Alors que le racisme, l’islamophobie, l’antisémitisme et autres sont toujours là, avec des extrêmes droites qui montent relayéees par des gouvernements, des bourgeois, des médias et des grands patrons, il est utile de se souvenir du 17 octobre 1961.

De même, le colonialisme est loin d’être de l’histoire ancienne, comme on peut le voir par exemple depuis bien trop longtemps en Palestine.

La guerre d’indépendance algérienne approchait de sa victoire quand, le 17 octobre 1961, un massacre a été perpétré par la police française à l’encontre des milliers d’Algériennes et d’Algériens qui manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu raciste qui leur avait été imposé par le gouvernement de l’époque.

Ce crime d’État demeure trop souvent occulté et trop rarement enseigné.

https://www.infolibertaire.net/commemoration-du-crime-detat-commis-en-plein-paris-le-17-octobre-1961/#/

Il y a 2 heures, Marcuse a dit :

Alors que le racisme, l’islamophobie, l’antisémitisme et autres sont toujours là, avec des extrêmes droites qui montent relayéees par des gouvernements, des bourgeois, des médias et des grands patrons, il est utile de se souvenir du 17 octobre 1961.

De même, le colonialisme est loin d’être de l’histoire ancienne, comme on peut le voir par exemple depuis bien trop longtemps en Palestine.

La guerre d’indépendance algérienne approchait de sa victoire quand, le 17 octobre 1961, un massacre a été perpétré par la police française à l’encontre des milliers d’Algériennes et d’Algériens qui manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu raciste qui leur avait été imposé par le gouvernement de l’époque.

Ce crime d’État demeure trop souvent occulté et trop rarement enseigné.

 

https://www.infolibertaire.net/commemoration-du-crime-detat-commis-en-plein-paris-le-17-octobre-1961/#/

Si on veut réveiller les ressentiments des uns et des autres faisons ressurgir tous les évènements du passé et celui-ci remonte à 64 ans.

Le climat à tendance délétère qui règne dans notre pays et qui s'est aggravé avec la guerre à Gaza n'a pas besoin que l'on réveille les fantômes du passé.

S'il faut commémorer cet évènement il faudra en commémorer d'autres. En défaveur des uns pour celui-ci et en défaveur de la partie "adverse" pour celui-là.

Il faut savoir parfois laisser le passé en paix  pour ne pas ternir un peu plus notre présent.

Il y a 11 heures, Marcuse a dit :

 

Dans ce cas il faudrait également commémorer le massacre de la rue d'Isly à Alger, le 26 mars 1962,  que l'on peut également qualifier de crime d'état puisque tu sembles tenir à ce terme.

Je rappelle les faits. Des manifestants "pieds-noirs" partisans d'une Algérie française, comme tous les pieds-noirs d'ailleurs puisqu'ils considéraient que leur terre était l'Algérie où ils sont nés, où ils ont établi leur existence, où ils vivaient en majorité en harmonie avec les arabes, ont été mitraillés, tués par l'armée française. Juste parce qu'eux aussi manifestaient.

Y a-t-il une seule raison de ne pas commémorer ceux-là aussi? si non, pourquoi?

A moins d'éprouver le souhait de remuer animosités, acrimonies, haines, laissons le passé là où il est.

Il y a 11 heures, Marcuse a dit :

 

https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/terrorisme-et-contre-terrorisme-pendant-la-guerre-dalgerie-la-guerre-subversive-du-fln-en-metropole

Vous étiez né?

Hollande a reconnu en 2012 la répression sanglante du 17 octobre 61. 
Ce qui empêche la France de faire la paix avec son passé c’est qu’elle a accueilli tout le monde après l’indépendance les PN, les harkis et des algériens.Toutes les mémoires blessées sont là. Dans une même société se côtoient tous les camps de la guerre d’Algérie. Il me semble que dans d’autres pays on ne voit pas trop ça. Ah la France . Il n’y a pas de récit commun et des mémoires encore vivantes ou qui vivent à travers leurs enfants. C’est bien normal que ce soit compliqué c’est facile a comprendre. 

Le 17/10/2025 à 10:33, Marcuse a dit :

, il est utile de se souvenir du 17 octobre 1961.

Ou pas 

Le 17/10/2025 à 12:00, MadeleinedeProut a dit :

S'il faut commémorer cet évènement il faudra en commémorer d'autres. En défaveur des uns pour celui-ci et en défaveur de la partie "adverse" pour celui-là.

Oui voilà tu mets le doigt sur la complexité de la positon française à ce propos. 

Le 17 octobre 1961 à Paris, une manifestation a causé la mort de 200 personnes, principalement des algériens. Il est évident que la police a eu à cette occasion la main très lourde.  La police avait préparé sa réaction à la manifestation, et le FLN aussi.  

Mais l’honnêteté intellectuelle, qui n’est spécialement le naturel des médias dans lesquels tu vas copier/coller ton inspiration, mais ce n’est nullement un reproche de ma part, demande de replacer les choses dans leur contexte.

Il y avait en France beaucoup d’algériens que nous étions allés chercher pour que nous parvenions à réaliser les « Trente Glorieuses ». Pour bâtir la France d’aujourd’hui. Nous étions en pleine « Guerre d’Algérie ».

Non seulement le FLN qui se battait en Algérie, et pas seulement contre la France, avait décidé de déplacer en France l’essentiel de son combat contre plusieurs de ses « ennemis ».

D’abord le MNA dont il avait décidé la disparition pour qu’il ne lui fasse pas de concurrence.

Tous ses adhérents en France, comme d’ailleurs en Algérie, étaient systématiquement assassinés.  

Ensuite tout ce qui pouvait gêner en France la collecte de fonds par ses percepteurs privés. Tous les algériens vivant en France étaient assujettis au paiement de « l’impôt révolutionnaire ». Et ceux qui refusaient de le payer étaient systématiquement assassinés « pour l’exemple ».

Tout ceux qui refusait la mainmise du FLN sur leurs activités et n’adhéraient pas aux FLN étaient assassinés.

Tous les matins à Paris l’on retrouvait plusieurs cadavres sur les trottoirs. Les cadavres des assassinés de la nuit. Dans la Fac que je fréquentais à l’époque, nous faisions des paris sur le nombre d’assassinés de la nuit suivante.

C’est à cause de cette situation que le ministre concerné a décidé un couvre-feu la nuit à Paris et dans la proche banlieue parisienne. Mais, et c’est probablement une connerie, mais la situation était telle que cela a paru une bonne formule à ce moment-là, couvre-feu réservé aux seuls algériens.

Ce que ne pouvait pas admettre le FLN dont toutes les activités se déroulaient la nuit.

Le FLN a alors organisé une grande manifestation pour le 17 octobre, pour bloquer Paris.  La plupart des algériens de la Région parisienne y étaient. Les ordres du FLN à Paris étaient suivis religieusement, les récalcitrants sachant ce que coutait le non-respect d’un ordre du FLN. 

Les Renseignements Généraux avaient évidemment été mis au courant et avait cherché et préparé des moyens de s’opposer à la manifestation. Le choc a été rude, plusieurs algériens ont été poussés dans la Seine, et il y a eu 200 morts algériens.

Commémorons ce qui s’est passé, certes, cela le mérite. Mais commémorons également les milliers d’algériens assassinés à Paris par le FLN.    

Le 17 octobre 1961 à Paris, raconté par les témoins de ce massacre d'Algériens

Combien y a -t-il eu de morts le 17 octobre 1961 à Paris ?