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Fiphi

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Tout ce qui a été posté par Fiphi

  1. Je me suis déjà amusé à regarder une toile et je me suis effectivement trouvé démuni parce que je n'en connaissais pas les codes. J'ai certes fait appel à mon propre ressenti et mon analyse n'était pas dénuée d'intérêt. Un ami qui connait l'histoire de l'art m'a donné quelques éléments complémentaires, des codes. Cela m'a aidé pour comprendre le message de son auteur plus facilement et plus rapidement. J'ai également constaté, et toute sensibilité n'y fera rien, qu'il était essentiel de connaître parfois l'histoire ou du moins le contexte historique de certaines représentations pour mieux les comprendre ou mieux comprendre la pensée de leur auteur et le message qu'ils entendaient transmettre. Car toutes les representations de l'art sont subjectives et il est aussi primordial de comprendre le message du peintre, sa pensée ou son idée, que d'exprimer son propre ressenti. Les codes peuvent permettre de déterminer l'époque d'une toile et le courant artistique prévalent ; on ne saurait se démunir de tels éléments de fond dans une analyse approfondie.
  2. Fiphi

    un jour = une histoire

    Les conduites sont dites "normales" quand elles permettent à un sujet de statisfaire ses besoins fondamentaux (le ça) en tenant compte des expériences qu'il a vécues (le moi), en respectant les interdits du groupe social (le surmoi) et en restant adapté à son environnement (la réalité).
  3. Fiphi

    un jour = une histoire

    Ta question est interessante. Je ne crois pas cependant que ce soit le lieu pour apporter des précisions assez exhaustives sur le sujet. Pour faire court, nous nous appuyons dans notre formation sur les recueils de lois qui régissent le droit pénal français ainsi que l'organisation et les missions des acteurs de la procédure pénale. Il n' y a rien d'arbitraire. Ces recueils sont le code pénal et le code de procèdure pénale. Chacun de ces "livres rouges" trouvent leur fondement dans des textes fondamentaux que sont les conventions internationales, la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, le préambule (droits de l'homme) et la constitution de la Vème République (hiérarchie des normes). Il appartient au législateur d'adapter nos recueils de lois pour les rendre conformes aux principes constitutionnels et conventions ratifiées. La jurisprudence fait évoluer notre droit pour l'application de ces principes ou en donne plus précisément le sens lorsque l'application d'un texte est controversée (ex : la garde à vue recemment réformée, l'infraction de harcèlement sexuel). De nombreux textes des deux recueils sont lus, étudiés, expliqués (pas tous). Des sujets de composition de droit pénal général (légalité des incrimination et des peines, les conflits de lois dans le temps et dans l'espace, la complicité, la tentative punissable, la récidive, les circonstances aggravantes, les concours d'infractions et la règle du non cumul des peines ...) et de procédure pénale (l'action publique et l'action civile, la police judiciaire et les cadres d'enquête, le procureur de la République dans son rôle de directeur de la police judiciaire et ministère public, le juge d'instruction et l'instruction préparatoire, le JLD, le tribunal correctionnel, la cour d'assises, l'enfance délinquante, la garde à vue des personnes majeures ou mineures, les perquisitions et saisies, la criminalité et la délinquance organisées ...) sont proposés aux élèves pour en vérifier la connaissance et la compréhension. Des thèmes pratiques liés à l'exercice de la fonction d'officier de police judiciaire sont proposés pour en vérifier l'application selon les cas d'espèce (cadre juridique d'enquête, qualification et nature des infractions, qualité des personnes et des lieux, compétence territoriale)
  4. Fiphi

