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Sondage: pour ou contre le port du burkini à la plage?
Kiosque a répondu à un(e) sujet de Les Yeux de la Fée dans France
Ce qui n'entre pas par la grande morte s'insinue par la porte arrière... Plus largement, imaginons que vous vous trouviez en Moyen Orient, sensément de religion musulmane à majorité. Comment êtes vous sensé vous comporter en public, vous habiller ? C'est pareil en Occident, à majorité chrétien. Sauf que ces gens qui nous pompent l'air avec leurs moeurs du moyen âge voudraient bien faire comme s'ils étaient en permanence en prières. Où donc est la logique là dedans ? Entre parenthèses, si c'est une question de pruderie -ce que je en crois pas, il s'agit plutôt de censure- permettez-moi de faire remarquer qu'un burkini qui sort de l'eau ne cache pas tant que cela de l'intimité de la personne... Si je n'approuve pas l'impudeur de certains(e)occidentaux sur la plage, libre à eux d'être le centre des attentions. -
Les mesures pour la sécurité refusées par le gouvernement
Kiosque a répondu à un(e) sujet de lepequenot dans France
Ok, imaginons la chose objectivement. D'abord cet "endroit" ce bâtiment (tout de même d'importante grandeur et dont la configuration devrait être particulière -ne serait-ce qu'en surveillance acoustique et vidéo) n'existe pas encore. Faut des sous Ensuite, on les enferme mais quid de la suite ? Rééducation ? Car on ne peut imaginer de les garder indéfiniment, en tout cas ça paraît curieux comme procédé. Ils vont se "soigner mentalement par eux-même ? Je suis très sceptique quant à ladite déradicalisation/rééducation; quand on se délecte de vidéo cruelles et qu'on prêche la mort d'une civilisation, ça me paraît mal embarqué comme thérapie à imaginer surtout par des psys qui ne sont déjà pas fichus de la faire correctement pour les droit-communs habituels... Les exiler mais où ? Qui va vouloir accueillir ces individus ? Qui va vouloir aller vivre - en tant que gardiens et personnels - sur une ile St Hélène bis ?? Les rendre à leur mère patrie ? La plupart sont binationaux et même si mono faudra encore que le pays du Maghreb ou Moyen Orient veuillent bien les revoir sur leur sol, perso j'en doute fort... Le problème est très compliqué, trop pour ces gens si intelligents qui nous gouvernent -
Je viens de lire ceci concernant l'individu ayant commis cette horreur: Il était en revanche «connu des services de police et de justice pour des faits de menaces, violences, vols et dégradations commis entre 2010 et 2016», a souligné François Molins. Le 24 mars 2016, il avait été condamné une fois par le tribunal correctionnel de Nice à 6 mois de prison avec sursis pour des «violences volontaires avec arme» commises en janvier 2016. Des violences commises dans une altercation en raison d'un accident de la circulation, avec une «palette», selon un communiqué du ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas. Il n'était plus sous contrôle judiciaire depuis sa condamnation, a précisé le ministre. Il n'a «jamais été incarcéré» et «ne faisait plus l'objet d'aucun suivi de la part de l'autorité judiciaire au moment de l'attentat», a-t-il ajouté. Un individu ayant été à ce point violent qu'il écope de 6 mois de prison même avec sursis (pourquoi sursis ??) ce n'est quand même pas courant sous les lois actuelle , oui ou non ? Et il ne s'agit pas d'humour... Et c'est quoi: "avec palettes" ?? celles sur lesquelles on pose des marchandises ? Je ne vois pas bien comment on peut qualifier ça clairement. Puis, on ne suit pas quelqu'un ayant commis des menaces, violences, vols et dégradations? Ah bon. TU sors du tribunal avec un sursis pour tout cela ? Pas maaal comme dirait Ninette ! À quoi bon punir à ce point de la légèreté, de toute façon maintenant il ne fera plus sa peine.
