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Japon : en manque de nourriture, les ours arrivent en ville
sovenka a posté un sujet dans Actualités - Divers
"Quand on arrive en ville..." Au Japon, les attaques d’ours se multiplient. Affamés, les animaux n’hésitent pas à se rendre en pleine ville pour trouver de la nourriture. Le réchauffement climatique est largement responsable. L’hiver tarde, repoussant l’hibernation, et l’été, trop chaud, a privé les ours de glands, baies et châtaignes. Alors ils font les poubelles et grattent aux portes des maisons. SOURCE: https://www.francetvinfo.fr/monde/japon/japon-en-manque-de-nourriture-les-ours-arrivent-en-ville_6256683.html -
Les Japonais sont de plus en plus irrités par les incivilités dont font preuve certains youtubeurs dans leurs vidéos, alors qu'ils visitent le Japon. Certains comportements comme se vanter de prendre le train gratuitement ne passe pas auprès de la population locale, qui met un point d'honneur au respect des règles en société. "Le Japon est l'un des pays les plus sûrs au monde. Je ne veux pas que des visiteurs détruisent cet environnement. S'il y a beaucoup d'étrangers comme ça, on n'en veut plus" a ainsi réagi un internaute japonais. Ce nouvel incident survient après qu'un autre "streameur", l'Américain Johnny Somali, a été arrêté fin septembre au Japon pour avoir illégalement pénétré sur un chantier: il avait fait irruption déguisé sur le site en criant plusieurs fois "Fukushima!" SOURCE: https://www.europe1.fr/international/au-japon-les-pitreries-de-youtubeurs-etrangers-ne-font-pas-rire-4210761
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Le 3 décembre 1984, le magazine « Shonen Jump » publiait le premier épisode de la saga culte, un manga de 42 volumes adapté en trois séries animées qui ont fait le tour du monde. « Dans Dragon Ball Z, combien faut-il de personnes pour changer une ampoule ? Facile : une seule, mais dix-huit épisodes, et Krilin meurt à la fin. » Cette boutade ne vous a pas fait sourire ? C’est probablement que vous êtes passé à côté de l’un des plus grands phénomènes de la pop culture de la fin du XXe siècle. Dragon Ball, c’est un manga culte de 42 volumes dessinés entre 1984 et 1995, et vendu à plus de 230 millions d’exemplaires dans le monde. C’est aussi trois séries animées, Dragon Ball, Dragon Ball Z, et Dragon Ball GT, diffusées et rediffusées de manière quasi ininterrompue depuis 1986. Enfin, ce sont seize longs-métrages et plus de quatre-vingt jeux vidéo dont une trentaine distribués en France, juste sur la dernière décennie, sans même parler des innombrables goodies et figurines en tous genres. A la Japan Expo qui s’est tenue début juillet au Parc des Expositions de Villepinte, l’importance historique de la saga d’Akira Toriyama ne faisait pas l’ombre d’un doute. « Dragon Ball, c’est une référence, un classique, une de ces œuvres qu’il faut avoir vues », revendique ainsi Pierre, quadra dégarni vêtu du kimono orange de Krilin. « C’est un manga intemporel », corrobore Mehdi, 29 ans, déguisé en San Gohan adolescent, le fils de Son Goku. Arts martiaux et science-fiction Son Goku DRAGON BALL © 1984 BY BIRD STUDIO / SHUEISHA INC. Au centre de cette saga foisonnante, un personnage, Son Goku, un enfant-singe amateur d’arts martiaux et qui se découvre au fur et à mesure de ses aventures une puissance surhumaine. D’abord légère, la série a glissé au fil des années vers la science-fiction, notamment à partir de sa période Dragon Ball Z, au cours de laquelle le héros affronte diverses créatures extraterrestres ou génétiquement modifiées de plus en plus sadiques et puissantes (Saiyans, Freezer, Cell…). Les combats deviennent eux-mêmes de plus en plus longs, spectaculaires et sanglants, souvent au détriment du meilleur ami du héros, Krilin, petit chauve sans nez et éternel souffre-douleur du scénario. Lorsqu’Akira Toriyama jette les