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konvicted

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Tout ce qui a été posté par konvicted

  1. Il n'est pas question de sodomie dans ce texte-ci, obsédé ! Il est possible que j'aie poussé mon délire un peu loin, cela dit. Si tu as des questions pour y voir plus clair dans ce fatras, n'hésite pas à ne pas me demander.
  2. Premier pas sur la Lune Ce n'est pas bien planant d'avoir les pieds sur terre, Je ne vise plus que la Lune désormais, J'ai déjà expédié ma chère cafetière, La faisant surchauffer, j'espère et me promets Qu'une idée va fuser Pour que mes pieds suivent et atteignent la blonde Lumière rayonnant au zénith de ma folle Envie voire illusion que prochainement l'onde Voyage à double sens et que le propofol Qui me garde sous coupe Soit dilué tout en préservant le frisson Dans de l'eau de rose, quand finalement sages Mon cœur et ma raison chantent à l'unisson Pour que j'aie du succès dans mon alunissage Et avant ça, ne commette Pas un autre délit de fuite sous l'empire De la crainte absurde de me brûler le zèle À trop mirer Hélios, quand tournant au vampire, Je rejoins ma grotte, me replie dans mes ailes Car l'amygdale* y sonne Rarement d'alertes. Je ne peux être sûr De voir en titre de mon actualité : "Un grand pas pour l'homme mais un petit pas sur La trop sale gueule de sa timidité", Je veux pourtant croire découvrir à la une : "Premier pas sur la Lune". * L'amygdale est une région du cerveau impliquée notamment dans les mécanismes de la peur.
  3. konvicted

    Humour noir sur Facebook

    C'est ton avis personnel, comme tu dis. Alors - emasik l'a déjà demandé mais tu ne lui as pas encore répondu donc j'insiste - pourquoi dire que personne ne devrait penser ce que tu trouves trop violent ? Ah, je te croyais hermétique à l'humour noir dans sa globalité - à ma décharge, je n'ai pas lu le topic en entier. Attends, tu parles des images ou des commentaires en réaction à ces images ? Parce que dans les images dont tu as donné les liens, je trouve des trucs pas drôles - il n'y a que les clochards surgelés qui m'ont fait rire en fait -, éventuellement de mauvais goût, mais rien de haineux et insultant.
  4. konvicted

    Humour noir sur Facebook

    En rire ne veut pas dire les éviter ; c'est même souvent le contraire. Jérémy Ferrari, par exemple, c'est un humoriste versé dans l'humour noir, très drôle au demeurant, ce qui ne l'empêche pas, loin s'en faut, d'être engagé dans des activités caritatives. D'ailleurs, dans ce cadre-là, il est notamment amené à rencontrer beaucoup d'enfants malades et ce sont les premiers à rire de leurs maladies. Ferrari racontait dans une interview qu'un enfant lui avait même demandé à ce qu'il le charrie, comme quoi les plus réfractaires à l'humour noir sont rarement les principaux concernés mais plutôt ceux qui surestiment leur susceptibilité. Pour rester avec Jérémy Ferrari, et comme tu parlais des handicapés, il a fait un sketch avec des basketteurs noirs en fauteuil roulant (ici, je t'encourage à au moins lire les commentaires). Dedans, il fait des blagues sur leur couleur de peau et sur leur handicap, pas juste pour en rire, pas pour se moquer, mais bien pour dénoncer le racisme et le regard qu'on porte sur les handicapés, faisant apparaître toute la connerie du xénophobe qu'il incarne. Et ça fait rire tout le monde, sauf les vrais xénophobes et ceux qui sont incapables de trouver ça drôle par égard pour les premiers concernés bien que ces derniers en rient de bon cœur. Pour preuve, lesdits basketteurs savaient à quoi s'attendre avec Jérémy Ferrari et ils ont quand même accepté de bosser avec et ils se sont reproduits avec lui - sur scène, j'entends - encore à d'autres occasions par la suite. Un dernier exemple, Guillaume Bats est un humoriste handicapé et il se moque de son propre handicap (deux illustrations en vidéo et là). Je pense que l'humour noir sur la maladie et le handicap ne gêne que si on a une attitude de pitié. Or, personne ne veut de cette pitié. Ce qui lèse vraiment les handicapés, ce n'est pas qu'on les charrie sur leur handicap, mais qu'on n'ose pas les regarder, qu'on se sente peiné pour eux, etc, bref qu'on leur rappelle qu'ils sont différents. Les enfants malades ne veulent pas qu'on leur laisse à penser que leur situation est triste, les handicapés ne veulent pas qu'on leur rappelle qu'ils sont diminués physiquement, les femmes ne veulent pas entendre qu'elles ont perdu quand leur sexe a été tiré au sort. L'humour est un moyen pour eux de dédramatiser ; la pitié, en revanche, est un post-it qui leur dit : "t'as pas de chance, bon courage avec ta vie ! pour le peu de temps qu'il te reste". Je t'invite à lire cet article ainsi que celui-là , voire à regarder cette vidéo pour te conforter dans l'idée que l'humour noir est bien plus profitable que la pitié. Édition : Je cite Jérémy Ferrari dans les dernières secondes de la dernière vidéo dont j'ai donné le lien, ce qui résume tout ce que j'ai raconté : "On rentre dans une mièvrerie et on perd la substantifique moelle de ce qu'on doit réellement ressentir pour ces gens ; on doit ressentir de la solidarité, pas de la pitié, c'est très important de ne pas se tromper".
  5. konvicted

