Est-ce qu'il y a une rubrique conseils de lecture sur ce forum ?

J'en ai parlé dans ma présentation, mais personne n'a répondu, donc je bisse (pas partout je vous rassure  ) :

Je lis peu mais tous les jours. Mais j'ai des gouts bizarre, je déteste les histoires d'amours, les policiers, la science- fiction...
J'adore les livres qui critiquent où se moque de la société dans laquelle on vit, et si possible avec un peu d'humour, j'aime par exemple Houellbecq, Jean-paul Dubois, Foenkinos, Benoit Duteurtre...
Et, au risque d'en choquer plus d'un, je cherche un livre où le héros serait athée, et où il critiquerait la religion ...
Donc si vous avez des livres à me conseiller, n'hésitez pas.

Bonjour, tout comme Alain je serais très intéressée par une éventuelle rubrique sur le thème de la littérature, afin de pouvoir échanger et se conseiller mutuellement divers romans, quelqu'en soit le registre.

Vous pouvez regarder ici

critique société

Camille est la fille de Sylvie, la femme de ménage qu'Anaïs emploie depuis quinze ans dans sa maison du Touquet. Maintenant qu'Anaïs la loue sur Airbnb, Sylvie s'épuise à tout nettoyer de fond en comble avant l'arrivée de chaque nouvel occupant.
La petite entreprise fonctionne jusqu'à ce jour des vacances de la Toussaint qui fait basculer leur vie et les sépare à jamais. Dévastée, Anaïs démonte un à un les mécanismes qui ont irrémédiablement conduit au drame dont elle tient Sylvie pour responsable. Révoltée, Camille refuse de voir sa mère injustement accusée.
Dans ce roman tendu et percutant, Amélie Cordonnier met en scène la dérive de nos vies où tout est à louer, la force de travail des uns, la maison des autres. Qui en paiera le prix ?

Un peu partout dans le monde, de nos jours.
Alors que son meilleur ami décide de l'exclure de sa vie, une artiste tente de récupérer le cadeau démesuré qu'elle lui avait offert ; un couple entreprend de bouter hors de chez lui leur fils de trente ans qui, comme tout bon Millenials, va mettre en scène cet « abandon » sur les réseaux et devenir une star du net ; un business man détourne l'argent de son entreprise avant de partir mener une vie déprimante au soleil, jusqu'à être rongé par la culpabilité ; une femme s'acharne, jusqu'au drame, à posséder une maison prétendument hantée...
Douze nouvelles impitoyables, caustiques et cruelles pour critiquer avec fougue la société de biens.

« J’aimerais connaître vos motivations pour ce voyage chez nous, M. Yann. Nous serions ravis de vous accueillir, mais nous voudrions accueillir, en même temps que nous vous accueillons, l’ensemble de vos motivations. Car on ne voyage jamais seul, vous le savez bien. On voyage toujours accompagné. On voyage accompagné de ses motivations. Pourquoi voulez-vous aller chez nous, M. Yann ?»

Quand un écrivain français se rend à la délégation de Corée du Nord pour obtenir le précieux document qui lui ouvrira les portes d’un pays bouclé à triple tour, c’est bien plus qu’un simple rendez-vous administratif qui s’engage…

Il y a 8 heures, Alain Brassens a dit :

 

je déteste[...] la science- fiction...
J'adore les livres qui critiquent [...] la société dans laquelle on vit, [...] j'aime par exemple Houellbecq, J

 

la science-fiction critique beaucoup "la société dans laquelle on vit", beaucoup d'anti-utopies sont moins des projections que des miroirs déformants du présent.

Houellebecq a fait beaucoup de science-fiction : Les particules élémentaires, c'en est ; Soumission, c'en est ; La possibilité d'une île, c'en est ; Sérotonine, c'en est ; anéantir, c'en est.

Jean-Paul Sartre peut-être par exemple? Mais c'est une référence classique... "La nausée", "Les mains sales", "Le mur", "Nekrassov" etc...

Citation

[...] 

La critique de Sartre envers la religion et la croyance en Dieu

La critique de Sartre envers la religion est à la fois philosophique et existentielle. Pour lui, la croyance en Dieu représente une forme d’évasion face à l’angoisse inhérente à l’existence humaine. En se réfugiant derrière des dogmes religieux, les individus renoncent à leur liberté et à leur capacité d’agir.

