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Une ITS menace les koalas

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Umpokito

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Membre, 59ans Posté(e)
Apator Membre 2 434 messages
Maitre des forums‚ 59ans‚
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Dans l'article il est dit que :

La perte d’habitat est le principal facteur du déclin de l’espèce qui se nourrit exclusivement de feuilles d’eucalyptus. Les immenses incendies de forêt des dernières années combinés à l’expansion urbaine ont contribué à la disparition de ces arbres et à la fragmentation des habitats. Les koalas sont aussi souvent victimes de collisions avec des véhicules et d’attaques de chiens.

Ces facteurs stressent les koalas et affaiblissent leur système immunitaire, ce qui les rend plus vulnérables aux infections causées par la chlamydia. Chez les koalas, cette bactérie peut provoquer des infections urinaires, la stérilité, la cécité et la mort. Elle se répand par contact sexuel, mais affecte aussi les bébés dans la poche ventrale de la mère. L’espérance de vie des koalas sauvages est de 10 à 15 ans, mais ceux qui ont une infection à la chlamydia sévère vivent généralement de 5 à 7 ans.

https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/les-annees-lumiere/segments/rattrapage/2180531/un-vaccin-pour-sauver-koalas-chlamydia

Pas sûr que ce soit la cause principale...

Lire cet article :

Chez l’Homme, environ 8 % du génome est constitué d’éléments issus de rétrovirus endogènes qui ont perdu leur pouvoir pathogène. Les rétrovirus sont composés d’ARN. Grâce une enzyme, la transcriptase inverse, ces virus produisent de l’ADN et insèrent ces séquences dans le génome de leur hôte. Si les cellules germinales de l’hôte sont infectées, cet ADN viral est transmis à sa descendance. Le mécanisme exact d’intrusion et de perte de virulence de ces virus est encore mal connu. Et notamment parce que chez l’être humain, ces fragments d’ADN sont présents dans notre patrimoine génétique depuis plusieurs millions d’années. Identifier et étudier une autre espèce de vertébrés chez qui une intrusion rétrovirale est en cours permettrait donc d’en connaître davantage sur les mécanismes à l’œuvre. Une équipe internationale de chercheurs a découvert que c’était le cas chez le koala, dont le génome est progressivement contaminé par le virus KoRV, à l’origine d’un syndrome d’immunodéficience. Ulrike Löber de l’Institut Leibniz de Berlin, ont montré que KoRV avait commencé à s’introduire dans le génome des marsupiaux depuis seulement 50 000 ans sans y être déjà fixé. Lorsqu’il infecte les cellules des koalas, KoRV s’y recombine avec un autre rétrovirus inoffensif déjà intégré à leur patrimoine génétique, et perd progressivement sa dangerosité. Actuellement cohabitent donc des koalas non contaminés par KoRV, des animaux chez qui le virus est actif et engendre des pathologies cancéreuses ou du système immunitaire et enfin d’autres chez qui il fait partie intégrante du génome, sans effet délétère. Il faudra sans doute encore des centaines de milliers d’années pour que le rétrovirus KoRV soit présent de manière inerte dans l’ADN de tous les individus de l’espèce.

https://biotechinfo.fr/article/retrovirus-dans-ladn-la-theorie-du-koala/

La question est donc assez épineuse.

Laisser faire l'évolution... ou vacciner TOUS les koalas jusqu'à la fin des temps pour TOUTES les maladies à venir dont il va être affecté (et sur ce point là, "c'est écrit", il n'y a aucun doute là-dessus), vu que le problème est à la base une baisse de la résistance aux maladies liée à une baisse de l'immunité provoqué par le virus chez CERTAINS koalas. Aujourd'hui c'est la Chlamydia, demain ça sera autre chose.

Sachant que la vaccination va actuellement contrarier l'adaptation de l'animal, redonnant aux Koalas sensibles au virus une chance de se reproduire, au détriment des koalas résistants. 

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Membre, 9/11 was an inside job!, 71ans Posté(e)
Umpokito Membre 3 115 messages
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il y a 17 minutes, Plouj a dit :

ARN ça me dit quelque chose .. 

C'était le diminutif d'Arnold Palmer, le golfeur américain!:)

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Membre, 59ans Posté(e)
Apator Membre 2 434 messages
Maitre des forums‚ 59ans‚
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il y a 22 minutes, Plouj a dit :

ARN ça me dit quelque chose .. 

Acide Ribonucléique.

ADN : Acide Désoxyribonucléique.

