konvicted

Toujours Brassens ! Que serais-je sans lui que ce balbutiement ? (Ça pour le coup, c'est une référence à Ferrat, mais c'est l'exception qui confirme la règle. ) Ce n'est pas nouveau. Je suis très sensible aux questions d'anatomie, en particulier vers l'aine, effectivement. En revanche, je ne lis pas de poésie.

Toi ou un cyprès Certains aiment avoir, je ne sais de quel droit, Ce qui ne se possède en aucune manière ; Moi, je ne voudrais pas t'orner d'une bannière, Je ne cernerai pas ton annulaire droit. Ça me ferait horreur de demander ta main, Sinon pour la baiser et de suite la rendre ; C'est toi ou un cyprès, mais ça tu peux l'apprendre Dans mes vers ou mes yeux, pas sur un torche-main. À bas les cadenas, chaînes et antivols, Laissons donc les pinsons exécuter leurs vols Sans autre obligation que leur instinct primaire. Nous avons déjà fait plus bel engagement, Promettant corps et âme au futur garnement Qui sans gêne fait déjà trimer ton corps mammaire. Poème inspiré de La non demande en mariage de Brassens :

Oui, je crois savoir que tu connais bien le bas de son dos. Oui, je l'avais vu et je t'en remercie. Mais ce n'est pas gentil de balancer Jedino de la sorte. :p

Je ne bitte que dalle. Qui est ce Roger ? C'est comme ça qu'on se retrouve à participer à hauteur d'un tiers aux votes de son propre sondage. Joey Starbuste, c'est noté !

Tu feras bien, ça m'empêchera de préciser que diverge, c'est énorme pour une seule femme. Ou de manche...

Merci. Enfin, sauf si tu dis ça en réaction du commentaire de Tequila, auquel cas tout est fini entre nous.

Appeler un ami ? Ne t'embête pas et, comme moi, vote "J'en ai rien à battre". Note à moi-même : arrêter une fois pour toutes de faire des sondages. Mais genre définitivement.

Bon, soyons fous ! moi aussi je poste un rap sans aucun rapport :

Objection accordée !

Déjà, non. Dark Vador est bien plus awesome dans le battle contre Hitler que j'ai posté dans le spoiler. Ensuite, peut-on vraiment appeler ça un rap ? Et pour finir, quel est le rapport avec mon fucking battle arboricole ?

Pourquoi cette vidéo what-the-fuck-esque ? Ton enthousiasme me va droit au cœur et j'aimerais beaucoup accéder à ta requête mais les codes du rap battle n'autorisent qu'un overtime. :(

Vous remarquerez tout de même que le battle commence et termine sur des citations de Brassens. De là à dire qu'il est l'alpha et l'oméga, il n'y a qu'un pas...

Mais bon, faut pas me lancer sur Brassens, je risquerais d'en parler des heures.

Et c'est d'autant plus pertinent pour ce rap battle que c'est en écoutant Le Grand chêne que l'idée m'est venue. Puis, faire parler un chêne sans références à un poète en bois brut, c'eût été impossible pour moi.

Bah quoi ? je t'ai bien confirmé que ça m'a pris bien plus d'une heure. Ah, les femmes ! Tu ne crois pas si bien dire, étant donné que c'est Brassens qui m'a donné envie d'écrire régulièrement. Avant de le découvrir, j'avais écrit une dizaine de poèmes de manière sporadique et c'est marre.

Ouh là, j'aimerais bien ! Je ne saurais même pas te dire combien de temps j'ai passé dessus vu que je l'ai écrit en plusieurs fois, comme très souvent, mais ça doit être au moins trois-quatre heures.

N'hésitez pas à voter pour votre MC préféré ou à demander un overtime s'il vous faut un couplet supplémentaire pour les départager.

"Le développement du râble" ! Je n'y avais pas pensé mais j'y réfléchirai. Oui, cette morale coule de source. Ou d'une fontaine. Enfin quelque chose comme ça.