Sartre voit dans cette soumission une aliénation qui empêche l’homme de réaliser son potentiel. Il dénonce ainsi les religions comme des systèmes qui imposent des valeurs extérieures, privant l’individu de sa capacité à créer ses propres significations. Dans ses œuvres, notamment dans « L’Être et le Néant », Sartre explore les implications de cette critique.

Il affirme que la foi en un Dieu bienveillant ou en une vie après la mort détourne l’attention des véritables enjeux de l’existence. En se concentrant sur des promesses d’un au-delà, les croyants négligent le présent et les responsabilités qui en découlent. Cette vision du monde, selon Sartre, est non seulement réductrice, mais elle constitue également un obstacle à l’épanouissement personnel et collectif.[...]

https://www.philosophes.org/philosophes/philosophes-du-xxe-siecle/latheisme-radical-de-sartre-un-humanisme-sans-dieu/

Citation

Sartre fait dans l'humour

Une comédie entre farce et satire signée Jean-Paul Sartre! On rit beaucoup pendant la présentation de « Nekrassov ». Et l'on se demande comment Sartre a pu se « lâcher » de la sorte entre l'écriture d'un virulent essai sur « l'Affaire Henri Martin» et la publication d'une très sérieuse « Critique de la raison pure ». Comment aussi, en cette même année 1955, il a pris ses distances avec ses engagements politiques les plus radicaux. Alors qu'à peine rentré d'URSS, il vient d'affirmer « qu'avant cinq ans le niveau de vie du citoyen soviétique serait de 30 à 40 % supérieur au nôtre » ! N'allons surtout pas déduire qu'avec « Nekrassov » Sartre renie ses convictions. Tout juste s'offre-t-il un petit intermède, voilà tout, en imaginant ce sympathique gentleman cambrioleur, touché par la détresse d'un journaliste menacé de renvoi, et qui décide de lui réserver l'exclusivité des confidences et révélations de Nekrassov, ministre soviétique dissident, dont il prend en fait l'identité. Ce subterfuge n'a en fait pour but essentiel que de conquérir la fille dudit journaliste. Les dialogues sont enlevés, et la mise en scène de Jean-Paul Tribout fait ressortir avec justesse le comique quasi vaudevillesque de certaines situations. La satire des médias est des plus cruelles et les neuf comédiens se mettent en quatre pour incarner une trentaine de personnages. En bref, on passe une bonne soirée !

https://www.leparisien.fr/yvelines-78/sartre-fait-dans-l-humour-20-09-2007-2008395554.php

Le 13/08/2025 à 19:51, Crève a dit :

la science-fiction critique beaucoup "la société dans laquelle on vit", beaucoup d'anti-utopies sont moins des projections que des miroirs déformants du présent.

Houellebecq a fait beaucoup de science-fiction : Les particules élémentaires, c'en est ; Soumission, c'en est ; La possibilité d'une île, c'en est ; Sérotonine, c'en est ; anéantir, c'en est.

Pardon pour le retard, oui c'est vrai je me suis peut-être mal exprimé en disant que je n'aimais pas la science-fiction, je voulais dire que je déteste les fusées, les robots, les nouveaux mondes avec les gentils les méchants, et surtout Harry Potter .. Un de mes livres préférés est un "conte" : "La ferme des animaux" d'Orwell, car en fait au début du livre, tout est parfait, les animaux s'empare d'une ferme, ils gèrent tout eux mêmes, ils ont des principes inscrit en lettres d'or comme "ne pas faire confiance aux hommes", "pas de chef", puis petit à petit eux aussi s'humanisent mais dans le mauvais sens du terme, ils finissent par faire commerce avec les hommes,  bref on en sortira jamais de ce monde d'argent... 
C'est ce genre que je cherche. Et chez Houellebecq y a pas de fusées, de robots,... à ce que je sache  Oui, on peut critiquer le monde en imaginant comment il va devenir, mais faut que ce soit un futur trés proche de nous... 
Et sinon, merci au gars qui a cité des livres, avec en plus des résumés, chapeau !
Hélas, rien ne m'existe dans la liste
Je cherche toujours un livre dans mes gouts si originaux.

