Aller au contenu

alcoolisme, besoin d'en parler


toupine40

Messages recommandés

Membre, 42ans Posté(e)
toupine40 Membre 514 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Je viens ici car, une fois de plus le soutien psychologique du boulot me replonge dans ce passé qui me fait ch*er.

Le première fois que j'y suis allée, c'était sur la sexualité des vieux, et là sur l'alcoolisme. En 2 interventions, ils ont réussi à réunir ce qui me bouffe encore la vie plus de 15 après et que là je rebosse dans 40 minutes et que je ne suis vraiment pas d'ataque.

L'alcoolisme est un vrai fléau qui détruit non seulement ceux et celles qui boivent mais aussi leur famille, leurs proches, leurs amis. A cause de cette "maladie", ils ne se rendent pas compte de ce qu'ils font vivre aux autres. Moi, j'ai perdu mes rêves d'enfants et l'illusion de douceur que procure la vie à cause de cette daube. A 8 ans, je savais passer une alerte aux pompiers pour qu'ils viennent secourir mon grand père qui était ivre mort à ma rentrée de l'école, je devais supporter ses colères et d'autres trucs, sans vraiment comprendre pourquoi, et mes parents m'ont même demandé de le surveiller quand on allait faire un tour et de marquer les bouteilles chez lui (ce qui m'a valu 3 aller-retour dans la tête quand il s'en est aperçu).

Sérieux, je ne comprends pas comment on fait pour devenir alcoolique, c'est une maladie, mais bon, ils ont quand même leur part de responsabilité là dedans, c'est bien eux qui boivent et achètent l'alcool. Ca me dépasse qu'on se laisse prendre dans cet engrenage, comme dans toutes les autres addictions d'ailleurs.

Si quelqu'un pouvait m'expliquer un peu, j'aurai peut être ces gens faibles et pleurnichards moins en haine, car pour eux, je peux dire que j'ai ce sentiment.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 37ans Posté(e)
Pralinette56 Membre 571 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)

Le père de mon copain est alcoolique et quand je vois ce qu'il fait endurer à sa famille, ça m'écoeure. Il leur gache la vie et parfois, mon copain me dis qu'il préfererait le voir mort. Je ne comprend pas comment il en est arrivé la.

Mais, ayant étudier ce phénomène à la fac, je sais qu'ils ne se rendent pas compte quand ils tombent dedans. Ca commence doucement, et ça devient une addiction peu à peu. Une fois qu'ils sont malades, il est difficile de leur faire comprendre qu'ils ont un problème. Je respecte ceux qui ont réussi à s'en sortir, même si on ne s'en sort jamais vraiment, on peut se stabiliser.

Je suis assez partagé sur ce sujet... Ce qui me gène, c'est qu'ils ne gachent pas que leur vie mais aussi celle de leur proche...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité sfc
Invités, Posté(e)
Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
Posté(e)

Ne méton. pas tout le monde dans le même sac , j'ai eu des problèmes avec l'alcool mais je ne l'ai pas fait enduré a qui que ce soit , maintenant je suis dans l'autogestion , c'est-à-dire ce poser une limite a ne pas dépasser , bon je suppose que tout les alcoolo ne peuvent pas gérer se principe , il y a aussi un system qui s'appelle le « trompe le corps »

C'est-à-dire que chaque semaine ont diminue a quantité a faible dose , ce qui a pour conséquence que le corps ne s'en rand pas compte , en Europe il n'ont rien compris , arrêter brutalement ne serre a rien , comme ce qui est des opiacés c'est la même chose , la rechute et pratiquement irrémédiable , le système trompe le corps viens de chez nos voisin , orientale , un docteur d'un village qui cultive le pavo , doit gérer les habitant les saison de pénurie et se system a fait ces preuves .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité misteroms31
Invités, Posté(e)
Invité misteroms31
Invité misteroms31 Invités 0 message
Posté(e)

Salut Toupine, j'ai été dans la drogue dure pendant 2ans et ma famille a beaucoup souffert de tout cela (désintox et tout ce qui va avec...), maintenant je suis quelqu'un d'autre mais, effectivement, je ne souhaite à personne de vivre cela...

