titenath

À une époque c'était soit la nourrice, soit ton bébé meurt. Je pense que le choix est vite fait.

Mais c'est pertinent

Faut dire que c'est pas commun

Il préfère se faire appeler Ducon

Et tu peux aussi être sous traitement qui empêche l'allaitement.

C'est bien pour ça que Petit Pois parlait de ceux qui n'existent qu'à travers leurs malheurs et qui ne cherchent jamais le positif. A part se plaindre que rien ne change, rien n'avance, et que rien ne va, ils ne font rien non plus. La chance ça se provoque et le positif faut aller le chercher.

Ce n'était pas son propos. Il y a des gens qui ont des galères, et j'ose dire que tout le monde en a, certaines sont plus difficiles que d'autres. Par contre, il y a ceux qui n'évoquent que leurs galères, ne vivent qu'à travers leurs galères et ne voient jamais le verre à moitié plein. Et ça c'est très chiant. J'ai connu quelqu'un avec qui je bossais sur un chantier, les 6 premiers mois je lui disais "bonjour, ça va bien ?" et pendant 6 mois il m'a répondu "non ça va pas". Bon bah les 2,5 ans qui ont suivi j'ai arrêté de lui poser la question. J'ai appris un peu plus tard que y'a 15 ans, il répondait déjà la même chose. Y'a des gens qui positivent, même les 2 pieds dans la merde, et d'autres jamais alors que tout n'est jamais négatif dans la vie.

Toutes les femmes qui ne peuvent pas allaiter seront ravies de l'apprendre.

Il est effectivement important de différencier les mauvaises expériences dont nous sommes à l'origine et celles dont nous sommes totalement dépendants mais qui font partie de la vie. Pour la 1ère catégorie il est important d'en tirer les enseignements pour ne pas les reproduire. Et je trouve qu'arriver à quelque chose dans la difficulté décuple la satisfaction. Et puis on apprend toujours de ses erreurs si on sait se remettre en question en prendre le recul nécessaire à la réflexion. Pour la 2è catégorie, il faut essayer d'y faire face le plus possible. C'est pas toujours évident, mais c'est la vie.

Est elle réellement obligée de le faire devant une assemblée ?

Ca c'est un procès d'intention

Je pense que là où on ne se comprend pas, c'est que ni moi, ni Theia, ni d'autres qui ont la même réaction que nous avons eu n'estimons que la femme n'est pas capable de penser ou de raisonner et que l'allaitement fait perdre de la combativité. Cela n'a d'ailleurs strictement rien à voir. Je participe à la construction d'immeubles de bureaux, que ce soit des Tours ou des formats Campus. Dans certains d'entre eux, nous créons des salles d'allaitement, nous créons aussi de crèches. Ces lieux sont faits pour faciliter la reprise du travail de la mère et l'accorder avec la continuité de son allaitement. Je trouve cela très bien. Les femmes ne vont pas chercher leur gamin pour l'allaiter devant un parterre d'hommes en pleine assemblée générale. Il y a des lieux qui sont fait pour allaiter et des lieux qui sont faits pour travailler. Je n'ai rien contre l'allaitement d'une femme qui n'a pas le choix alors qu'elle est dans le train, dans l'avion ou dans la rue, mais le banaliser au travail non, sauf si des salles sont dédiées à cela. Donc elle a instrumentalisé son bébé. C'est presque pire....

Je n'ai pas dit "ce que beaucoup de personnes vont comprendre", mais "ce que beaucoup de personnes peuvent comprendre". La nuance est infime mais elle fait la différence dans le procès d'intention que tu me prêtes

C'est marqué nulle part, c'est ce que beaucoup de personnes peuvent comprendre. Si elle va au taf avec son bébé et qu'elle peut l'allaiter, finalement y'a pas besoin de congés parental ou de congé maternité si long.