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Tiens...je croyais que circuler en sac de pdt était interdit ? :smile2: (cfr image)
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Islam : une image dégradée en France et en Allemagne
Kiosque a répondu à un(e) sujet de GreggAllman dans Société
Je te cite: Faut arrêter, prendre le problème à bras le corps, et interdire l'Islam en Europe, fermer définitivement les mosquées, le foulard islamique, tout ce qui est en rapport de près ou de loin avec cette "religion", les gens, ils choisissent, soit ils décident de rester en France et ils abandonnent leurs religions (ils se convertissent dans d'autres si ils veulent), soit ils s'en vont, et rentrent chez eux. C'est une idée séduisante (pour certains) mais irréalisable (légalement et pratiquement), en tout cas pour ce qui est de la religion en elle-même. Le foulard c'est autre chose. Il s'agit là d'un ultimatum adressé à des croyants beaucoup plus "intégrés" que le furent les catholiques, ne serait-ce que parce que l'Islam est une loi en même temps qu'un dogme et une foi. Autant dire que c'est alors que nous aurions à nous méfier de tous les musulmans (un peu comme ces visage haineux du pakistan). Interdire c'est s'aliener ceux qui ne sont pas extrémistes. Quant à renvoyer les "refuzniks" musulmans, où vas-tu les envoyer ? Au Mozambique comme le voulait A.H., avant de se rendre compte que c'était techniquement dingue ? Renvoyer la moitié des musulmans de France rien que par bateau -à supposé que le moitié accepte l'interdiction-, çad 3 Mio de ploucs tu imagines l'affaire ? -
@ jacky: Heuu, si la misère était une explication, que se serait-il passé au sortir des guerres (I & II) ? Si on suivait ce raisonnement, les pays dit "socialisants" -ou tout est si bien partagé- (Hm hm) devraient être proche du paradis, non ? La misère n'est pas une excuse.
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merde de clavier :smile2: :smile2: :smile2:
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Je plussoie pour ta dernière phrase, je n'ai jamais dit que TOUS les jeunes étaient à jeter et je ne dirai pas non plus que TOUS les vieux sont honorables
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Merci, vous z'êtes bien aimââp's :p Ceci dit, comme nombre d'entre vous, je n'arrive pas à comprendre, et surtout pas admettre,cette méchanceté, cette violence des mots et des gestes dont font preuve un certain nombre de jeunes gens. Si jeunes et si cons ? Comment est-ce Dieu possible ? (c'est une expression pas une profession de foi) Qu'est-ce qui a bien pu "foirer" à ce point en 30,40,ou 50 ans d'évolution ? * Est-ce parce que la société est devenue très 'multiculturelle' pour ne pas utiliser un autre mot ? * Est-ce parce que nous les anciens, avons été laxistes au point de croire que l'homme est essentiellement à la recherche du bien ? Donc qu'on n'avait rien à craindre, qu'on avait assez dégusté en 14/18 et 40/45 ? Qu'on avait "compris" ? * Est-ce parce que le monde va trop vite, trop incompréhensible pour un nombre grandissant de déphasés, de laissés pour compte? * Est-ce parce qu'un tas de ces gosses 'irrécupérables' font partie de familles "décomposées" ? Un bien neutre terme pour une situation déplorable que, me semble-t-il, rencontrent énormément de femmes dont le mâle est retourné au pays ?? Je m'interroge et ne trouve pas de réponse auprès de gens plus instruits ou en charge d'y trouver des solutions...
