Aller au contenu

konvicted

Membre+
  • Compteur de contenus

    26 925
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    4

Tout ce qui a été posté par konvicted

  1. konvicted

    Cinq non-sens

    S'il y en a un de nous deux qui est connu pour se rabaisser, dans quelque but que ce soit, c'est bien toi ! Va de nouveau jeter un œil sur le script, mais je suis quasiment sûr que moi, je suis celui qui se vante excessivement. Je trouve ça gnangnan, je le dis et je n'attends certainement pas qu'on me fasse changer d'avis là-dessus, cornegidouille !
  2. konvicted

    Cinq non-sens

    Méga gnangnan ? :(
  3. konvicted

    Cinq non-sens

    Ça avait l'air d'une bonne idée pendant que tu l'écrivais mais maintenant, quand je le lis avec un peu de recul (mais pas trop, sinon je rentre dans le mur), je trouve ça super gnangnan. Tu devrais avoir honte de toi !
  4. Cinq non-sens À part Brassens 1, Chopin, Bach et un passereau, Je ne pensais trouver quoi me mettre à l'oreille ; Mais maintenant bercé par ta voix sans pareille, J'ai laissé les lilas 2 faner dans leur terreau. Moi le drôle d'oiseau charmé par ton appeau Ne compte qu'une plume et elle t'est donnée ; Cupidon n'a pas dû ménager ma cornée, C'est sur le bout des doigts que je connais ta peau, Ou sur le bout du nez que j'ai tant promené Sur tes côtes où l'air au parfum raffiné Est si riche de sens que c'est lui qui m'inspire, Ou sur le bord fiévreux de ma lèvre gardant Deux poires pour la soif 3 d'acmé grisant pendant Que j'œuvre ardemment à ce que l'ange soupire 4. 1 "À part Brassens et les oiseaux, quoi écouter ?", Renaud dans Les Cinq sens. 2 "Quand je vais chez la fleuriste, je n'achète que des lilas", Brassens dans Les Lilas. 3 De l'expression une poire pour la soif qui, d'après mon dico, désigne un petit capital ou des réserves permettant de faire face à d'éventuels déboires, détournée par Brassens dans Le Vin : "Quand on est un sage et qu'on a du savoir boire, / On se garde à vue en cas de soif une poire, / Une poire ou deux, mais en forme de bonbonne / Au ventre replet rempli du bon lait d'automne". 4 "Et si vous entendez sourdre à travers les plinthes / Du boudoir de ces dames des râles et des plaintes, / Ne dites pas : "C'est tonton Georges qui expire", / Ce sont tout simplement les anges qui soupirent", Brassens dans Le Bulletin de santé.
  5. konvicted

    La cuite de trop

    Tiens, en parlant de callipygie, je ne peux résister à la tentation de citer Desproges dans Vivons heureux en attendant la mort (Chapitre fou) qui fait référence à la Vénus callipyge de Brassens :
  6. Tu parles des carambars qui font cocorico ou de ceux qui collent aux dents ?
  7. konvicted

    La cuite de trop

    Eh bien, tant pis ! Ce n'est pas parce que ce mot est encore moins usité que le mot usité lui-même que je vais m'en priver, cornegidouille !
  8. Les vrais maîtres de l'horreur Je ne ressens plus rien devant les films d'horreur, Wes Craven ne me fait absolument plus peur, Heureusement pour moi, il reste le JT, Le plus flippant, c'est que c'est la réalité, Enfin, presque. Frisson devant l'écran, on me vante l'effroi, L'info glace le sang, les faits divers sont froids, Un morts, deux morts, trois morts ou une infinité, Même en poussant au max la luminosité, Sur mon écran plasma, elle est bien laid', la vie, Si j'en crois les horreurs de l'actualité, Un casse, un meurtre, un viol, ça donne pas envie De mettre un pied dehors pour se faire buter. Un', deux, trois dépouill's dans les bois, Quatre, cinq, six coups de tournevis, Sept, huit, neuf suspects chez les keufs, Dix, onze, douze unes dans les news. Je ne ressens plus rien dans les romans d'horreur, Stephen King ne me fait absolument plus peur, Heureusement pour moi, il reste les journaux, C'est à peu près réel, et c'est ça le plus beau !
  9. konvicted