" L'originalité consiste à essayer de faire comme tout le monde sans y parvenir."  Radiguet
 

il y a 2 minutes, Alain Brassens a dit :

"La ferme des animaux" d'Orwell

Ce que tu aimes s'appelle la satire et l'allégorie.

Peut-être L'héritage de Maupassant ? 

Le 15/08/2025 à 13:21, sirielle a dit :

La critique de Sartre envers la religion et la croyance en Dieu

La critique de Sartre envers la religion est à la fois philosophique et existentielle. Pour lui, la croyance en Dieu représente une forme d’évasion face à l’angoisse inhérente à l’existence humaine. En se réfugiant derrière des dogmes religieux, les individus renoncent à leur liberté et à leur capacité d’agir.

Sartre voit dans cette soumission une aliénation qui empêche l’homme de réaliser son potentiel. Il dénonce ainsi les religions comme des systèmes qui imposent des valeurs extérieures, privant l’individu de sa capacité à créer ses propres significations. Dans ses œuvres, notamment dans « L’Être et le Néant », Sartre explore les implications de cette critique.

Il affirme que la foi en un Dieu bienveillant ou en une vie après la mort détourne l’attention des véritables enjeux de l’existence. En se concentrant sur des promesses d’un au-delà, les croyants négligent le présent et les responsabilités qui en découlent. Cette vision du monde, selon Sartre, est non seulement réductrice, mais elle constitue également un obstacle à l’épanouissement personnel et collectif.[...]

Alors là 100 fois d'accord, quel plaisir de lire ça, je vais l'imprimer et l'afficher chez moi
Je plaisante, mais l'essentiel est bien là : quel danger qu'est la religion, quel manque de respect pour l'homme qui doit la fermer et obéir aux religieux, ça devrait être interdit par les droits de l'homme justement !
Et pareil pour la connerie sans nom qui dit que quand on est mort, tous les hommes se retrouvent au ciel, doit y avoir du monde vindieu  On y rencontre vercingetorix je suppose

Par contre !

Le texte ci-dessus est un résumé ! J'ai peur qu'en achetant "l'être et le néant" j'y comprenne que dalle, je suis pas un intello moi...

Sinon petite anecdote en passant . L'autre jour en regardant un vieux film, j'entends une chanson qui en gros parlait des dangers de l'islam. Plus tard j'essaie de trouver sur le net le titre de la chanson, mais j'ai pas trouvé, par contre j'ai vu (mais pas tout lu) la page wikipedia "Les dangers de l'Islam" vindieu (bis), elle est énorme ! z'allez-z'y voir ... Car jamais à la télé on en parlera, jamais !

 

il y a 7 minutes, January a dit :

Ce que tu aimes s'appelle la satire et l'allégorie.

Peut-être L'héritage de Maupassant ? 

Mais j'ai lu tout Maupassant ! J'adore.

Je vous cite la nouvelle que je préfère "Clair de Lune", où un salaud de prêtre veut s'en prendre à une fille qui fleurte avec un garçon, (enfin je sais plus trop comment ça se passe), mais lorsqu'il sort de chez lui, il est émerveillé par un clair de Lune, il trouve ça si beau qu'il devient tout gentil et renonce à ses projets...
Des fois je pense à cette histoire quand je fais ma promenade de nuit et que c'est la pleine lune...

Bonjour,

Je conseille fortement les romans de Henri Loevenbruck ! J'adore tout ce qu'il fait: c'est inventif, intelligent, et l'auteur fait clairement un important travail en amont pour se documenter sur le sujet qu'il a choisit de traiter.

Le titre L'apothicaire correspond à ta recherche d'un personnage qui bafoue les pratiques religieuses de son époque, au profit de son amour pour la science.

Il a aussi écrit Nous rêvions juste de liberté qui suit l'évolution d'une jeunesse laissée pour compte, en révolte avec leur monde.

