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Tout ce qui a été posté par carnifex
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Je suis bien d’accord sur le fait que les infirmières à l’hôpital sont exploitées. Je ne vois pas en quoi ça fait des cheminots des privilégiés. Ou alors à ce compte là, on est tous le privilégié de celui qui est plus exploité que soi. Le conducteur TGV a le droit de partir à 52 ans mais avec une pension très diminuée s’il n’a pas ses 43 années de cotisation. Ce n’est en rien un privilège, c’est un droit que tous les travailleurs devraient avoir, quand on voit le nombre de travailleurs qui partent à 65 ans pour crever 3 mois après. Donc il faut aussi fermer les écoles publiques ? On les finance et elles ne rapportent aucun chiffre d’affaire, pour le coup. Donc on les finance à perte a fortiori, non ?
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Mise en concurrence... À voir : on n’aura jamais deux trains circulant en même temps sur les mêmes rails. L’objectif du gouvernement n’est pas la mise en concurrence, mais la privatisation des lignes rentables, qui seront de nouveaux monopoles privés comme le sont les autoroutes. Allemagne, Japon, l’herbe est toujours plus verte chez le voisin ... et le capitalisme est toujours un miracle dans les autres pays, il n’y a qu’en France que ça ne marche pas, mince alors.
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Parce que le trafic automobile est une aberration économique et écologique (il consomme 10 fois plus d’énergie au voyageur-km que le train), et parce que la France importe le pétrole qu’elle consomme, sans parler des effets de la pollution sur la santé publique, ou encore du réchauffement de la planète. Ensuite, si 90% des gens ont besoin de leur voiture pour aller travailler (et j’en suis), c’est parce que le réseau ferré interurbain n’est pas assez développé. Si les wagons des RER n’était pas plein - hors grève - comme des wagons à bestiaux, les gens seraient plus nombreux à les emprunter. -
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Si c’est le secteur privé qui seul produit des biens et des services, tandis que le service public coûte et ne produit rien, pourquoi ne ferme-t-on pas immédiatement tous les services publics ? Le service public produit des services qui sont aussi des richesses, bien réelles, même lorsque ces richesses sont distribuées à peu près gratuitement (instruction) ou subventionné (train). Ces richesses sont produites par les salariés qui travaillent dans les services publics ; elles ne sont en rien "permises" par le secteur privé. L’impôt qui finance la gratuité des services publics n’est pas un prélèvement net, c’est la contrepartie du service rendu ... au secteur privé.
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Et pourtant, c’est un fait économique très bien établi que depuis qu’on a tout privatisé ou presque, le taux de croissance économique du pays ne s’est en rien amélioré (il est même tombé de 3% à 1%). Pour une raison assez simple, l’État incompétent utilisait l’argent pour financer des investissements en capital, des emplois, alors que les actionnaires privés compétents mettent l’argent dans la spéculation boursière et immobilière.
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La majorité des français ne prend jamais de chimio, et pourtant ils payent très cher pour ceux qui ont le privilège d’avoir un cancer. Raisonnement à la ... Par ailleurs, les transports publics sont un bienfait pour la société dans son ensemble même quand on ne prend pas le train : ils permettent de réduire de façon considérable l’emprise au sol du réseau routier, la pollution, la consommation d’énergie et de matières premières du pays. Les transports publics procurent un bénéfice immense pour le pays dans son ensemble, et il serait urgent de les développer massivement, ce que réclament à juste titre les cheminots depuis tant d’années.
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Si les cheminots sont les vrais privilégiés en France, pourquoi tous les hommes politiques, éditocrates, et autres petits bourgeois qui le savent et le répètent si bien depuis tant d’années ne postulent-ils pas à un poste à la SNCF ? Les cheminots travaillent la nuit et les weekend pour le SMIC et ne sont même pas payées en heures majorées pour ces horaires décalées. Avoir en contrepartie le droit de partir en retraite à 55 ans avec une retraite de misère - car ils doivent faire 43 années de cotisation comme tout le monde, donc à 55 ans, s’ils n’ont pas leurs années de cotisations, ils ont une grosse décote - n’est pas un privilège, c’est une bien piètre contrepartie. Le statut n’est pas la cause de la dette de la SNCF (qui paye les routes ? qui paye les voies ferrés ? Cherchez l’erreur). Au contraire, si la SNCF devait appliquer le code du travail aux cheminots et leur payer leurs horaires décalés correctement, cela lui coûterait plus cher.
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En cas de privatisation, l’État continuerait de subventionner pour baisser le prix des billets. En plus, il prendrait à sa charge totalement le financement du réseau ferré (comme ce fut le cas en Italie), financement qui est la véritable cause de la dette de la SNCF. Dans ces conditions, une SNCF, privatisée ou pas, serait extrêmement rentable.