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Je ne connais pas le mode d'énumération des études chez vous, amis français. Ben oui, j'suis Belch'... :smile2: et j'suis vieux, donc j'ai du recul mais je me garderai bien de critiquer à mort l'enseignement actuel; je n'en sais que par ce que je lis, entends, et ceux que je côtoie dans les transports en commun (les "jeunes"). Je suppose que chez vous le "Collège" correspond à notre "Secondaire" ? Ici on parle de Lycée & Athénée. Et tout en bas de l'échelle: les Primaires. Ingratitude des termes, on dit de quelqu'un que c'est un "primaire" quand non a affaire à une parfaite andouille. Non ?! On devrait modifier cela. :blush: Bref. Au terme des 6 années de mon cursus primaire, je savais lire, écrire et calculer sans fautes. J'étais pourtant loin de la tête du peloton, ceux qui trustaient les places d'honneur. Toujours les mêmes, ouiiin ! Notre instit' pour lequel j'ai gardé de l'estime (et du respect), eh bien c'était un Monsieur qui en imposait par sa prestance, sa façon de s'habiller (chemise cravate et veston en toute saison), de parler et d'expliquer. Dire qu'on "aimait" nos titulaires -qui changeaient chaque année- serait mentir, un enseignant reste un enseignant et d'ailleurs on se vouvoyait et nous levions le doigt avant de recevoir son accord pour répondre à une question. Il était sévère, distant, exigeant, mais certainement pas indéfférent envers nos résultats; sans doute considérait-il que s'il restait des cancres en fin d'année, c'était SA faute ? À la communale, je n'ai côtoyé que des occidentaux (de 1946 à 51. Oui, c'est la préhistoire pour vous, :smile2: ). Les seuls "étrangers" - qu'on ne considérait pas vraiment comme tels -, étaient italiens, quelques polonais souvent juifs, et éventuellement espagnols. La majorité se débrouillait déjà bien en français, ce qui est quand même un avantage pour l'insertion. Les jeux et le copinage faisaient le reste. Je suppose que leurs parents étaient arrivés bien avant la guerre. Hors l'exubérance juvénile, les poussées dans le rang ou les croc-en-jambe à la récré, un peu de "rital" ou "polak" mais point de violence ni harcèlement. Des imbécilités verbales que profèrent tous les gosses sans en mesurer l'importance. :gurp: Il existait quelques gaillards costauds qui employaient leur force plutôt que leur bon sens, mais même eux devaient rester dans les limites admises par le règlement. Vous savez quoi ? Les irréductibles, les mauvais sujets, rares, étaient envoyés en maison de correction ! Je ne sais pas trop où se nichaient ces endroits, mais d'après ce qui se murmurait j'aurais pas voulu y passer le week-end ! Ne vous méprenez pas, je n'applaudis nullement la façon d'enseigner ni n'estime la matière d'alors, pas formidable à avaler. Pas du tout. Mais même les moins doués sortaient de ce premier cycle avec un bagage qui permettait de se positionner et de se débrouiller dans le monde du travail, même si là aussi c'était au bas de l'échelle. C’est peu mais c’est déjà ça d’acquis à défaut de choses plus savantes. Je ne causerai pas du secondaire car ça nous mènerait trop loin. Il n’empêche que si sur le fond j’ai digéré le tableau noir et la craie, j’ai l’honneur de ne pas être entièrement d’accord sur la forme. Pourquoi ? Parce qu’au moins de nos jours on fait des efforts pour rendre l’enseignement plus humain, moins rébarbatif, plus ludique. En tout cas, c’est ce que je lis, vois et entends, ici et ailleurs. Et puis autre chose nous a manqué et j'estime cela important: Dès l’école, l'estime de soi et le sens de l’appartenance à une communauté sont des valeurs qu'il faut arroser, un peu comme on le fait pour une jeune plante. Par conséquent, dès la petite enfance parents et pédagogues devraient s’employer à développer la confiance chez l’enfant. Ce que les anglophones appellent avec justesse : le self-esteem. L’idée, toujours, est que chacun se sente qu'il "existe" et se rende compte que chaque élève de la classe est son pareil. De même et surtout, les parents devraient admettre que dans la vie tout le monde ne peut pas être neurochirurgien ou ingénieur atomiste, dès lors et malgré cela, une estime de soi et l'estime des siens devrait demeurer. Quand le jeunot est baigné dans ce genre d'ambiance il ne tremble pas à l’idée de se faire rabrouer, voire être rossé, en rentrant à la maison avec un 6/10 au lieu d'un 10/10. Et il ne reproduira pas ce schéma stupide plus tard. Vous voyez ce que je veux dire ? Est-ce sous ce type de parapluie, est-ce dans ce monde bienveillant que j'ai vécu ? Non, bien sûr que non. N'en déplaise aux détracteurs de l'enseignement actuel, "modernisé", et ce qu'ils affirment à propos du bon vieux temps - celui de l’ardoise, de l'écriture sur trois lignes, de l’alphabet, et la soi-disant sagesse des éducateurs qui nous entouraient -, j'ai surtout dû bêler sur la musique que l'instituteur jouait et dire grand merci pour la petite laine qu'il faisait pousser sur mon dos. Bêê Bêê disaient les gosses ! Quitte à ne pas la voir tellement épaissir cette toison, et ne pas avoir constaté qu'il s'agissait d'une couche protectrice pour notre devenir.
