La lumière, l'éveil, l'illumination... là! Tout de suite!

Penses-tu aujourd'hui, au moment où nous parlons, être la réincarnation du dalaï lama ?

Ou de Serge Lama... :blush:

attchibhatt ? tu es faché ?

Q;oui mais tu ne me réponds toujours pas....

Penses-tu aujourd'hui, au moment où nous parlons, être la réincarnation du dalaï lama ?

Non Enna63, pas aujourd'hui, mais je me suis posé cette question longtemps, il est vrai.

:blush:

Ma fenêtre est à 2415 mètres d'altitude, comme il fait nuit noire et que la lune n'est pas encore levée, je ne vois que les points lumineux appartenant aux différents villages adossés sur la montagne opposée située à une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau.

je n'habite qu'à 700m en pleine campagne, mais un de mes p'tits bonheur est de pouvoir observer les étoiles le soir... oui je sais certains vont trouver ça cul cul à mort, mais je m'en fous !! :blush:

et peux tu nous parler de ce "voyage" que tu as fait pendant ton coma ou est ce trop personnel ?

J'ai un stick modem usb qui me complique la vie si je reste longtemps connecté, j'étais en train de t'envoyer une réponse un peu longue, mais ça ne passe pas...

Dès que la connexion s'améliore, je recommence.

Namasté métal gourou

Le lama qui m'a reçu ne s'appelait pas serge, mais Djinda-La, il ne chantait pas, il n'ouvrait même pas la bouche.

Your holiness... Gonda, gonda please.

En tibétain : Djinda en français : celui qui fait du bien

en tibétain : Gonda en français : pardon

Le choc m'a coupé le souffle, j'ai senti mon corps s'embraser en même temps que j'ai traversé une lumière si puissante que je ne savais pas si j'avais les yeux ouverts ou fermés, tout était silence immaculé; le décors, la route et ma bécane avaient disparu, je ne voyais qu'un monde immense de vide rempli par une seule lumière.

Combien de temps physique a duré cet instant, peut-être même pas une seconde, peut-être plus...

L'instant suivant j'ai eu comme l'impression de me réveiller mais pas dans mon corps. Au-dessus...

Je balançais au dessus de l'accident en plaignant le motard casqué, il avait l'air mal en point...

Quand j'ai compris que c'était moi, les pompiers emportaient déjà mon corps qui me retenait tel un cerf-volant. J'ai assisté aux opérations que j'ai subies durant le coma.

Lorsque le personnel soignant me laissait seul en réa, la moindre pensée qui me venait à l'esprit me transportait tantôt dans le passé, tantôt dans le futur... au rythme des pensées ça va très vite.

Le seul endroit calme était dans une grotte située dans les himalayas où se trouvaient trois lamas en robe écrue assis en position du lotus sur une même ligne.

C'est le plus vieux qui s'est occupé de moi, il n'ouvrait jamais la bouche pour communiquer. Je sentais qu'il me passait quelque chose, mais je ne savais pas quoi. Je le laissais faire en toute confiance. La dernière fois que je lui ai rendu visite à la grotte, les deux autres lamas avaient disparu et lui était debout, sa robe simple lui couvrait les bras et les jambes; il m'a intimé de le suivre à l'arrière. Un escalier creusé dans la roche montait... à son invite, je l'ai précédé.

En haut de l'escalier, il m'attendait de nouveau, comment m'avait-il doublé sans que je m'en aperçoive... Nous avons abouti dehors, face à la lune, elle était énorme, elle m'éclairait. En regardant sous moi, je me suis découvert dans le vide. Le lama...

Il était allongé, en lévitation, les paupières closes. Je me suis accroché à sa robe en le suppliant de revenir... Il m'a répondu sur le même ton que je lui connaissais : "Va maintenant, tu es ma réincarnation..."

Lorsque j'ai ouvert les yeux, dix-huit jours venaient de s'écouler.

Il m'est un peu arrivé la même chose, je l'avais raconté sur un autre topic :blush:

Une fois, je m'étais perdu dans le désert tunisien, au sud de Tataouine, en allant vers la Lybie. Cela faisait maintenant 6 jours que j'étais seul et sans eau à errer au milieu de ces dunes oranges à la recherche de la civilisation, il faisait chaud, plus de 50 degrés à l'ombre de ma casquette "Quetchua spécial désert", je sentais ma dernière heure venue car j'avais peine à tenir debout. Soudain, alors que j'allais m'effondrer pour me laisser griller par le soleil, au détour de la dernière dune, j'aperçus l'entrée d' une petite grotte à quelques dizaines de mètres.