bases de la série dans l’hebdomadaire japonais pour enfant Weekly Shônen Jump, il cherche surtout à s’éloigner de son premier succès, Dr. Slump, les aventures loufoques d’une petite fille robot espiègle et scatophile. Après avoir défriché le manga d’arts martiaux dans le méconnu Dragon Boy (1983), il s’inspire à la fois du Voyage en Occident, classique de la littérature fantastique chinoise dans laquelle un roi-singe saute de nuage en nuage, et de Drunken Master, film d’arts martiaux comique de Jackie Chan, pour donner naissance à la rocambolesque saga du jeune enfant-singe à la coiffure éternellement en pétard, Son Goku. Mais en dépit de l’humour et de la fantaisie des premiers chapitres, l’accueil est d’abord tiède au Japon. Alors, sur les conseils de son éditeur, le mangaka muscle son récit : il introduit les puissants Kamehameha, les transformations en gorille-garou, les invocations de Shenron le dragon légendaire, les tournois d’arts martiaux aux innombrables rebondissements, ou encore les supercombattants aux cheveux blonds. Ce sera le début d’une longue et interminable surenchère visuelle et scénaristique, associée à un ton de plus en plus sombre et apocalyptique. « Il y avait un dialogue continu avec l’éditeur, et dès le début, celui-ci avait remarqué que les arts martiaux avaient fait décoller la série, décrypte Olivier Richard. Il a donc insisté sur ce qui plaisait aux gens, même si cela donnait parfois à l’histoire un caractère répétitif. Mais on ne peut pas les en blâmer. Tout le monde voulait voir des combats. » Le dessin animé d'une génération... Le 2 mars 1988 sur TF1, dans le Club Dorothée, la série fait son apparition en France. C’est peu dire que Dragon Ball et surtout Dragon Ball Z déchaînent les passions. D’un côté, le magazine Pif Gadget décerne la « Truffe d’or » 1988 du meilleur dessin animé aux premiers pas de Son Goku ; à partir de 1992, le Club Dorothée atteint des audiences de plus d’1,5 million de téléspectateurs le mercredi matin, en s’accaparant jusqu’à 65% des 4-14 ans ; en 1993, Glénat entame la publication du manga ; et arrivé en 1995, la DBZmania est telle que comme le raconte à l’époque Jean-Luc Nobleau, directeur commercial de la société de produits dérivés Samouraï : « Il suffirait de marquer Dragon Ball Z sur une patate et on la vendrait. » Mais dans le même temps, les boucliers se lèvent. Dans son livre Le ras-le-bol des bébés zappeurs (1989), Ségolène Royal alerte l’opinion publique sur la situation de ces enfants « abreuvés de violence, de laideur, de médiocrité » ; le 28 mai 1991, le CSA oblige TF1 à s’excuser en prime time pour la diffusion « de scènes de violence et de sadisme » ; tandis qu’en 1994, un parent crée l’Association des Jeunes Télespectateurs pour dénoncer les travers prêtés au dessin animé : « Violence, sadisme, techniques envoûtantes de fidélisation, mise en scène destinée à stimuler les réaction.s pulsionnelles. » En 1996, TF1 décide finalement de déprogrammer le Club Dorothée et son dessin animé phare. Mais loin d’avoir raison de la popularité de Son Goku et ses amis, ce climat de défiance soude au contraire la communauté des amateurs de Dragon Ball. « Ce phénomène de rejet, on l’a eu face aux mangas, comme l’on a eu face au jeu vidéo, aux comics, ou au rock’n roll autrefois, rappelle Stéphane Ferrand, directeur éditorial du pôle manga de Glénat. C’est un réflexe face à l’émergence de quelque chose d’important et de neuf. En fait, c’est un signe. La sous-culture n’est rien que la prémisse de la culture dominante. » Dragon Ball GT. DRAGON BALL © 1984 BY BIRD STUDIO / SHUEISHA INC. De fait, autrefois décrié, « DBZ » est aujourd’hui le ciment incontesté de toute une culture populaire décomplexée. « Ce que les médias généralistes ont longtemps raté, c’est que Dragon Ball, c’est vraiment une mythologie moderne, comparable à Star Wars en termes de longévité, de fans et