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Beaucoup de musulmans «ont dansé» après les attentats, selon un ministre belge
Kiosque a répondu à un sujet dans International
Je crois qu'il faut replacer la chose dans son contexte (et bien sûr condamner le dérapage). 1) Ce Monsieur J.Jambon est certes Ministre mais c'est avant tout un membre d'un parti où l'on transgresse, régulièrement, les règles de savoir vivre (et parler). Les francophone du pays en savent quelque chose ! 2) Cette fois-ci on ne peut pas lui pardonner le fait de mal causer en FR puisque le propos a eu lieu dans un journal Flamand. Ensuite traduit. 3) Il a fait un amalgame parce que d'une part, ceux qui ont "dansé" l'ont fait aux pieds d'un immeuble où les couillons ont la mauvaise habitude de glander, 'Ils' n'étaient qu'une poignée, et d'autre part ce sont des "gamins de merde" sans aucune intelligence (dans son sens le plus large). 4) Sans qu'on sache vraiment le prouver, dans une classe (de primaire, de secondaire ?) de l'agglo BXL, un slogan vengeur a été prononcé tout haut. Apparemment, le dirlo n'a pas cru devoir ébruiter le chose vers l'Académie. Par contre ça s'est répandu de bouche à oreille. "On" ne sait pas trop ce que disaient ces cris...c'est assez confus, sinon que cela avait un rapport avec les attentats. Bon, moi ce que j'en pense, c'est que dans une société où l'on peut à peu près tout dire sous couvert de liberté de parole, ben on n'a pas fini de ramasser ce genre de polémiques. Ne devons-nous pas prendre tout ce qui se transmet de micro à micro "avec des pincettes" ? Les officiels ne peuvent plus sortir d'une réunion sans qu'on leur fourre le micro dans les narines. Evidemment, quand l'un d'entre eux n'est pas un modéré, à quoi d'autre doit-on s'attendre ? Je vous l'demande Armande -
...au quotidien, oisif hein ?! Ben voyons si on prie 5 fois par jour doit plus rester grand chose de libre
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Édifiant...et parlant. :cool:
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Ben, faut vraiment être les pire des cons pour aller faire le zouave dans un foutoir pareil... Vous pensez qu'ils ont un cerveau ces gens ?
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Molenbeck (comme disent les présentateurs qui n'ont pas potassé leur sujet) n'est en rien un cas à part. Des endroits comme cela, il en existe des centaines en Europe. Pour les commentateurs autorisés, les individus ne sont responsables de rien : ils dépendent de leur environnement urbain, familial ou communautaire, et subissent toute leur vie une sorte de déterminisme social intangible. Ahaa !? Voyons donc cela. Trois raisons principales peuvent empêcher les immigrés dont nous parlons d’atteindre leur objectif, c’est-à-dire résoudre leurs difficultés d’intégration. 1. Ils manquent de volonté. 2. Ils n’ont pas les capacités naturelles pour réussir. 3. On leur met des bâtons dans les roues. Commençons par la fin. a) Quelqu’un leur met-il des bâtons dans les roues ? La xénophobie, le rejet de l'autre, permet-il d’expliquer les difficultés d’intégration d’une partie d’entre eux ? L’application de la discrimination positive en faveur des Afro-américains aux Etats-Unis (12% de la population), des Afro-brésiliens au Brésil (51% de la population) et des Noirs d’Afrique du Sud (96% de la population), pas plus que la discrimination positive en Europe n’ont endigué ces difficultés. Selon diverses enquêtes menées en Europe occidentale, les immigrés se disent globalement « acceptés » (c’est par exemple le cas à 80% en Belgique, selon le bureau IRB). Si les Africains subsahariens s’estiment discriminés en Mauritanie ou au Maroc (ne parlons pas de la Libye), les Afro-américains se sentent bien et ont une grande confiance en eux. Ils s’estiment en effet « plus intelligents » que les autres populations, ont une haute estime d’eux-mêmes et se disent « plus heureux » que les Euro-américains et que les Asiatiques. En 2010, dans son ouvrage "Le déni des cultures", le sociologue Hugues Lagrange a publié des conclusions pour le moins dérangeantes. Selon