(c'est un lancement d'une  discussion afin d'encourager la création)

(lancement d'une  discussion afin d'encourager la création)
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car en effet, c'est regrettable que de nos jours beaucoup trop de commentateurs sur les réseaux sociaux :
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n'utilisent en fait que les écrits des créateurs !
et qu'ils ne parviennent que bien trop rarement à écrire par eux-mêmes des textes ou des poèmes.
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Le musicien vit de la musique, le poète de la vente de ses poèmes. Tu achètes Prévert, Baudelaire ou Eluard qui sont morts et tu veux que des contemporains qui aimeraient en vivre te régalent gratuitement...Ici, il m'arrive quand je suis inspirée de tourner quelques vers, mais ça n'a qu'un temps...

un vers ça va mais trois vers attention les dégâts...

Bonjour, vous avez raison, je trouve également ça dommage.

Sans parler de s'exprimer en poésie,  sur ce forum, les intervenants trop souvent, au prétexte d'utiliser un support pour illustrer leur post, se contentent d’aller chercher des articles, ou parfois même juste une photo. Parfois, je vois en guise de réponse : une simple image, je m'attends à lire quelques mots sous l’image et non...rien. c’est très étonnant et l'autre jour, je me suis dit : " Pourquoi il répond , il n’a rien à dire. "

Ou encore l'autre fois où on m’a fait remarqué que je n'utilisais pas la fonction " cité " pour répondre. Effectivement, je ne le fais pas car c’est sûr,  c’est plus rapide mais moi, le fait de réécrire entre guillemets les mots des autres me permet de m'imprégner de leur parole pour y répondre au plus juste.

Nous avons bien le temps de nous parler non?

Juste le temps de scroller.

Voyez ..je vous ai répondu, j’ai pris le temps et à  présent,  je suis en retard pour aller bosser.

Ça fait rêver de finir tel ce poète maudit rongé par ses propres vers ...

et nous soulignons ici que l'art de répondre pour ne rien dire c’est vraiment tout un art...!
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c'est un exercice et une discipline journalière à laquelle il ne faut pas se dérober, face à certains commentaires sur les réseaux sociaux,  et surtout face aux micros de nos médias de service !
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car il ne faut pas souiller nos prétentions par des idées trop claires et compréhensibles par la populace...

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(Professeur Hippolyte Hartclupp (Mes vagabondages sur les réseaux sociaux)

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Tout art qui se prétendra être un fiable sinon modeste témoin de ce qu'il se passe en son époque, en un débattement se pensant créatif et surtout de qualité, ne pourra être considé qu'à l'aune de ces corps plongés dans notre immémorial marais sujet aux lois de la métaphysique, soit voué à un infini enlisement ...

il y a 48 minutes, BadKarma a dit :

Tout art qui se prétendra être un fiable sinon modeste témoin de ce qu'il se passe en son époque, en un débattement se pensant créatif et surtout de qualité, ne pourra être considé qu'à l'aune de ces corps plongés dans notre immémorial marais sujet aux lois de la métaphysique, soit voué à un infini enlisement ...

Ce n'est pas parce que vous croyez avoir raison que inéluctablement les autres personnes ont tort !
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(parole de Bonaparte lors de la bataille du Listenbourg...!!!)

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il y a 54 minutes, Spleen nostalgique a dit :

Ce n'est pas parce que vous croyez avoir raison que inéluctablement les autres personnes ont tort !
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(parole de Bonaparte lors de la bataille du Listenbourg...!!!)

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En l'absence d'une taille de sa police de caractère plus conséquente l'on se fendra d'un plus modeste jugement sous forme de miroir, aussi ''CE N'EST PAS PARCE QU'ILS CROIENT AVOIR RAISON QU'INÉLUCTABLEMENT SA PERSONNE A TORT !!''

(parole de BK lors de sa  quotidienne bataille sur les RS)

Il y a 2 heures, BadKarma a dit :

Tout art qui se prétendra être un fiable sinon modeste témoin de ce qu'il se passe en son époque, en un débattement se pensant créatif et surtout de qualité, ne pourra être considéré qu'à l'aune de ces corps plongés dans notre immémorial marais sujet aux lois de la métaphysique, soit voué à un infini enlisement ...

Je perçois la dichotomie des arguments  de votre intervention discursive, cher Badkarma, à qui je décerne mes salutations vespérales,  mais je dois pourtant mettre en exergue que  parfois des productions pourtant simplistes survivent à l'oubli telles les oeuvres d'Homère, de Virgile ou de Sappho:

citons pour l'exemple ce poème mémorable transmis de génération en génération à des écoliers du primaire:

une fourmi de dix-huit mètres

Avec un chapeau sur la tête

 ça n'existe pas

ça n'existe pas....

Il y a 4 heures, BadKarma a dit :

Ça fait rêver de finir tel ce poète maudit rongé par ses propres vers ...