de produits dérivés », souligne Olivier Richard, auteur de la biographie de son auteur, Akira Toriyama. Depuis 1999, les téléspectateurs biberonnés aux aventures de Son Goku communient à la Japan Expo, la convention annuelle dédiée à la culture populaire japonaise. « C’est la génération Dragon Ball, il y a un côté nostalgique, une ambiance de fraternité, des affinités culturelles, reprend Pierre, notre chauve débonnaire. Ici, on ne se juge pas, même entre générations. » ... mais une saga intemporelle L’œuvre de Toriyama a admirablement survécu au Club Dorothée. À peine déprogrammée, elle réapparaît sur la chaîne satellite Mangas, puis rebondit sur AB1, NT1, DirectStar, ou encore D17, bientôt suivie de sa suite télévisée Dragon Ball GT, produite en 1996-1997. « Ma rencontre avec le dessin animé, a coïncidé avec le lancement de la TNT », explique ainsi Matthieu, 20 ans, dans le RER qui le ramène de Villepinte. Il ne sera pas le dernier à le découvrir. Depuis 2011, Game One et Nickelodeon diffusent Dragon Ball Z Kai, remastering de la série en haute définition et élagué de quelques-unes de ses célèbres longueurs. En 2012, DirectStar réalisait une de ses meilleures audiences de l’année en réunissant 580 000 spectateurs devant une énième rediffusion de Dragon Ball Z. Aux côté des chaînes satellites puis numériques, les jeux vidéo prennent également le relais. « J’ai découvert la série avec Dragon Ball GT Final Bout sur PlayStation 1 [1997], mes parents m’avaient acheté un lot de jeux, il en faisait partie, se rappelle ainsi Willem, 20 ans. Je n’avais que six-sept ans, mais quelques années plus tard, je me suis mis à lire le manga. » Encore aujourd’hui, il sort jusqu’à deux nouveaux épisodes en jeu vidéo par an. Le dernier en date, Battle of Z, s’est écoulé à 35 000 exemplaires en France depuis son lancement, en janvier dernier. Dans le même temps, le manga s’impose comme un long seller. Il figure depuis maintenant quinze ans dans le top 5 annuel des ventes au cumul, alors que son tome de fin est disponible depuis 1998. « La première génération de lecteurs francophones ne se souciait pas d’avoir la couverture ou le sens de lecture original ou les noms japonais, explique Stéphane Ferrand. Par exemple pour le personnage de Tortue géniale : Kame-Sen’in (« tortue ermite » en japonais), c’était impossible à placer à l’époque ! La seconde génération en revanche a exprimé son souhait de se rapprocher de l’édition originale. » Dragon Ball existe désormais en pas moins de six formats différents, dont la dernière, la Perfect Edition avec sa couverture rouge caractéristique, propose un format plus grand et une fin sensiblement revue. La dernière édition en date. DRAGON BALL © 1984 BY BIRD STUDIO / SHUEISHA INC. Entre jeux vidéo, rediffusions et rééditions, trente ans après ses débuts, la saga continue ainsi de jouir d’une cote étonnante pour un manga écarté de la première chaîne depuis 1996. « La force de cette licence, c’est qu’elle est transgénérationnelle, confirme Christophe Harvard, directeur commercial de Bandai Namco Games, qui édite les jeux vidéo officiels de la série. Elle parle aux quadras qui ont connu le Club Dorothée comme aux plus jeunes, qui en ont entendu parler. » Intemporel, Dragon Ball l’est assurément, tant il faut un certain effort d’imagination pour se figurer que la publication de son tout premier épisode remonte à novembre 1984. « Dans Dragon Ball, contrairement à Tintin, il n’y a pas de marqueur de temps, observe Stéphane Ferrand, directeur éditorial du pôle manga de Glénat. Akira Toriyama a tout créé, les habitats, les vêtements, les coiffures… Quand vous lisez le manga, à part sur certains détails, comme les traits qui étaient moins anguleux qu’aujourd’hui, vous ne pouvez pas vous rendre compte qu’il a déjà trente ans. » Vers une renaissance de la série ? Pourtant, la concurrence ne manque pas. Bleach, Naruto et