J'ai remplacé primate par gallinacée parce que je suis une dinde. C'était une vanne quoi.... Moi ce que je lis, c'est que finalement une femme n'a pas besoin de congé maternité ni même de congé parental et qu'elle peut tout à fait être au taf et allaiter. "T'as accouché y'a 15 jours, ta foufoune s'en est remise, allez hop, au turbin !" Oui parce que c'est aussi le message qu'elle fait passer. Je pense que ce qu'il faut, c'est déjà que les hommes respectent ce temps qui est donné à la mère et qu'elle ne soit pas punie d'avoir été absente pendant 4 mois et que l'on trouve normal qu'elle soit absente pendant 4 mois. Et ne me dites pas le contraire, parce que j'entends tous les jours des femmes qui hésitent à tomber enceinte ayant peur que ce soit le mauvais moment pour leur patron. J'ai une amie qui a dû subir une IMG et qui en arrive à se dire que c'est peut être mieux comme ça étant donné qu'elle a appris le même jour qu'elle allait être embauchée.... Et ce n'est pas par rapport à son poste qu'elle relativise, c'est par rapport au regard des gens. Mais bientôt elles ne se poseront plus de question puisqu'elles seront au taf avec leur mioche

Je pensais aux gens qui s'offusquent de voir un mec pisser dans la rue. Il pourrait même chier, c'est naturel

C'est là où tu te trompes. Je suis très souple, j'estime juste qu'un nourrisson ou un enfant n'a pas sa place n'importe où et ce pour diverses raisons qui peuvent aller de son bien être, au respect des personnes qui seront aussi présentent. Et sans qu'il soit question d'allaitement. Elle lui filerait le biberon ma réaction serait identique.

Ah mais je suis totalement psychorigide, coincée (et même coincée du cul) et vieille (primate non, plutôt tendance gallinacé).

Je dois être con, parce que pour moi tu ne quittes pas l'hémicycle au gré de ton envie de fumer ou d'aller à la machine à café. Quand je suis en réunion, je ne me barre pas quand ça me chante pour aller chier ou cloper ou taper la tchatche. J'attends qu'il y ait une pause. Je ne connais pas réellement le fonctionnement d'un hémicycle, mais effectivement si on peut se barrer n'importe quand, n'importe comment et en se foutant totalement de ce qu'il se passe alors pourquoi pas....

Au hasard parce que ce n'est pas un lieu propice pour amener son bébé. Même si c'est autorisé au Parlement en Australie, un bébé ça pleure, et si je suis en plein discours entrain de défendre un texte qui me tient vraiment à coeur et que le bébé de la parlementaire d'à côté se met à brailler, ça va me gonfler. Devoir s'interrompre le temps qu'elle le nourrisse, ou qu'elle le change, ou qu'elle le calme je suis désolée mais non. Elle, elle a pu faire une partie de son travail à ce moment là, mais a-t-elle pu faire son travail quand son nourrisson l'a interrompue alors qu'elle écoutait les autres ? A-t-elle pu faire son travail quand elle a quitté l'hémicycle pour lui changer sa couche ? Son travail n'est pas un travail perso mais collectif.

Ou pas. Enfin on peut trouver normal qu'un nourrisson soit au tribunal avec sa mère qui est avocate entrain de plaider, on peut trouver normal qu'un nourrisson soit dans un amphithéâtre avec sa mère qui est prof à l'université, on peut trouver normal qu'un nourrisson soit dans un commissariat de police avec sa mère qui est commissaire. Pis on peut aussi trouver normal qu'un nourrisson soit à la crèche avec d'autres enfants, ou à la maison avec une nourrice ou avec son papa ou chez ses grand-parents. Il peut arriver qu'une fois tu emmènes ton enfant au travail parce que la crèche fait grève et que tu es prévenu la veille pour le lendemain, que la nourrice t'appelle pour te dire qu'elle est malade et que tu n'as pas le choix. Ca reste rare. Mon patron a déjà amené ses enfants bébés au travail, mais il ne les a pas emmenés avec lui en réunion, il les a laissé dans mon bureau.

Faudrait pas non plus en arriver à diaboliser ou à faire culpabiliser les femmes qui n'allaitent pas. Je n'ai pas été allaitée, mon frère non plus, nous avons toujours été en très bonne santé, même petits. Je vois mes amies qui pour certaines ont allaité, d'autres pas, et bien leur enfant ne se porte pas plus mal pour autant. Si j'ai des enfants un jour, ils ne seront pas allaités (sauf si j'ai une révélation, mais là comme ça, ça ne me tente pas du tout). Que l'allaitement ait quelques atouts j'en conviens, mais de là à dire que c'est au grave préjudice de la santé des enfants non.

Non pas vraiment. Enfin j'ai rien compris à ta réponse surtout. Après cette question n'attendait pas de réponse dans le sens où pour moi un nourrison n'a rien à faire au parlement, et je suis contre le fait de se servir de son bébé pour faire valoir quelque chose. Je partage entièrement l'avis de Théia sur ce sujet.