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comment discréditer une croyance que l'on a, si elle toxique ?


justine-anastasia

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Membre, 38ans Posté(e)
justine-anastasia Membre 41 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Je pars du principe que la souffrance psychologique résulte du crédit que l'on donne à une croyance qui nous met en porte à faux avec ce que l'on est réellement. Il suffirait d'adapter ses croyances à sa situation pour la vivre avec plaisir. Par exemple, si ma croyance ressemble à " la vie ne vaut la peine d'être vécue qu'hors de prison", et que de fait je suis en prison, il me suffit de changer ma croyance en " la vie en prison est tout à fait ce que je désire", pour vivre heureuse incarcérée. Mais a-t-on du pouvoir sur nos croyances ? Peut-on se tromper soi-même, jeter le discrédit sur ce une croyance a laquelle on adhère viscéralement ?

Merci de vos réponses.

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Invité château_musée
Invités, Posté(e)
Invité château_musée
Invité château_musée Invités 0 message
Posté(e)

ça ressemble à une variante de la méthode couet

cela dit y a du vrai, bien que cela puisse paraitre un peu égocentrique, faut quand même admettre que notre bien-être dépend en grande partie de l'idée qu'on se fait de nous-mêmes (sachant que c'est forcément subjectif, mais ça on n'y peut rien)

face à une représentation négative de nous-mêmes, eh bien la soluce consisterait en une remise en question ? ou bien continuer de se battre pour parvenir à se rapprocher de plus en plus de l' "idéal" qui est en nous

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Membre, Anarchiste épistémologique, 51ans Posté(e)
kyrilluk Membre 7 694 messages
51ans‚ Anarchiste épistémologique,
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Il s'agit d'un mechanisme que l'on utilise tous plus ou moins. C'est notament ce qui permet a un mariage de marcher et d'etre heureux (dans une certaine mesure evidement).

En psychologie, cela s'appelle la disonance cognitive.

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Membre, 38ans Posté(e)
justine-anastasia Membre 41 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)
ça ressemble à une variante de la méthode couet

cela dit y a du vrai, bien que cela puisse paraitre un peu égocentrique, faut quand même admettre que notre bien-être dépend en grande partie de l'idée qu'on se fait de nous-mêmes (sachant que c'est forcément subjectif, mais ça on n'y peut rien)

face à une représentation négative de nous-mêmes, eh bien la soluce consisterait en une remise en question ? ou bien continuer de se battre pour parvenir à se rapprocher de plus en plus de l' "idéal" qui est en nous

ouaip, mais la lutte indéfinie pour attraper la noisette ( cf référence hautement philosophique à la bestiole de l'âge de glace I et II ), peut nous faire oublier de vivre sans ladite noisette; donc, plus rapide serait la solution I, le renoncement à la quête de l'idéal, mais la solution I va de pair avec une frustration d'ordre monumentalement énormissime, à moins que la phase se deuil ne mène à une phase de pleine acceptation.

En gros, la djoust-anastasia s'est fait larguée en bonnet de forme

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Invité château_musée
Invités, Posté(e)
Invité château_musée
Invité château_musée Invités 0 message
Posté(e)

sauf que la noisette en question est de toute façon imaginaire, donc si elle est nécessaire (et oui je ne pense pas qu'on puisse vivre sans noisettes ^^), on peut néanmoins "tricher", romancer sa vie (c'est d'ailleurs la base même, je crois bien, des fantasmes)

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Membre, 90°, 49ans Posté(e)
miq75 Membre 2 862 messages
49ans‚ 90°,
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Il y a une autre solution a ton dilemne, la voie du milieu : Ne pas te soucier d'etre ou pas en prison, ne pas baser ta vie dessus mais te concentrer sur le reste (par exemple tes relations avec les autres, ta santé, ta liberté de penser...)

Personnellement, je suis convaincu que les choses n'ont que l'importance qu'on leur accorde. Si tu choisi de te détacher de ce que tu considère comme un problème en d'arretant de t'en soucier, alors tu ne lui accorde plus d'importance et il ne peut plus te nuire.