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Piketty, dans le Capital au XXIe siècle, donne un état assez détaillé des périodes et des pays où les inégalités de patrimoine (et les inégalités de revenus les plus importantes les suivent) ont été réduites. Notamment, dans à peu près tous les pays, les inégalités ont diminué de 1945 aux années 1970 ou 1980. Soit grâce à la progressivité de l’impôt sur le revenu, soit grâce au développement de la sécurité sociale, soit du fait des nationalisations.
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Depuis 1986, tout ce qu’il est possible d’imaginer a été mis en oeuvre pour enrichir les plus riches. - les banques, les grandes entreprises, leur ont été vendues. - la fiscalité sur les hauts revenus, le patrimoine et les entreprises a été réduite. - l’état leur a empruté les sommes qu’il a cessé de leur demandé de payer en impôt, s’obligeant ainsi à leur payer des intérêts. - les cotisations patronales au financement de la sécu ont été bloquées, puis progressivement payées par l’État à la place des entreprises. Cette politique cohérente et systématique, pour ne pas dire dogmatique, n’a donné aucun effet positif sur l’investissement privé qui est aujourd’hui en proportion du PIB inférieur à son niveau de 1986, tout en coupant les fonds auparavant affectés à l’investissement public, avec les résultats que l’on sait en termes de taux de croissance et de chômage. Bref, la croissance si tant est qu’on la souhaite exige avant toute chose un haut niveau d’investissement public, tandis que le principal argument avancé en faveur des inégalités - « c’est nécessaire pour avoir de la croissance » - ne vaut rien. Sinon, on pourrait se demander si, au lieu de se demander comment produire plus, on ne devrait pas plutôt se demander ce qu’il faudrait produire pour répondre aux besoins sociaux (logement, transport, services publics) et ce qu’il faudrait ne plus produire ou produire autrement, histoire de gaspiller et polluer moins...
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Pas de division du travail en URSS ? Pas de volonté de maximiser la production en URSS ? Pas de volonté de maximiser la production dans l’Égypte pharaonique ? Quelle est la production d’une société financière ? Une société financière, qui ne produit rien, ce n’est pas du capitalisme ? La société financière est la forme ultime du capitalisme : c’est l’appropriation des moyens de production, dans le but de produire un bénéfice, sans se mêler de la production. Le capitalisme est une forme d’appropriation privée des moyens de production ; il se moque bien de l’organisation de la production. En effet.
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Le capitalisme est le droit à la propriété privée. Je suis entièrement d’accord avec cette définition. À ceci près que définir la propriété privé comme un droit, c’est adopter le point de vue du propriétaire. Or, quand 10% de la population possèdent 70% du capital, et 50% moins de 5%, et quand la propriété privée s’entend aussi des moyens de production, il en résulte que le « droit », la « liberté » des 10% est la contrainte, la subordination, l’asservissement, pour la majorité. Mais sinon, je suis d’accord, le capitalisme, ce n’est ni le troc, ni la division du travail, c’est la propriété privée, y compris des moyens de production.
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Quand la terre ou le troupeau est la propriété collective du village ou de la tribu, on est encore/déjà dans le capitalisme ? Si l’on redéfinit le capitalisme comme étant la division du travail, alors tout le monde sera d’accord pour dire que le capitalisme existe depuis presque toujours et est la seule alternative. Mais comment peut-on sérieusement redéfinir le capitalisme comme étant la division du travail ? Pas de division du travail en Union Soviétique ?
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Je suis toujours surpris que des personnes aussi cultivées que toi gobe cette propagande à deux sous. Le capitalisme, ce n’est pas le troc, c’est l’appropriation privée des moyens de production (voir pour être précis : une forme extrêmement récente d’appropriation privée des moyens de production remontant à l’Italie médiévale) OK, le troc ça existe depuis toujours. L’appropriation privée des moyens de production, c’est hyper récent, et c’est une forme hyper-minoritaire dans l’histoire sociale de l’humanité En régime communiste sur toute la surface de la planète, l’humanité a inventé, chronologiquement, de 12 000 BC à 3200 BC : 1. l’agriculture 2. l’élevage 3. la maçonnerie 4. la métallurgie 5. l’irrigation 6. la ville 7. la bureaucratie, la comptabilité, l’écriture OK, ensuite, ça s’est gâté très vite. N’empêche, l’appropriation collective des moyens de production (historiquement : la terre agricole), toujours de mise en Russie au XIXe ou dans une bonne partie de l’Afrique avant la colonisation, a été la règle dans l’histoire de l’humanité. Et Cuba ? En dépis des rodomontades des media sur la victoire des États-Unis et du capitalisme sur Cuba, la réalité est que les grandes entreprises à Cuba, soit la majeure partie de l’économie, n’ont toujours pas été vendues aux capitalistes, et sont la propriété collective du peuple Cubain...
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La comparaison est en effet très intéressante. Un larbin du patronat perd sa chemise : tous les media font la une dessus pendant 8 jours ; on dénonce la violence des syndicalistes extrêmistes ; on exige la condamnation immédiate par les centrales syndicales ; les auteurs des faits sont immédiatement envoyés au trou. Un gamin se fait tabasser par la police : « il semblerait que l’attitude du policier soit choquante, mais on ne sait pas ce qui s’est passé avant ». La mare de sang, que je n’avais sincèrement même pas remarqué est pour ma part bien peu de choses en comparaison du rouleau compresseur médiatique antiouvrier. La paille et la poutre...