J'ai un doute, je crois que c'est Maupassant. A vérifier, warning, " l'image " est horrifique : il est encore parfaitement lucide quand sa cervelle commence à couler par le nez, il est au bout du bout de sa syphilis. Je confirme que le cas est absolument exceptionnel, extraordinaire.

Il y a 6 heures, querida13 a dit :

Tu achètes Prévert, Baudelaire ou Eluard qui sont morts ...

Euh, eux, ils sont morts, libres de droit.

Personnellement j'ai le vers solitaire 

Un tour de vis innocent, un doux libertinage

Comme un coup de vent défroqué qui s'éclaire

Des feux intimes d'un monde offert en apanage

Mon innocence est un Apollon apologique

Du crime exquis qui pare le supplice

Je suis la rose au cachot qui logique

Du noir jardinier en complice se glisse

Ô vertu martyrisée ô vers qui te retourner

Dans mes écueils aux pages mal famées

Ta chute est un sonnet ta lune un astre fané

Quel libertinage d'idées sans jamais consommer

Ainsi mon vers orphelin et sans grâce

S'acharne à peindre un tunnel toujours plus sombre

Il est le Sade d'un temps sad qui lasse

Faisant de l'ombre le chef d'œuvre de la vertu

il y a 29 minutes, Neopilina a dit :

J'ai un doute, je crois que c'est Maupassant. A vérifier, warning, " l'image " est horrifique : il est encore parfaitement lucide quand sa cervelle commence à couler par le nez, il est au bout du bout de sa syphilis. Je confirme que le cas est absolument exceptionnel, extraordinaire.

Euh, eux, ils sont morts, libres de droit.

Nous saluons la fraîcheur de votre mémoire alors que la nôtre n'a jamais brillée par la qualité de sa grande lucidité et qui ainsi n'aura jamais eu nul nécessité de contracter une grande vérole pour assister à l'épanchement d'une curieuse cervelle par les voies structurant le système nasal  ...

il y a 1 minute, BadKarma a dit :

Nous saluons la fraîcheur de votre mémoire ...

C'est Maupassant, Wiki :

" En 1891, il commence un roman, L'Angélus, qu'il n'achève pas non plus. Le 31 décembre, il envoie une lettre d'adieu au docteur Cazalis, ce sont ses dernières lignes : « […] Je suis absolument perdu. Je suis même à l'agonie. J'ai un ramollissement du cerveau venu des lavages que j'ai faits avec de l'eau salée dans mes fosses nasales. Il s'est produit dans le cerveau une fermentation de sel et toutes les nuits mon cerveau me coule par le nez et la bouche en une pâte gluante. C'est la mort imminente et je suis fou ! Ma tête bat la campagne. Adieu ami, vous ne me reverrez pas !… »^[81].

Dans la nuit du 1^er au 2 janvier 1892, il fait une tentative de suicide au pistolet (son domestique, François Tassart, avait enlevé les vraies balles). Il saisit alors un coupe-papier et tente de s’ouvrir la gorge. Il se fait une plaie peu profonde au côté gauche du cou. Tous les médecins sont d’accord. Une nouvelle crise suicidaire pouvant survenir d’un jour à l’autre, il faut interner le malade. Laure de Maupassant hésite mais finit par se laisser convaincre. Immédiatement prévenu, le psychiatre Émile Blanche juge nécessaire de faire venir l’écrivain à Paris pour l’interner, à Passy. Il envoie à Cannes un infirmier qui prend en charge Maupassant et lui passe une camisole de force, et, avant de le mettre dans le train, on lui fait longuement contempler son yacht, dans l’espoir d’un bénéfique choc psychique.

On l'interne à Paris, le 7 janvier 1892, dans la clinique du docteur Blanche, chambre 15 — ce sera son seul univers désormais^[82],[22]. Par exemple, le 17 août, Edmond de Goncourt écrit dans son journal que, selon le docteur Blanche, Maupassant « a la physionomie du vrai fou, avec le regard hagard et la bouche sans ressort ».

Le 6 juillet 1893, à onze heures quarante-cinq du matin, Maupassant meurt de paralysie générale, un mois avant son quarante-troisième anniversaire, après dix-huit mois d’inconscience presque totale. "

Il y a 1 heure, Neopilina a dit :

J'ai un doute, je crois que c'est Maupassant. A vérifier, warning, " l'image " est horrifique : il est encore parfaitement lucide quand sa cervelle commence à couler par le nez, il est au bout du bout de sa syphilis. Je confirme que le cas est absolument exceptionnel, extraordinaire.

Euh, eux, ils sont morts, libres de droit.

Justement, fais vivre un poète vivant!

il y a 57 minutes, Neopilina a dit :

C'est Maupassant, Wiki :

" En 1891, il commence un roman, L'Angélus, qu'il n'achève pas non plus. Le 31 décembre, il envoie une lettre d'adieu au docteur Cazalis, ce sont ses dernières lignes : « […] Je suis absolument perdu. Je suis même à l'agonie. J'ai un ramollissement du cerveau venu des lavages que j'ai faits avec de l'eau salée dans mes fosses nasales. Il s'est produit dans le cerveau une fermentation de sel et toutes les nuits mon cerveau me coule par le nez et la bouche en une pâte gluante. C'est la mort imminente et je suis fou ! Ma tête bat la campagne. Adieu ami, vous ne me reverrez pas !… »^[81].