surtout One Piece, ses successeurs attitrés, ont désormais pris la place des aventures de Son Goku en librairie. One Piece notamment, phénomène d’édition des années 2010, se vend à plus de 2 millions d’exemplaires par volume au Japon. D’après les chiffres communiqués par Glénat, il aurait déjà atteint les 11 millions de ventes cumulées en France, série en cours, contre 20 millions pour Dragon Ball en vingt ans de rééditions. Car l’œuvre de Toriyama souffre surtout d’avoir été cryogénisée en 1997, date à laquelle le célèbre mangaka a cessé d’alimenter son scénario pour se consacrer à d’autres projets. Mais la tendance pourrait bien s’inverser. L’année 2014 a vu la sortie aux Etats-Unis du seizième OAV (dessin animé au format long-métrage), Battle of Gods, le premier depuis 1996, tandis qu’Akira Toriyama a repris le crayon pour dessiner en une dizaine de pages l’histoire de la mère de Son Goku. Le jeu vidéo Dragon Ball Xenoverse, attendu en 2015 sur PlayStation 4 et Xbox One, introduira, chose rare, un nouveau personnage inédit dans le manga. « Petite touche par petite touche, l’univers est en train de renaître », se félicite Stéphane Ferrand. Le générique de l'OAV Battle of the gods. TOEI ANIMATION Glénat prépare par ailleurs pour 2015 une année spéciale Toriyama, avec l’édition en français de pas moins d'onze œuvres, dont plusieurs animés de la série en version imprimée (comme la période Boo, les anciens films, et le récent Battle of Gods), ainsi que la traduction de sa dernière création, Jaco the galactic Patrolman, avec à la fin l’histoire courte sur la mère de Son Goku. L’éditeur français des aventures de Son Goku s’apprête également à publier Dragon Ball SD, une édition junior, en couleurs, avec une histoire édulcorée et des personnages redessinés en Super Deformed (petit corps et tête disproportionnée) – nouvelle occasion d’ouvrir la saga à un public toujours plus large. Quant aux anciens, avec ou sans nouveauté, ils continueront probablement à regarder d’un œil attendri une énième rediffusion du dessin animé culte, sans même avoir à être dupe de ses qualités formelles. « Franchement, si je regarde aujourd’hui, je me rends compte que ce n’est pas terrible, reconnaît Willem. Le scénario est mince, le doublage catastrophique et les combats sont interminables… Mais il y a tous les souvenirs qui vont avec. Dragon Ball Z, c’est chargé affectivement. » © William Audureau / Le Monde
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Au Japon, depuis quelques semaines, des clients sèment la pagaille sur les tapis roulants des restaurants de sushis, en léchant la nourriture avant qu’elle n’arrive aux autres. Retour en vidéo sur cette curieuse tendance qui fait frémir les internautes, dans “l’un des pays les plus propres du monde”. [...] Ce “sushi terrorisme”, ainsi qu’a été nommée la tendance sur les réseaux sociaux, n’est pas sans conséquences pour certaines chaînes de restaurants : c’est le cas de Sushiro, où a été filmée la vidéo la plus virale depuis le début de cette étrange mode. Par là : https://www.courrierinternational.com/video/video-l-etrange-mode-du-sushi-terrorisme-met-les-restaurants-japonais-en-emoi
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La surprenante méthode du Japon pour augmenter les salaires Comme en France, la question des salaires est sensible au Japon. Le pays du Soleil-Levant est, lui aussi, touché par une forte inflation. Pour augmenter les émoluments des salariés, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures. Parmi elles, il y a le « name and shame », ou « nommer et faire honte », en français. [...] Le gouvernement veut inciter les entreprises à augmenter les salaires et table sur plusieurs techniques, indique l’agence Bloomberg. Parmi elles, il y a notamment ce que l’on appelle le « name and shame » : « nommer et faire honte », en français. Une méthode par ailleurs utilisée