    Humour noir sur Facebook

    "Je m'empresse de rire de tout de peur d'être obligé d'en pleurer", Beaumarchais dans Le Barbier de Séville. Si tu te laisses affecter par la misère du monde à chaque fois que les médias t'y confrontent comme si elle touchait ta propre famille, tu as de quoi te flinguer à chaque JT.
  6. Ça me plaît pas mal, en tout cas. On dirait du Bénabar. Bonne soirée plutôt. :p
  7. Je le savais, t'es un salaud. Bienvenue au club !
  8. Madame est servie.

    Les souris, ça se mange avec des haricots verts. :|

  9. Tu t'étais moquée de mon smoothie au kiwi tout dégueu alors je viens te narguer maintenant que je déguste un merveilleux milk-shake fraise-banane :

    http://www.uploadfr.com/images/2013/03/12/Snapshot_20130312.jpg

    Ça ne se voit pas sur la photo mais je jubile intérieurement. Et aussi, je te fais un doigt de la main gauche.

  10. Ça fait déjà deux mots que tu cites que je n'ai jamais croisés, du moins pas en français. D'un coup, je me sens complètement déconnecté du monde. Et tant mieux !
  11. typiquement Dans un autre registre, bitch et son acolyte biatch, comme si on n'avait pas assez des pétasses, putes et autres salopes. Tant qu'on est dans la finesse, je pisse à la raie de l'expression "ça me casse les couilles", surtout dans la bouche d'une donzelle. Ah oui, je le bouffe à toutes les sauces celui-là.
  12. Et si on faisait plus de prévention, aussi ? Faire de la prévention pour réduire au maximum les avortements évitables, ça n'a pas de prix ; pour tout le reste, il y a EuroCard MasterCard et bientôt la gratuité.
  13. Je te réponds ici pour ne pas parasiter ce sujet davantage.
  14. konvicted

    Langue française

    Suite d'une discussion amorcée ici : Je ne blâme pas tant les dictionnaires d'intégrer des mots utilisés bien qu'inutiles et laids que les gens qui les emploient malgré tout. Il tient à chacun de préserver au mieux le patrimoine que représente la langue française, en particulier des anglicismes outranciers. Je dis ça en toute hypocrisie sachant que j'use et abuse moi-même de ces derniers et qu'une journée me paraîtrait incomplète si je n'y poussais pas un "what the fuck?". accompagné de cette tête : C'est surtout que j'ai un grief contre lol et qu'à ce titre, j'espère que ce n'est qu'un effet de mode qui ne sera plus qu'un vague souvenir désagréable quand on aura dépassé la génération kikoolol. Biopic n'est certainement pas nécessaire ; film biographique, ça marche aussi mais c'est sûr que c'est moins vendeur.
  15. Que veux-tu que je te dise ? Non satisfaite de m'accuser de couardise, Tu me reproches de ne pas m'être excusé, D'être indifférent au mal que je t'ai causé ; Mais raconte-moi, que veux-tu que je te dise ? Les mea culpa, je pourrais m'y adonner Mais suffirait-il d'en faire voir la couleur, En dosant mes mots comme des anti-douleurs, Pour que tu puisses franchement me pardonner ? "Je ne t'aime plus, t'en informe avec franchise Et avec l'espoir de plus jamais te revoir, T'ai cru différent mais ce n'était qu'illusoire" ; Voilà tout ce je voudrais que tu me dises. Je dois pour ton bien lâcher prise, abandonner Et te souhaiter de trouver meilleur que moi, Ça devrait t'être des plus faciles, je crois ; Car je ne pourrai jamais me le pardonner, De t'avoir trompée avec plus moche que toi.
  16. konvicted