Une autre manière de dire la meme chose est qu'intrinsèquement il n'y a jamais de problème car quand tu pense avoir un problème, il y a 2 solutions :

-Soit tu peut le résoudre et dans ce cas ce n'est plus un problème, puisque tu l'a dépassé ;

-Soit tu ne peut pas le résoudre et dans ce cas, c'est un fait, il te faut l'accepter. é ce titre, il ne sert plus a rien de le ruminer en le considérant comme un problème. Il fait juste partie de ta représentation du monde, tu doit faire avec, de meme que tu doit faire avec ta famille, ton histoire, ton incarnation, etc... Il sert juste à te définir.

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Membre, Posté(e)
Vortis Membre 28 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Sauf que les souffrances psychologiques sont souvent intimement liées a une souffrance physique. Une vie en prison 'renferme' des éléments anxiogènes propres à modifier la chimie du cerveau. Dissocier la volonté, du fonctionnement d'un corps demande un effort souvent infranchissable. (pour tout être dans la normale)

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Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Une croyance est déductible d'un système rationnel de pensée et n'implique pas l'idée de jugement de valeur (elle en est plutôt la conséquence). En fait, il n'y a pas d'auto-réflexion sur une croyance, car elle serait aussitôt démasquée dans son rôle de croyance, c'est à dire une simple hypothèse ayant suscité sans raison valable notre adhésion. Ce sont surtout les situations où nos jugements de valeur sont violés (auto-réflexion sur nos souvenirs) qui nous font souffrir.

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  • 1 an après...
Membre, 54ans Posté(e)
mourmène Membre 711 messages
Baby Forumeur‚ 54ans‚
Posté(e)

Je pars du principe que la souffrance psychologique résulte du crédit que l'on donne à une croyance qui nous met en porte à faux avec ce que l'on est réellement. Il suffirait d'adapter ses croyances à sa situation pour la vivre avec plaisir. Par exemple, si ma croyance ressemble à " la vie ne vaut la peine d'être vécue qu'hors de prison", et que de fait je suis en prison, il me suffit de changer ma croyance en " la vie en prison est tout à fait ce que je désire", pour vivre heureuse incarcérée. Mais a-t-on du pouvoir sur nos croyances ? Peut-on se tromper soi-même, jeter le discrédit sur ce une croyance a laquelle on adhère viscéralement ?

Merci de vos réponses.

pourquoi pas la reussite la souffrance ou bien l'univers-psychologique?

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Membre, 43ans Posté(e)
alexdesdébats Membre 4 280 messages
Baby Forumeur‚ 43ans‚
Posté(e)

Hmmmm... Moi je dirais à ta question

"éteinds ta télé si tu ne penses pas être plus fort qu'eux... Ce ne sera que preuve que tu en as marre d'être lobotomisé mais pas forcément que tu te distingue de la masse!"

[alexdudébat]

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Invité EnergetikFix76
Invités, Posté(e)
Invité EnergetikFix76
Invité EnergetikFix76 Invités 0 message
Posté(e)

Le terme "toxique" que tu utilises est intéressant car il suggère une intolérance et un rejet.En locurence, si tu es déjà conscient de ce phénomène d'intolérance, on peut dire que la moitié du travail est fait .

Bien évidement on peut se poser la question de ce qu'il advient lorsque un individu est phagocité par une telle croyance mais qu'il n'y réagit même pas. En cause certainement l'effet de masse et l'attirance hypnotique qu'il confère.Mais ce n'est pas ta question.

Afin de répondre, je changerais les termes de la question (si tu me le permets) et la reformulerai ainsi:

"Que faire si une croyance ne nous nourrit pas suffisement" ? (inutile de préciser qu'il s'agit de nourriture spirituelle).

Et bien la réponse s'en trouve simplifiée.

En pareil cas, je me tourne vers ce qui me nourrit suffisement ou tout dumoins plus.Et là, point de recette; seulement l'aptitude (je l'espère) de chacun à reconnaitre de lui même ce qui le remplit vraiment.Tout simplement.

