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Tout ce qui a été posté par carnifex
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Je voulais plutôt souligner que, de l’avœu même des riches, la classe des possédants mène une guerre permanente contre la classe des travailleurs pour augmenter sa part du gâteau au détriment de la part des travailleurs. Pour le reste, je suis d’accord, la phrase de Warren Buffet est irresponsable : il tire contre son camp en énonçant cette vérité dont trop peu de travailleurs ont conscience. Il faut dire qu’en 2006, les riches pouvaient légitimement croire avoir définitivement gagné cette guerre. Si chacun pouvait manger à sa faim une nourriture de qualité, se chauffer, se soigner, avoir un CDI, et envoyer ses enfants faire des études, déjà ce serait pas mal. L’impossible, on verra ensuite. Commençons par le possible. Patrimoine maximum.
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"Il y a une guerre des classes, c'est un fait, mais c'est ma classe, la classe des riches, qui la mène, et nous sommes en train de la gagner" (Warren Buffet, le New York Times du 26 novembre 2006). https://www.lemonde.fr/livres/article/2008/11/19/la-guerre-des-classes-de-francois-ruffin_1120486_3260.html "Tout va très bien pour les riches dans ce pays, nous n'avons jamais été aussi prospères. C'est une guerre de classes, et c'est ma classe qui est en train de gagner" https://www.journaldunet.com/patrimoine/finances-personnelles/1182558-les-meilleures-citations-de-warren-buffett/ D’abord, l’un n’empêche par l’autre. Ensuite, le soucis, c’est que la part du gâteau qui va aux riches crée très peu d’emplois (et beaucoup de spéculation boursière et immobilière), et qui plus est, des emplois qui répondent aux dépenses somptuaires des riches, donc des emplois qui ne sont pas utiles à la société. La part du gâteau qui va aux travailleurs est beaucoup mieux dépensée, et crée plus d’emplois.
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L’offre et la demande solvable, donc les riches. Oui, les emplois aujourd’hui sont uniquement créés pour satisfaire la demande des riches, et ne répondent en rien à l’intérêt général. Parce que les travailleurs et la république n’ont, eux, plus d’argent. C’est précisément ce qu’il convient de changer. Le patrimoine maximum est une mesure pour aller en ce sens.
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En faisant travailler plus ceux qui se tuent déjà au travail ? Ou en créant des vrais emplois pour ceux qui n’en ont pas ? Il va falloir créer des emplois pour tous les citoyens. Il ne faut pas compter sur le Capital pour mener à bien cette tâche. Lui, sait très bien que son intérêt est de disposer d’une armée de travailleurs sous-employés corvéables à merci. Pour mener à bien cette tâche, il faut en donner les moyens financiers à la République.
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Qui va : - résoudre le problème du mal-logement ? - résoudre le problème de la distance logement - travail ? - créer des emplois pour tous les citoyens ? - développer les transports ferrés pour réduire le trafic automobile et aérien ? - garantir une production d’énergie durable et renouvelable à prix raisonnable sur notre sol ? - augmenter les moyens de l’assurance-maladie de sorte que tous les citoyens puissent se soigner ? - remettre en culture tout le territoire plutôt que d’empoisonner les citoyens avec une agriculture trop intensive ? Il me semble au contraire que la république pourrait faire un très bon usage des revenus stériles des grandes fortunes. Les revenus des grandes fortunes ne financent rien d’autres que : - la spéculation boursière et immobilière - des dépenses somptuaires Elles ne sont pas seulement stériles ; elles sont nuisibles.
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???? Personne ne propose de vendre le pays pour distribuer l’argent aux ménages. Ce dont on parle est de limiter le patrimoine, de socialiser le surplus, et d’affecter les revenus y afférents aux recettes publiques. Précisément. Affecter les revenus stériles des grandes fortunes aux recettes publiques permettrait de créer des millions d’emplois, qui plus est des emplois utiles à la société. Alors que 10 millions de concitoyens sont sous-employés et voudraient travailler 35 heures, ou même 32 pour commencer ?
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La lettre de Macron: les questions posées aux Français
carnifex a répondu à un(e) sujet de Maxence22 dans Politique
Pas l’ISF. Pas l’imposition des dividendes, intérêts, et autres revenus du capital. Pas l’exit-tax. Il eût été plus juste, à mon sens, de supprimer la TVA sur le pain, la farine, les pâtes, les conserves de légumes, les oeufs, le savon, ainsi que sur l’eau courante, le gaz, et l’électricité jusqu’à un certain plafond. Mais ce n’est que mon avis de petit travailleur égoïste préoccupé par mes seuls intérêts et indiférrent aux vrais problèmes des grands de ce monde. -
Certes. Néanmoins, vraisemblablement, elle vivra très loin du besoin toute sa vie tandis que des millions de ses concitoyens sont mal-logés, n’ont pas les moyens de se soigner ou de se chauffer, et cherchent les CDD pour gagner des clopinettes. Ne serait-il pas judicieux de hâter un peu le destin en réduisant immédiatement son patrimoine à 10 millions d’euros, et ce, au bénéfice de la nation, et donc des ses concitoyens moins heureux ? Ça lui laisserait de quoi voir venir, non ?
