règles des confrontations

Bonsoir,

Il y'a quelques mois, j'ai porter plainte contre une personne.

Quelques semaines plus tard, le gendarme m'a contactée par téléphone en me demandant de venir immédiatement. Il ne m'a pas donner la raison. J'y suis donc allée, pleine d'appréhension et je me suis retrouvée face... au prévenu ! La confrontation à durer une heure et demi.

Je l'ai très mal vécu, j'avais besoin de temps pour me préparer à le revoir, cette affaire étant pour moi, très dure moralement.

Le gendarme à t'il eu le droit de me confronter à cette personne sans me l'annoncer avant, sans me laisser de délais ? Est ce que cela se passe t'il toujours ainsi ?

Je sais bien que je ne pourrais rien y changer, que le mal est fait. Mais je voudrais au moins savoir si c'est "normal" cette attitude de la part du gendarme.

Merci d'avance.

Ne connaissant pas ton histoire, je ne peux qu'essayer de deviner les motivations du gendarme (j'ai malheureusement une idée derrière la tête ... enfin bref, ça ne me concerne pas)

Si tu as vu cet homme le soir, dans un endroit sombre, ou bien à un moment où tu n'étais pas en pleine possession de tes moyens (alcool, drogue, sommeil, etc), le gendarme ne voulait pas qu'en sachant que tu allais voir un prévenu qui correspondait à la description que tu en donnais, tu te prépares mentalement à voir le coupable, et qu'en arrivant au commissariat tu reconnaisse "automatiquement" l'homme qu'on te présentait (même si ce n'était pas le bon, j'espère que je suis claire ^^). En bref, le gendarme voulait être sur de la "sincérité" de ta réaction, de son authenticité totale. Je pense que s'il veut à l'avenir que tu revois cette homme durant une confrontation, il te préviendra.

Mais oui, le policier a le droit de faire ça, s'il estime que c'est nécessaire.

Non nina c'est pas dans cette esprit là. Ayant fais du droit penal je peux dire que ce n'est pas le but de la confrontation de reconnaitre l'auteur et de juger de la veracité des dire dla victime juste a sa reaction.

Si il veux savoir si la victime reconnait l'auteur, c'est pas une confrontation qu'il faut mais un tapissage. La confrontation c'est quand l'auteur est déjà trouvé ou qu'il y a de tres fort soupçon.

A ce moment là la confrontation c'est une opposition de faits concret pour etablir les versions de chacun.

Au sens du droit rien n'oblige un Agent ou officier de police judiciaire de te prevenir mais au sens de la morale et du respect pour les victimes c'est limite...

En meme temps c'est pas evident dte repondre ne sachant pas pour quelle affaire (meme si ca ne nous concerne pas evidemment )

J'avais porter plainte pour viols et agressions sexuelles.

C'est pour ça que je voulais me préparer avant de revoir cet "ami de la famille". Mais je n'ai eu AUCUN temps, même pas quelques secondes. j'avoue, je ne m'y attendais pas, de le voir aussi vite.

Je trouve aussi que pour le respect de la victime, c'est pas top.

Voila cela confirme ce que je disais. Tu connaissais le type en question donc la confrontation etait necessaire pour les versions et non pour la reconnaissance.

Bon courage a toi et n hesite pas a voir un psychologue si tu veux en parler ca te fera du bien

Merci Valentin mais je suis déjà suivie par psychiatre, psychologue et infirmière à domicile pour trouble borderline, causé par ces évenements.

A vrai dire, je n'en parle pas beaucoup aux professionnels. ça me fait mal de converser sur ce sujet.

M'enfin, derrière un ordinateur et par écrit, c'est deja beaucoup plus facile. C'est nul, je sais :blush:

moi je ne trouve pas nul d'écrire c'est plus facile et ça aide

Non nina c'est pas dans cette esprit là. Ayant fais du droit penal je peux dire que ce n'est pas le but de la confrontation de reconnaitre l'auteur et de juger de la veracité des dire dla victime juste a sa reaction.

Si il veux savoir si la victime reconnait l'auteur, c'est pas une confrontation qu'il faut mais un tapissage. La confrontation c'est quand l'auteur est déjà trouvé ou qu'il y a de tres fort soupçon.

A ce moment là la confrontation c'est une opposition de faits concret pour etablir les versions de chacun.

Autant pour moi. Je me demandais, aussi, pourquoi il n'avait pas fait "comme dans les films", c'est-à-dire avec plusieurs mecs, derrière une vitre teinté.

A ce moment là la confrontation c'est une opposition de faits concret pour etablir les versions de chacun.

Au sens du droit rien n'oblige un Agent ou officier de police judiciaire de te prevenir mais au sens de la morale et du respect pour les victimes c'est limite...

Tout à fait d'accord.

De plus, si c'est quelqu'un que tu connaissais, mes spéculations concernant l'idée du policier ne tiennent plus la route, et c'est effectivement juste très limite de la part du policier.

J'avais porter plainte pour viols et agressions sexuelles.

C'est pour ça que je voulais me préparer avant de revoir cet "ami de la famille". Mais je n'ai eu AUCUN temps, même pas quelques secondes. j'avoue, je ne m'y attendais pas, de le voir aussi vite.

Je trouve aussi que pour le respect de la victime, c'est pas top.

Je pensais également que c'était pour un viol, mais pas par quelqu'un que tu connaissais. évidemment, si c'est un "proche", l'attitude du policier est vraiment incompréhensible. Te prévenir ne lui coûtait rien.

Le mal est fait, certes. Mais il n'empêche que c'est vraiment con ...

Merci Valentin mais je suis déjà suivie par psychiatre, psychologue et infirmière à domicile pour trouble borderline, causé par ces évenements.

A vrai dire, je n'en parle pas beaucoup aux professionnels. ça me fait mal de converser sur ce sujet.

M'enfin, derrière un ordinateur et par écrit, c'est deja beaucoup plus facile. C'est nul, je sais :blush:

Ce n'est pas nul. Si tu trouves un moyen de t'exprimer qui te fasse du bien, pourquoi t'en priver ?

ne déduis surtout pas de cet acte d'enquête que ta parole est mise en doute mais un gendarme comme un juge d'instruction doit travailler à charge et à décharge, si l'auteur nie il est quasiment toujours organisé une confront, seulement celle ci n'apporte pas souvent grand chose, chacun campant sur ses positions