    La cuite de trop

    Merci pour vos commentaires dithyrambiques. (Essayez de caser ce mot au Scrabble, tiens !) @Capitan : J'avais peur de m'être un peu trop fait plaisir sur la narration, mais si ça passe quand même, tant mieux ! @Jedino : Ce mot est magique. Il permet de dire en substance : "elle a un trop bon cul" mais en restant classe et absolument pas machiste.
  10. Et une nouvelle pour changer un peu ! Pour des raisons pratiques, je la poste en PDF. Enjoy! Ou pas, d'ailleurs, c'est vous qui voyez. Mais si vous lisez, je vous conseille d'apprécier, sans quoi ça risque d'être chiant. La cuite de trop.pdf
  11. Mais konvicted est le mâle. Pourtant, le foot est un sport majoritairement masculin. Cela voudrait-il dire que là où les femmes ont besoin d'un véritable but, les mâles en ont besoin de deux ?
  12. konvicted

    Le 50ème

    J'ai l'impression que tu affectionnes beaucoup le mot velléité.
  13. L'important dans une compétition, la seule motivation valable, ce n'est pas la récompense matérielle, c'est d'humilier ses adversaires en montrant qu'on est meilleur qu'eux !
  14. Possible, mais il n'y a pas de quoi s'inquiéter. D'après ma connaissance de Garfield, les chats roux sont gourmands. Ils ne peuvent donc pas être fondamentalement mauvais.
  15. Je pense qu'on comprendrait très bien qu'il s'agit de la mort sans apposer un quelconque adjectif à l'anorexique, mais c'est vrai que le terme "anorexique morbide" est un pléonasme redondant non nécessaire dont j'aurais pu me passer (plus pléonastique que moi, tu meurs !).
  16. :) Insinuerais-tu que l'anorexie de la Faucheuse (qui, pour être la plus mince possible, va jusqu'à refuser de porter sa propre peau) n'est pas maladive ?
  17. Avant tout, je tiens à manifester mon mécontentement envers le titre qui constitue un piètre choix tant il est ambigu. Je sais très bien qu’avec une annonce pareille, je vais en décevoir plus d’un en précisant qu’il ne sera pas question de juger de l’esthétique d’un décès. Je ne déballerai pas le ridicule des morts les plus grotesques, alors laissez Claude François tranquille et repaissez-vous plutôt des Darwin Awards, bande de vampires ! En outre, loin de moi l’idée de voir l’exercice d’un talent artistique dans les coups de faux patauds de l’anorexique morbide qui, bien que tout ne soit pas bon chez elle, n’a littéralement rien à jeter tant elle tient à ses os sur lesquels elle n’a même plus un lambeau de peau. Ce serait tellement absurde d’y voir autre chose qu’une sentence aveugle frappant au hasard. « Les nominés dans la catégorie de la mort la plus cruellement ironique sont… Pierre Desproges pour son irrespect perpétuel envers le cancer qui l’a finalement emporté, Tupac Shakur pour la supposée prédiction de sa mort à quelques mois près, Georges Brassens pour son trompe-la-mort qui ne s’est pas exhumé du caveau sitôt la farce jouée et Michael Jackson pour le projet This is it au titre prémonitoire. » Non, vraiment, ça n’a pas de sens. Toutefois, je vote pour Michael Jackson. Je ne parlerai pas non plus des malheureux qui ont trébuché en franchissant la marche vers l’autre côté. Bien que certains mettent un point d’honneur à réussir leur mort — il n’y qu’à voir combien d’essais il a fallu à Loana 1 pour trouver le décès à la hauteur de son talent —, je considère qu’il n’y a pas plus de mérite à calancher comme soldat sur le champ d’horreur que comme tueur en série à la retraite sur la chaise électrique. Certes, les militaires luttent plus efficacement contre la surpopulation, mais n’encourageons pas la culture du chiffre. N’importe quelle crevure décérébrée dotée de pouces opposables et d’une mitraillette peut réaliser un véritable carnage, pourvu qu’elle soit bien dressée, sans quoi on ne peut pas même lui demander d’aller chercher le bâton. En revanche, ce n’est pas donné à tout le monde d’être un tueur en série. Ça demande un esprit particulièrement original et artistique, une grande intelligence émotionnelle et une modestie sans égale — contrairement à un casanova, on entend rarement un tel tueur se vanter de son tableau de chasse. À moins que ce ne soit une grande discrétion. N’oublions pas que ces intermittents du spectacle doivent être extrêmement prudents pour échapper à la police car, vous l’ignorez peut-être, l’assassinat ne fait pas encore l’unanimité, sauf bien sûr si c’est