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Certes non. Fixer un patrimoine maximum à 10 millions d’euros comme je le propose, est-ce refuser cela à un père ? Ce serait insulter la majorité des citoyens, qui n’hériteront de rien, que de le prétendre.
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Imaginons : j’hérite de l’Oréal. Je perçois les bénéfices faits par cette société toute ma vie, sans jamais travailler. Suis-je un décideur ou un travailleur dans votre système ? Pour ma part, je considère qu’un actionnaire, en tant qu’actionnaire, est bien un rentier (traduction : un voleur), au même titre qu’un propriétaire foncier ou un créancier de l’État. Les grandes fortunes, en tant que grandes fortunes, ne relèvent-ils pas de cette catégorie ?
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Les dépenses publiques, dont l’utilité pourrait être en effet grandement améliorée, sont tout de même utilisées pour partie à financer des services publics et des investissements publics particulièrement utiles à la société. Les revenus des grandes fortunes ne financent rien de tel.
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Les « investisseurs », c’est-à-dire les grandes fortunes, n’apportent rien d’autre que l’argent. Les grandes fortunes ne détiennent l’argent que parce qu’elles prélèvent un tribut sur l’économie : les dividendes, un tribut sur les locataires : la rente foncière, et un tribut sur la république : le service de la dette. En d’autres termes, l’utilité sociale des « investisseurs » est de prêter à l’économie et à la république l’argent qu’ils ont au préalable dérobé. Si la décision n’est pas précédé d’un travail en amont, ... La question du salaire des dirigeants d’entreprises est une toute autre question que celle de la limitation des grandes fortunes.
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Les emplois sont possiblement créés par les entreprises capitalistes, les entreprises publiques, les coopératives, les entrepreneurs en nom propre, et les administrations. Ils ne sont pas créés par les investisseurs. edit : orthographe
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OK. On imagine deux planète. Dans l’une, les gens travaillent. Il n’y a pas d’argent. Dans l’autre, les billets poussent sur les arbres et le sol regorge d’or. Personne ne travaille. Dans quel pays a-t-on une chance de manger à sa faim ?
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C’est le travail qui produit les richesses. Le capital privé ne produit rien ; il ne fait que prélever sur l’économie pour alimenter la spéculation boursière ou immobilière. Confisquer les grandes fortunes, c’est mobiliser les bénéfices d’exploitation des grandes entreprises pour développer l’économie et l’emploi. Parce que les grandes fortunes françaises, elles, montent les boîtes ? Ces 40 dernières années, les grandes fortunes françaises, ont négligé l’investissement productif, pillé l’économie française, et fermé les entreprises industrielles les unes après les autres après en avoir bien profité.
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Absolument pas. Les investisseurs cherchent à ce que leur placement leur rapporte, et nullement à créer de l’emploi. Pire, les investisseurs poussent plus souvent les entreprises à réduire l’emploi qu’à en créer, afin d’augmenter la valeur boursière de leur placement.
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Les grandes fortunes prélèvent bien plus qu’ils n’apportent en travail ou même en quoi que ce soit à la nation. Leur départ serait un fardeau en moins pour notre pays.
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La dette et les finances publiques, comptablement parlant, oui. L’écologie, c’est un peu plus complexe. Mais ça ferait bien avancer le schmilblik.
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Et parmi les grandes fortunes françaises ?
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La démocratie suppose qu’aucun citoyen ne soit assez opulent pour en pouvoir acheter un autre, et qu’aucun ne soit assez pauvre pour être contraint de se vendre, disait un esprit lucide, inspirateur de la Révolution française. Aujourd’hui, quelques 10 milliardaires possèdent les principaux media d’information. Quelques 3000 familles possèdent la majeure partie du capital des grandes entreprises nationales et de la dette publique (lire Le Capital au XXIe siècle, Piketty). Ces fortunes sont illégitimes. Elles sont le fruit de l’accumulation progressive des richesses, transmises de génération en génération entre un petit nombre de mains, enrichie de bonnes affaires faites à l’occasion de la privatisation des biens et des entreprises publiques mise en oeuvre à partir de 1986. Réduire à, par exemple, 10 millions d’euros, le patrimoine de chaque citoyen, et nationaliser le surplus, permettrait de résoudre un certain nombre de problèmes aigus : - la dette publique s’en trouverait grandement réduite, les grandes fortunes devant céder à leur débiteur - la république - la majeure partie de leurs titres de dette (au delà 10 millions d’euros). - les principales richesses réelles du pays, infrastructures, la majeure partie du capital des grandes entreprises, s’en trouveraient renationalisés sans coût pour le contribuable. Les bénéfices d’exploitation alimenteraient les recettes publiques plutôt que les fortunes privées. - le baisse des dépenses (service de la dette) et la hausse des recettes publiques annuleraient le déficit et dégageraient un excédent pour, au choix : désendetter le pays, ou bien créer des emplois utiles à la société (construction et amélioration des logements, des transports publics, des hôpitaux, production d’énergie renouvelables etc.). - les inégalités de patrimoines, et, consécutivement, de revenus, s’en trouveraient grandement réduites. - la réduction drastique des revenus des plus fortunés réduirait l’emprunte écologique et les rejets de CO2 du pays.