dans notre pays puisque le gouvernement a annoncé, fin décembre, que la Répression des fraudes allait pouvoir nommer publiquement les entreprises ne respectant pas la loi. Au Japon, il s’agit donc de permettre aux sous-traitants de noter les pratiques commerciales des plus grosses entreprises, selon qu’elles veulent bien négocier les tarifs ou pas. Les autorités imaginant que si ces sous-traitants bénéficient de conditions avantageuses, ils pourront augmenter leurs salariés. https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2023-03-06/strategie-de-la-honte-baisse-d-impots-la-surprenante-methode-du-japon-pour-augmenter-les-salaires-634a7a5b-d35c-4c5f-901f-ad0f81f2afb5
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Au Japon, les représentations de plats en plastique sont une industrie de plusieurs millions de dollars. Mais dernièrement, des fausses tartes aux œufs de la société Andrew’s Egg Tart, basée à Osaka, ont été vendues à des clients par accident. Les pâtisseries étaient si convaincantes que même le personnel n’a pas pu faire la différence et en a involontairement vendu cinq à deux clients dans un stand éphémère près d’une gare de Tottori, dans l’ouest du pays. Des autocollants seront désormais utilisés pour distinguer les vraies tartes des desserts en plastique afin d’éviter de nouveaux incidents. SOURCE
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Le robot Jinki peut atteindre 10 mètres de hauteur grâce à sa grue hydraulique. Il est destiné à intervenir sur différents chantiers pour y effectuer des travaux de réparation et de maintenance C'est la société de robotique Jinki Ittai qui a créé un imposant robot humanoïde capable d’effectuer de nombreuses tâches. SOURCE
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C’est un phénomène des plus intrigants : un geyser a surgi au milieu d’une forêt entourant un sanctuaire shintoïste au Japon, le 8 août 2022. Deux semaines plus tard, l’eau jaillit toujours avec la même intensité, à plus de 30 mètres de haut. De nombreux curieux viennent admirer cet étonnant spectacle Certains voient un message divin derrière ce jet mystérieux. En effet, le geyser a surgi la veille de la procession annuelle du sanctuaire, habituellement peu animé La température du jet est d’environ 20 °C et une odeur de soufre s’en dégage. L’eau est d’une teinte grise et les échantillons recueillis ont montré qu’elle contient des sédiments. Des caractéristiques qui laissent penser aux experts que la présence d’une source chaude dans le sol, combinée à une poche de gaz naturel, qui serait à l’origine de cette éruption Néanmoins, les scientifiques n’ont pas encore communiqué d’explication officielle. SOURCE
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Bonjour, Wabi-sabi est une expression japonaise désignant un concept esthétique, ou une disposition spirituelle, dérivé de principes bouddhistes zen, ainsi que du taoïsme. Le wabi-sabi relie deux principes : wabi (solitude, simplicité, mélancolie, nature, tristesse, dissymétrie…) et sabi (l'altération par le temps, la décrépitude des choses vieillissantes, la patine des objets, le goût pour les choses vieillies, pour la salissure, etc.). Le wabi fait référence à la plénitude et la modestie que l'on peut éprouver face aux phénomènes naturels, et le sabi, la sensation face aux choses dans lesquelles on peut déceler le travail du temps ou des hommes. Lire la suite sur Wikipedia L'art du Kitsungi consistant à souligner d'or les failles d'un objet cassé s'inscrit dans le wabi sabi. Depuis quelques années, le wabi sabi prend racine en Europe. On redécouvre le charme des petites fêlures, de la patine, des traces de patte humaine sur les objets faits main... tous ces riens qui invitent à la méditation et à la rêverie dans ses moments du quotidien les plus banals, et ça met une ambiance zen dans la maison. Que pensez-vous du wabi sabi ?
