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Naluue

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Membre, 23ans Posté(e)
Naluue Membre 1 152 messages
Mentor‚ 23ans‚
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Voilà, un petit texte crépusculaire et nocturne. Ouverte à la critique ! (il y a sûrement des fautes d'orthographes, il est tard et j'en laisse échapper malheureusement)

" Si tu fais mon cœur, mes yeux, mon sourire mon amour, tu prendras ma chaleur, nos rires et nos pleures.

Mamie et sœur, les derniers soldats d’une guerre sinueuse et visqueuse. Préférons fermer les livres d’histoires, les yeux gardés fermés des enfants, regarderont un ciel, le verront bleu. Je vois l’amour partout ou nulle part, dans tes yeux dans mes cauchemars, comme derrière un miroir. Aimer ou fuir, le film transparent se fait invisible, telle est la malédiction.

 

Il était le début...

 

Toutes les peaux rencontrées dans une unique présence, une vaste existence, des mots et des courbes rassurantes, de doucereuses étincelles que les premiers cris font émerger.

D’innocentes perles aux yeux, la pureté d’une joue rose, comme une cible déjà sous l’œil d’une flèche à l’affût, frémissante d’impatience, de l’amour de la pointe jusqu’au dernier poil de la dernière plume... pour toute une vie, pour deux, ou trois encore.

 

Il était l’huile et la toile...

 

Le papier se tend, les luminaires sont muets. Comme le renard, la brebis et le loup fuient la tempête, les infirmières laissent l’enfant. Les lumières restent éteintes dans les rayons austères d’un Soleil éreinté. Les poussières demeurent impuissantes dans la création d’une sinistre peinture.

 

De ce tableau se font des milliers de séquences dont les battements mêlent huile et couleurs. Un résistant et doux mélange gagnant le revers des ongles, les plis et rivages, jusque dans les pores respirant d’un ignorant dessinateur.

Les coups de crayon s’étouffent. Dans les coins de la toile, glissent en gris les restes de gestes apeurés. Sans attente, la substance organique embrasse le corps craintif, suce, brûle, arrache la peau de son propriétaire.

Les hurlements et gargouillis de désespoir se jettent dans le néant. Ils seront les originels manquants à l’appel. Les yeux espèrent sauver les nerfs qu’ils baladent. Des globules écarquillés, laids, répugnants, baignés dans une explosion de sang.

 

Une douleur furieuse irrigue le colon, l’utérus, les intestins, le foi, les poumons, le cœur. C’est l’arrêt respiratoire, et la bouche endormie implore l’arrêt cardiaque, alors que des centaines de couteaux à steak poignardent les millions de fibres tétanisées.

Loin déjà est partie la conscience. Ne règne que la confusion et la douleur. Rien de cette image n'est litérale, ici la lente et cruelle description d'une vie sans amour.

 

Ce fut une présence sans unité qui tourna la ruelle ce matin là. Sa stature se faisait silence, parfaitement postée, sans intention aucune, sous la timide fenêtre aux volets verts pastels ; un peu branlants, six mètres et cinquante centimètres plus haut. Coiffant les tuiles de terre cuite, le ciel calînait les habitions.

 

Le Soleil n’était pas fatigué. La flèche en acte, prête à embraser la cible. Les luminaires été allumés, les infirmières vives et apaisées. Ne se faisaient attendre, ni renard, ni brebis, ni loup.

 

Ses yeux sous des lunettes de soleil, la mine sans nom, il était gris et un peu vide comme la poche de son manteau. Il rigolait mal et fort, avec son nez. Le soir il soignait ses migraines sans manière. Depuis la bataille, son cœur avait fait sien les accueillants volets verts. De là haut, il regardait la ville. "

 

Modifié par Naluue
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