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L'amour


Titsta

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Membre, 45ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 45ans‚
Posté(e)
A mon sens c'est le discours de quelqu'un qui n'a jamais connu l'amour.

Personnellement en ce moment je vis des choses, des émotions et des sentiments que je n'avais jamais imaginé, je ne pensais même pas que ça existait.

Je connais, mais ce que je connais ne ressemble en rien à ce que les autres ont l'habitude d'appeler l'amour. Et pour l'instant, je n'ai jamais rencontré personne capable d'éprouver ces sentiments. C'est pour ça que je vais éviter d'en parler, pour me concentrer sur ce que tout le monde appelle "amour" :blush:

salut coeur bleu smile.gif

j'interprete quelque chose d'interessant dans ce que tu as dit, si j'ose dire, pour sentir l'amour il faut etre en manque, un peu comme le bonheur pour le sentir il faut connaitre le malheur.

Ceci expliquerai peut être pourquoi l'amour est temporaire.

Il faudrait passer par des périodes de manques et des périodes de plein.

D'ailleurs, c'est un vrai problème de définition ça. Parce que pour beaucoup, l'amour, le "vrai" ne peut être que durable, limite éternel. sinon, ça n'est pas de l'amour...

Mais dans ce cas, l'amour c'est quelque chose de totalement atteignable autours de nous. Quelque chose qui, sincèrement, n'existe pas.

N'est-ce pas totalement maso quelque part de rechercher à ce point quelque chose qu'il n'existe pas ? N'est-ce pas une quête qui nous fait passer à côté de la vie, (et même de l'amour à mon avis... l'autre, celui qui ne dure pas, mais qui est accessible)

De l'autre côté, si on considère que l'amour est temporaire, arrive le problème de la fin.

Est-ce que la recherche de l'amour, dans ces conditions, ça ne serait pas une logique de (plus ou moins) cours terme. On prend notre bonheur maintenant, et on en souffrira beaucoup plus tard, mais plus tard, on y pense pas.

Et plus ça aura duré, et plus ça aura été intense, plus ça fera souffrir, nécessairement.

Quelque part, je me demande s'il n'y a pas présent dans l'amour une quête masochiste inconsciente, pour une bonne part des raisons qui nous poussent à rechercher l'amour ?

Si quelque part, cette recherche de sensations forte ne nous amène pas à rechercher la souffrance.

En tout cas, il y a très souvent un côté extrêmement masochiste dans les descriptions d'amour quotidienne et pratique que j'ai pu voir.

Cette recherche de l'amour est souvent sacrificielle aussi.

Mais la recherche de telles sensations, et de sentiment aussi fort, n'est-ce pas égoïste finalement ?

N'est-ce pas une manière de se "rehausser" dans notre propre estime, de nous sentir supérieur aux autres ? parce que "nous" on aime...

Mais on retombe sur le même problème. Si l'amour n'est pas quelque chose d'égoïste, sois dans la possessivité, soit dans la volonté de ressentir des sensations extrèmes, soit dans la haute estime de nous même que ça va nous apporter. Est-ce que l'amour existe en dehors de ça ? pratiquement ?

Si le vrai amour n'était pas tout ça, est-ce qu'il ne serait pas totalement inaccessible, comme celui qui dure toujours.

Ce que je trouve étrange, c'est cette volonté aussi de vouloir "défendre" l'amour, comme quelque chose de "pur" et d'ultime.

Pour auto-justifier la quète qu'on mène vers cet amour.

Je me demande si ça n'est pas un serpent qui se mort la queue. Et si on ne vivrait pas mieux, et finalement pas plus sainement, en recherchant cet amour "réel", si "impur" soit il.