Le problème avec les gens qui ne croient pas en la nourriture de l'esprit, c'est qu'ils monopolisent leur attention sur celle du corps.Le physique devient le centre de leurs préocupations et ,pour le coup, ils entretiennent une certaine doctrine qui, là oui, peut paraitre toxique pour les personnes en recherche de spiritualité.Faire de son corps,et uniquement de son corps, un dogme est une croyance qui n'en est pas une en réalité.

Mais une fois écartée cette éventualité, je crois que toutes les nourritures de l'esprit, sous quelques formes qu'elles se présentent, sont bonnes à partir du moment où elles rassasient ce qui à faim en nous. Parfois quelque chose de nouveau (entièrement ou en partie) nous est proposé. Et bien si la faim revient rapidement et plus forte qu'avant, nous saurons qu'il ne nous reste plus qu'à changer à nouveau de "restaurant".

Quant je parle de restaurant, je ne parle pas forcément de religion ni même de courrant spirituel ou philosophique; loin de moi cette idée.Non, non! A chacun son resto!

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Membre, Vivre l'instant... , 61ans Posté(e)
mimisoleil Membre 2 136 messages
61ans‚ Vivre l'instant... ,
Posté(e)

C'est une méthode un peu comme le film qui parlait d'un père et de son fils dans un camp de concentration...

L'impression que la vie, c'est une suite de faits réels que nous mettons à la sauce de nos émotions...

Un peu le verre a moitié plein ou à moitié vide selon l'humeur, selon le caractère, selon la personnalité...

Deux personnes ayant la même histoire ne la vivent pas de la même manière...

Une femme qui a perdu son mari peut mettre quelques mois ou une vie à se remettre...

Un handicapé physique peut avoir l'envie de se dépasser ou au contraire ne plus sortir de chez lui pour ne pas affronter le regard des autres alors que c'est son propre regard qui le crucifie...

Une femme violée peut porter plainte ou se taire et se sentir parfois même coupable...

Un enfant qui voit une naissance aggrandir la famille peut se sentir l'ainé ou au contraire menacé et régréssé...

Une femme qui perd son enfant et rejette la religion parce que ce Dieu qu'elle vénérait lui a pris son enfant ou au contraire, non croyante, elle trouve refuge dans la religion et dans le fait que l'enfant est quelque part plus heureux...

C'est en nous que ce fait la différence...

Il faut parfois relativiser les choses...

Les personnes agées se font souvent une montagne d'un fait qui 20 ans auparavant ne leur auraient semblés qu'anecdotiques...

Nous manière de nous pervevoir et de percevoir le monde changent aussi au fil du temps...

Pour certains, la perception du monde passe par une croyance fondée ou erronée mais qui leur permet de vivre ou de survivre... Parfois, cette béquille fait plus de dégats que de bien...

Je crois à l'amitié et à l'amour... C'est ma force... C'est aussi ma faiblesse... Peut-être un jour une désillusion me fera faire une dépression...

On ne peut savoir l'avenir et ce que nous ressentirons dans quelques temps...

Au présent, nous pouvons nous donner les chances de vivre bien en tenant loin de nous l'envie, la jalousie, la course à la consommation, le besoin de dominer, notre tendance à parfois être victime de nos bons sentiments ou victime tout court,...

Soyons notre garde-fou... :yahoo:

Il ne faut pas trop réfléchir...

Juste se poser quand nous avons l'impression que quelque chose ne va pas... Et l'analyser comme nous le ferions pour un inconnu... Que dirions nous de dire ou faire à l'autre pour l'aider ? Et il faut appliquer à soi ce que l'on conseillerait à l'autre... :rtfm:

J'ai un ami qui a fait de la prison... Ce qui l'a aidé à supporter sa peine, c'est d'admettre que les actes qu'il avait commis justifier cette sanction... Que c'était un mal nécessaire, une étape pour vivre de nouveau... Je ne fais jamais dans la compassion, dans la pitié... Je suis responsable de mes actes depuis l'enfance, mon éducation m'a faite ainsi... Lui a du apprendre à l'être... Et sa liberté a alors commencé alors qu'il était en prison : reprise des études... Le corps était prisonnier mais pas le reste... Un pas vers la sortie, un tous les jours... :o° Et il est sorti et assume ses choix de vie...

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