Maintenant, comme dit SFC "ne mettons pas tout le monde dans le même sac", tout le monde n'a pas la même niveau d'addiction, en tout cas pour l'alcool...pour la drogue c'est encore une autre paire de manches.

Mais saches qu'en général, un alcoolisme ou une addiction à une drogue dure est souvent le résultat d'un mal-être de la personne et que cela arrive rarement par hasard.

Une chose est sûre, je te soutiens dans ton combat Toupine, enterrer le passé est plus difficile qu'on ne le croit malheureusement.

Bon courage à toi en tout cas

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, Chronophage boulimique, 53ans Posté(e)
Blablateur Membre+ 7 075 messages
53ans‚ Chronophage boulimique,
Posté(e)

Bonjour,

Je suis alcoolique et je ne m'en cache pas! Ici sur ce forum je suis entrer alors que j'étais encore à fond dedans!

Beaucoup de gens ici savent de quoi je parle et il est facile de revenir sur mes anciens topics et posts pour avoir une petite idée de l'univers qu'un alcoolique peut avoir face à lui et la vision décaler du monde qui l'entoure.

Aujourd'hui, je bois encore mais rarement seul, je fais tout pour que l'alcool ne soit qu'un "met" tout comme le sel, le poivre, un aliment sur la table. C'est très difficile car c'est bien une maladie et de l'extérieur on n'en voit que les dégâts, le gâchis, le mal que cela peu faire aux autres, et par logique aux plus proches.

Pour ce qui est du mal, il faut premièrement admettre et se rendre compte avant tout que l'alcoolique boit pour se sentir mieux, enfin dans une meilleur situation de réflexion face à ses tords, ses problèmes, ses tourments et que par l'entremise de cette substance, il en vient à s'oublier. Du coup, il parait fort probable qu'avant de s'oublier lui-même, il prend un recul certain envers son entourage, ses proches et ses lointains.

Pour ma par, ce qui me faisait aller facilement vers la bouteille, c'était que c'était très simple, jouissif de facilité, et puis il faut l'avouer, surtout que face à l'alcool, j'avais les ennemis de mon mal, ceux qui ne me voulait que du bien!

Ce que je veux dire c'est qu'il m'était plus facile de me retrouver devant ma bouteille à oublier et ne pas assumer les difficultés de la vie du moment, les souvenirs... En tout cas plus simplement que de me retrouver face à des gens proches comme mes parents, mon frère, ma compagne, mes amis, que j'occultai de plus en plus car par fatigue de devoir justifier mes actes, de rendre des comptes... Puisqu'au final tout ces gens aimants, attentionnés, de par le fait en venait à n'avoir qu'un centre d'intérêt pour ma personne, ou du moins un ou deux, l'alcool, et les problèmes qui m'y amenaient si souvent. Autant vous dire que le plus souvent je me renfermais sur moi même et allait en ligne droite non pas me faire cajoler sous les draps par mon nounours mais chez l'épicier pour acheter une petite bouteille à 40°.

Et puis il faut savoir que l'alcoolique n'est plus vraiment maitre de sa personne, j'ai un sourire quand j'entends des personnes qui parlent de volonté! La volonté, c'est une chose qui à la base existe certes, mais quand on sombre par erreur dans l'alcool (car c'est toujours une erreur de choix à un moment donné et un devenir d'habitude/accoutumance) il est très difficile de tenir droit et de s'en sortir par le simple fait de la volonté! Car l'alcool, cette fois-ci physiquement (tout comme l'on peut se faire une ecchymose ou une luxation) créer des récepteurs qui ne partirons pas de si tôt!

L'image est simple en fait :

- on donne à quelqu'un une récompense,

- le corps l'interprète tel que celle-ci est donnée,

- on tombe plus bas que terre et on à besoin d'un réconfort que l'on veut se chercher seul,

- on boit,

- le corps prends la substance ainsi que son effet comme une euphorie première et marque l'expérience comme une récompense,

- Finalement, à un certain stade, le corps à la moindre contrariété, ingérence, dépassement, stress... Va demander une récompense facile sans avoir à fournir d'effort en contrepartie.