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Invité château_musée
Invités, Posté(e)
Invité château_musée
Invité château_musée Invités 0 message
Posté(e)

disons que si la relation à l'autre est sincère dés le départ, alors cela peut durer très très très longtemps ; car on ne cherche alors pas à transformer l'autre en objet, or connaître une personne, la connaître vraiment, c'est impossible, au cours des années l'un et l'autre doivent toujours se découvrir mutuellement de nouvelles facettes, c'est cette "répétition", cette "fréquence" qui provoque et nourrit le sentiment amoureux, une vie commune quoi.....

ce que vous appelez "ennui", moi je dis qu'il s'agit d'une illusion, vous ne voyez en l'autre qu'un prolongement de vous-mêmes en quelque sorte, vous l'englobez dans votre égo.... ce n'est alors pas de l'empathie, puisque l'autre devient votre "défouloir" en quelque sorte, un corps sur lequel vous pouvez cogner pour vous soulager sans éprouver la douleur des coups.... j'abuse, là, certes vous pouvez vous séparer sans en arriver à cogner... mais bon.....

c'est en cela je pense qu'on peut dire que l'amour est inconditionnel.....

pour l'union des âmes, ça en revanche faudra attendre de vous retrouver dans l'au-delà, ici bas c'est à priori pas possible.....

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Membre, 39ans Posté(e)
Steph du 02 Membre 449 messages
Baby Forumeur‚ 39ans‚
Posté(e)

La recherche d'un amour est facile, mais le vrai amour est un équilibre qui évolue.

L'amour ne doit pas etre personnel, mais pour l'autre, lui offrir le plus de bonheur et en avoir en retour, le principe n'est pas de se comblé, mais de comblé l'autre qui nous comblera en retour.

Par principe une personne recherche le bonheur, donc sont conjoint doit lui apporté cela dans le mauvais comme les bon moment, ce cycle forme le vrai amour, celui qui ne déscendra pas mais évolura (parfois avec des baisses )

Si tu aime une personne, tu pense à elle avant toi, et non l'inverse, alors comment faire un réel amour en recherchant son propre bonheur?

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Invité coeur bleu
Invités, Posté(e)
Invité coeur bleu
Invité coeur bleu Invités 0 message
Posté(e)

je pense que l'amour commence par le respect.l'acceptation que l'autre n'est pas parfait.l'amour n'idéalise pas ou alors c'est passion et tout ce que ça peut engendrer de bon et de mauvais.l'amour qui dure,j'ai lu que ça devenait habitude à la personne?je pense plutot que là rentre en ligne de compte la tendresse,sentiment de vouloir continuer un état agréable tout en ayant l'habitude de la personne

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Membre, 38ans Posté(e)
justine-anastasia Membre 41 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)
C'est la quête ultime d'un grand nombre de personnes.

Mais finalement, quand on regarde et quand on vit un peu les choses, on se rend compte du grand écart considérable entre la théorie et la pratique.

Autre paradoxe, l'amour est la cause des plus grandes souffrances.

é un tel point que pas mal de monde, après avoir "aimé" on besoin d'un "temps de pause".

L'amour, on en meurt, on en souffre.

Et je ne parle même pas des passions destructrices.

Qu'en est il de la quête du bonheur et de celle de l'amour ?

Pourquoi systématiquement les associer à ce point ?

Est-ce que l'amour, en pratique, rend si heureux que ça ?

Je veux dire, réellement comme quelque chose de positif, et pas comme un bonheur à cours terme prenant sur l'avenir d'une grande souffrance à plus long terme ?

Est-ce que l'église catholique, avec sa quête de l'amour, élevé comme un principe divin, n'a pas fortement influencé nos sociétés et nos comportement.

Est-ce que cette quête ne doit pas son tel niveau d'importance au bourrage de crâne religieux, pour nous éloigner finalement de la question de notre bien être réel ?

Aimer, est-ce que ça ne serait pas une grande névrose quelque part ?

je plussoie ton questionnement camarade

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Membre, 45ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 45ans‚
Posté(e)
je pense que l'amour commence par le respect.l'acceptation que l'autre n'est pas parfait.l'amour n'idéalise pas ou alors c'est passion et tout ce que ça peut engendrer de bon et de mauvais.l'amour qui dure,j'ai lu que ça devenait habitude à la personne?je pense plutôt que là rentre en ligne de compte la tendresse,sentiment de vouloir continuer un état agréable tout en ayant l'habitude de la personne

J'aime bien l'utilisation de ce mot de respect dans ce sens.

En général, je déteste ce mot parce qu'on l'utilise à tord et à travers, dans des sens qui s'éloignent de plus en plus de son sens réel.