Si vous ne savez pas ce qu'est un rap battle, voici quelques exemples en vidéo : Cachaça Pin : "Il eût connu des jours filés d'or et de soie" 1 Mais il a fallu que le grand chêne me rencontre, T'es en panique, tu t'demandes c'que tu peux faire contre Moi, c'est fini, j'suis pire que les pires gens qui soient. Tu balances tes couplets, tout le monde s'en fout et reste de bois, On s'fait chier ici, on m'envoie pour meubler, Jacques Dubois 2, Mes paroles de fou coulent de source, la foule les boit, J'suis venu rendre le sourire au peuple, appelle-moi Muriel Robin des bois. Kool Chêne : J'ai cent ans et j'suis bien content, J'suis solide et ancien, j'suis bien 3, Et j'serai encore debout quand on sentira ta fin, Alors baisse d'un ton, gamin ! Tu viens de débuter, tu débites, pardon, tu balbuties, des débilités, J'en ai affronté des plus durs que toi, j'les ai dépités, Pour leur montrer de quel bois j'me chauffais, j'les ai débités, Naïf, tu crois que ce battle est un jeu ? c'est une embûche, Comme les autres avant toi, je vais te scier, appelle-moi MC à bûches 4. Cachaça Pin : Hey, vieille branche ! je voudrais pas t'paraître Insolent en te priant d'aller te faire mettre, J'ai du respect pour les ancêtres, Mais l'élève a dépassé le maître, Chuis la réponse à la question "hêtre ou pas hêtre" ? Et l'excellence peut tout s'permettre Alors retourne tenir la jambe à tes parc-mètres En bonne petite espèce servile, Tu fais la déco comme un arbre dans la ville, Moi, je suis vraiment forestier 5 ! Tous mes p'tits re-frès me suivent de près, J'suis l'arbre qui cache la forêt, Pendant qu'l'agora hoche la branche et Opine de la cime sur les tempêtes que j'viens cracher, T'es l'arbre qui fâches l'accord et gâches la choré. Mes punchlines commencent à t'submerger Tu sais plus où donner d' la te-tê, tu t'mets à gamberger, Mais c'est trop tard, t'es noyé sous mon flow, Je t'envoie six pieds sous l'eau, Appelle-moi coule-chêne. Kool Chêne : Ça y est ? t'as fini ta logorrhée ? J'suis pas là pour m'trémousser, tu peux garder ta choré, Si j'suis venu, c'est pour t'enguirlander, C'est Noël avant l'heure, mais j'vois qu't'as déjà les boules, T'aurais dû gratter du papier au lieu d'glander, Tes phrases sont tellement débiles, on les croirait écrites par Boule, "Euh non, elles sont ni à moi ni habiles !" Tes rimes, tes rameaux, chez toi tout est monotone, Même ton printemps est plus triste que mon automne, J'suis l'feu tricolore pour les oiseaux migrateurs, Mes feuilles trico... Mes feuilles colo... Attends... Mes feuilles bariolées chatouillent les cieux, J'suis haut en couleurs. Ah ! tu m'croyais en train d'choker 6 ? J'faisais semblant pour mieux t'choquer, T'aurais jamais dû me quitter des yeux 7. 1 "Il eût connu des jours filés d'or et de soie / Sans ses proches voisins, des pires gens qui soient : / Des roseaux mal-pensants, pas même des bambous, / S'amusant à le mettre à bout", Brassens dans Le Grand chêne. 2 Jacques Dubois, maître ébéniste du XVIIIe siècle. 3 "J'ai cent ans et j'suis bien content, / J'suis assis sur un banc. (...) / Mais j'suis comme le platane, / Comme ma canne, j'suis solide et ancien, / J'suis bien", Renaud dans Cent ans. 4 Clin d'œil à .5 Contrairement à Maxime Le Forestier qui est né dans le béton, Comme un arbre dans la ville. 6 De l'anglais choke, qui veut dire "s'étouffer" et, dans le milieu du rap, "oublier son texte". 7 "J'aurais jamais dû le quitter des yeux", Brassens à propos de son chêne dans Auprès de mon arbre.

Je disais ça en réponse à la seconde ligne de ton commentaire, pas à la première. On peut effectivement voir un lien entre l'amour du râble et les coutumes copulatoires du lapin.

Mais le lapin n'a pas toujours raison. Je tiens ça de la fable Le lapin et le tort tue.

Je ne voudrais pas faillir à ma réputation d'ayatollah de l'orthographe, alors je me dois de t'engueuler : la conjonction bien que doit être suivie du subjonctif ! Enfin, au pire, on n'a qu'à dire que c'est une licence poétique.

Le râble, c'est le bas du dos ; autrement dit, un euphémisme pour cul. Ce n'est pas forcément représentatif de ma pensée, mais, l'un dans l'autre (pour rester dans le champ lexical du sexe), j'espère bien ne pas voir les choses à la fin de ma vie comme je les vois maintenant.

Je te souhaite d'avoir tort. Puis, je me le souhaite aussi, tant que j'y suis.