Luft

Non, il n'y a aucune lien qui permet d'affirmer haut et fort qu'une orientation sexuelle est un choix. Et ce n'est pas parce que ce n'est pas un choix que c'est forcément génétique. Arf bah oui là tout de suite ça devient compliqué hein... C'est ce qui arrive quand on se sert de la science pour valider une idéologie puante, c'est malheureusement très fréquent.

Ça donne surtout raison aux gens qui pensent que c'est une "tare" et non une orientation sexuelle comme une autre.

Et toi, peux-tu nous expliquer en quoi dire que cette orientation vient "d'un bug" génétique permettrait d'atténuer l'homophobie ? *_* C'est comme si on te disait que ton orientation sexuelle était anormale mais que tu pouvais être rassuré parce que ce n'était pas une maladie, mais seulement un simple dérèglement qui s'est créé lorsque t'étais encore dans le ventre de ta mère, ça te ferait quel effet ? Tu te sentirais honoré ou alors tu te dirais qu'on se fout un peu de ta tronche ?

C'est ce genre de théories qui a mené à faire passer l'homosexualité pour un trouble psychologique il y a quelques décennies. Mais non voyons, ça ne peut qu'aider à faire accepter cette orientation sexuelle sans la stigmatiser ! Bref, je suis d'accord avec Grenouille Verte.

Ce n'est pas un choix donc c'est forcément génétique, okay...j'adorerai toujours la logique de quelques neuroscientifiques douteux. <br><br>[sans oublier le fait qu'ils cherchent à valider la thèse comme quoi l'homosexualité serait forcément due à une "défaillance"...]<br>

Un bonheur insoutenable d'Ira Levin.

L'absence d'influence n'existe pas, c'est un fait. Seulement, ici il s'agit de ne pas prédéterminer l'enfant à faire un choix, le choix, mais de lui offrir une plus grande "liberté" dans son choix, il y a évidemment influence dans le sens où cette méthode tranche radicalement avec le système actuel, mais il y a déjà moins de conditionnement que dans l'état actuel des choses. Ça n'a rien de malsain ou de totalitaire puisque ça s'inscrit dans son strict opposé.

La crèche à l'instar de l'école, de la famille, des pairs, de la société, joue un rôle non négligeable dans l'éducation de l'enfant.

Ce qui est quand même grave, c'est qu'au bout de 23 pages, les détracteurs arrivent toujours à nous sortir que donner plus de libertés aux individus serait en fait une idée complètement totalitaire...Le contraire du conditionnement est justement l'ouverture et ce système s'inscrit dans une ouverture et non dans un conditionnement qu'il cherche justement à démanteler petit à petit.

Je rejoins ce post et n'ai d'ailleurs rien d'autre à ajouter à ce sujet. :)

Bonjour le vieux cliché.

Sincèrement, non. En elles-même, ces études n'ont rien de compliqué, c'est surtout le passage entre le lycée et l'université qui gêne beaucoup de personnes puisque tu passes d'un système où tu étais suivie à un autre où tu es complètement autonome et où tu dois te bouger pour chercher les infos par toi-même. Ce qui étonne beaucoup de monde lorsqu'ils débarquent en psychologie, c'est aussi le fait qu'ils ne s'attendent absolument pas à suivre des cours de statistiques et de neurosciences et ça se ressent fortement dans les résultats puisque ce sont les deux matières où il y a le plus de zéro et notes en dessous de cinq le jour de l'examen. Donc, si tu n'es pas quelqu'un qui aime les matières scientifiques, tu pourrais éventuellement rencontrer des difficultés à ce niveau-là.

Okay, je vois ! On risque pas d'être d'accord puisque c'est justement une des idées que je trouve dépassée.

T'entends quoi par désir de l'Autre ? Le fait d'augmenter les interactions sociales ou alors le complexe d'Oedipe (qui intervient pas à 0-3 ans mais vers 4-5 ans) ?

La crèche comme l'école, l'environnement familial, les pairs et compagnie contribuent grandement à influencer la personnalité d'un individu. Quand on veut modifier quelque chose, on commence par les bases, ce n'est pas à l'âge adulte, lorsque les normes sont bien ancrées et considérées comme "normales" voire "naturelles" qu'un réel changement va pouvoir s'opérer dans la conception du monde qui nous entoure. Quand on vous lit, on pourrait croire que certains pensent que l'enfant n'est influencé par l'environnement social et familial qu'à partir d'un certain âge (ou de x événement) et/ou que les comportements et les centres d'intérêts des hommes et des femmes sont intégrés dans leurs gènes. v_v

Sache aussi que la psychologie s'est émancipée depuis plusieurs décennies des idées dépassées de la psychanalyse et qu'il n'y a encore guère qu'en France qu'on accorde un tant soit peu d'intérêt à la psychanalyse. Oui, donc tu n'as pas de sources, tu te bases sur des on-dit et cherche à le généraliser à tous les spécialistes du domaine. Pas de quoi casser trois pattes à un canard. C'est comme partout, il y a des spécialistes qui sont pour, d'autres qui sont contre, ce n'est pas pour autant qu'il faut dire que ce type de crèches cherchent à mettre en place s'inscrit à l'encontre des recherches en psychologie.

