PASDEPARANOIA

Voilà. Pour résumer, l'autorité, au sens politique, c'est l'outil pour s'accrocher au pouvoir. Faites en sorte de ne pas vouloir ce pouvoir, et vous pourrez vous passer d'autorité. D'ailleurs il suffit de voir nos politiques l'invoquer sans cesse sauf pour eux. Ils se maintiennent là, malgré des condamnations, des constats d'incompétences. Ils veulent le pouvoir. Alors pour moi c'est simple, les tenants de l'autorité sont soit des fous, soit des gens de pouvoir voulant y rester.

Non. Tu as la choix de participer un peu ou beaucoup. Si la décision s'impose, c'est aussi qu'on la discuté avant. Ce n'est pas de l'ordre du dogme. Les règles sont là, pour faire fonctionner la machine, mais dans la réalité il y a une très grande largesse. Le but n'est pas d'exclure des gens en imposant des vues. Mais de faire adhérer un maximum de personnes qui partagent cet idéal. Dans la pratique, on n'exclu personne, on constate une absence prolongée, on rappel, et si il n'y a pas de suite on radie le membre. On ne fonctionne que parce que tout le monde participe. Intégrer des membres absents alourdi la machine, ne respecte plus le principe des mandats tournants. Et pour revenir au vote, sur des décisions importantes, si une partie l'emporte d'une faible majorité, on est en droit de penser qu'il faille affiner le projet, donc on remet le vote à une autre cession de façon à avoir 2/3 minimum. Et c'est toujours sur des détails technique, pas sur le fond.

Bon, puisque tu as l'air de tout savoir mieux que tout le monde sur des sujets que tu ne vis pas, je vais te laisser avec tes certitudes. J'admettrai quand même une chose, c'est que le cadre qui aujourd'hui nous permet d'exercer cette liberté sans autorité, est garantie par l'Etat, autoritaire au possible. Mais l'influence de cette guigne s'arrête là. De plus, à terme, il s'agit de remplacer l'Etat par une forme autogérée de gouvernement sur le modèle de mandats tournants et révocables. Et d'un autre côté, notre plus grand ennemi, c'est l'état et le patronat (dans son acceptation négative). Sinon on ne se sent pas menacé et cette protection devient de fait obsolète. Sauf que l'Etat va s'arranger pour nous rappeler de temps en temps que la protection, c'est utile, à la façon d'un gang de rue qui vient te ruiner la gueule en t'expliquant que tu peux éviter ça en payant ta protection. Voilà monsieur. Bonne journée.

Non, je t'explique comment ça marche. Toi tu ne veux pas que ça fonctionne, sauf à y introduire de l'autorité. Il n'est pas question d'avoir raison ou pas, puisque ça fonctionne. Il est question simplement de l'admettre.

C'est que l'autorité grandi dans la captation des compétences. Nous pratiquons donc les mandats tournants, ne gardant la mandature que 3 ans maxi, ensuite, aux autres de'apprendre, ce qu'ils font pendant ses trois ans aussi en assistant. L'ordre, il faut le prendre pour ce qu'il est. Un ordonnancement logique pour atteindre un but avec des moyens matériel, humains et temporels. C'est chacun qui trouve sa place, elle n'est pas imposée. Et si tu ne trouves pas ta place, malgré les efforts déployés pour t'y aider, c'est que tu n'as rien à faire dans cette organisation. Exemple. Nous sommes en assemblée générale, on se pose la question de l’alphabétisation. Tout le monde est d'accord pour mettre des cours en place. Des volontaires prennent le bébé, puis reviennent en AG avec un projet, financé, programmé etc. Si le projet remporte l'adhésion, il est mis en branle. Et si son élaboration nécessite bcp de participants, ce sont eux qui ont voté pour avec les conséquences. Mais il arrive que les projets avortent par manque d'investissement personnel. Et là on analyse l'échec afin de ne pas le réitérer. Pour résumer, c'est un ordre naturel, logique, au détriment d'une autorité qui ne profite qu'à une minorité. Nous faisons tous pour qu'il n'y ait pas der minorité, mais un groupe, hétérogène, avec des individualité, mais conscient de son intérêt collectif. Et ça suffit pour fonctionner.

