Aller au contenu

konvicted

Membre+
  • Compteur de contenus

    26 925
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    4

Tout ce qui a été posté par konvicted

  1. Bien vu.

    Voilà que je rends service maintenant. Qu'est-ce qui m'arrive ?

  2. "Liens à garder sous les mains", "liens à garder sous la main", ouais ben crée une playlist sur youtube et arrête de polluer la page de zala ! >(

  3. Ça tombe bien, je me suis bien amusé à l'écrire. Merci.

  4. Cœur d'artichaut Peut-être qu'il me trouve être une bonne pomme Quand il tâte de son arc pour la viser tel Que ferait à l'arbalète un Guillaume Tell ; Quoi qu'il en soit, Cupidon, ce vil semblant d'homme Par son manque d'adresse n'atteint que mon cœur Et comme un mauvais perdant finira vainqueur Ou pas du tout, j'en ai peur. Pointant dans la direction d'une demoiselle Délicieuse s'il en est, le tout premier trait Au mur de ma mémoire cloua son portrait ; Mais lorsque la malheureuse avec bien du zèle Me soulagea de la flèche en travers du tronc, Elle sortit de ma vie et de mon citron, J'eus recouvré la raison. Depuis, les projectiles d'Éros se succèdent, Se partageant son carquois puis le même sort, Chacun d'entre eux arrachant sitôt qu'il en sort Une feuille de mon cœur d'artichaut qu'il cède Contre une simple promesse ou même un espoir De dire à la solitude enfin au revoir, Mais qu'on laisse toujours choir. Sitôt la page tournée, une feuille neuve Supporte l'encre amère d'un énième amour Pris comme une boutade d'un mauvais humour ; Mais si ces sursauts d'humeur mettent à l'épreuve Mon cœur risquant tantôt de finir tout nu, Je veux quand même croire qu'au-dessus des nues La lune ne roule que vers du jamais vu, Un vrai bonheur imprévu.
  5. Peu importe, ta fidélité compense parfaitement.
  6. konvicted

    Célibarbe

    Que les premiers ? :( Bon, c'est déjà pas mal. Merci.
  7. Célibarbe Comme certains comptent leurs années de mariage, J'additionne celles que je passe seul ; C'est vite calculé, c'est à peu près mon âge. Les plus sympathiques se foutent de ma gueule, Les plus cons se disent las du concubinage ; Ils seraient bla bla bla moins libres qu'ils le veulent. Mon célibat vieillit et sa barbe me pique, Mais l'âme désirée pour enfin la raser, Un hameçon encore ancré dans le gosier, N'en a rien à ferrer ; ça m'est des plus typiques. Ça m'hérisse le poil mais je relativise, Y'a pire qu'être seul, y'a ne pas être à deux ; Mais c'est qu'une question de temps et d'ici peu Je serai imberbe, la Mort est ma promise.
  8. J'avais peur d'avoir compris ça, justement. Je me serais attendu à une raison plus originale.
  9. Euh, pourquoi un escargot ?
  10. Le titre fait référence, en en étant une contrepèterie, à une chanson d'un grand moustachu de la chanson française dont je vous laisse deviner le nom sachant qu'il a cassé sa pipe, même s'il n'en fumait pas à ma connaissance, en 2010 et qu'on en retient La femme est l'avenir de l'homme, C'est beau la vie mais encore bien d'autres non-sens. En dehors de ça, le poème n'a rien à voir avec Jean Ferrat. Errer à perdre la maison Fermer la porte pour de bon Et puis fuguer comme un ado Sans rien d'autre qu'un sac à dos, Divaguer comme un vagabond. Choisir de renoncer incon- Sidérément à son boulot, Prétendre à prendre du goulot Mais depuis un autre flacon. Quitter parents, amis, félins, Oublier jusqu'au mot liaison, Seul au monde tel l'orphelin. Quitter contre toute raison Sa vie, son job, son patelin, Errer à perdre la maison.
  11. konvicted

    Me taper dans l'œil

    Hélas, je crois que tu confonds fausse modestie et modestie relative à des faits qui, eux, sont faux.
  12. konvicted