... On arrive à l'état de dépendance et à l'étiquette d'alcoolique.

C'est une grande douleur qui fait du mal non seulement à l'alcoolique mais à l'entourage de celui-ci.

Mais je pense que le pire et la plus grande souffrance est dans le corps du malade car sincèrement, quand l'entourage s'inquiète, à tord ou à raison, le malade est conscient de sa culpabilité et du centre d'intérêt par rapport à sa propre vie et son problème.

Ce qui fait que très souvent, l'alcoolique baisse les bras, s'isole, coupe les liens avec ses proches... Car au bout d'un moment, la seule relations qui lui reste face à ses proches c'est son mal, celui dont il ne veut pas parler et admettre à tout pris.

... Je reste à votre disposition si certains points ne sont pas très clair, je n'ai pas trop le temps de mon travail pour bien étudier l'ensemble de vos questions.

:blush:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Maitre de l'overdrive, 30ans Posté(e)
emasik Membre 10 172 messages
30ans‚ Maitre de l'overdrive,
Posté(e)
Si quelqu'un pouvait m'expliquer un peu, j'aurai peut être ces gens faibles et pleurnichards moins en haine, car pour eux, je peux dire que j'ai ce sentiment.

:blush:

je comprend que du fait de ton enfance tu les aient en horreur, mais de là à les insultés... souvent les alcooliques et les drogués ont de sérieux problèmes et ne trouvent que ça pour les oublier. certes ce n'est peut-être pas la solution mais ils méritent quand même un minimum de respect en tant qu'humain. et comme il a été dit plus haut, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai bu pendant des années, je me suis aussi droguée et prostituée. J'ai vécu tout ceci en réponse à mon mal être par le fait aussi que je ne me respectais pas, j'étais persuadée de ne pas mériter de belles choses. Alors je n'arrivais à "vivre" que dans des états second.

Mes proches ne se sont rendus compte de rien, ils n'ont jamais relevé mon mal être. Pour vous dire dans quelle sollitude ont peut parfois être plongé. Bien entendu pour ceux qui me croisaient , je n'étais qu'une paumée de plus, une moins que rien.

Il faut faire très attention au regard que nous offrons aux autres, ainsi qu'à nos jugements.

Aujourd'hui je suis clean, mais je reste toujours sur mes gardes surtout en pèriode de stress ou d'angoisse...........

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
gravellegg Membre 24 565 messages
Baby Forumeur‚ 74ans‚
Posté(e)

il y a quelques chose que je ne comprends pas avec les alcooliques

au départ,c'est la facilité par l,alcool ,ils en veulent a la terre entiére

pourquoi ne pas ruer,vers les choses qui ne vont pas plûtot que de se détruire

car bien évidemment un alcoolique sait qu,il se détruit,au départ

c'est assez malheureux d'en, venir la,car il y a d'autres solutions,certainement plus difficiles,mais au moins ils gardent leur santé

peut étre que je ne vais pas dans la bonne direction :blush:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, psycho-étudiante, 38ans Posté(e)
Mel.bzh Membre 2 769 messages
38ans‚ psycho-étudiante,
Posté(e)

Bon, ben j'y vais aussi de ma petite expérience.

J'ai eu un problème avec l'alcool. De là à dire alcoolique, je sais pas.

Bref, si je buvais, c'est parce que j'allais mal, c'est évident. J'avais l'impresion qu'être défoncée, pour ne penser à rien, m'aidais.

Et oui, comme le dit sfc, ne pas mettre tout le monde dans le même sac. Parce qu'après tout, je n'ai frapper personne étant bourrée (en même temps, avec mes 50 kg toute mouillée :blush: ).

Le seul mal que j'ai pu faire c'est lorsque ma mère est venue une fois dans ma chambre et qu'elle à découvert accidentellement ma cachette de bouteilles. Là elle était désemparée.

