Est ce de la faute des obèses s'ils le sont ?

Ravie qu'il n'y ait pas de malentendus entre nous, cela aurait été dommage :blush:

Oui :blush:

franchement tu t'es délà demandé si t'avais le choix de tes gouts? chacun fait ce qi lui plait, il yà des gros très heureu, d'autres que ça "emmerde" mais le pire c'est de croire qu'on est tous pareil, en posant la question dans ces termes! (et en plus ça fait courir les moutons)apparement la vie des autres c'est palpitants et la taille de leur cul, encore plus, faut bien remplir le vide de sa vie! tchaou et bonne chance pour vos investgations!!!!

Une question pour relancer le débat, les personnes obèses qui seront obligés de payer 2 places, elles auront au moins des places spéciales à leurs tailles (sinon je vois pas l'intérêt de payer double prix pour avoir une fesse sur un siège et une fesse sur l'autre car quitte à payer autant qui est le confort!) :blush:

J'ai vu le reportage. Sous prétexte qu'ils occuperaient sièges à eux seul (déjà ça, ça m'aurait pas plu), ils paient double ?

Et comment ils vont s'y prendre ? Faire peser avec une norme de poids ?

et pourtant ? Pourquoi deux places pour le prix d'une ? Je retourne la question.

thor2 je te trouve completement et totalement Hors Sujet.

pour moi les obèses et personnes en sur-poids sont une catégorie completement a part des noirs, des juifs et même des homosexuels.

mon avis sur la question "est on responsable de son obésité" est le suivant:

NON, on est pas forcement responsable de la cause originelle (cas d'hérédité ou de pathologie)

mais OUI, on est toujours responsable des conséquences au quotidien.

et je trouve ca parfaitement RIDICULE de se cacher derrière l'excuse de la pauvreté pour se déculpalisaber. non c'est si cher de "bien" manger, c'est juste plus difficile en termes de volonté et de perséverance. et c'est là que le bas blesse:

je pense que la majorité des gens aiment trop la facilité même si elle leur est nocive.

ainsi je compare les obèses aux fumeurs.

la plupart sont avertis mais ils font ce qu'ils veulent!

C'est vrai que certaines personnes se cachent derrière l'excuse de la facilité. Il en va de même pour la facilité intellectuelle. Ne pas penser plus loin que le bout de son nez en est une...

et tant pis (tant mieux?) pour eux!

Je suis pas sur qu'on ai le même résultat avec Gimp :blush:

Ben disons que c'est juste deux personnes différentes. Nul besoin de photoshop ou de gimp.

Maigrir avec photoshop

Je suis l'exemple même que certains ont de prédispositions à prendre facilement du poids. Je dois faire quotidiennement attention à mon alimentation. Le moindre écart me fait prendre 1 ou 2 kg. Je mesure 1m69 pour 62 kg. Aucun grignotage entre les repas équilibrés voir calculés.

Léna,

je ne conteste pas ce que tu as écrit, loin de là mais j'ai parlé de deux catégories de personnes qui sont en sur-poids et obèses. Pour un des cas, c'est vrai, j'ai parlé d'handicap car le sur-poids ou l'obésité est considérée comme telle lorsque celle ci provient au départ d'une maladie.

Ce n'est pas péjoratif vis à vis des handicapées. Je respecte ces êtres humains car je suis touchée de très près par le handicap.

J'ai également parlé des problèmes psychologiques, en disant qu'ils sont très souvent l'origine de ce mal et en aucun cas je n'ai dis qu'il était évident pour ces personnes de vivre convenablement, comme elles le désirent.

Ok je n'ai pas parlé des personnes souffrant de ce mal et qui malgré tout sont heureuses de vivre (et c'est vrai que ces personnes là sont en général, extrêmement sympathiques, même si le physique n'y ait pour rien, je l' ai constaté :blush: )

Et bien Léna, j'espère que nous nous sommes bien comprises cette fois.

Les problèmes psychologiques sont à la base de tous les dérèglements alimentaires (obésité, boulimie, anorexie, etc..) et malgré ce que vous semblez dire, il n'est pas facile du tout d'en guérir voire pour certains jamais. On ne peut pas dire un beau matin, je vais guérir. Il y a des traumatisme psychologiques lourds derrière chaque cas d'obésité.

Ceux qui sont obèses juste par ce qu'ils aiment manger sont une minorité.

J'ai plusieurs amies obèses et leurs enfances et adolescences font pour toutes penser aux Miserables (sans la question financière car elles sont toutes issues des classes moyennes, supérieures et au-delà).

Le fait d'être un gros ou une grosse sympa n'a rien à voir. Certains présentent une facade cool et rieuse et souffrent terriblement à l'intérieur.

Pour avoir le statut handicapé, que l'on soit en obésité morbide ou pas, cela n'a rien à voir et il faut environ 1 à 2 ans pour l'obtenir. J'ai vu des obéses non morbides presque incapables de se déplacer seuls et des obèses morbides nageant, marchant, etc. Cela tient plus de la densité osseuse et musculaire que de l'obésité.

Pour ce qui est du régime, il n'est pas "difficile" de perdre du poids (encore que j'ai une amie qui au-dessus de 1000 calories par jour grossit donc pas facile voire impossible pour elle de faire un régime hors milieux hospitalier et allongée).

Le plus difficile c'est de ne pas le reprendre sinon c'est l'effet yoyo garanti et pour les gens qui ont une prédisposition à l'obésité le yoyo n'est pas de 2 ou 3 kilos (généralement entre 15 et 50% de la perte) ex: -35kg/ + 50 kg...

Un régime est gagnant si au bon de 5 ans les kilos n'ont pas été repris... et ce pour tous, minces ou obèses. Soit 95% d'échec et de plus en plus d'obèses...

La sœur aînée de ma meilleure amie a toujours connu des problèmes de poids, et ce, dès la naissance car elle pesait cinq kilos quant elle est arrivée. C'est un problème qui a l'air d'être métabolique, mais elle l'a toujours très mal vécue car elle a subit les quolibets de la part de la société la traitant de gouffre, de grosse vache et autres joyeusetés dans le genre.

Mais le pire pour elle a été quand son fils, un prématuré est venu au monde. Le petit devait peser deux kilos alors qu'elle avait pris une vingtaine de kilos pendant sa grossesse, passant la barre des cents kilos sur la balance. Non seulement l'équipe médicale s'est très bien moquer d'elle à cause d'un sur poids initial, mais le fait qu'elle est pris plus d'une vingtaine kilos au cours de sa grossesse alors que son fils ne pesait que deux kilos, elle est passé pour un monstre qui a voulu tuer son enfant. Résultat des courses, Andréa a fait une dépression postnatal qui n'était pas un baby-blues, et son fils, le ressentant, ne pouvait rester avec sa mère. La relation mère/enfant a eu beaucoup de mal à s'établir et il a fallut que le petit apprenne à se déplacer et aller vers sa mère pour qu'une relation mère/enfant s'établisse.

Peut-être qu'Andréa pèse toujours 105 kilos pour 1,65 m, mais le fait que son fils ne la regarde pas comme un monstre est une libération pour elle car c'est bien la seule personne qui ne lui fait pas de remarques désobligeantes sur son poids. Et maintenant, le regarde de la société lui importe peu, mais tant de souffrance resteront graver dans sa mémoire.