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Tadao Ando - Architecte - Ancien boxeur professionnel - il a raccroché les gants en 1962 A une conception bien à lui de l'espace architectural, qui sollicite aussi bien les sens que l'esprit, l'âme que le corps. "Toutes ces expériences que l’on fait dans l’espace [l’entrée de la lumière, la pluie qui tombe] sont pour moi quelque chose de grandiose. Il faut que l’architecture accueille la joie de vivre des hommes", dit-il. "Sinon, notre corps n’est pas attiré vers elle". « Grâce aux règles géométriques, l’architecture s’autonomise et acquiert la paix ; grâce à l’introduction en elle des mouvements de l’homme et de la nature, elle devient elle-même mouvement. La géométrie projetée au sein de la nature revendique son propre caractère dans le contraste qu’elle crée avec la nature. Par la rencontre avec les lignes géométriques, la nature met en relief sa propre présence. Et grâce au dialogue né de la rencontre entre ces deux éléments, l’environnement, support de la vie quotidienne, trouve sa place. » « Je ne crois pas que l’architecture doit parler trop. Elle doit rester silencieuse et laisser la nature parler directement au travers du soleil et du vent. Ce que j’ai senti en observant des églises romanes, c’est que seule la lumière était l’espoir. J’ai créé l'Église de la Lumière en me demandant si le symbole de la communauté, ce n’était pas la lumière. » « Je suis allé souvent à Nara près d’Osaka, pour y admirer le temple de Todai-ji et son grand bouddha assis. Je suis allé à Kyoto voir le jardin zen du Ryoan-ji. j’ai contemplé le vide de ce jardin sec fait de sable et de roches, ce néant qui vous parle. J’ai admiré les maisons traditionnelles et le style sukiya, selon l’esthétique des pavillons de thé, qui recherche un lien entre l’habitat et la nature. Il existe beaucoup de ces lieux dans l’architecture japonaise où seuls les esprits peuvent vivre. Ces exemples m’ont incité à concevoir à mon tour des espaces qu’on ne trouve nulle part ailleurs. » « L’essence de l’architecture est d’ouvrir le cœur des gens et de les émouvoir de telle manière qu’ils soient heureux d’être sur terre. A l’instar de toute création humaine les édifices sont voués à se détériorer et à disparaître. On pourrait ainsi dire que l’histoire de l’architecture constitue un témoignage de la volonté que l’homme a de lutter contre ce destin. J’aimerais cependant, si cela m’est possible, réaliser des édifices qui dureront toujours, pas du point de vue matériel ou stylistique, mais qui resteront gravés dans le cœur des hommes. Qu’importe si une maison est inconfortable. Il faut que l’habitant se demande lui-même comment y vivre, avec le moindre confort. Ce que je souhaite construire, ce sont des espaces propices à inspirer des perspectives ou des paysages intérieurs. Je conçois pour cela des espaces interstitiels entre les parties fonctionnelles d’un bâtiment que j’ai appelés les « espaces fondamentaux des émotions ». Je sépare ainsi l’architecture de sa fonction. » "L'architecture est aussi affaire de spiritualité" Tadao Ando, star planétaire de l'architecture, dont l'oeuvre est à la fois ascétique et spectaculaire se confie à L'Express. Il évoque pêle-mêle ses années d'initiation, son admiration pour la France et sa foi en une architecture humaniste... Dans le nouveau millénaire, Ando aborde également le thème de la maison unifamiliale. Vue sur la mer. La maison 4x4 à Kobe (2003) est une « petite tour en béton armé (...) qui aborde la question de la minimisation - imposée par la rareté des terrains disponibles - des espaces de vie » Dans ce cas, la lumière, élément clé de sa poétique, joue un rôle décisif dans la définition de l’espace. À ce propos, Ando a affirmé : « La création de l’espace dans l’architecture est simplement la condensation et la purification de la puissance de la lumière. Dans mon travail, la lumière est toujours un élément critique dans la mise en scène de tout