Il y a 3 heures, Alain Brassens a dit :

Alors là 100 fois d'accord, quel plaisir de lire ça, je vais l'imprimer et l'afficher chez moi
Je plaisante, mais l'essentiel est bien là : quel danger qu'est la religion, quel manque de respect pour l'homme qui doit la fermer et obéir aux religieux, ça devrait être interdit par les droits de l'homme justement !
Et pareil pour la connerie sans nom qui dit que quand on est mort, tous les hommes se retrouvent au ciel, doit y avoir du monde vindieu  On y rencontre vercingetorix je suppose

Par contre !

Le texte ci-dessus est un résumé ! J'ai peur qu'en achetant "l'être et le néant" j'y comprenne que dalle, je suis pas un intello moi...

Sinon petite anecdote en passant . L'autre jour en regardant un vieux film, j'entends une chanson qui en gros parlait des dangers de l'islam. Plus tard j'essaie de trouver sur le net le titre de la chanson, mais j'ai pas trouvé, par contre j'ai vu (mais pas tout lu) la page wikipedia "Les dangers de l'Islam" vindieu (bis), elle est énorme ! z'allez-z'y voir ... Car jamais à la télé on en parlera, jamais !

 

Comme il m'est arrivé de l'évoquer dans certains de tes sujets, pour ma part je ne suis pas tout à fait fermée à la religiosité. Au contraire, je considère qu'elle m'a beaucoup apporté spirituellement. Mais je suis d'accord pour penser qu'il est important que le regard que l'on pose sur elle doit rester assez critique et prudent.

J'ai apprécié de lire des oeuvres de Jean-Paul Sartre. Mais il n'a pas écrit que des essais, aussi des nouvelles, des romans et des pièces de théâtre... On peut par exemple par rapport à l'humour que ses écrits peuvent parfois exprimer citer "Le mur" (recueil de nouvelles, humour noir), "Les mains sales" (pièce de théâtre, ironie), et "Les mots" (autobiographie, autodérision)... 

Dans un autre registre, plus humoristique et léger: "Les vacances de Jésus et Bouddha" (série de mangas). Il ne s'agit pas d'un personnage athée qui critique la religion par contre, mais de personnages religieux tournés en dérision dans la société japonaise.

Citation

Résumé

Après avoir œuvré au bien de l’humanité pendant deux millénaire, les deux amis décident de prendre quelques vacances en louant un petit appartement à Tôkyô. Ils vont découvrir un mode de vie bien éloigné du paradis en vous offrant un regard inédit sur la société japonaise et plus généralement sur la vie sur Terre. Vous découvrirez par exemple la fierté de Jésus quand on le confond avec Johnny Depp ou ce que pense Bouddha de ces statues le représentant qui font les beaux jours des magazines de décoration.  De quoi convaincre même les plus réticents que le manga est une source d’originalité inépuisable.

Et il leva les bras au ciel, et d’une voix forte énonça : « Sésame, fermente-toi ! »

Et c’est ainsi que Jésus accomplit le miracle de la multiplication des pains. Le pauvre était très nerveux à cette époque de son périple de trois ans, et tentait de détendre l’atmosphère en racontant l’histoire d’Ali Baba et les 40 voleurs. Malheureusement, sa langue a fourché sur ce passage déterminant, ce qui a donc produit ce petit miracle, qui continue de faire grand bruit de nos jours.[...]

https://www.manga-news.com/index.php/serie/vacances-de-Jesus-et-Bouddha

Il y a 3 heures, Alain Brassens a dit :

Pardon pour le retard, oui c'est vrai je me suis peut-être mal exprimé en disant que je n'aimais pas la science-fiction, je voulais dire que je déteste les fusées, les robots, les nouveaux mondes avec les gentils les méchants, et surtout Harry Potter .. Un de mes livres préférés est un "conte" : "La ferme des animaux" d'Orwell, car en fait au début du livre, tout est parfait, les animaux s'empare d'une ferme, ils gèrent tout eux mêmes, ils ont des principes inscrit en lettres d'or comme "ne pas faire confiance aux hommes", "pas de chef", puis petit à petit eux aussi s'humanisent mais dans le mauvais sens du terme, ils finissent par faire commerce avec les hommes,  bref on en sortira jamais de ce monde d'argent... 
C'est ce genre que je cherche. Et chez Houellebecq y a pas de fusées, de robots,... à ce que je sache  Oui, on peut critiquer le monde en imaginant comment il va devenir, mais faut que ce soit un futur trés proche de nous... 
Et sinon, merci au gars qui a cité des livres, avec en plus des résumés, chapeau !
Hélas, rien ne m'existe dans la liste
Je cherche toujours un livre dans mes gouts si originaux.