C'est l'ordre, pas l'autorité. L'autorité, c'est le fait d'imposer une décision. Nous n'imposons rien. La seule sanction c'est l'exclusion d'un membre, qui de part son comportement individuel se met lui même en retrait du groupe auquel il est censé appartenir. On ne fait qu'officialiser une situation de fait. Il existe bien sur des moyens de revenir si l'on montre un peu de bonne volonté. Dire à quelqu'un qu'il ne fait rien et profite des autres alors que c'est effectivement ce qu'il se passe, n'est pas du ressort de l'autorité. C'est un mode de fonctionnement qui est voté donc accepté, et personne ne vient pleurnicher. Un groupement se doit de respecter des règles et c'est ce que nous faisons, sinon l'organisation ne fonctionne pas. L'infime volet autoritaire est une barrière ultime que l'on use qu'en dernier recourt, quasiment jamais en fait. Les gens partent d'eux même, on n'a jamais besoin de les obliger. C'est aussi une façon de se protéger contre les intrusions malveillante. Une organisation autogérée, surtout de petite taille, peut se faire vampiriser rapidement, il suffit que 50 personnes adhèrent et votent à l'encontre du projet initiale et au revoir Simone, on ferme la boutique. On appel ça l'entrisme chez les cocos. Si demain chacun comprend qu'il est bien plus simple de discuter et de s'entendre alors l'autorité aura presque disparue. L'autorité n'aura à gérer que les fous.

Pratiquant l'autogestion au sein de mon syndicat, nous fonctionnons sans autorité. Les décisions sont prises par tous après débat. Elles sont donc acceptées, et remportent une adhésion à l'action même de ceux qui n'ont pas voté pour. Il n'y a pas de problème d'autorité, on discute et on cherche une solution aux problème. Des formes de sanctions sont prévues, c'est principalement l'exclusion, après en avoir débattu et dans l’échec d'une solution. L'autorité, c'est l'apanage d'une classe dominante qui doit faire passer ses intérêts particuliers par dessus la collectivité. Et elle y arrive avec brio, puisque l'autorité ici, ça se résume à trois racailles à la TV qui justifient des mesures liberticides, et surtout, nous fait oublier que l'autorité s'exerce avant tout sur notre compte en banque, dans l'entreprise, dans des choix de société sous influence de lobbys. L'exercice de l'autorité, c'est Notre Dame des Landes, la saisi conservatoire des impôts, c'est du nucléaire pour tous. Donc, oui, on peut s'organiser sans autorité, à partir du moment où l'on est d'accord sur ce que l'on souhaite. C'est la pratique de la démocratie directe. Et si en ultime recours il faut faire montre de persuasion, c'est évidement voté pour une action précise, et aucunement un corps constitué.

Bon No hell.

Ton salaire.

Le MEDEF avant

Cela confirme la collusion entre la CGT et le gouvernement, entre la presse et le gouvernement. Etant à la CNT, nous n'avons que très peu de rapport avec le gouvernement, on est pauvre, c'est d'ailleurs pourquoi la ville de Paris veut nous jeter de notre misérable local. Enfin si ça peut faire comprendre aux gens que seul le syndicalisme autogéré a de l'avenir, tant mieux.

Je ne donne qu'a un vieux en fin de vie, accroché à la barre du métro de Ménilmontant. Sinon, j'ai donné ma trompette à Frédingue, que cet ivrogne s'est empressé de mettre au clou. Mais je l’héberge quand il est trop chiffon pour rentrer à Montreuil. Jean Paul aussi, mais lui il m'a demandé si je pouvais lui éviter de passer la nuit dehors. Il a dormi 12 heures le salopard, ça devait lui manquer.

