le tant pis pour toi, la préférence, « l'enfant de bohème » peuvent constituer des pis-aller pour des isolés ¿ et c'est à démontrer, ¿ non pour des associés qui ne peuvent rien s'il ne règne pas entre eux un esprit de bonne camaraderie impliquant support, compréhension, concessions mutuelles. Et non seulement lorsqu'il s'agit d'associés, mais encore de camarades se fréquentant de très près et qui, recherchant leur plaisir individuels sans vouloir gêner le plaisir d'autrui, se sont délivrés de préjugés tels que la fidélité sentimentale comme inhérente à la cohabitation, le propriétarisme conjugal, l'exclusivisme sexuel comme marque d'amour en général.

C'est donc DANS L'ABONDANCE d'offres, de demandes. d'occasions ¿ que j'aperçois le remède à la jalousie. Et quelle forme revêtira cette abondance pour que personne ne soit laissé de côté, mis à part, ne souffre, pour tout dire ? Voilà la question à résoudre. Dans sa Théorie universelle de l'Association (tome IV, p. 461), Fourier l'avait résolue en constituant le mariage de telle sorte « que chacun des hommes puisse avoir toutes les femmes et chacune des femmes tous les hommes ».

Je ne puis m'étendre sur les conséquences de cette éthique sexuelle dont la principale est la disparition de la famille. Il me paraît difficile que le communisme anarchiste puisse finalement éluder cette solution s'il veut rester conséquent avec lui-même, c'est-à-dire ne pas établir une hiérarchie des plaisirs et des besoins. On ne conçoit pas que des anarchistes puissent admettre de distinctions qualitatives entre les aspirations des divers appétits humains.

Ce qui frappe, quand on étudie à fond les objections présentées à la solution fouriériste, c'est qu'elles ressemblent, formulées par des libertaires, et comme deux gouttes d'eau, aux protestations des éducateurs religieux et des représentants de l'état. Ceux-là et ceux-ci voient dans le couple et le groupement familial une garantie de la perpétuation du système de domination spirituel ou laïque ; de là la poésie, les phrases ampoulées, les panégyriques dont s'accompagnent les descriptions de l'amour conjugal, de la Famille cellule du milieu social. D'ailleurs, si l'on persécute les partisans des conceptions sexuelles qui vont à l'encontre des intérêts des dirigeants, je ne sache pas qu'il existe une seule loi ¿ du code de Hamourabi aux codes soviétiques ¿ qui décrète une pénalité contre l'exaltation de l'amour romantique ou de l'indissolubilité du lien conjugal. Les dominateurs savent bien ce qu'ils font.

Je pense donc que les communistes-anarchistes en viendront à considérer l'abondance ¿ le communisme sexuel volontaire ¿ comme le remède à tous les maux de l'amour. Ce n'est d'ailleurs que récemment, surtout depuis la guerre mondiale 1914 ¿ 1915, qu'une régression à ce sujet est notable chez les communistes-anarchistes.

Mais une autre question se pose :

Le remède à la jalousie, à l'exclusivisme sentimental ou à l'appropriation sexuelle, le remède que je résumerai en cette formule, empruntée à Platon : Tous à toutes, toutes à tous, ce remède peut-il se concilier avec les principes de l'individualisme anarchiste, convenir à des individualistes ?

Ma réponse est qu'il convient certainement aux individualistes qui sont prêts, pour reprendre une expression de Stirner, à perdre de leur liberté pour que s'affirme leur individualité. Que cherchent en s'associant, dans le domaine sentimentalo-sexuel, un nombre quelconque d'individualistes : est-ce accroître, maintenir ou réduire toujours plus la souffrance ? Si c'est ce dernier but qu'ils visent, si c'est dans la disparition de la souffrance que s'affirme leur individualité d'associés, parmi eux, dans la sphère qui nous occupe, l'amour perdra graduellement son caractère passionnel pour devenir une simple manifestation de camaraderie ; le monopole, l'arbitraire, le refus disparaîtront de plus en plus, deviendront toujours de plus en plus rares. Ils se rallieront à la formule ci-dessus énoncée parce qu'ils y verront la méthode la meilleure pour éliminer de leur milieu la jalousie sexuelle et ses conséquences, parce qu'ayant à choisir entre divers procédés, leur « libre choix » s'est porté sur celui-là.