    Me taper dans l'œil

    Je n'ai pas de mérite, le lexomil fait tout le travail.
  13. Me taper dans l'œil "Je t'ai bien regardé, tu t'y prends comme un manche. Y'a vraiment des soirées où tu remplis ton pieu ? - Tu serais surprise, tiens, ce dernier dimanche Par exemple, chez Pat, c'est quand même pas vieux. - Mais elle s'en souvient ? C'est pas toujours facile Avec le GHB que t'as dû lui fourguer. - Déjà je t'emmerde, c'était du Lexomil Et si t'es si douée, montre comment draguer." C'est à ce moment-là qu'elle m'a mis un gnon Disant avoir ainsi su me taper dans l'œil, Qu'après ce beau geste, je serais bien mignon À honorer les gens d'un éternel clin d'œil. J'y vois beaucoup plus clair maintenant estropié, Ça paraît évident, c'est elle qu'il me faut, Et depuis, à force de lui faire du pied, J'ai le mollet gauche d'un flacon d'EPO. Mais elle refuse de me prendre au sérieux, Mes piètres avances la font même marrer ; Elle ne me verra, je le crains et au mieux Que comme un bon ami, putain c'est mal barré ! Ça ne me suffit plus, pourtant au poil hier ; À la jambe gauche, je porte un pantacourt Et à la droite un jean car de cette manière, Seule ma belle jambe est exposée au jour.
  14. konvicted

    Six pieds sous taire

    En fait, tu viens de m'apprendre l'étymologie de chrysanthème ; et 666, c'est effectivement exagéré. Cela dit, il y a bien une phrase cachée dans ce poème, le prétendu "éternel secret" lui-même... Merci pour ton commentaire.
  15. konvicted

    Six pieds sous taire

    J'aime cette fleur-là. Elle s'appellerait psachoutarsibuxycolype que je l'utiliserais quand même, c'est son symbole qui m'importe. C'est vrai que psachoutarsibuxycolype c'est un peu long et pas facile à retenir ; je ne félicite pas le con qui l'a appelée comme ça alors que chrysanthème était dispo ! Obligé de se coltiner un mot comme psachoutarsibuxycolype dans ses poèmes, c'est une honte ! (Tu révèles enfin toute la perfidie de ton être. Je suis fier de toi. :))
  16. Six pieds sous taire Il est des vérités à jamais inaudibles, Des mots cadenassés que nul ne peut soustraire ; Il est des silences à l'écho peu crédible, Des non-dits assaillant les esprits grabataires D'un fantôme impoli. J'en ai des souvenirs et autant de regrets ; La Mort ayant porté ses mains à mes paupières, Je ne peux déterrer mon éternel secret Enfoui dans mon jardin jusque six pieds sous terre, Au pied du mimosa. J'étais froid bien avant que la Mort ne me fauche ; Cela m'a coûté cher d'avoir un cœur trop fier Car pour encercler d'or un annulaire gauche, Au préalable il faut mettre un genou à terre, Son amour propre en jeu. Entre mes six planches, ne cesse de peser Le poids de mon secret ; si tu voulais l'extraire, Si ça t'intéresse, je t'indique où creuser, Promène ta pelle pile six pieds sous taire, Au pied des chrysanthèmes.
  17. konvicted

    Le non de la rose

    Merci mais dans tous les sens du terme, c'est improbable. J'écris tout petit tout moche. Merci. Ton commentaire me fait d'autant plus plaisir que j'ai horreur du niais et que je suis soulagé de l'avoir évité.
  18. Je le reconnais bien là !

