L'odeur de la vie

Sa vie s'écroule et s'enterre. Le lit se fait tombe et épouvante ses cauchemars. Elle s'assied n'importe où tellement l'existence a goût aigre. La chute est certaine. Les douleurs n'ont aucun psychiatre, elles se latentent au rythme de l'existence turbulente. Elle a pour désir, la réflexion posée des conseils, s'en sortir ; mais les affres des souvenirs délicieux lui donnent la nausée. Elle vit dans un conte sans rebours. Elle entend tout, elle regarde et voit tout, et ne dit rien. Elle n'a plus mal, elle ne sait plus où sont ses sentiments, ses sensibilités. Elle se crève doucement, et ne veut plus puer...

Puis, sur un matin où ses yeux sont restés plantés sur le plafond écrire son histoire, elle se réveille le nez dans un coin caché de sa mémoire. Il pleut. L'air sent la terre. De sa petite grotte surgit une odeur oubliée. La sienne, son berceau, sa nativité. Magie. Ses yeux s'embrument et laissent couler quelques gouttes d'eau sur son sourire revenu. Qu'il est délicieux ainsi sentir son pays, le sentiment passé s'allume sur le jour.

il est "drôle" que tu écrive ceci en ce jour..; :blush:

La pluie s'est interrompue. La vie reprend son odeur morte. C'est dommage, il y avait sous le grain des bateaux gris qui naviguaient dans les champs de lumières. Tout s'éteind à nouveau. Il n'y a plus personne. Elle cherche de l'aide où les navires se sont échoués. Sa vie redevient décédée. Elle ne sent plus rien. Bientôt il neigera pense-t-elle. Y aura-t-il un autre souvenir ?

J'ai pas assez dormis, donc je comprend nada... :blush:

Parce que la brume a pris sa place. Que les gouttières font du bruit en ruisselant. Personne ne comprend rien. Les odeurs s'emmèlent et ne se départagent pas. Elle, elle préfèrait quand elle était enrhumé, rien ne se passait.

Moi j'aime. Si tu tends l'oreille au loin, parfois la nuit t'appelle. Jettes-toi à elle et cours dans les sous-bois bretons : même un nez bouché ne saurait y résister, lorsque les effluves de la terre fraîche et de la forêt t'enveloppent de leur nuit musquée. Pourquoi ne plus vouloir différencier les fragrances et leur préférer le monde las du mouchoir qui embouteille tes narines closes? Inspire, expire. Il faut que tu respires. :blush:

l'odeur de la vie chlingue la mort??

remarque ça se tient...ben oui l'équilibre des forces,tout ça...

(ok,l'excuse à 2 balles pour pas dire que j'ai rien capter :blush: )

Plus d'odeur. Le macadam a l'air doux. Les yeux s'ouvrent sur d'étranges nuages venus déranger les herbes sauvages. Une grenouille se pose sur un nénuphar blafard et cherche dans les airs son parfum.

c'est juste magnifique !

très doux

Le trou noir sur la nuit peinte en blanc. Pas d'odeur. Un fond sans fond. Aucun appui pour remonter à la surface. Les abysses. Fond à mental. Noyade sans réprouvés. Juste un passage avide. Sans bouée. Il y a certainement quelque part une algue qui dégagera son odeur. Mais quand ? Le jour se lève. Il faut re-mourir pour moins pourrir. La vie sans odeur c'est comme une fleur sans pétale.