Accepter l'autre tel qu'il est réellement, et pas tel qu'on aimerai qu'il soit.

Mais si c'est ça l'amour, est-ce réellement une quête tournée vers l'extérieur comme on le voit à chaque fois ?

Ne serait-ce pas une quète visant à nous faire accepter les autres tels qu'ils sont ?

ça me semble d'un coup très lointain de la quête de "l'âme sœur", du "bon" compagnon...

Celui qui nous "correspondrai".

Cette recherche n'est pas une recherche d'amour, dans ce cas là. Mais une recherche purement égoïste et égocentrique. (C'est à dire parfaitement légitime, à mes yeux).

Je commence mieux à voir la différence entre la quête du bonheur et la quête de l'amour.

Reste à savoir pourquoi cette quête, sois de la recherche égoïste de celui qui nous correspond, soit de l'acceptation de l'autre tel qu'il est réellement, a une telle importance dans notre monde ?

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Membre, Posté(e)
Krypton Membre 330 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)

le topic me fait penser a ce poeme de louis aragon :

il n y a pas d'amour heureux

Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force

Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit

Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix

Et quand il croit serrer son bonheur il le broie

Sa vie est un étrange et douloureux divorce

Il n'y a pas d'amour heureux

Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes

Qu'on avait habillés pour un autre destin

A quoi peut leur servir de se lever matin

Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains

Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes

Il n'y a pas d'amour heureux

Mon bel amour mon cher amour ma déchirure

Je te porte dans moi comme un oiseau blessé

Et ceux-là sans savoir nous regardent passer

Répétant après moi les mots que j'ai tressés

Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent

Il n'y a pas d'amour heureux

Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard

Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson

Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson

Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson

Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare

Il n'y a pas d'amour heureux

Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur

Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri

Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri

Et pas plus que de toi l'amour de la patrie

Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs

Il n'y a pas d'amour heureux

Mais c'est notre amour à tous les deux

Louis Aragon (La Diane Francaise, Seghers 1946)

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Invité château_musée
Invités, Posté(e)
Invité château_musée
Invité château_musée Invités 0 message
Posté(e)

merci pour ce poème

effectivement le fait même de prononcer ces mots : "Ma vie"... déclenche quelque chose, une sorte de mélancolie (= mélange de tristesse et de dignité, voire de fierté -même chose, s'agissant de la fierté, au cours d'un rapport sexuel : la bonne femme et le bonhomme se sentent, au moment de l'orgasme et même quelques secondes après, comblés, entiers et fiers -l'un de l'autre je veux dire, voire aussi par rapport au destin, à Dieu.... )

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Membre, 46ans Posté(e)
Stefan124 Membre 440 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)
L'amour est toujours présenté comme une force, mais n'implique t'il pas plutôt la soumission à une extraordinaire dépendance ?

De toutes façon, la vie est interactive. C'est une illusion de croire le contraire.

Et quand tu atteinds l'amour, c'est que tu as payé ton dernier yota, tu as la piax du Christ, la force de Sion, et tu es parfait(e) :blush:

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Invité mamandrinette
Invités, Posté(e)
Invité mamandrinette
Invité mamandrinette Invités 0 message
Posté(e)

SI on connait, ou a connu l'Amour avec un grand A, c'est qu'on est prêt ou avons été prêt à souffrir...

Malheureusement, pour moi, l'un , ne vas pas sans l'autre.

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Membre, 45ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 45ans‚
Posté(e)

Je ne serais pas aussi catégorique là dessus.

Mais il faudrait que je dévoile ma propre vision des choses pour développer. Et je sais qu'elle est assez particulière.

Pour moi, l'amour ne provoque aucune souffrance et est réellement une grande force.

Ce sont les choses qui sont couramment placé autour, principalement à cause de notre culture ou de notre éducation, qui crée souffrance et faiblesse.

Le premier écueil culturel est de faire la différence entre "l'amour" qu'on ressent pour une personne et la "relation souhaité".

La sois disante (à mes yeux) quète d'amour est en réalité la quète d'une relation. C'est à dire la quête d'un cadre social bien défini, (le couple, à nos yeux idéal) avec des comportements de l'autre et de nous même bien défini (en général affection et sexualité, partagé exclusivement...).