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Pas besoin de remonter à l’URSS et au collectivisme pour trouver des désastres industriels et nucléaires. Anthropocène, changement climatique, disparition de la majorité des espèces vivantes, je crois même pouvoir dire que le capitalisme n’est pas non plus une réussite question écologie. L’hégémonie quasi totale de l’idée que le capitalisme est « le moins mauvais système » et qu’il faut juste « le rendre plus humain », est le principal ressort du fait que rien ne change, sinon de pire en pire, depuis 30 ans.
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Alors le principe sera remis en question par toute la communauté scientifique. Et oui. C’est ce qui fait la différence entre la science et les dogmes.
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En tant qu’entité biologique, Marx est bien mort. Le hic, c’est que comme notre organisation économique et sociale tend année après année vers le capitalisme intégral (je veux dire : tout devient marchandise, tout devient objet à une appropriation privée, le droit de propriété doit prévaloir sur tout le reste), il en résulte qu’un certain nombre des analyses de Marx collent aujourd’hui mieux à la réalité que jamais jusqu’à présent. Ce que Lordon constate souvent, sans être « à la base » un marxiste. Et ce dont il tire un certain nombre de conséquences, ce qui est beaucoup plus original et intéressant.
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Non plus. Je ne nie pas que les casseurs sont rarement arrêtés. Je constate que les manifestants pacifiques, eux, sont régulièrement agressés et tabassés par la police. Et c’est du vécu.
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Je ne vois pas en quoi c’est être extrême gauche que de rappeler que le rôle de la police n’est pas de tabasser les citoyens sans raison.
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Pas compliqué d’avoir la réponse ; il suffit de l’écouter. Contrairement à beaucoup qui prétendent vouloir « changer le système » sans préciser en quoi, Lordon, lui est extrêmement précis. Il dit que le système, à savoir le capitalisme, c’est la « propriété lucrative des moyens de production » (selon ses termes), et que c’est à cela qu’il faut substituer une « ré - commune » (toujours selon ses termes), c’est-à-dire une appropriation sociale, collective, des banques et des moyens de production. *** Lordon explique ce que sont la gauche, et le capitalisme :
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Système offshore mondial : premières révélations des Panama papers
carnifex a répondu à un(e) sujet de Doïna dans International
C’est toujours une bonne nouvelle. Mais combien de milliards qui ne rentreront pas ..? -
Système offshore mondial : premières révélations des Panama papers
carnifex a répondu à un(e) sujet de Doïna dans International
La tranche marginale passe aussi à 90% aux USA sous Roosevelt, et est encore à 70% en 1976. Les taux d’imposition sur les riches aujourd’hui sont ridicules en comparaison de ce qu’ils étaient entre les années 1920 et les années 1970. Le taux marginal de l’IR en France, c’est 45%, avec un abattement de 40% sur les dividendes, ça fait un taux effectif de 27%. Et pour cause, la surtaxe Hollande ne frappait que les (très hauts) salaires et non les revenus du capital. C’était du vent. Venezuela : Dette publique : 74 milliards de $ (25,5 % du PIB) La gauche venezuelienne a réduit massivement la dette publique en ponctionnant lourdement la richesse du pays : le pétrole. Si la dette publique en France avait été réduite à 25% du PIB, on ne dirait pas que le pays est en faillite, il me semble. -
Système offshore mondial : premières révélations des Panama papers
carnifex a répondu à un(e) sujet de Doïna dans International
Sauf que : 1. la fraude des riches, elle, coûte très cher à la collectivité. 2. bizarrement, le travailleur salarié, quand il reçoit sa déclaration d’impôt, le bon montant est déjà prérempli. Il n’a pas « l’occasion de frauder », lui. Quand il achète ses pâtes, il paye la TVA. Il n’a pas l’occasion de frauder, lui. Le monde est bien fait. La fraude fiscale est légitime parce l’État fait payer trop d’impôt aux entrepreneurs ? Waou. C’est quoi l’étape suivante ? Il est légitime de tirer sur les agents du fisc qui vérifient les entreprises ? Tu travaillait pour une personne privée, on s’en fout que tu sois corrompu ou non par ton client. M. Sarkozy était censé travailler pour la république. Et accessoirement présider la république. Il avait entre ses mains notre bien commun, financé par nos impôts. Ça fait une petite différence. -
Le FN au pouvoir se préoccuperait de prendre des mesures sur les sujets qui l’intéressent (immigration et islam) et laisserait les grands patrons et les hauts-fonctionnaires (deux catégories qui se recoupent pas mal, d’ailleurs) diriger le pays comme ils l’entendent. En fin de compte, ce ne serait pas très différent de la situation présente...