" L'originalité consiste à essayer de faire comme tout le monde sans y parvenir."  Radiguet
 

Ne vous inquiétez pas, j’avais parfaitement compris, et je sais que la science-fiction peut rebuter, pour plusieurs raisons : on ne se sent pas concerné par les mondes décrits, c’est trop loin dans le futur, etc. 
 

Mais la science-fiction c’est très vaste, et ne concerne pas que la spéculation sur les technologies : la fiction peut être de nature politique, comme Soumission de M. Houellebecq ou La Servante écarlate de M. Atwood. 
 

Elle peut être proche de notre monde, au bord, et nous prêts à y tomber. Je pense que justement, ce que vous aimez, c’est la fiction politique fine, qui prend racine dans notre présent et en déforme à peine les contours. 
 

Sans fusées, ni robots, je vous propose une petite liste pour vous ouvrir à cette espèce littéraire : 

- Douglas Kennedy, Et c’est ainsi que nous vivrons, exacerbe les deux ailes politiques des États-Unis, droite et gauche, et fracture le pays géographiquement. 
- Christina Dalcher, Vox, imagine que les femmes sont soumises à porter un bracelet électronique qui leur envoie une décharge électrique si elles dépassent le quota de cent mots par jours. 
- Jean-Christophe Rufin, Globalia, imagine un monde unifié, un état global, et sur certains aspect prend le contre-pied de 1984. 
- Amélie Nothomb, Acide sulfurique, imagine une émission de télé basée sur la souffrance des participants, critique très fine de la société du spectacle, du voyeurisme, et de nos pulsions morbides. 
- Ira Levin, Un bonheur insoutenable, imagine une société où tout un chacun est sous traitement médical, l’être humain a une obsolescence programmée. 
- Claire North, Sweet Harmony, société qui imagine que les nano-technologies régulent notre corps, pour peu qu’on ait les moyens de payer l’abonnement. (Critique du capitalisme)

Voilà, toutes ces références, je les ai lues, et je peux affirmer qu’elles rentrent dans vos critères : « critiquent le monde dans lequel on vit ». 
 

(Les esprits les plus fins auront noté l’égalité de propositions entre auteurs et autrices) 

Il y a 21 heures, Sarahmifie a dit :

Le titre L'apothicaire correspond à ta recherche d'un personnage qui bafoue les pratiques religieuses de son époque, au profit de son amour pour la science.

Alors, pardon de jouer les rabat-joies, les jamais content... Mais apparement l'apothicaire se passe au moyen-âge... Non, moi je veux un roman qui se passe de nos jours, qui critique la société française actuelle, et, si possible les religions dans son ensemble... Bizarre qu'il y en ait plusieurs d'ailleurs, on croit en un dieu, selon la géographie bien terre à terre du lieu où on est né (et non pas où on néné)(mon humour ne fait rire que moi, tant pis)

Il y a 21 heures, Crève a dit :

Ne vous inquiétez pas, j’avais parfaitement compris, et je sais que la science-fiction peut rebuter, pour plusieurs raisons : on ne se sent pas concerné par les mondes décrits, c’est trop loin dans le futur, etc. 
 

Mais la science-fiction c’est très vaste, et ne concerne pas que la spéculation sur les technologies : la fiction peut être de nature politique, comme Soumission de M. Houellebecq ou La Servante écarlate de M. Atwood. 
 

Elle peut être proche de notre monde, au bord, et nous prêts à y tomber. Je pense que justement, ce que vous aimez, c’est la fiction politique fine, qui prend racine dans notre présent et en déforme à peine les contours. 
 