Et non pas la quête du sentiment en lui même.

(j'aurais d'autres choses à en dire, mais j'ai pas le temps :blush: je repasse ce soir... )

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Invité château_musée
Invités, Posté(e)
Invité château_musée
Invité château_musée Invités 0 message
Posté(e)

pas mal, ta vision des choses (d'une manière générale d'ailleurs, j'ai lu un autre post de toi sur un autre sujet, celui du deuil)

je ne suis pas sûr de comprendre : tu considères l'amour comme un moyen et non une fin ?

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Membre, 46ans Posté(e)
Stefan124 Membre 440 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)
Je ne serais pas aussi catégorique là dessus.

Mais il faudrait que je dévoile ma propre vision des choses pour développer. Et je sais qu'elle est assez particulière.

Pour moi, l'amour ne provoque aucune souffrance et est réellement une grande force.

Ce sont les choses qui sont couramment placé autour, principalement à cause de notre culture ou de notre éducation, qui crée souffrance et faiblesse.

Le premier écueil culturel est de faire la différence entre "l'amour" qu'on ressent pour une personne et la "relation souhaité".

La sois disante (à mes yeux) quète d'amour est en réalité la quète d'une relation. C'est à dire la quête d'un cadre social bien défini, (le couple, à nos yeux idéal) avec des comportements de l'autre et de nous même bien défini (en général affection et sexualité, partagé exclusivement...).

Et non pas la quête du sentiment en lui même.

(j'aurais d'autres choses à en dire, mais j'ai pas le temps :blush: je repasse ce soir... )

Donc pour toi, l'amour ,c'est juste une forme de patience? Tu ne crois pas que la faiblesse est innée? Ouvre les yeux...

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Membre, Posté(e)
Krypton Membre 330 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)

il a une maniere differente de voir les choses, l'amour est d'accepter l'autre tel qu il est, de le comprendre, de le complementer, quand il est partagé ou reciproque, ça procure un bien etre, la quette de chaque etre bien evidement!

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Invité château_musée
Invités, Posté(e)
Invité château_musée
Invité château_musée Invités 0 message
Posté(e)

en même temps, si le bien-être ne précède pas la vie en couple, y aura fort peu de chances de vivre un jour en couple, ou bien alors il ne s'agira pas d'amour, pas vraiment.... l'amour doit être réfléchi, dans tous les sens de ce terme, je pense

mais c'est là justement qu'intervient la notion de "relation souhaitée" qu'il soulignait

l'altérité, la fréquence émotionnelle ou aussi "longueur d'onde", l'empathie, et bien d'autres choses sans doute, voila à mon sens la base même du sentiment amoureux... une grande force, oui, car cela permet d'éviter le nombrilisme, lequel est souvent source de fiascos..

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Membre, 93ans Posté(e)
yolande Membre 6 905 messages
Forumeur survitaminé‚ 93ans‚
Posté(e)

En tout cas cet Amour fait toujours autant parler de lui!

Mais je crois qu'il y a un problème d'interprétation du mot amour dans ce "débat" (désolée pour les guillemets juste que ça fera moins sérieux comme ça ==> c'est pas du tout pour décrédibiliser le sujet enfin bref je m'enlise là :coeur: ). J'ai juste remarqué que certains vont associer amour et religion, amour et âme soeur, amour et couple, amour/ amitié.... .

Toutes ces représentations ont lieu d'être mais comme on est parti sur la représentation de l'amour de Titsa ou plutôt, comme on est parti d'aucune définition, et bien on ne parle plus des mêmes choses (enfin je crois :coeur:)

Peut-être attendons-nous trop de l'amour, tout simplement...

Aimons-nous pour aimé, où pour l'image que nous avons de nous même sous l'emprise de se sentiment ?

L'amour est un sentiment possessif, il nous possède et voudrait posséder l'être aimé.

Il n'implique aucune réciprocité, contrairement à l'amitié, dénuée de tout aliénation de l'autre.

On peut aimer quelqu'un qui ne nous aime pas, au contraire d'une amitié qui n'existe que parce que le sentiment est partagé.