Galvanisé par l'espoir de m'en sortir, dans un effort désespéré je parvint à m'y trainer. L'ombre me fit du bien, et la fraicheur qui l'accompagnait était une aubaine. Soudain un bruit m'attira au fond de la cavité, mes yeux s'étant habitués à l'obscurité, je décidais d'en chercher la cause, après quelques errements, quelle ne fut pas ma surprise de me retrouver nez à nez avec un petit lutin rose fluorescent qui avait des pieds énormes qui sentaient très fort, un peu comme sur le profil de Goldie. L'effet de surprise passé, je tentais d'engager la conversation, il me répondit dans ma langue, et ce sans le moindre accent. Il m'expliqua sa vie dans la grotte, ses nombreuses conquêtes féminines ( pour l'essentiel des chamelles qu'il séduisait quand une caravane campait prés de chez lui), ses projets professionnels (il voulait travailler à "La Redoute", au rayon ustensiles de cuisine), et tout un tas de choses passionnantes. Je restais ainsi plusieurs jours à l'écouter quand il me proposa enfin de me reconduire vers la civilisation, j'étais fou de joie à l'idée de retrouver mon aquarium de 100 litres et mes bonbons Ricola. Une fois arrivé à Tataouine, au moment de lui dire adieu, je lui proposais de choisir la façon dont je pourrais le remerdier, et c'est alors qu'il me demanda, une fois rentré, d'aller m'inscrire sur Forum.fr et de prendre comme pseudo "metal guru". Voilà pourquoi depuis je suis ici, avec ce nom bizarre comme signe de reconnaissance

Namasté Métal GuruMerci pour ton témoignage. Au-delà de l'apparence farfelue de nos récits, se trouve le message qui nous concerne tous:

A l'approche de la mort, rien ne s'arrête, la vie continue jusque dans un monde où le corps et l'esprit se retrouvent seuls car séparés...

Les êtres humains qui ont pris soin (ou qui ont eu la chance) d'acquérir un tant soit peu de connaissance sur les choses spirituelles durant leur vivant, ne se sentent pas longtemps perdus dans ce lieu dépourvu de toute manifestation.

Mais pour celui qui, de son vivant, n'a pas appris à se dépouiller des influences et interférences propres au monde matériel, ce nouvel univers anonyme déstabilise les créations de son ego qui réagit immédiatement en créant des images imaginaires ou des péripéties de plus en plus rocambolesques pour attirer l'attention et reprendre le contrôle qu'il est en train de perdre. Au lieu d'être présent au moment qu'il affronte, le cérébral encore influencé par ses propres expériences (et celles des autres) se laisse distraire par les derniers soubresauts de l'ego qui ne peut que mourir face à cette solitude anonyme.

Namasté Attchibhatt,

Connais-tu Jean-Dominique Bauby, auteur du livre "le scaphandre et le papillon"?

En voici le lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Scaphandre_et_le_Papillon

Je te joins également la bande annonce du film réalisé par la suite :

Nous en reparlerons si tu le souhaites, je te comprends plus que tu ne le crois.

Si un jour tu le désires, sache que ma boîte privée t'est ouverte papillon.

Le choc m'a coupé le souffle, j'ai senti mon corps s'embraser en même temps que j'ai traversé une lumière si puissante que je ne savais pas si j'avais les yeux ouverts ou fermés, tout était silence immaculé; le décors, la route et ma bécane avaient disparu, je ne voyais qu'un monde immense de vide rempli par une seule lumière.

Combien de temps physique a duré cet instant, peut-être même pas une seconde, peut-être plus...

L'instant suivant j'ai eu comme l'impression de me réveiller mais pas dans mon corps. Au-dessus...

Je balançais au dessus de l'accident en plaignant le motard casqué, il avait l'air mal en point...

Quand j'ai compris que c'était moi, les pompiers emportaient déjà mon corps qui me retenait tel un cerf-volant. J'ai assisté aux opérations que j'ai subies durant le coma.

Lorsque le personnel soignant me laissait seul en réa, la moindre pensée qui me venait à l'esprit me transportait tantôt dans le passé, tantôt dans le futur... au rythme des pensées ça va très vite.

Le seul endroit calme était dans une grotte située dans les himalayas où se trouvaient trois lamas en robe écrue assis en position du lotus sur une même ligne.