Sans fusées, ni robots, je vous propose une petite liste pour vous ouvrir à cette espèce littéraire : 

- Douglas Kennedy, Et c’est ainsi que nous vivrons, exacerbe les deux ailes politiques des États-Unis, droite et gauche, et fracture le pays géographiquement. 
- Christina Dalcher, Vox, imagine que les femmes sont soumises à porter un bracelet électronique qui leur envoie une décharge électrique si elles dépassent le quota de cent mots par jours. 
- Jean-Christophe Rufin, Globalia, imagine un monde unifié, un état global, et sur certains aspect prend le contre-pied de 1984. 
- Amélie Nothomb, Acide sulfurique, imagine une émission de télé basée sur la souffrance des participants, critique très fine de la société du spectacle, du voyeurisme, et de nos pulsions morbides. 
- Ira Levin, Un bonheur insoutenable, imagine une société où tout un chacun est sous traitement médical, l’être humain a une obsolescence programmée. 
- Claire North, Sweet Harmony, société qui imagine que les nano-technologies régulent notre corps, pour peu qu’on ait les moyens de payer l’abonnement. (Critique du capitalisme)

 

Voilà, toutes ces références, je les ai lues, et je peux affirmer qu’elles rentrent dans vos critères : « critiquent le monde dans lequel on vit ». 
 

(Les esprits les plus fins auront noté l’égalité de propositions entre auteurs et autrices) 

Rhâaa, je sais pas quoi trop répondre, je suis embêté, car j'apprécie le fait que vous ayez pris du temps à me répondre, bon, commençons par le bédut (oui, ça je peux pas m'empêcher de déconner c'est plus fort que moi) : Amélie Nothomb : j'ai tout lu, j'adore, enfin pas tout non plus, j'adore "Les catalinaires" avec le fameux Palamède Bernardin, c'est un livre que j'ai relu, quand je suis allé à l'hôpital...
Ensuite je veux pas de livre américains, non, mon attirance pour le réél passe donc par ce qui se passe en France. Enfin, je ne peux que me répéter, il ne faut pas comme dans vos livres, de SF trop loin de nous, ...
Bah tiens , il me vient une idée : un livre où le personnage critiquerait la cérémonie d'ouverture des JO 2024 à Paris ! Là on serait dans le politiquement incorrect, j'adore ça, vous voyez un peu mon approche de la littérature, je prépare un mémoire de fin d'étude à la Sorbonne sur le sujet (meuh non, je plaisante encore, faut que j'arréte ça moi je vais être mal vu à force  )

Il y a 17 heures, Alain Brassens a dit :

Rhâaa, je sais pas quoi trop répondre, je suis embêté, car j'apprécie le fait que vous ayez pris du temps à me répondre, bon, commençons par le bédut (oui, ça je peux pas m'empêcher de déconner c'est plus fort que moi) : Amélie Nothomb : j'ai tout lu, j'adore, enfin pas tout non plus, j'adore "Les catalinaires" avec le fameux Palamède Bernardin, c'est un livre que j'ai relu, quand je suis allé à l'hôpital...
Ensuite je veux pas de livre américains, non, mon attirance pour le réél passe donc par ce qui se passe en France. Enfin, je ne peux que me répéter, il ne faut pas comme dans vos livres, de SF trop loin de nous, ...
Bah tiens , il me vient une idée : un livre où le personnage critiquerait la cérémonie d'ouverture des JO 2024 à Paris ! Là on serait dans le politiquement incorrect, j'adore ça, vous voyez un peu mon approche de la littérature, je prépare un mémoire de fin d'étude à la Sorbonne sur le sujet (meuh non, je plaisante encore, faut que j'arréte ça moi je vais être mal vu à force  )

Vous me voyez tout marri que ma proposition n'ait pas l'heur de vous plaire ; aussi, je m'en vais la défendre : "pas de livre américains", pourtant, si j'ai choisi des livres dont l'action se déroule aux U.S.A., c'est parce que les Amerlocks sont proches de nous, à tous les niveaux. N'avez-vous pas noté que, chaque fois qu'une mode américaine déferlait, la France en faisait partie ? Tout ce qui vient des Etats-Unis, on le copie : l'ère Me-too, les non-binaires, le cinéma, leur séries, leur politique, tout absolument tout est une copie de leur société. On est fasciné par l'Américain. A un point tel que, quand leur Président lève le petit doigt, ça fait la une dans notre pays. C'est comme si la France était une province de l'Empire américain !