A propos de l'amour disons "âme soeur" je suppose lol ou la vision de l'amour avec un grand A, je suis plutôt d'accord sur l'idée que c'est pariculièrement égoïste quelquepart. Car je pense que c'est une source d'inspiration peut-être une drogue pour certains et du même coup ça peut nous renvoyer une image de nous-même amoureux dont nous sommes dépendants.

Je ne suis pas très claire mais je pense que, dans l'amour, même si ce n'est pas ce qui ressort le plus quand on vit une "histoire amoureuse", il y a les effets secondaires de l'amour. Ce qui nous fait nous sentir bien, ce qui nous valorise, une image de nous plus valorisante ou que l'on n'aurait pas soupçonné... Mais bon de là à dire qu'il n'y a que ça ça n'est pas possible.

C'est pour moi une répercussion mais le reste ça se vit à deux ou à plusieurs, c'est selon :snif:

Donc oui il y a de la réciprocité, sinon y a beaucoup d'autres activités qui permettent de se valoriser.

l'amour n'est que temporaire ,on s'aime puis on s'habitue a la personne

Ah t'as pas assez regardé la petite maison dans la prairie pour dire ça, ou trop je sais pas :bo:

Je connais, mais ce que je connais ne ressemble en rien à ce que les autres ont l'habitude d'appeler l'amour. Et pour l'instant, je n'ai jamais rencontré personne capable d'éprouver ces sentiments. C'est pour ça que je vais éviter d'en parler, pour me concentrer sur ce que tout le monde appelle "amour" :blush:

Est-ce que la recherche de l'amour, dans ces conditions, ça ne serait pas une logique de (plus ou moins) cours terme. On prend notre bonheur maintenant, et on en souffrira beaucoup plus tard, mais plus tard, on y pense pas.

Et plus ça aura duré, et plus ça aura été intense, plus ça fera souffrir, nécessairement.

Quelque part, je me demande s'il n'y a pas présent dans l'amour une quête masochiste inconsciente, pour une bonne part des raisons qui nous poussent à rechercher l'amour ?

Si quelque part, cette recherche de sensations forte ne nous amène pas à rechercher la souffrance.

En tout cas, il y a très souvent un côté extrêmement masochiste dans les descriptions d'amour quotidienne et pratique que j'ai pu voir.

Cette recherche de l'amour est souvent sacrificielle aussi.

Je crois que tu oublies un aspect essentiel de tout cela. C'est que là tu prends du recul sur l'amour justement. Alors peut-être qu'en analysant c'est être masochiste si l'on pense que ça ne durera pas et si l'on se dit que les sentiments qu'on éprouve vont nous affaiblir. Mais là tu ne soulèves que le point négatif comme tu le disais auparavant. Mais du coup c'est beaucoup trop simple de décortiquer cela ainsi.

En réalité, en le vivant, je pense vraiment que c'est quelque chose qui ne se contrôle pas ou qu'à moitié, presque indépendant de soi-même.

Et si certains sont déçus par l'amour qu'ils ont besoin de temps et qu'ils souhaitent recommencer, je ne suis pas sûre qu'il y ait simplement la représentation de la petite maison dans la prairie ni même une nécessité sur le plan social. Je pense que ça peut exister, que ça doit même en faire partie pour certains et même inconsciemment en chacun de nous mais de toute façon on ne peut pas généraliser.

C'est tellement subjectif finlement qu'on trouvera toujours quelque chose à redire et qu'on trouvera toutes les possibilités amoureuses qui peuvent exister.

Bref en gros je sais pas ce que je fous là à parler de ça :bo: (et je sais que certains sont déjà en train d'analyser pourquoi j'ai tant fait de liens avec la petite maison dans la prairie :) ) euh voilà quoi :bo:

PS: Juste histoire de flooder et de préserver mon rôle inutile ici:pourquoi il y a tant d'avatar de chats noël ? C'est quoi le délire au juste ? :) Merci.