    L'Ecume des jours

    Un roman hors du commun, fantastique, dans tous les sens du terme. J'en garde un souvenir merveilleux, que j'ai lu il y a malheureusement trop longtemps. A relire donc ... Merci Chirona.
  5. Richelieu de Françoise Hildesheimer ... Passionnant pour ce qui concerne l'histoire d'un grand homme qui a fait la France, qu'il a incarnée en lui ... Françoise Hildesheimer est conservateur général aux Archives nationales et professeur associé à l'université Paris-l. Spécialiste de l'histoire politique et religieuse de l'Ancien Régime, elle a notamment édité le Testament politique de Richelieu et ses écrits théologiques, et publié La Double Mort du roi Louis XIII (Flammarion, 2007) et une biographie de Descartes (Flammarion, 2010).
  6. Fiphi

    un jour = une histoire

    Bonsoir, Je vais être moins poétique que d'ordinaire et je vous prie de m'en excuser. J'ai été associé cette année, dans le cadre de mon activité professionnelle, à préparer des candidats à l'examen d'officier de police judiciaire. Mes élèves, en quelque sorte, passent cet examen demain, sur deux épreuves, l'une de composition pénale et l'autre qui concerne les actes à accomplir dans le cadre d'une enquête judiciaire. Pour beaucoup d'entre vous, cette compétence en police judiciaire ne signifie peut être rien. Je peux vous assurer qu'elle est essentielle pour un bon fonctionnement de la justice pénale. Je ne vais pas me lancer ici ce soir dans une interminable démonstration de l'utilité de la police judiciaire. Sachez seulement que rien n'est plus utile que les missions qui lui sont dévolues pour la défense et la protection des valeurs sociales, dans le strict respect de la dignité des personnes et de leurs biens, qu'elles soient victimes ou auteurs d'infractions. Sachez donc seulement que je leur ai transmis (ou tenté de leur transmettre) un strict respect de certains principes, fondamentaux, consacrés par notre constitution et conventions internationales, auxquels nous sommes tous trés attachés, que sont la présomption d'innocence, l'inviolabilité des biens, le droit d'être informé de faits qui sont reprochés, le droit à un défenseur ... Il peut arriver à la police judiciaire de déroger à certains principes, d'y porter atteinte (contrôle et vérification d'identité, interpellation, perquisition, saisie, garde à vue, régime dérogatoire en matière de criminalité et délinquance organisée ...). Cela se fait toujours sous le contrôle de l'autorité judiciaire, le procureur de la République, le juge d'instruction ou le juge des libertés et de la détention. Et si elle le fait, c'est toujours sous le signe de l'urgence, ou parce qu'elle est saisie de faits graves, avec l'objectif ultime de parvenir à la manifestation de la vérité. C'est un évènement marquant pour ce qui me concerne, qui vient clore une année d'instruction relativement éprouvante. Ces candidats seront pour la plupart de futurs officiers de police judiciaire et se verront confier des pouvoirs hors du commun, dont peu de gens peuvent se prévaloir.
  7. Fiphi

    un jour = une histoire

    C'est la première fois que je me rends sur ce thème. J'ai lu que l'on pouvait y raconter un évènement marquant de notre vie. J'en ai d'innombrables, et paradoxalement je n'en ai aucun qui me vienne à l'esprit, à cet instant précis, où je vous écris. Terrible dilemme parce que j'ai une irrésistible petite envie d'écrire quelques mots et pourtant rien qui ne soit vraiment marquant et qui mérite d'être raconté. D'autre part, je ne souhaite pas non plus vous importuner avec quelques aléas rencontrés dans mon travail. Alors disons que le fait marquant de ce jour et de cette heure tardive est l'écriture des mots qui précèdent, pour la première fois, ici même. En me relisant, je me suis attardé sur le terme "irrésisitible". Je me suis demandé s'il était le reflet fidèle de ma pensée. Je suis seul à la maison, les enfants sont couchés et dorment depuis quelques petites heures. J'ai regardé une émission télévisée, C dans l'air (je la cite afin que vous n'ignoriez pas ce qui peut m'interesser) ; elle est à présent terminée. J'aurais dû raisonnablement aller me coucher mais je me suis attardé sur ce site, que je n'ai pas "fréquenté" depuis plusieurs mois. Tiens donc, un autre évènement marquant ! J'ai quelques fourmillements dans les doigts et l'esprit qui s'ennuie. Ces quelques lignes sont l'objet d'une distraction, irrésistible, parce que je n'ai aucune envie de dormir et ressens une absolue necessité de m'occuper. J'aurais pu lire, mais je rentre d'un long déplacement professionnel, et mes yeux sont trop fatigués pour se concentrer sur de petits mots, sur de petites pages. Alors disons que le terme irrésistible est bien le mot qui convient. Je tâcherai de revenir avec un vrai évènement marquant à vous raconter. Dans l'attente de mon retour, je vous livre un poème, genre littéraire que beaucoup aiment lire, si j'en crois mes dernières visites. Pas trop long, il est tard ... D’une seule caresse Je te fais briller de tout ton éclat. Paul Eluard
  8. Tu penses avoir changé parce que tu as modifié quelques attitudes, quelques comportements. Tu t'es adaptée à une nouvelle vie professionnelle, sociale, familiale. Pour autant, pour peu qu'ils discutent un peu avec toi, tes amis te reconnaissent telle que tu es, telle que tu as toujours été : même sourire, même mimique, même mode de pensée ou de reflexion, même processus d'analyse, mêmes idéaux, mêmes rêves, mêmes aspirations ..etc.. Tes expériences ont sensiblement changé tes regards sur les choses et les êtres qui t'entourent et ont quelque peu modifié tes comportements, un savoir être. Pour autant, ton âme a t-elle si profondément varié ?
  9. L'individu change ou parait changer pour diverses raisons, par sincérité et la volonté d'être un autre, ce qu'il ne veut plus être, mensonge, posture, ou parcequ'il est seulement influençable ... Je me méfie du changement parce que les hommes sont inconstants. "Naturam expelles furca, tamen usque recurret” écrit Horace dans ses Epitres.
  10. Fiphi

