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JUSTICE . Mais qui en veut à CHIRAC ?


BM7

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MembreR, 59ans Posté(e)
BM7 MembreR 5 389 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

2304238.jpgNotre dossier spécial en cliquant iciIls assurent aujourd'hui n'avoir ni "rancune" ni "haine". Pourtant, en plus de trente ans, les relations entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ont été tumultueuses. Pour la course à sa succession, Jacques Chirac a apporté "tout naturellement" son soutien à Nicolas Sarkozy. Mais ce soutien a été jugé tiède et Nicolas Sarkozy n'a pas cité une seule fois le nom de son ancien mentor le soir de son élection.

Le dernier hommage public de Nicolas Sarkozy à Jacques Chirac remonte au 14 janvier 2007 dans son discours d'investiture comme candidat UMP. "Je veux dire mon respect à Jacques Chirac qui, en 1975 à Nice, m'a offert mon premier discours". Nicolas Sarkozy ne choisit pas ces mots au hasard. Ils lui permettent de rappeler que ce jour-là, Jacques Chirac lui avait "offert" cinq minutes à la tribune et qu'il avait monopolisé le micro près d'une demi-heure. Une attitude qui révèle son goût de la concurrence.

De son côté, Jacques Chirac se souvient dans un récent livre d'entretiens avec Pierre Péan du "jeune militant de Neuilly, qui s'est politiquement engagé à plein pour moi" et auquel il met le pied à l'étrier pour prendre à 28 ans la mairie de la ville. Mais qui, déjà, aurait laissé poindre l'ingratitude... "A peine élu, Sarkozy n'a cessé d'expliquer que je n'y étais pour rien. Ca aurait dû faire tilt", poursuit Jacques Chirac.

"Je décide, il exécute"

Quelques années plus tard, en 1995, sonne l'heure de la trahison. Nicolas Sarkozy soutient Edouard Balladur et non Jacques Chirac pour la présidentielle. C'est la rupture. Jacques Chirac livre son analyse à Pierre Péan: "Sarkozy est très ambitieux, et comme il est très intelligent, il considère que tout doit être mis au service de ses objectifs". Et quand on lui parle de "coups de poignard" en politique, c'est le nom de son ancien protégé qui vient, même si c'est pour dire : "je me fous éperdument de Sarkozy ou tel autre..."

Mis à l'écart après la défaite, le maire de Neuilly attend son heure. Il revient au gouvernement en 2002 mais ses ambitions affichées lui vaudront de nouveaux ennuis. Sèchement remis à sa place par le président Chirac -"je décide, il exécute"-, il doit démissionner en novembre 2004 pour prendre la tête de l'UMP contre la volonté du chef de l'Etat. Il revient triomphalement sept mois plus tard, en tant que numéro 2 du gouvernement et toujours président de l'UMP. Malgré les querelles, Nicolas Sarkozy réussit à rallier à sa candidature la quasi-totalité des chiraquiens et était le seul candidat à l'investiture UMP.

Pour certains observateurs, les relations entre les deux hommes ont été ce point tumultueuses parce qu'ils se ressemblent. "Si vous regardez bien, il y a beaucoup de points de convergence", reconnaît d'ailleurs Jacques Chirac. "Au fond, peut-être que ce tempérament lui en rappelle un autre", renchérit Nicolas Sarkozy.

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Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
Posté(e)

Mr Propre.

Chirac, Villepin, Pasqua, on lave. S'il n'en reste plus qu'un, je serai celui-là.

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Membre, Allez à Jactaès ou vers Saint Gétorix,c'est beau!, 80ans Posté(e)
puceau Membre 6 857 messages
80ans‚ Allez à Jactaès ou vers Saint Gétorix,c'est beau!,
Posté(e)

Qui en veut à Jacques Chirac ?

Le zèle , Monsieur .

:blush:

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Membre, Forumeur , Posté(e)
Epsilon30 Membre 2 871 messages
Forumeur ,
Posté(e)

En attendant, Chirac ne nous a pas entrainé dans la guerre en Irak. Et les ricains qui nous prenaient pour des poules mouillées se rendent enfin compte que Chirac avait raison.

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