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Membre, 46ans Posté(e)
Stefan124 Membre 440 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)
Citation (lauraline @ mercredi 23 décembre 2009 à 21h55)

l'amour n'est que temporaire ,on s'aime puis on s'habitue a la personne

C'est ce que je voulais dire: si on blesse lâmour, il se transforme en patience, et puis en haine. L'amour se transforme en haine de celui qui ne l'a pas satisfait. Mais si on supprime la haine, on supprime aussi l'amour. ...Ce serait trop facile sinon.

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Membre, 45ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 45ans‚
Posté(e)
pas mal, ta vision des choses (d'une manière générale d'ailleurs, j'ai lu un autre post de toi sur un autre sujet, celui du deuil)

je ne suis pas sûr de comprendre : tu considères l'amour comme un moyen et non une fin ?

Mmm pas vraiment, je fais très attention à séparer la volonté de relation (qui pourrait être la fin, et qui a ses propres moyens) du sentiment, qui n'est pas lié à la forme de la relation.

Qui peut lui aussi être une fin, et avoir ses moyens. (Principalement d'ouverture, d'acceptation de notre propre sensibilité, ce qui est loin d'être évident. On passe notre temps à nous protéger.)

La volonté de relation est égoïste. Qui plus est, c'est une volonté, donc c'est elle qui peut être déçue et créer frustration et souffrance quand ça arrive.

Mais attention pour moi, l'égoïsme, c'est pas un défaut, et ça reste très important d'arriver à combler nos besoins et envie afin d'acquérir un minimum de stabilité mentale. (ne pas être égoïste, c'est malsain à mon avis.)

L'amour, pour moi, n'est pas égoïste, ni altruiste non plus (l'altruisme, c'est aussi vouloir une relation particulière, où on se "sacrifie" pour apporter, sois disant, considérablement à l'autre... ça reste une volonté de relation. J'aime pas beaucoup l'altruïsme en général ^^ )

L'amour, c'est un sentiment. Une sorte d'état émotionnel. C'est pas une volonté. On le ressent. (Enfin, je le ressens, puisque je parle du/des miens) et ça peut être très fort.

C'est dans ce sens que je considère que ça peut donner une force, et une énergie considérable. Car ça nous fait bouger. ça peut servir notre volonté. Mais la volonté, sur sa fin, on peut en rester maitre.

(Haa je comprend mieux ta question sur le moyen et non la fin d'un coup ^^ )

En fait, c'est étrange, l'amour m'apporte une force et une énergie importante, et c'est vrai que je m'en sert parfois pour avancer et évoluer (et lutter contre la flemme mentale et toutes les sources de "faiblesse" principalement.) Ou tout simplement parce que j'aime bien être dans cet état.

Mais ça n'est pas quelque chose que je cherche à provoquer.

C'est un peu comme si un fruit me tombais dans la main. J'en profiterai, je prendrai beaucoup de plaisir à le manger. Et j'y fais très attention, et bien mesurer la "préciosité" de l'instant. Mais je ne vais pas vraiment le rechercher. (et heureusement pour moi, l'amour me tombe assez souvent dessus. J'y reste assez ouvert :blush: )

Donc pour toi, l'amour ,c'est juste une forme de patience? Tu ne crois pas que la faiblesse est innée? Ouvre les yeux...

Non pas vraiment une patience. ça sous entendrai qu'on attend quand même quelque chose au bout.

Et je crois effectivement que la faiblesse est innée, je pense que c'est surtout ma façon de concevoir l'amour qui n'est pas vraiment innée. J'ai mis du temps (et je continu encore) a essayer de découvrir et de distinguer ce qui est de l'amour et ce qui n'en est pas dans ce que je ressens.

en même temps, si le bien-être ne précède pas la vie en couple, y aura fort peu de chances de vivre un jour en couple, ou bien alors il ne s'agira pas d'amour, pas vraiment.... l'amour doit être réfléchi, dans tous les sens de ce terme, je pense

mais c'est là justement qu'intervient la notion de "relation souhaitée" qu'il soulignait

l'altérité, la fréquence émotionnelle ou aussi "longueur d'onde", l'empathie, et bien d'autres choses sans doute, voila à mon sens la base même du sentiment amoureux... une grande force, oui, car cela permet d'éviter le nombrilisme, lequel est souvent source de fiascos..