Lol, sans sortir Popol sur la commode, le propos c'est de relativiser justement. Des épreuves, il en arrive, et des plus velues. Je ne souhaite à personne de galérer, quelque soit la puissance du mal. Non, ce que je veux dire, c'est qu'il faut s'accrocher et se dire que ça peut s'empirer, donc ne pas se laisser déborder. Et quand tout va bien, comme chez moi, ne pas se laisser aller à l'oisiveté contemplative. C'est un peu comme la vaisselle dans l'évier. Laver deux couverts, c'est rien. Se coltiner une semaine de festin encroûté, c'est l'enfer.

Ha ouai, c'est une crise ça ? Ben attendez d'être père (400 € de pension par moi au chômage...), de vous faire virer, d'avoir une copro de connards sur le dos, et une chérie à 9700 km alors que les ex vous harcèlent. Sinon, le jogging, oui, d'ailleurs je vous laisse faire mes 20 min quotidiennes

Je vois. T'es un ado attardé en fait, qui a troqué l'autorité parentale pour une chambre. J'ai une mauvaise nouvelle pour toi. On n'est pas tes parents. Va falloir te demmerder tout seul. Mais j'ai un conseil. Commence par ranger ta chambre, débarrasse toi de l'inutile qui te prend du temps, genre console de jeux, TV. Ensuite, dans cet horizon dégagé, tu réorganise l'espace dans la perspective de réaliser tes objectifs. Le premier étant les études. Ha, et les haltères, c'est pas du sport. C'est de la gonflette. Le sport, c'est quand ton cerveau et ton corps sont en symbiose pour un but. Tu vois l'analogie avec ta chambre ? Au boulot, feignasse assistée !

La justice fait son travail. C’est pas une chasse à l'homme, c'est que l'homme à du passif.

Soral avoue, et de plus je crois savoir qu'il a une copine, ce qui n'est pas très élégant pour elle. Mais j'aime bien venir ici, lire les commentaires de gens qui trouvent normal de traiter une fille de pute nègre à juif. Ça me rappelle pourquoi j'aime pas les racistes.

Merci

Mais est elle blonde ?

Ben oui, Laval était un homme fort.

Tient, en parlant de provoc, à NDL, le patronat défile pour l'emploi, ben oui, donc l'ouverture du chantier, histoire de se payer un nouveau yacht. Quand les patrons Bretons du BTP et leurs jaunes manifestent

Ben si, on parle de ses yeux là. Je ne sais pas qui c'est. Je cultive ma culture people.

Sarkozy passe son temps à dire n'importe quoi. Il est juste bon à faire des conférences, payées aux prix de notre patrimoine qu'il a vendu aux qataries et autres princes du désert, quand il n'a pas donné la troupe pour s'en débarrasser.

Sur ce genre de sujet, on a deux catégories d'intervenants. Les pros et anti. Les pros, ils justifient la violence contre la gauche irresponsable, peut importe si ça touche les mômes, après tous, c'est la faute des gourous gauchistes si les jeunes ont une conscience politique différente de la leur. La violence gauchiste est inexcusable, irresponsable, mettant en danger la République. C'est qu'on est très "Républicain" dans ce bord. La violence des citoyens est par contre légitime si elle va dans l'ordre, l'Ordre. Celui de cette "République", ici le PS. Donc nos pro violence selon le camps, défendent finalement l'ordre établie, ici le PS, que même nous ne défendons plus depuis Jaurès. L'extrême droite se raccroche comme un poux à la défroque de la démocratie participative, car c'est leur seule chance de sauver leur misérable cul. Peut être, un jour béni, accéder au pouvoir. Pas longtemps, ça fait jamais de vieux os l'extrême droite au pouvoir. Enfin voilà. Un coup de bonbonne dans la gueule, ça dresse un jeune, si ça ne le rend pas hémiplégique. C'est pas grave, ils ont aussi des solutions pour les handicapés. Dans le genre définitives.