D'ailleurs, ils n'engagent qu'eux-mêmes. Ils ne sont pas jaloux, c'est le cas ou jamais de ne pas l'être, des systèmes autres, choisis par d'autres groupes pour éliminer la jalousie de leur sein.

Les partisans de l'abondance comme remède à la jalousie, les réalisateurs d'associations anarchistes à fins sentimentales ou sexuelle, les propagandistes de la camaraderie amoureuse n'ignorent pas à quelles railleries ils sont en butte de la part d'excellents camarades, encore inémancipés des préjugés courants en matière de moralité sexuelle, mais ils se souviennent de ce qu'écrivait dans Free Society, au cours d'un article solidement charpenté sur LA PLURALITé EN AMOUR, l'anarchiste-communiste F.A. Barnard : « Ceux qui se sentent assez forts, assez enthousiastes pour oser être les pionniers de ce mouvement, peuvent prendre courage à la pensée que les antiques conceptions de l'amour s'effondrent, que nous le voulions ou non, à ce point que l'espèce humaine tout entière se débat dans un chaos. Ils peuvent trouver un sujet de se réjouir encore, dans la pensée qu'ils vivent conformément à des idées dont la réalisation assurera à l'être humain une existence normale et fertile » [2].

Notes

[1] Il n'est question ici de l'antiquité, ni du Moyen-Age. Ces détails ont été relevés sur divers journaux quotidiens de pays différents, pour la période 1927-1928.

Le vitriol dont on s'est tant servi jusqu'à l'apparition du browning, est passé de mode à peu près.

[2] Voir F.A. Barnard : LA PLURALITé EN AMOUR, (Ed. de l'en dehors<.i>). Nous avons l'intention d'éditer cet article comme tract de large diffusion. Les compagnons qui croiraient utile cette publication sont priés de nous envoyer ce qu'ils pourront afin de nous aider à couvrir les frais d'impression. Ils recevront, dès le tirage achevé, le nombre d'exemplaires représenté par leur souscription.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Sodak Membre 1 434 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Par suite aux questions du sujet je voudrais faire un rajout.

Pensez vous qu'il soit possible d'être jaloux même si tout le monde a les mêmes choses et de manière équitable ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité château_musée
Invités, Posté(e)
Invité château_musée
Invité château_musée Invités 0 message
Posté(e)
Par suite aux questions du sujet je voudrais faire un rajout.

Pensez vous qu'il soit possible d'être jaloux même si tout le monde a les mêmes choses et de manière équitable ?

et dans ce cas l'envie se transformerait en vocation..... et on le voit bien, certaines personnes ont des dons, untel pour la musique, tel autre pour l'écriture, et encore un autre pour le sport, la cuisine, etc, etc... exemples choisis complètement au hasard je suis sincère car en fait j'ai à l'esprit d'autres dons, disons que j'ai fréquenté pas mal de forums paranormaux ^^.... et donc ces personnes ne suscitent pas la jalousie, elles dégagent en revanche une espèce d'aura, elles sont apaisantes.... le problème c'est que sous leur charme on a tendance à "devenir" comme elles, d'une certaine façon, elles nous transmettent quelque chose, et lorsqu'on s'aperçoit qu'on devient bons, voire très bons, on se regarde, on s'admire nous-mêmes, et la réalité devient alors cruelle : ces personnes avaient la vocation avant nous, nous sommes leurs enfants, et donc logiquement leur épanouissement personnel est arrivé beaucoup plus tôt ; pour dépasser notre jalousie naissante, il nous faut alors, je pense, tenir compte du fait qu'on s'est transformés, accepter cela et ne plus regarder le doigt tendu vers la direction, mais la destination.....