Cependant, je ne pense pas être faible et pleurnicharde parce que j'ai bu.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité sfc
Invités, Posté(e)
Invité sfc
Invité sfc Invités 0 message
Posté(e)
peut étre que je ne vais pas dans la bonne direction

Au départ ce n'est pas forcément pour oublier les souci de la vie , pour moi le départ de mon alcoolisme était du juste a cause des fête a répétition , ont commence c'est tout les week-end et a force ça viens au quotidien et la bien pafff

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 42ans Posté(e)
toupine40 Membre 514 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

Bonsoir et merci pour vos réponses.

Je suis désolée d'avoir été si catégorique, mais mon grand père n'est pas le seul à agir comme cela, même actuellement dans mon boulot, certaines personnes âgées boivent, et font des crises de violence (verbale ou physique) dès que l'asso a mal géré l'espace entre leurs courses et donc leur réapprovisionnement, je sais que c'est dû au manque, mais je prends encore pour un truc où je n'y peux rien, je vais pas me pointer à chaque fois avec une bouteille pour le cas où ils en auraient besoin. Certains vont même jusqu'aux paroles ou actes obscènes (se caresser, essayer de toucher les cuisses et les fesses, poursuites, etc.), du coup je me retrouve souvent dans cette situation avec le sentiment que tout recommencera comme avant, comme le jour où j'ai vu mon grand père au funérarium et que je l'ai vu sortir de son corps et me demander devant tout le monde de recommencer ses petits jeux. Je sais que c'était juste dans ma tête, mais j'ai cru que c'était réel et j'ai reculé, tout le monde a mis ça sur la tristesse de perdre un être si gentil (plein de cadeaux pour se racheter) et si triste (c'est ce qui expliquerait son alcoolisme), et personne n'a compris pourquoi je n'ai pas versé une larme lors de sa crémation.

J'en ai parlé pour le première fois il y a 2 ans avec mon homme de l'époque (celui dont j'ai du mal à me défaire), et depuis je suis super sensible dès que quelque chose me rappelle ces années de détresse, mais qui m'ont permis d'avoir un caractère plus qu'indépendant et solitaire, ce qui me vaut la réputation de celle qui se sortira toujours de toutes les catastrophes.

Je ne sais pas pourquoi je dis tout ça, mais je me sens un peu mieux, mais moins qu'il y a quelques années.

Bonne soirée

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Maitre de l'overdrive, 30ans Posté(e)
emasik Membre 10 172 messages
30ans‚ Maitre de l'overdrive,
Posté(e)

si parler te fait te sentir mieux, faut surtout pas hésiter :blush:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai commencé à boire avec mon amie Christine à l'époque nous étions à l'école (nous avions entre 13 et 14 ans. Christine vivait avec son père et ses 4 frères sa mère était très (trop) souvent à l'hôpital suite à un cancer de l'utèrus, son père ramenait souvent des prostituées au domicile. Et moi j'étais à bout de souffle, je ne supportais les abus sexuels de mon beau père pendant 6ans. Alors nous avons commencé à boire comme ça juste pour être rebelles. Mais nous sommes très vites devenues dépendantes à l'alcool et aux drogues.

Par la suite j'ai continué car je ne savais vivre que dans les noirceurs de mon esprit.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois après...
Membre, 72ans Posté(e)
slootie Membre 29 messages
Baby Forumeur‚ 72ans‚
Posté(e)

bonsoir,

tant de haine, n'est-ce pas plutôt de la haine contre toi même!

évacues ce sentiment négatif qui te mange le coeur et pardonne .

oui, l'alcoolisme est une maladie et un fléau

les familles en souffrent directement

mon conseil: imagies-toi alcoolique et seule, detestée par ton entourage

crois-tu que tu irais mieux?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
Framboise69 Membre 1 851 messages
Baby Forumeur‚ 74ans‚
Posté(e)
<br />Au départ ce n'est pas forcément pour oublier les souci de la vie , pour moi le départ de mon alcoolisme était du juste a cause des fête a répétition , ont commence c'est tout les week-end et a force ça viens au quotidien et la bien pafff<br />
<br /><br /><br />

Voilà ce qu'il faudrait que les jeunes comprennent.