au nom de l’ONU. Il est encore moins question de tenter de duper la Faucheuse pour qu’elle nous ramène ceux qu’elle nous prit trop tôt. Ce serait peine perdue, j’ai déjà tout essayé. Sans doute un peu naïf, supposant qu’elle n’avait pas la télévision, qu’elle n’allait pas voir les concerts, qu’elle était tout bonnement inculte, je m’imaginais qu’elle n’y verrait que du feu si je faisais passer du premier prix pour un produit de luxe. Alors, je lui proposai de m’échanger Freddie Mercury contre Lady Gaga 2, Jacques Villeret contre Samy Naceri 3, Pierre Desproges contre Manuel Valls 4 ou Dieudonné 5 — je ne sais plus bien lequel des deux est humoriste. En la voyant froncer les sourcils — ce qui est d’autant plus impressionnant de la part d’un crâne dépourvu du moindre poil —, je réalisai qu’elle n’était peut-être pas si ignorante que ça, alors je tentai le tout pour le tout en y allant au bluff : « Je t’échange David Guetta, sa femme, son chihuahua et Fergie des Black Eyed Peas en prime contre Brassens. » Tu parles ! la fumée d’un roseau ou un grand chêne en bois brut, elle me fit vite comprendre de quoi elle chauffait ses vieux os. Ce que je voulais évoquer depuis le début avant d’être grossièrement interrompu par moi-même, c’est l’aplomb de la Camarde qui ose toucher jusqu’à nos souvenirs pour réussir l’illusion cruelle de faire passer les trépassés pour des braves types sitôt qu’ils ont cassé leur pipe, sans doute pour que leur disparition n’en soit que plus douloureuse. Tenez, mon grand-père, avant de retourner à la terre, il fut curé, collabo, pédé, par moment les trois à la fois ; autant vous dire que ce n’est pas le sujet de fierté de la famille. D’ailleurs, c’est tout naturel, je lui en voulais beaucoup d’avoir pérennisé le gène gay dans la famille, d’autant que c’est le genre de saloperie qui saute une génération. Malgré tout, quand on m’a appris qu’il venait de clamser, renversé par une poussette en excès de vitesse, oubliant tout ressentiment, je me suis effondré et laissé aller aux larmes ; j’avais le sentiment de n’avoir plus que les genoux de ma concubine pour pleurer. Au-delà de mon connard de grand-père, la Faucheuse a assuré à elle seule la postérité de bien des artistes. Amy Winehouse 6 serait-elle devenue autre chose qu’une banale junky si elle n’avait eu la bonne idée de lui tenir la faux à 27 ans ? Connaitrait-on le nom de Van Gogh 7 s’il avait été immortel ? Honorerait-on la mémoire d’Hitler 8 s’il ne s’était pas suicidé jeune ? Je crie honte à vous, mélomanes nécrophiles qui avez attendu la mort de l’ex-toxicomane susnommée pour télécharger illégalement ses albums ! Aussi vrai que les résidents des cimetières n’entendent ni les louanges ni les reproches, ils n’ont que peu faire de votre enthousiasme posthume. Fustigeons donc la médiocrité indépendamment de l’avancement du travail des asticots et encensons les morts talentueux, mais de leur vivant ! 1 Feue nageuse olympique spécialisée dans le dos courbé, puis reconvertie dans le plongeon. 2 Mannequin de charme représentant la marque Charal. 3 Acteur à ses heures perdues, mieux connu pour son activité de peintre. Pardon, j’avais mal lu, il est renommé pour ses frasques, pas ses fresques. 4 Représentant blancos de l’UMP, défonceur de la liberté d’expression. 5 Chef cuisto militant pour la démocratisation de la quenelle et de l’andouille. 6 Si, vous savez, c’est elle qui a chanté… euh, qui a chanté… qui a chanté bourrée. 7 Barbouilleur monolobite. 8 Piètre pianiste de l’entre-deux-guerres. P.-S. : Six références à des chansons de Brassens se sont glissées dans ce texte. Saurez-vous les trouver ?
  18. Selon ma culture télévisuelle, tous les roux ont des problèmes psychologiques. Celui qui me suit partout est complètement taré.
  19. Qu'il est con ! Enfin, j'espère qu'il plaisante.
  20. Ah, les psychopathes, je ne dis pas, mais j'ai cru à ton smiley que tu te revendiquais comme fou (ce qui n'a pas de sens), my bad.
  21. Bon, je peux faire une croix sur le monopole de la folie.
  22. Au temps pour moi. Merci. (Bienvenue au club ! :p)
  23. Je n'ai pas voulu débattre de la nature des psychopathes, déjà parce que ça aurait été soit trop caricatural soit trop laborieux et surtout parce que ça ne m'a pas semblé utile étant donné que les psychopathes ne sont ici qu'un prétexte pour parler d'expérimentation animale.
×