nota bene : moi j'ai aucun don, ou presque, donc en fait voila quoi, et j'aurais beaucoup de mal, y compris si je détectais un quelconque don chez moi, à me l'approprier, à l'assumer..... d'un autre côté, reconnaître le don des autres et les encourager, ça aussi ça peut être considéré comme un don..... la générosité, mais là je crois que je sors de la problématique

edit : quoique non même pas, après tout les dons tout ça, ne sont-ce point tout simplement des qualités humaines ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité nebuleuse helix
Invités, Posté(e)
Invité nebuleuse helix
Invité nebuleuse helix Invités 0 message
Posté(e)
Pour vous quel sens et quelle place tient la jalousie dans nos comportements ? Quel en est son but et son utilité ? Est elle indispensable ?

la jalousie est negative

elle detruit

elle gache tout

elle corrompt

il faut fuir les personnes jalouses car nefastes

autant que l'on peut. :blush:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Sodak Membre 1 434 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Est ce que tu te fuis quand tu as un sentiment de jalousie ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Eratnox Membre 12 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Par suite aux questions du sujet je voudrais faire un rajout.

Pensez vous qu'il soit possible d'être jaloux même si tout le monde a les mêmes choses et de manière équitable ?

Hum, ça dépend, car la jalousie c'est le sentiment qui résulte du fait que l'on ait l'impression de ne pas être le premier dans la propriété de l'objet qu'on désire. Donc, si quelqu'un en a autant que nous, il est un rival, et regarder la part de l'autre nous rend jaloux et cette démonstration s'illustre bien dans le cas d'un triangle amoureux.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Sodak Membre 1 434 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Est que dans un triangle amoureux c'est A qui aime B, mais B aime C, et par contre C lui aime A ? Parceque dans ce cas il n'y a pas d'équitabilité. L'équitabilité serait que chacun est un amour, donc on aurait deux couples et chaque partenaires s'aimeraient réciproquement.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Eratnox Membre 12 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Non je ne pensais pas à ce triangle amoureux la, j'aurais du préciser, excuse-moi.

Je pensais à : A est aimé par B et C. A aime équitablement B et C. B et C sont jaloux l'un de l'autre, car ils n'arrivent pas à assoir leur propriété sur A.

("propriété" ça fait un peu barbare désolé, mais c'est aussi explicite. )

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Sodak Membre 1 434 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Dans ce cas aussi se serait inequitable car A a deux amours alors que les deux autres sont obligés de partager le même. Donc dans ce cas là, la jalousie est, un niveau de mesure, un indice révélateur d'iniquité.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 46ans Posté(e)
Stefan124 Membre 440 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)

Je pense qu'il y a un juste milieu: Il ne faut pas rendre jaloux les autres, tant qu'on peut, par des provocations ou autres, comme le riche qui se promène avec sa cadillac et qui passe sur les flaques d'eau pour asperger les pauvres.

Il ne faut pas non plus faire de la jalousie une justice, sinon on n'en sort pas. Par exemple, si on souffre (un peu), il ne faut pas imposer que son prochain souffre autant.

Mais il en faut un peu, oui, sinon ça devient complètement injuste!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Sodak Membre 1 434 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il ne faut pas non plus faire de la jalousie une justice, sinon on n'en sort pas. Par exemple, si on souffre (un peu), il ne faut pas imposer que son prochain souffre autant.

Et bien j'impose que je sois aussi heureux que lui ou que je ne souffre pas autant que lui peut ne pas souffrir. Je ne dis pas que la jalousie est une justice mais qu'au contraire elle a un rapport avec l'injustice et permet comme avec un symptome et sa maladie d'être révélateur, là le symptome serait la jalousie et serait révélateur de la maladie injustice.

Mais il en faut un peu, oui, sinon ça devient complètement injuste!

Je te rejoins dans ce sens car l'utilité de la jalousie est d'être révélatrice d'injustice pour ensuite pouvoir, si l'on peut, rétablir la justice. Donc s'il y a pas de jalousie c'est ou qu'il n'y a pas d'injustice, ce qui est bien, ou alors il n'y a pas de jalousie alors le monde serait injuste sans que l'on éprouve le sentiment de jalousie symptomatique d'injustice donc ce monde resterait injuste sans que l'on puisse en prendre conscience.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Sodak Membre 1 434 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Prenons deux individus qui ont la même chose de manière egale et équitable. Si l'un deux convoitent tout de même la part de l'autre malgres l'égalité, dirait-on qu'il est jaloux ou alors parlerait-on plus d'avidité voire de cupidité ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×