C'est le plus vieux qui s'est occupé de moi, il n'ouvrait jamais la bouche pour communiquer. Je sentais qu'il me passait quelque chose, mais je ne savais pas quoi. Je le laissais faire en toute confiance. La dernière fois que je lui ai rendu visite à la grotte, les deux autres lamas avaient disparu et lui était debout, sa robe simple lui couvrait les bras et les jambes; il m'a intimé de le suivre à l'arrière. Un escalier creusé dans la roche montait... à son invite, je l'ai précédé.

En haut de l'escalier, il m'attendait de nouveau, comment m'avait-il doublé sans que je m'en aperçoive... Nous avons abouti dehors, face à la lune, elle était énorme, elle m'éclairait. En regardant sous moi, je me suis découvert dans le vide. Le lama...

Il était allongé, en lévitation, les paupières closes. Je me suis accroché à sa robe en le suppliant de revenir... Il m'a répondu sur le même ton que je lui connaissais : "Va maintenant, tu es ma réincarnation..."

Lorsque j'ai ouvert les yeux, dix-huit jours venaient de s'écouler.

Superbe expérience celle que tu as vécu.

je n'habite qu'à 700m en pleine campagne, mais un de mes p'tits bonheur est de pouvoir observer les étoiles le soir... oui je sais certains vont trouver ça cul cul à mort, mais je m'en fous !! :blush:

et peux tu nous parler de ce "voyage" que tu as fait pendant ton coma ou est ce trop personnel ?

Non ce n'est pas culcul.

C'est superbe un ciel étoilé, la nuit en campagne, dans le silence .Et lorsqu'on entend des oiseaux hululer en même temps dans les bois c'est divin.

Les moments parfaits.

Namasté Caminde et lecteurs,

Est-il possible d'avoir un esprit à soit qui ne fonctionne pas à partir d'un centre d'autorité... je veux dire qui ne fonctionne pas à partir d'une tradition, d'une expérience, d'un conditionnement, du temps psychologique...

Pouvons-nous éTRE individuellement sans être inféodé à aucune église, à aucun groupe, à aucun sytème... éTRE nous-mêmes sans rituel.

La lumière, l'éveil... c'est l'inconnu... le coeur de l'inconnu

Peut-on pénétrer l'inconnu prudemment en calculant... Ou bien plonge-t-on dans l'inconnu d'un seul bon...

Les vrais révolutionnaires, ne sont-ils pas ceux qui plongent dans l'inconnu sans s'occuper du passé... sans attendre de résultats... sans espérer de réforme...

Merci aux encouragements reçus pour faire vivre ce sujet... du mieux que nous pourrons.

waouh vaste question !!

plonger dans l'inconnu sans tenir compte du passé me parait inconscient... dangereux même...

être révolutionnaires et ne pas espérer de réformes ? là pour moi c'est un contre sens...

la lumière, l'éveil ne sont pas forcément des inconnus mais peut être au contraire ce que l'on savait mais que l'on ne voyait pas...

je passe la main là...

Tu as peut-être raison enna63...

Mais l'éveil, l'inconnu, d'après les maîtres, s'atteint dans un état de conscience... de présence.

L'inconnu dont nous parlons, comment pourrait-il être dangereux si nous y armés d'amour et neutre de tout autre sentiment...

La réforme d'un système "chacun pour soi" a de fortes chances d'aboutir sur une nouvelle version de "chacun pour soi" plein de conformisme again, de respectabilité nouvelle mais tout aussi corrompue que la précédente mouture... (en fait, c'est ce que nous vivons, toi, moi, un européen ou un asiatique...)

Il me semble parfois que nous sommes tous des (excusez le terme, mais c'est le plus près dans mon esprit) cobayes non pas aux mains d'un chercheur, mais livrés à nous-mêmes et continuellement observés par?. L'éveil, la vérité ou quel que soit le nom qu'on lui accorderait si on savait... est je pense la clé pour sortir de l'arène ou pour nous retrouver...

Ma révolution n'est pas une réaction au passé (dont je fais partie), mon esprit vise une révolution plus créative que explosive... Quoique...

Namasté visiteurs,

+2°C. La tempétature diminue, la pluie devient neige, le tapis blanc s'est déroulé jusqu'à notre porte; en bas, le silence a envahi la vallée. Les êtres animés observent la magie de la vie depuis leur abris.

Lorsque le croyant prie (supplie, demande, fait des offrandes...) avec foi pour obtenir quelque chose, il le fait par rapport au passé (individuel ou collectif); hors ce passé regorge d'avidité, de haine...

Si je lance un appel de détresse ou une prière à quelqu'un ou un quelque chose qui émane d'un réservoir de désarroi, de malheur, trouble..., ma supplication peut-elle susciter la compréhension de la vérité...