ARN polymérase (c'est un faux ami, c'est une protéine et non pas de l'ARN, nommée par sa fonction qui est de créer de l'ARN, dont les ARNm et ARNt)

ARNm: ARN messager.

ARNt : ARN de Transfert.

=> Chaine d'acides aminés.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Transcription_(biologie)

 

il y a 3 minutes, Umpokito a dit :

C'était le diminutif d'Arnold Palmer, le golfeur américain!:)

Aussi probablement. :laugh:

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Membre, 9/11 was an inside job!, 71ans Posté(e)
Umpokito Membre 3 115 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚ 9/11 was an inside job!,
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Le 28/09/2025 à 07:49, Apator a dit :

Dans l'article il est dit que :

La perte d’habitat est le principal facteur du déclin de l’espèce qui se nourrit exclusivement de feuilles d’eucalyptus. Les immenses incendies de forêt des dernières années combinés à l’expansion urbaine ont contribué à la disparition de ces arbres et à la fragmentation des habitats. Les koalas sont aussi souvent victimes de collisions avec des véhicules et d’attaques de chiens.

Ces facteurs stressent les koalas et affaiblissent leur système immunitaire, ce qui les rend plus vulnérables aux infections causées par la chlamydia. Chez les koalas, cette bactérie peut provoquer des infections urinaires, la stérilité, la cécité et la mort. Elle se répand par contact sexuel, mais affecte aussi les bébés dans la poche ventrale de la mère. L’espérance de vie des koalas sauvages est de 10 à 15 ans, mais ceux qui ont une infection à la chlamydia sévère vivent généralement de 5 à 7 ans.

https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/les-annees-lumiere/segments/rattrapage/2180531/un-vaccin-pour-sauver-koalas-chlamydia

Pas sûr que ce soit la cause principale...

Lire cet article :

Chez l’Homme, environ 8 % du génome est constitué d’éléments issus de rétrovirus endogènes qui ont perdu leur pouvoir pathogène. Les rétrovirus sont composés d’ARN. Grâce une enzyme, la transcriptase inverse, ces virus produisent de l’ADN et insèrent ces séquences dans le génome de leur hôte. Si les cellules germinales de l’hôte sont infectées, cet ADN viral est transmis à sa descendance. Le mécanisme exact d’intrusion et de perte de virulence de ces virus est encore mal connu. Et notamment parce que chez l’être humain, ces fragments d’ADN sont présents dans notre patrimoine génétique depuis plusieurs millions d’années. Identifier et étudier une autre espèce de vertébrés chez qui une intrusion rétrovirale est en cours permettrait donc d’en connaître davantage sur les mécanismes à l’œuvre. Une équipe internationale de chercheurs a découvert que c’était le cas chez le koala, dont le génome est progressivement contaminé par le virus KoRV, à l’origine d’un syndrome d’immunodéficience. Ulrike Löber de l’Institut Leibniz de Berlin, ont montré que KoRV avait commencé à s’introduire dans le génome des marsupiaux depuis seulement 50 000 ans sans y être déjà fixé. Lorsqu’il infecte les cellules des koalas, KoRV s’y recombine avec un autre rétrovirus inoffensif déjà intégré à leur patrimoine génétique, et perd progressivement sa dangerosité. Actuellement cohabitent donc des koalas non contaminés par KoRV, des animaux chez qui le virus est actif et engendre des pathologies cancéreuses ou du système immunitaire et enfin d’autres chez qui il fait partie intégrante du génome, sans effet délétère. Il faudra sans doute encore des centaines de milliers d’années pour que le rétrovirus KoRV soit présent de manière inerte dans l’ADN de tous les individus de l’espèce.

https://biotechinfo.fr/article/retrovirus-dans-ladn-la-theorie-du-koala/

La question est donc assez épineuse.

Laisser faire l'évolution... ou vacciner TOUS les koalas jusqu'à la fin des temps pour TOUTES les maladies à venir dont il va être affecté (et sur ce point là, "c'est écrit", il n'y a aucun doute là-dessus), vu que le problème est à la base une baisse de la résistance aux maladies liée à une baisse de l'immunité provoqué par le virus chez CERTAINS koalas. Aujourd'hui c'est la Chlamydia, demain ça sera autre chose.

Sachant que la vaccination va actuellement contrarier l'adaptation de l'animal, redonnant aux Koalas sensibles au virus une chance de se reproduire, au détriment des koalas résistants. 

Eh oui!:)

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