En fait, avoir de l'amour, qui plus est réciproque, et la relation de couple en même temps, c'est loin d'être évident à mon avis ^^

J'y suis jamais encore parvenu, par ailleurs.

Mais je ne sais pas si c'est un de mes buts.

Les sentiments, c'est quelque chose d'extrèmement fluctuant. Surtout avec quelqu'un qu'on fréquente un minimum (et je ne parles même pas si on vit avec...)

Je dirais qu'il y a des gens (des filles ^^ ) que j'aime souvent. Mais pas toujours.

Et les relations que j'ai avec elles sont plus stable que mes sentiments. (en tout cas que l'amour.)

Mais je ne sais pas si je suis vraiment un exemple à suivre.

J'ai précisément un peu de mal avec les relations de couple. (Il faut dire, c'est pas vraiment ce que je recherche, ceci explique peut être cela aussi ^^)

J'ai aussi un peu de mal à laisser s'exprimer ma volonté dans mes actes.

C'est l'autre face de la pièce. J'ai beaucoup appris à ressentir... Mais la "contemplation" ça gène pour vouloir, et pour agir.

Ce que je cherche à apprendre, maintenant, c'est un peu plus à agir et à vouloir. Et j'ai encore pas mal de boulot là dessus ^^

(Même si un "ange" Lyonnais un peu spécial m'a mis sur une piste intéressante, il y a quelques semaines à peine, dans ce domaine)

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VIP, 42ans Posté(e)
Yiauthli VIP 4 197 messages
Baby Forumeur‚ 42ans‚
Posté(e)

L'Amour n'existe pas selon moi. C'est une construction mentale, sociale, qui vise à humaniser un besoin primaire de reproduction.

Celui-ci est hérité, chez nous, de l'Amour courtois du moyen âge, en conséquence de quoi, il n'y a pas une définition unique et entière de l'amour mais, comme tout sentiment, celui-ci est porté par celui qui le ressent ou crois le ressentir.

Le fait que tu aies une conception de l'amour "particulière" d'après ce que tu exprimes, n'est pas lié au caractère exceptionnel de ta personne, mais bien à la nature même de ce que nous appelons amour (ceci n'est que mon point de vue, ne le prends surtout pas comme une attaque personnelle).

Dans l'amour, chacun de nous met un idéal, une idée, une histoire, une envie, un manque.

C'est pourquoi, ce que tu cherches, ça n'est pas discerner dans ce que tu ressens ce qui est de l'amour et ce qui n'en est pas, mais plutôt donner des contours clairs à un état par nature flou. S'ajoute à cela le fait que la conception de l'amour qu'aura la personne en face étant nécessairement au moins un peu différente de la tienne, définir la chose de manière précise alors que l'on change de partenaire s'avère une entreprise fort difficile.

Je te souhaite bien du courage.

Pour moi, j'ai trouvé ce qu'était l'amour que je recherchais, les définitions que l'on m'avait auparavant proposées m'ayant fort peu convaincue. Je ne saurais toutefois en donner une définition claire. L'essentiel étant de le reconnaitre et de savoir le vivre, le cultiver comme la chose précieuse qu'il est.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

L'amour ne se définit pas.

Preuve en est que l'humanité n'a toujours pas réussi à le faire.

L'amour n'est même pas un état figé et quantifiable. Il est relatif à chacun, évolutif, fugace, changeant, variable, renouvelable même.

C'est une relation au sein d'un idéal.

L'idéal de l'amour, on en a tracé une esquisse faite de passion, de compréhension, d'exclusivité, etc... Là encore, l'idéal varie... et la réalité est encore plus différente.

Bref, l'amour se vit et se construit. C'est l'instant, la satisfaction du présent autant que du passé et de l'avenir.

Pour certains, se taper dessus est de l'amour. :blush: Pour d'autres, c'est s'isoler. Ou encore, partager son bonheur avec le monde. Pour certains c'est mental, pour d'autres charnel.

Pas fait pour une définition...

Pourquoi cet état est valorisé ? C'est simple : il s'agit d'un idéal atteignable et transporteur, vecteur d'élévation, ou de confort spirituel, physique. On cherche ça, quand même.

C'est pour ça que le simple, confort et l'amour se confondent aussi parfois.

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