11:25

La neige fond, il ne fait pas assez froid, le ciel gris se troue ici et là de larges fenêtres turquoises...

Nous disposons de plus de livres publiés que de jours pour les étudier. Nous avons plus de moyens de communication qu'aucune civilisation n'en a jamais eus... affichons-nous pour autant un comportement plus équilibré que nos ancêtres... avons-nous réglé un seul de leurs vieux problèmes: la guerre, le racisme, la haine, la convoitise, la peur, le désir...

Afficher réussite à tout prix depuis le scolaire jusqu'à grabataire encombre les esprits... individuel et collectif. La respectabilité est une cage dorée réservée à une minorité... apparemment pas plus heureuse que la majorité anonyme.

Durant mon coma, la plus impressionnante des révélations que j'ai reçue fut : «l'absence de joie» dans la quasi totalité des esprits humains que j'ai traversés

bonjour attchibhatt,

j'aimerais me libérer de toute emprise pour atteindre cette lumière, cette liberté, cette joie...

mais le quotidien, la vie telle qu'elle est ne me le permet pas...

c'est très terre à terre ce que je vais dire mais, il y a le boulot (pour moi la recherche de boulot) les factures à payer, les journées qui défilent, rythmees par toutes les obligations de la journée...

alors oui, mon côté utopique rêverait de vivre sans toutes ses chaînes, me lever quand bon me semble, profiter pleinement de chaque jour qui passe sans aucune contraintes, mais il n'en ai pas ainsi... je ne peux pas mais si j'aimerais beaucoup, faire autrement... alors oui ça rend égoïste, on cherche à se maintenir dans son petit confort par peur de le perdre ( c'est mon cas actuellement)...

difficil alors d'envisager une révolution...

Namasté enna63 & cie

Quel que soient tes problèmes, choisis-en un, celui qui te prend le plus la tête par exemple:

Le boulot.

Tu en cherches vraiment, peut-être même es-tu es allée au bout de toutes les voies à ta portée sans obtenir le moindre résultat. Tu as tout tenté et ne sais plus quoi faire...

Alors accepte et lâche, la solution ne vient pas dans la résistance.

"Facile à dire, le problème est toujours là dans ma tête... plus présent que jamais!"

Le vrai hic... c'est quand le problème devient plus présent que nous. Ainsi, les problèmes que je vois persister sont ceux que je trimballe obstinément dans ma tête, que j'échange avec mon entourage à la première occasion; bref, que je maintiens en vie dans mon esprit (et dans celui des autres).

La présence, ce n'est pas renier ce qui est, ni ruminer sur ce qui arrivera ou pas, c'est je crois observer et accepter et ce, quel que soit le résultat obtenu. Accepter ce qui vient sans rajouter de scénarios encore plus horribles que ceux que l'on vit. Au lieu d'être consciente d'avoir peur de perdre le peu que tu as, ne pourrais-tu déplacer cette conscience présente pour remercier ce que tu as, cette façon de penser te permet d'infiltrer l'amour...

Perso pour toi enna63

Pour ce qui est des branches basses des conifères, tu peux les couper sans blesser l'arbre.

En Himachal Pradesh (département de L'Himalaya), couper un arbre est interdit par le gouvernement, les gens contournent cette interdiction en déplumant les pins jusqu'aux 2/3. Non seulement les arbres ainsi amputés survivent, mais de nouvelles branches repoussent en quatre cinq ans.

oui facile à dire attchibhatt...

ce n'est pas moi qui me ramène ce problème de boulot à la tête tous les jours mais, comme je te le disais plus haut, les factures qui ne se payent pas en regardant pousser les arbres...

et je suis heureuse chaque jour de ce que j'ai, mais je suis aussi lucide... ce que j'ai ne durera pas... sans travail...

merci pour tes conseils concernant les conifères... :blush:

enna 63

Il se peut que tu perdes tout... et alors... La vie sait ce qui est bon pour toi.

Moi aussi j'ai cru plusieurs fois m'installer dans des endroits à mon goût, sur la Côte d'Azur... et je suis en Inde, dans les montagnes. Je n'y avais jamais pensé avant, j'ai confiance en la vie plus qu'en moi.

L'esprit plein de vieilles pensées est inutilisable, tel un ordi saturé qui tourne en boucle sans plus pouvoir se sortir de calculs obsolètes.

stop

raffraîchir

être présent ici et maintenant

Au début, quelques secondes par jour suffisent pour démarrer le processus...