    Quand tu seras prête

    Il n'y a pas que Linkin Park dans la vie. Ah, je suis pourtant à mon max de lumière, là. Mais tant pis, ça me va aussi bien.
  17. konvicted

    C'est quoi l'amour ?

    C'est là que le bât blesse.
  18. Quand tu seras prête Trois tout petits mots se bousculent dans ma tête, Sitôt qu'ils te voient, ils veulent en sortir de suite ; Mais je ne saurais tolérer aucune fuite, L'heure opportune n'est, je crois, pas de la fête. Trois tout petits mots que je souffre de n'avoir De toute ma vie pas encore prononcés ; À chaque occasion, trop lâche, j'ai renoncé, Mais je me jure de te les faire savoir. Trois tout petits mots que je ne sais quand lâcher, N'ayant jusque là pas rencontré la question ; Je me permets donc de faire une suggestion, Que tu me dises combien de temps les cacher. Trois tout petits mots pour un genre de baptême, Ça m'est excitant et effrayant en même temps ; Dis-moi quand j'aurai attendu assez longtemps, Quand tu seras prête à entendre que je t'aime. Poème inspiré de When it's time de Green Day : ♪♪ But then I need your voice As a key to unlock All the love that's trapped in me; So tell me when it's time To say I love you. ♪♪
  19. konvicted

    Cœur d'artichaut

    Hmm, je l'attends fermement.
  20. Effectivement, c'est un détail les talons hauts.
  21. Comment ça j'ai triché sur une rime ?
  22. konvicted

    Pas de regrets

    C'était pour donner un peu de rythme, même si je suis un peu égaré dans la dernière strophe où les vers à six ne collent plus avec la ponctuation.
  23. Pas de regrets Lorsqu'Éros ne sait plus où donner de la flèche, Il s'amuse à placer des cœurs en porte-à-faux, Souvent à mon grand dam ; Moi, la cinquième roue arrimée au calèche De jeunes mariés s'aimant tout comme il faut, Je suis le pion qu'on dame. Aujourd'hui, un connard de génie se pourlèche D'avoir avant moi mis ses fins doigts triomphaux Sur le cœur de la dame À qui, et ce n'est pas pour faire de la lèche, Je suis incapable de trouver un défaut Autre que son quidam. Je n'eus pas la chance d'essayer de séduire Celle qui me fait voir l'envers comme l'endroit, Me fait perdre le nord, Mais tout n'est pas perdu si je veux introduire Afin qu'elle s'y noie, au milieu des baudroies La bonté qui m'honore En poussant le blaireau à se faire éconduire, Révélant des secrets dont j'achetai les droits Contre un silence en or, Sans avoir l'impression de trop mal me conduire Car le cœur plagiaire croit avoir des droits Que la droiture ignore. Mais à qui est-ce que j'espère faire admettre Que j'aurais su risquer de me prendre un râteau Et ainsi d'intégrer La cabane à outils ? Moi qui ne sais pas mettre Un mot devant l'autre, même en modérato, Faire des simagrées, Entrouvrir la bouche de plus d'un nanomètre Ni même sourire, devrais me lever tôt. Après tout, j'en sais gré À ce chanceux d'époux qui sut se faire maître Dans le cœur de ma mie ; cette fois, de facto, Je n'ai pas de regrets.
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