lui, « Un enfant pauvre d’origine malienne a plus de risques de décrocher que les autres au primaire ». Pour lui, les choses sont d’abord une question d’éducation, propre à la culture des populations immigrées. « Dans les familles subsahariennes arrivées récemment, près de 30% des hommes mariés sont polygames. Les femmes sont aussi jusqu’à quinze ans plus jeunes que leur mari et ont chacune, en moyenne, entre six et sept enfants. Lesquels sont, culturellement encore, généralement livrés à eux-mêmes avant d’avoir atteint l’âge de trois ans… ». Une réflexion qui n’a pas manqué de faire son petit scandale dans le milieu médiatico-politique. « Dès que vous mettez des différences en lumière, vous blasphémez », s’est défendu le sociologue. Lagrange a été accusé de tous les maux, de monter les gens les uns contre les autres. Sous la pression, il a dévoilé sa méthodologie aux journalistes. « Mais vous n’avez pas peur que ces résultats soient récupérés par l’extrême droite ! » se sont exclamés les vertueux ? « Ce n’est pas mon problème, a-t-il répondu. Je ne vais pas cacher la réalité scientifique observée par une méthode rigoureuse et transparente par crainte d’une récupération. Dire que la terre n’est pas au centre de l’univers a longtemps déplu à l’Église ! Mais c’est une réalité. » Admettre qu’un écart culturel entre une société et une communauté puisse être à l’origine des difficultés d’intégration d’une frange de cette dernière est le principal chef d’accusation du crime de lèse-égalité. b) Et si certains immigrés n’avaient pas les capacités pour réussir ? Ohoo ! En dépit d’un communautarisme fort, les immigrés venus d’Asie de l’est ont une forte capacité d’adaptation aux sociétés occidentales, développées et industrielles, quel que soit le continent, le niveau social et le nombre d’individus concernés. Leur taux de criminalité est très bas, comme dans leurs pays d’origine. Mais les Asiatiques de l’est vivent dans des sociétés assez semblables aux sociétés européennes. La clé d’une adaptation réussie est-elle culturelle, propre aux communautés ? Oui. Depuis plusieurs centaines de générations, les sociétés occidentales et asiatiques font peser sur leurs citoyens une pression énorme. Temps de travail, implication sociale, obligations morales, mode de vie axé sur la compétition et la production, complexité organisationnelle et administrative, surinformation, pression sociale de la consommation et de la culture, forte exigence intellectuelle et sociale… Cet environnement qui nous paraît banal a de quoi bouleverser l’étranger. Eh oui, de par leur culture, certains immigrés sont "autres". Cela devrait réjouir le progressiste, mais ce n’est pas le cas. La diversité c’est très bien, mais lui préfère que l’immigré soit son égal. Équivalent. Pareil. En quoi est-il absurde ou effroyable d’émettre l’hypothèse que certaines communautés, leur culture, leur histoire, soient mieux adaptées à certains environnements qu’à d’autres ? Tout le monde n’est pas fait pour se conformer au mode de vie occidental, même quand celui-ci s’exporte, l’Afrique du Sud peut en témoigner. En Amérique du nord et du sud, les difficultés d’adaptation de certains perdurent depuis des décennies. Selon un sondage réalisé en 2006, 12% des musulmans se déclaraient favorables à la lapidation des femmes adultères. Au Maroc, 82% des femmes sont victimes de violences conjugales (2012). C’est huit fois plus qu’en Europe. Surprenant. S'il ne fait aucun doute que l’Islam est amour, tolérance, paix, amabilité, suavité, volupté, ça ne doit pas dissimuler une incompatibilité de valeurs manifeste entre une minorité de musulmans et la société occidentale, illustrée par la composition de la population carcérale. De toute évidence, le problème tient plus aux groupes qu’aux individus. Nous connaissons tous des individus issus de minorités qui se sont parfaitement adaptés à notre société. L’individu n’existe pas sans son groupe, qui définit son identité. Pour l’harmonie en société, on demande – avec raison – à des gens de cesser d’exister, pour mieux se construire une existence différente. Ce n’est