Ne pas mélanger psychanalyse et psychologie, ce serait pas mal pour commencer. Ensuite, je ne vois absolument pas où tu as été chercher que ça allait à l'encontre de la psychologie actuelle et que la plupart des psychologues seraient contre. As-tu des sources pour étayer tes propos ? C'est justement le contraire de ce que tu décris. Il n'est pas question d'obliger mais de laisser le choix. La comparaison avec le gaucher obligé de devenir droitier n'a rien à voir puisque ici on cherche à ce que l'enfant ne soit pas enfermé dans un rôle prédéfini en lui laissant le choix d'expérimenter toutes les choses qui l'intéressent, qu'elles soient soi-disant faites pour celles du sexe opposé, ex : un garçon peut jouer à la dinette sans qu'on lui dise que c'est fait pour les filles et que c'est une chiffe-molle s'il y joue, idem on ne traitera pas une fille qui joue à action man de garçon manqué pour autant. En quoi c'est un bourrage de crâne ? Ça en serait un si on obligeait les enfants à faire quelque chose et, surtout, à faire quelque chose qui va à l'encontre de leurs désirs, ce qui n'est pas le cas ici. Ensuite inciter les hommes à faire pipi, ça n'a rien à voir avec le sujet, c'est une question d'hygiène me semble-t-il. Ne pas tout mélanger ne serait pas mal (surtout qu'encore une fois c'est un conseil et non une obligation). C'est fou de voir de la manipulation là où il n'y en a pas et de considérer comme normales les normes qu'on nous impose dès notre plus âge et de ne jamais les remettre en question, comme si elles étaient forcément toutes légitimes et issues de la nature. Ils ne définissent pas ce que l'on fera plus tard mais ils contribuent très fortement à ancrer des représentations déterminées et fermées de l'homme et de la femme au travers de quelques clichés circulant dans les jeux. En le faisant rentrer dans l'imaginaire de l'enfant, cela permet de le faire perdurer. Or, si on veut une réelle évolution des mœurs de ce côté-là, il faut commencer par modifier l'éducation faite aux enfants et cela passe notamment par les jouets qu'on leur donne.

L'asservissement réside dans le fait d'obliger implicitement les individus à s'enfermer dans des cases du style : un garçon sera viril, fort et sera le chef de la famille tandis que la fille devra s'occuper de la maison, des enfants et sera une petite chose fragile et discrète. Ceci est de l'asservissement, or ce que prône les gender studies et ces formes de crèches qui en sont issues, c'est justement la volonté de dépasser ses rôles préconçus pour laisser les enfants choisir leur propre voie en étant le moins possible influencé. Oui parce que l'influence ne commence pas à l'adolescence hein, ni par l'école, elle est permanente et autant présente à la maison qu'à la tv.

On voit bien que l'article a été rédigé par une personne on ne peut plus conservatrice. Ce n'est pas la première fois que j'entends parler de cela, d'autres pays ont déjà mis en place ce système-là dans des crèches ou maternelles et je trouve que c'est une très bonne chose. En quoi éviter au maximum de faire tomber les enfants dans des schémas préconçus mènerait vers la décadence ?

Oui, bon bah on s'en carre des idées hyper conservatrices et totalement centrées sur elles-mêmes, encore heureux qu'il arrive un jour où on force ce type de personnes à accepter un mode de vie différent du leur, sinon il n'y aurait jamais d'avancée sociale.

En même temps, quand t'es à la campagne, tu t'en fiches pas mal de pas avoir tout ça à disposition, c'est loin d'être indispensable. Je préfère de loin la campagne à la ville même si pour mes études je suis contrainte de passer plus de temps en ville que dans mon coin paumé.

Donc, plus ça change plus c'est pareil..Ni pire ni mieux. Ah tiens, l'autre jour j'ai assisté à un cours de droit où le prof a justement commencé son cours en donnant ces mêmes citations.

Les jeunes femmes de 17 ans seraient donc toutes forcément des écervelées ?

Parce que c'est cher, parce que lorsqu'on habite pas une grande ville, on n'en a pas à proximité. Parce que le peu de pièces que j'ai eu la (mal)chance de voir étaient à chier, parce que le genre théâtral en lui-même n'est pas ma grande passion. Bref, ça fait déjà plusieurs raisons valables.