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Que les riches partent n’est pas un problème. Leurs revenus sont les dividendes des entreprises capitalistes, les intérêts sur la dette de l’État, et les loyers versés par les locataires. En d’autres termes, ils exploitent le pays où ils résident bien plus qu’ils ne lui apportent. Le patrimoine des riches doit être réduit. Leurs biens : entreprises, dette publique, immobilier, doivent être socialisés. En premier lieu les biens de ceux qui souhaient quitter la France pour ne plus payer d’impôt.
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Une affirmation simpliste, gratuite, et erronée. Le niveau des inégalités n’a pas été constant au siècle dernier. L’explosion des inégalités, et donc l’apparition d’une minorité d’ultra riches captant une part conséquente du revenu national, est le résultat de choix politiques, notamment : - la privatisation des grandes entreprises publiques, qui fournit aux plus riches la plus grande part de leur revenu - la pénurie organisée de logement, qui augmente la part de la rente foncière dans le revenu national - la réduction de la fiscalité sur les ultra riches - l’endettement de l’État auprès de cette minorité : on emprunte aux riches l’argent qu’on ne leur fait plus payer en impôt
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Consultation citoyenne - Grand débat national
carnifex a répondu à un(e) sujet de DroitDeRéponse dans France
Les citoyens débattent sur les rond-points depuis déjà 2 mois. Si le pouvoir s’empresse de décréter la nécessité d’un grand débat national, ce n’est, à mon avis, pas par goût soudain pour la démocratie. Je dirais plutôt que quand le peuple est déjà arrivé à la conclusion que la bonne politique à mener est exactement le contraire de celle que vous menez, vous n’avez plus rien à perdre à décréter que le peuple doit y réfléchir encore et encore ... -
Mes chers compatriotes, Tout bien réfléchi, j’ai compris que j’ai eu tort de donner des milliards aux riches pour ensuite demander aux pauvres de payer l’addition. D’abord, donner des milliards aux riches ou même aux entreprises n’a jamais permis de relancer l’économie ou de créer de l’emploi. Ensuite, en faisant payer la facture aux pauvres, je réduis la consommation intérieure, et là, pour le coup, je casse la relance en plus de priver les pauvres de revenus dont ils ont, eux, vraiment besoin. Je vais donc revenir sur toutes les mesures prises depuis mon arrivée au pouvoir et faire la politique exactement contraire. Je vais augmenter le SMIC, indexer les retraites sur le coût de la vie, et rétablir l’imposition progressive de tous les revenus, y compris les revenus du capital. Avec cet argent, je vais aussi rétablir et devélopper les services publics dont le peuple a besoin et ce faisant créer des millions d’emplois. Ce faisant, j’aurai tout à la fois réduit les inégalités, amélioré la vie des travailleurs, réduit le niveau de vie insupportables des plus fortunés, et réduit le chômage. ... Nan, je blague. Je suis élu pour 5 ans. Venez donc me chercher à l’Élysée, pour voir. J’ai la police, l’armée, et les media de mon côté. Vous n’êtes rien.
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La police d'État, charge et matraque des gens à genoux, les mains sur la tête
carnifex a répondu à un(e) sujet de Promethee_Hades dans France
Les manifestants pacifiques ont leur place dans les rues. Y compris aux Champs Élysées. La recrudescence depuis une dizaine d’années (lois travail, El khomri, casse de la SNCF, casse des retraites etc.) des violences contre les manifestants pacifiques (lacrymo, tirs de flashball dans la tête à courte portée, manifestants isolés et tabassés) n’a aucune légitimité. Ces violences trahissent le caractère antisocial des politiques publiques, et constituent une dérive fascisante. Ceux qui aujourd’hui au pouvoir en appellent à la défense de la République sont ceux-là mêmes qui sont en train de détruire la régime républicain des libertés publiques. Les manifestations pacifiques empêchent le pouvoir de poursuivre sa politique antisociale ("réforme" prévue des retraites, notamment) et font perdre des millions de chiffres d’affaires aux véritables mandants de ce pouvoir. Il faut donc les poursuivre jusqu’à ce que ce pouvoir change de politique (improbable), démissionne, ou soit balayé par les prochaines élections.