Je crois que c'est comme la cigarette, il ne faut jamais commencer !

Au début, c par plaisir de faire la fête, on se sent bien avec un petit verre, les inibitions tombent... et l'alcool s'installe insidieusement.

Et puis après, un petit verre tous les soirs, ça fait du bien en rentrant du boulot, ça délasse ! ensuite vient le 2°....

Et quand il y a des problèmes, là la consommation monte, pour fuir momentanément ces problèmes, mais celà ne les évite pas...

En fait, c'est un cercle vicieux.

Le mieux c de ne jamais commencer ! Mais allez faire comprendre ça à des jeunes !!!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 63ans Posté(e)
camille58 Membre 10 messages
Baby Forumeur‚ 63ans‚
Posté(e)
moi j'étais à bout de souffle, je ne supportais les abus sexuels de mon beau père pendant 6ans. Alors nous avons commencé à boire comme ça juste pour être rebelles. Mais nous sommes très vites devenues dépendantes à l'alcool et aux drogues.

J'espère que tu l'as collé au tribunal ton beau-père. Il est à l'origine de ton besoin d'alcool.

Ma mère a été violée par son père lorsqu'elle avait 12 ans. A 30 ans, elle s'est mise à boire avec tout ce que cela comporte.... scènes, cris, larmes, solitude de ses enfants et peur... la peur que les gens se rendent compte de son état dépendant à l'alcool. Mon père devenait odieux avec elle ; l'atmosphère à la maison était plus que pesante. Finalement, après une tentative de suicide, son médecin traitant l'a confiée à un psy... après une thérapie de plus de trois ans, elle s'est guérie de cette maladie... oui car c'est une maladie, il ne faut pas l'oublier... et surtout il faut éviter de juger les personnes qui ont une addiction, quelle qu'elle soit.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, psycho-étudiante, 38ans Posté(e)
Mel.bzh Membre 2 769 messages
38ans‚ psycho-étudiante,
Posté(e)

Heu c'est bon Framboise, les jeunes ne sont pas stupides quand même ! Y'en a qui boivent très raisonnablement et d'autres même, jamais !

On ne peut pas mettre l'alcoolisme sur le dos des jeunes quand même ! Y'a des alcoolos de 40 ans, tu sais ?

Et pis, l'alcool, c'est légal (comme la cigarette). Je ne vois pas pourquoi on se priverait d'en boire raisonnablement sous prétexte qu'une minorité n'arrive pas à gérer sa consomation !

Edit : Camille, on ne guérit jamais de l'alcoolisme. Même lorsqu'ils ne boivent plus depuis des années, dans le vocabulaire médical, on les appelle "les alcooliques abstinents".

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre+, Imperoratriz à temps partiel, Posté(e)
ManhattanStory Membre+ 14 228 messages
Imperoratriz à temps partiel,
Posté(e)

Le plus dur pour un alcoolique n'est pas d'arrêter mais de tenir, c'est une veille quotidienne.

Oui l'alcoolisme est une maladie, oui la famille et les proches trinquent aussi, la vie familiale et sociale se désagrège et souvent l'enfer s'installe dans les foyers.

Oui je pense aussi que les alcolo-dépendants sont faibles : ils se laissent entrainer dans l'alcool par entrainement (alcool festif) ou par mal être et cette addiction étant tellement forte, ils se retrouvent piégés très vite.

Oui quand ils sont raides défoncés, ils sont violents, désinhibés, bêtes, méchants, ils vous filent la honte. Sur le moment, ils ne s'en rendent même pas compte, mais au sortir des vapeurs ils sont conscients de cela et souvent le mal être est encore plus grand.

Un alccolique qui souhaite décrocher doit sortir toute sa volonté et le faire pour lui en premier lieu, il faut que le déclic se fasse, non pas par obligation familiale ou autre, mais par choix délibéré.

A savoir aussi, que qui dit arrêt, dit rechutes, cela fait partie du processus.

Mais il y a aussi ceux qui ne veulent pas et ne s'en sortiront jamais il ne faut pas se cacher la vérité.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×