l’espace, car elle permet de créer des effets visuels inattendus ». "La culture est une énergie nécessaire à la vie, assure Tadao Ando. Elle seule donne la force de créer de nouvelles idées et apporte une plénitude profonde". « Je pense que l’architecture n’est pas une question de construction de bâtiments, mais de création d’espace. J’essaie toujours de réduire le plus possible tous les éléments matériels pour que l’espace lui-même puisse devenir riche et stimulant ». Des éléments récurrents dans les projets d’Ando : les effets lumineux, l’importance (y compris matérielle) des murs et des espaces de division, le « rapport entre la géométrie pure et les éléments naturels ». "On peut donner une forme à une idée, mais tout ce qui est physique est voué à disparaître […]. Dans deux cent ans, il ne restera pas grand-chose du Musée de Naoshima. Mais l’idée un peu folle de l’homme d’affaires qui a voulu faire de ces îles désespérément désertes un musée d’art contemporain d’envergure mondiale subsistera dans ses ruines" "Je réalise mes architectures en me demandant comment je pourrais concevoir des choses qui restent gravées dans l’âme des hommes pour l’éternité". Citation sur l'architecture: “Ainsi, durant les six mille premières années du monde, […], l'architecture a été la grande écriture du genre humain.” Victor HugoDe Victor Hugo / Notre-Dame de Paris “Ainsi voyez comme à partir de la découverte de l'imprimerie, l'architecture se dessèche peu à peu, s'atrophie et se dénude.” Victor HugoDe Victor Hugo / Notre-Dame de Paris “Je m'intéresse fort au progrès que peut faire cette petite architecture intérieure qu'on appelle l'ameublement.” Victor HugoDe Victor Hugo / Choses vues “Les temples érigés en l'honneur de la religion le sont, en vérité, en l'honneur de l'architecture.” Ludwig Feuerbach “L'architecture actuelle s'occupe de la maison, de la maison ordinaire et courante pour hommes normaux et courants. Elle laisse tomber les palais. Voilà un signe des temps.” Le CorbusierDe Le Corbusier / Vers une architecture “L'architecture est le grand livre de l'humanité, l'expression principale de l'homme à ses divers états de développement, soit comme force, soit comme intelligence.” Victor HugoDe Victor Hugo / Notre-Dame de Paris “Les plus grands produits de l'architecture sont moins des Ïuvres individuelles que des Ïuvres sociales ; plutôt l'enfantement des peuples en travail que le jet des hommes de génie.” Victor HugoDe Victor Hugo / Notre-Dame de Paris “Il est de règle que l'architecture d'un édifice soit adaptée à sa destination de telle façon que cette destination se dénonce d'elle-même au seul aspect de l'édifice.” Victor HugoDe Victor Hugo / Notre-Dame de Paris “L'architecture ne sera plus l'art social, l'art collectif, l'art dominant. Le grand poème, le grand édifice, la grande Ïuvre de l'humanité ne se bâtira plus, elle s'imprimera.” Victor HugoDe Victor Hugo / Notre-Dame de Paris “La vie intellectuelle est à la réalité ce que la géométrie est à l'architecture. Il est d'une stupide folie de vouloir appliquer à sa vie sa méthode de penser, comme il serait anti-scientifique de croire qu'il existe des lignes droites.” Jules RenardDe Jules Renard / Journal 1887-1892 “Inspirons, s'il est possible, à la nation l'amour de l'architecture nationale. C'est là, l'auteur le déclare, un des buts principaux de ce livre ; c'est là un des buts principaux de sa vie.” Victor HugoDe Victor Hugo / Notre-Dame de Paris “Chercher la raison de toute forme car toute forme a sa raison.” Eugène Viollet-le-DucDe Eugène Viollet-le-Duc / préface des Entretiens sur l’architecture, 1863 “Restaurer un édifice, ce n'est pas l'entretenir, le réparer ou le refaire, c'est le rétablir dans un état complet qui peut n'avoir jamais existé à un moment donné.” Eugène Viollet-le-DucDe Eugène Viollet-le-Duc / Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle Tadao Ando Architecte du silence.
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