pas chose aisée. D’où le recours à la force des assimilationnistes, envers les immigrés italiens et polonais, par exemple. Subitement, les multiculturalistes ont décrété qu’on ne devait plus brusquer personne. S’intègre qui voudra. Que les immigrés conservent leur identité culturelle, c’est une richesse. les multiculturalistes souhaitent aussi que ces immigrés soient des copiés-collés des nous. Qu’ils militent pour les droits de l’Homme, désirent tous devenir fonctionnaires, fassent de longues études et si possible se tiennent bien à table. Un bon égalitariste ne saurait tolérer qu’il n’y ait pas autant de mathématiciens d’origine subsaharienne que de mathématiciens autochtones. Mais de quels immigrés parle-t-on ? Ce n’est pas très égalitaire, mais les classes sociales sont aussi des classes intellectuelles. Une partie de l’intelligence se transmet (de 50 à 80%, selon les spécialistes), et les gens se marient avec ceux qui leur sont socialement proches, donc intellectuellement proches. Les immigrés extra-européens ont toujours été, pour l’essentiel, des travailleurs non-qualifiés. De l’addition fécondité et regroupement familial a résulté une masse de descendants d’ouvriers non-qualifiés et de familles d’ouvriers non-qualifiés. D'un autre côté, ces dernières années, le nombre d’emplois industriels ont été divisés par deux alors que le nombre d’individus d’origine maghrébine s’est multiplié par 20. Les progressistes, qui ne sont sans doute pas très doués en calcul mental, se demandent comment il est possible que de nombreux individus d’origine maghrébine se retrouvent au chômage, et qu’en dépit de la discrimination positive, très peu d’entre eux réalisent de brillants parcours universitaires, investissent les grandes écoles, les organes décisionnels et les conseils d’administration. Hélas, il est déjà statistiquement rarissime que des enfants d’ouvriers autochtones y parviennent. 8o% des enfants d’ouvriers ne décrochent pas le secondaire supérieur, 59% d’entre eux redoublent au moins une fois, 21% d’entre eux ont de grosses difficultés de lecture, seulement 0,5% d’entre eux entrent dans les grandes écoles. Et 58% des descendants d’immigrés africains ont un père ouvrier, contre 26% des descendants d’autochtones. Nous sommes tous allés à l’école, nous savons que nos performances doivent à notre intelligence et à notre implication au moins autant qu’à notre environnement culturel. La génétique est stricte, mais conserve une variable aléatoire. On peut avoir de la chance au tirage, ou moins de chance. Un fils d’ouvrier avec un QI de 130 peut aller très loin, contrairement à un fils de cadre avec un QI de 70. Mais statistiquement, les enfants de manœuvres ont un QI moyen de 92, tandis que les enfants de cadres supérieurs ont un QI moyen de 112. c) Ont-ils la volonté de réussir ? N’appelez toujours pas la Ligue Anti-raciste : pour la majorité, la réponse est oui. Parce qu’ils réussissent. Mais pas tous, loin de là. Intéressons-nous donc à ceux qui ne réussissent pas. La raison principale des difficultés d’intégration est aussi la moins visible, en vertu ce que l’on nomme « ethnocentrisme ». Parce que nous baignons dans notre société, nous nous attendons à ce que les immigrés en fassent autant. Puisque ça nous va, ça doit leur aller. Si nous sommes tous pareils, leurs désirs doivent être les mêmes que les nôtres, leurs écarts de conduite doivent leur coûter aussi cher. Pas nécessairement, certains immigrés et certains autochtones ne respectent pas nos règles parce qu’ils n’ont aucun intérêt à le faire. Pire : ils ont intérêt à ne pas le faire. Ceux-là « réussissent » différemment, dans la délinquance et le crime. Ils n’atteignent pas l’objectif, tout simplement parce qu’ils ne se sont pas fixés cet objectif. C’est nous qui l’avons fait pour eux. Et de surcroît nous avons aussi décidé que la répression était une chose très vilaine. Elle n’est que la première des préventions. Mais sans répression, impossible de rendre le crime désavantageux. Les malfaiteurs étant plus doués en calcul mental que les progressistes, ils restent sur la route du crime.