La nouveauté de ce type de structure explique l'ouverture progressive: il faut former les personnels et adapter la prise en charge de ce type de public. Les règles ne sont pas les mêmes que dans un établissement carcéral classique. Le recrutement des soignants (au total 3 praticiens psychiatres, 1 interne et un mi-temps de médecin somaticien, 52 infirmiers, 30 aide-soignants, 12 assistants de service hospitalier) pose problème, des modalités pratiques (temps de travail, prime spéciale, etc.) étant encore en discussion avec le CHST et les syndicats.

Quand on voit les problèmes que rencontrent le personnel dans un hôpital psychiatrique "classique" et la difficulté d'exercice de leur métier, je peux comprendre effectivement que ce genre d'établissement va rencontrer pas mal de problèmes au recrutement.

Ce type d'établissement sera-t-il une réponse au débat relancé récemment sur les violeurs multirécidivistes? Car on avance souvent que dans les cas comme celui de Francis Evrard, les violeurs sont juste emprisonnés et pas soignés.

Cela résoudra t'il le problème ?

Comment ''soigner'' de telles déviances ?

je suis assez perplexe quand à ce genre de criminels.

Mais ce sera toujours mieux que de les enfermer 5 ans pour les relacher dans la nature sans avoir tenté de régler le problème. :blush:

j'espère que cela fonctionnera car cela permettrait un alternative à l'incarcération qui ne soigne pas mais aggrave encore le cas du condamné-patient. Je sais qu'en Belgique il existe des centres pour soigner dès le premier cas...maintenant il faut y mettre les moyens et je toruve que le nombre de personnels est faible en comparaison des capacités d'accueil.

Enfin je crois qu'il faut aussi un suivi psy en dehors pour ceux qui sont considérés comme guéris. Mais vu que notre Etat se veut plus répressif que curatif... :blush:

c'est un premier pas encourageant.

j'espère qu'il y aura d'autres ouvertures avec plus de moyens.