J'ai pris un soin extrême à proposer une SF, pas trop loin de nous justement ; mais peut-être n'avons-nous pas la même notion des distances : pour moi, ces mondes me paraissent extrêmement proches. J'ai une conscience aiguë des embranchements que la sociétés peut prendre, notre société peut s'aiguiller d'une façon à peine perceptible pour nous emmener vers un tout nouveau monde. C'est cette articulation entre un monde naissant dans notre présent, et sa mue vers un monde nouveau, auquel je vous invitais.

il y a une heure, Crève a dit :

Vous me voyez tout marri que ma proposition n'ait pas l'heur de vous plaire ; aussi, je m'en vais la défendre : "pas de livre américains", pourtant, si j'ai choisi des livres dont l'action se déroule aux U.S.A., c'est parce que les Amerlocks sont proches de nous, à tous les niveaux. N'avez-vous pas noté que, chaque fois qu'une mode américaine déferlait, la France en faisait partie ? Tout ce qui vient des Etats-Unis, on le copie : l'ère Me-too, les non-binaires, le cinéma, leur séries, leur politique, tout absolument tout est une copie de leur société. On est fasciné par l'Américain. A un point tel que, quand leur Président lève le petit doigt, ça fait la une dans notre pays. C'est comme si la France était une province de l'Empire américain !

J'ai pris un soin extrême à proposer une SF, pas trop loin de nous justement ; mais peut-être n'avons-nous pas la même notion des distances : pour moi, ces mondes me paraissent extrêmement proches. J'ai une conscience aiguë des embranchements que la sociétés peut prendre, notre société peut s'aiguiller d'une façon à peine perceptible pour nous emmener vers un tout nouveau monde. C'est cette articulation entre un monde naissant dans notre présent, et sa mue vers un monde nouveau, auquel je vous invitais.

Qu'est-ce que vous faites comme fautes d'orthographe ! mari ne prend qu'un r et heure prend un e à la fin !
(çà y est mon humour à deux balles me reprend)(on fera rien de moi je ne peux pas m'empêcher de plaisanter)(j'espère que vous surseoirai à ce petit défaut)(Le verbe surseoir ne convient pas exactement, mais j'adore l'employer  )
Alors on a effectivement un désaccord : je suis complétement anti-amerloque ! Et je déteste cette mode qui consiste à importer leurs "produits" chez nous. Déjà quand j'étais enfant (dans les années 70), je regardais des trucs bien franchouillards à la télé, genre Arséne Lupin, et je détestais déjà des séries comme "Starsky et Hutch", et ça continue de nos jours, pas question que je m'abonne à Netflix ! Je suis un vieux schnock qui cherche "l'esprit français", en chansons (Brassens of course), au cinéma, mais c'est plus dur de donner des exemples (surtout si je vous cite un de mes films préféré : Piédalu, décliné en 3 films), en puis tiens pour faire un peu de provocation, j'adore "Les galettes de Pont-Aven", et un film qui ne risquerait plus de sortir de nos jours "Vive les femmes" et que j'ai revu avec bonheur récemment. Littérature difficile à dire aussi, mais là aussi je pense qu'il y a un esprit français, j'ai donné plusieurs exemple je pense...
Et surtout n'oublions pas que 

il y a 8 minutes, Alain Brassens a dit :

Qu'est-ce que vous faites comme fautes d'orthographe ! mari ne prend qu'un r et heure prend un e à la fin !
(çà y est mon humour à deux balles me reprend)(on fera rien de moi je ne peux pas m'empêcher de plaisanter)(j'espère que vous surseoirai à ce petit défaut)(Le verbe surseoir ne convient pas exactement, mais j'adore l'employer  )

Je confirme : ça devient agaçant.

Il y a 22 heures, Alain Brassens a dit :

il y a un esprit français

C'est quoi un Français ?

Je vais vous aider à répondre à cette simple question : un Français, c'est un mec, qui, tout en se rendant à Mac'Do, consulte son I-Phone et les appli Facebook et Tik-Tok ; tout en étant habillé de la tête aux pieds par du Made in Taïwan.

Vous-même qui me répondez, je suppose que vous pianotez sur un clavier, d'ordi ou de tablette, Made in China, ensuite vous prendrez votre voiture qui roule avec de l'essence provenant de Russie.

... et vive la France !