Dans la nuit du 1^er au 2 janvier 1892, il fait une tentative de suicide au pistolet (son domestique, François Tassart, avait enlevé les vraies balles). Il saisit alors un coupe-papier et tente de s’ouvrir la gorge. Il se fait une plaie peu profonde au côté gauche du cou. Tous les médecins sont d’accord. Une nouvelle crise suicidaire pouvant survenir d’un jour à l’autre, il faut interner le malade. Laure de Maupassant hésite mais finit par se laisser convaincre. Immédiatement prévenu, le psychiatre Émile Blanche juge nécessaire de faire venir l’écrivain à Paris pour l’interner, à Passy. Il envoie à Cannes un infirmier qui prend en charge Maupassant et lui passe une camisole de force, et, avant de le mettre dans le train, on lui fait longuement contempler son yacht, dans l’espoir d’un bénéfique choc psychique.

On l'interne à Paris, le 7 janvier 1892, dans la clinique du docteur Blanche, chambre 15 — ce sera son seul univers désormais^[82],[22]. Par exemple, le 17 août, Edmond de Goncourt écrit dans son journal que, selon le docteur Blanche, Maupassant « a la physionomie du vrai fou, avec le regard hagard et la bouche sans ressort ».

Le 6 juillet 1893, à onze heures quarante-cinq du matin, Maupassant meurt de paralysie générale, un mois avant son quarante-troisième anniversaire, après dix-huit mois d’inconscience presque totale. "

On me conspuera mais tant pis: c'est dans ces cas là qu'on dit vive l'euthanasie!

Il y a 9 heures, Spleen nostalgique a dit :

(lancement d'une  discussion afin d'encourager la création)
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car en effet, c'est regrettable que de nos jours beaucoup trop de commentateurs sur les réseaux sociaux :
►
n'utilisent en fait que les écrits des créateurs !
et qu'ils ne parviennent que bien trop rarement à écrire par eux-mêmes des textes ou des poèmes.
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Les mots restent l’origine de tous les conflits orchestrés sur cette planète, en cela restons modeste et sobre de paroles...

Il y a 11 heures, BadKarma a dit :

Nous saluons la fraîcheur de votre mémoire alors que la nôtre n'a jamais brillée par la qualité de sa grande lucidité et qui ainsi n'aura jamais eu nul nécessité de contracter une grande vérole pour assister à l'épanchement d'une curieuse cervelle par les voies structurant le système nasal  ...

"Nul nécessité" ?

Un vent (du nord ?)

Brule mes certitudes

de bord à bord

C'est l'hébétude

d'un mauvais genre

Lequel rime avec rien :

S'en va-t-on vers un seul ?

Ce Parthénos me gène !

(De : parthénogénèse...)

Des soupirs hérités d'infâmes canailles

Ont corrompu nos nids douillés, nos lettres d'or

L'Amour mort né que nos soupçons éventrent

S'éteint sous les débris des mortes illusions

Sommes nous gardiennes d'un temple en pourriture ?

Croque mortes d'un Apollon que nous assassinons ?

Mêlant dans notre breuvage à l' infâme mixture 

Le venin de l'outrage, la cigüe de nos sensations 

Je te regarde ce matin 

Tes yeux brillent

Au fond te ton áme

Notre océan de nous

il y a 47 minutes, zenalpha a dit :

Des soupirs hérités d'infâmes canailles

Ont corrompu nos nids douillés, nos lettres d'or

L'Amour mort né que nos soupçons éventrent

S'éteint sous les débris des mortes illusions

 

Sommes nous gardiennes d'un temple en pourriture ?

Croque mortes d'un Apollon que nous assassinons ?

Mêlant dans notre breuvage à l' infâme mixture 

Le venin de l'outrage, la cigüe de nos sensations 

 

Je te regarde ce matin 

Tes yeux brillent

Au fond te ton áme

Notre océan de nous

Exceptionnel !

"Croque mortes d'un Apollon que nous assassinons ?"

Un vers qui mérite ses quatorze pieds ! 

Il y a 17 heures, BadKarma a dit :

En l'absence d'une taille de sa police de caractère plus conséquente l'on se fendra d'un plus modeste jugement sous forme de miroir, aussi ''CE N'EST PAS PARCE QU'ILS CROIENT AVOIR RAISON QU'INÉLUCTABLEMENT SA PERSONNE A TORT !!''

(parole de BK lors de sa  quotidienne bataille sur les RS)

Il ne faut pas toujours ne voir que drames ou tragédies dans ce qui n'est que comédie ! 

Stephan Poylhagraté (Mes nuits sans lumière)