  19. Voilà un pseudo qui a des couilles !

  20. konvicted

    Adieu mon pote

    Il n'a pas tort, d'accord mais sur quoi ? :p
  21. konvicted

    Le non de la rose

    "Triplage" ? Ce mot ne fait pas partie de mon vocabulaire, pourtant immense. Pour peut-être répondre à ta question, j'avais initialement dans l'idée de n'écrire que la première partie - d'ailleurs, je l'ai déjà postée toute seule il y a quelque temps. Puis, il m'est venu l'envie d'écrire quelque chose autour en rapport avec "le non de la rose". Comme ça collait bien avec une demande en mariage refusée, j'ai relié les deux idées en écrivant les deux dernières parties.
  22. Ce cacheton en est d'autant plus intéressant pour les boîtes pharma.
  23. I - Ma (notre ?) certitude Je suis agnostique, suspicieux, Sceptique, méfiant et parano ; Ma confiance s'accorde piano, Je doute des hommes et des cieux. Mais j'ai quand même une certitude, Celle que j'ai trop peur du bonheur Qui me tend ses gros bras de boxeur, Je n'en ai vraiment pas l'habitude. Alors par pitié, prends-moi la main Voire même les deux à la fois, Fais-moi oublier que j'ai les foies Et ne me lâche pas en chemin. Je sais n'avoir jamais tant aimé Le goût du sang que lorsque j'ai mis Le doigt sur l'aiguillon promis Au piètre jardinier qui se met En tête d'essayer de cueillir La plus exceptionnelle des fleurs De la roseraie comme d'ailleurs, Parce que je peux m'enorgueillir D'avoir alors deviné que sous Les pétales rouge hémoglobine Je trouverais mieux que la bibine Et bien plus sain pour me rendre soûl. Je fais là trêve de métaphores, De peur d'être compris de travers Si jamais je te noie dans mes vers, Car je t'adore encore plus fort Que je ne m'en serais cru capable Et j'approuve cette déraison. J'en arrive donc à la raison De mon petit poème minable ; J'ai une question à te poser, Qui te paraîtra peut-être osée Bien que sensée, j'ose supposer : Dis voir, tu voudrais pas m'épouser ? II - Le silence des anneaux Bon sang ! elle attend quoi pour répondre ? Le silence abrupt dont ma question Est coupable me fait gamberger. Ma confiance commence à fondre Sous les rais que darde ma passion Que je pensais pourtant partagée. La rose rouge m'a-t-elle cru, Moi le narcisse, de son genre et À cause de ma couleur, volage ? Ou mes pétales au nombre accru Par ignorance auraient égaré La belle au cours de mon effeuillage. A-t-elle trouvé meilleur amant ? Me veut-elle encore dans sa vie ? M'a-t-elle d'ailleurs jamais aimé ? Que vais-je faire de mon diamant ? Faut croire qu'elle en a pas envie ; Je l'offrirai peut-être à mémé. Attends, je me fais tout un ciné ; Et si elle prenait son temps pour Me répondre par un calembour ? Elle sait me faire halluciner ; Y'a qu'à voir comment mon cœur bat pour Me jouer un roulement de tambour. III - Au fond de mes poches Du fin fond de ma poche de jean, En retirant ma main soulagée Que le tissu bleu l'ait protégée Du froid de la saison à angines, J'ai fait tomber mon bon vieux stylo Et, pliée, une feuille souillée Sur laquelle j'avais gribouillé Des mots doux, rien qu'un peu mégalo, Brouillon d'une demande en mariage Soldée par un échec, des remords Et de quoi désirer une mort Des plus prématurées pour mon âge. Au fin fond des poches des valises Que mes yeux ne cessent de porter Depuis que ce "non" a escorté Mon cœur d'artichaut jusque la mouise, Reposent des jours à questionner Des cadres photo sur les raisons Du vide nouveau dans la maison, Et des nuits blanches à sillonner Les souvenirs de ses derniers mots, Mais tout ce sur quoi je suis tombé C'est l'amour dont je reste nimbé Dont ma souffrance est une démo.
  24. Qu'est-ce que tu entends par "bidon" ?

    Les nouvelles, c'est pas "Noir désir" ?

  25. J'ai un sérieux doute là-dessus. Je cite un rapport de l'Institut National du Cancer, qu'on peut retrouver ici : "La consommation de boissons alcoolisées augmente le risque des cancers des voies aérodigestives supérieures, de l'œsophage, du côlon-rectum, du sein et du foie. L'augmentation de risque dépend de la dose consommée et non du type d'alcool." "Une augmentation de risque de cancer du sein de 12 % est observée pour 10 g d'éthanol consommé par jour (correspondant à environ un verre) dans une étude portant sur plus d'un million de femmes (Allen, 2009)." "Le risque de cancers augmente de manière linéaire avec la dose d'alcool apportée par les boissons. Aucun seuil de consommation sans risque n'a été identifié, et même une consommation faible ou modérée d'alcool augmente le risque de cancers." "Les propriétés anticancérogènes du resvératrol sont souvent mises en avant. Cependant, ses effets potentiellement protecteurs sont remis en question pour plusieurs raisons. Les effets du resvératrol ont été observés principalement sur des modèles cellulaires et ne sont pas confirmés dans les modèles animaux et chez l'Homme." À noter que le resvératrol est la molécule à l'origine de l'idée reçue fallacieuse selon laquelle un verre de vin quotidien est bon pour la santé. Et il n'est question ici que de la cancérogénicité de l'alcool. On pourrait aussi évoquer sa toxicité sur de nombreux organes, en particulier le foie et le cerveau avec là encore des risques à petite dose. Bon, allez, je prends juste l'exemple du foie : Source
×