    un jour... un poème

    Stances amoureuses de la Reine de Navarre (extraits) J'ai un ciel de désir, un monde de tristesse, Un univers de maux, mille feux de détresse, Un Etna de sanglots et une mer de pleurs. J'ai mille jours d'ennuis, mille nuits de disgrâce, Un printemps d'espérance et un hiver de glace ; De soupirs un automne, un été de chaleurs. Clair soleil de mes yeux, si je n'ai ta lumière, Une aveugle nuée ennuitte ma paupière, Une pluie de pleurs découle de mes yeux. Les clairs éclairs d'Amour, les éclats de sa foudre, Entrefendent mes nuits et m'écrasent en poudre : Quand j'entonne mes cris, lors j'étonne les cieux. ... Belle âme de mon corps, bel esprit de mon âme, Flamme de mon esprit et chaleur de ma flamme, J'envie à tous les vifs, j'envie à tous les morts. Ma vie, si tu vis, ne peut être ravie, Vu que ta vie est plus la vie de ma vie, Que ma vie n'est pas la vie de mon corps ! Je vis par et pour toi, ainsi que pour moi-même ; Je vis par et pour moi, ainsi que pour toi-même : Nous n'aurons qu'une vie et n'aurons qu'un trépas. Je ne veux pas ta mort, je désire la mienne, Mais ma mort est ta mort et ma vie est la tienne ; Ainsi je veux mourir, et je ne le veux pas !...
  11. Les gens s'adaptent à leur environnement, à un mode de vie, au gré des rencontres ou d'aléas ... Leur caractère propre change t-il vraiment, forgé dès le plus jeune âge, dès lors qu'ils ne sont plus dans l'apprentissage ? Rien n'est moins sûr, ou plutôt rien n'est plus difficile de faire d'un individu ce qu'il n'est pas si ses fonctions cognitives supèrieures le lui interdisent.
  12. Fiphi

    La France n'a plus d'identité

    C'est avec ces arguments que vous entendez défendre le multiculturalisme. Multiculturalismes = cultures ... je vois mais c'est bien insuffisant pour expliquer votre multiculturalisme (très différent de Bretagne / France ne serait-ce qu'en raison de la territorialité, du droit de propriété, de l'assujetissement à une autorité royale - féodalité) et me montrer que c'est une chance pour la France. Quant à votre "marasme du pseudo âge d'or faisant que le français était bien mieux quand il était entre lui-même ..." Ca ne veut strictement rien dire et ça n'explique pas cette "chance" pour la France.
  13. Fiphi

    La France n'a plus d'identité

    Et alors. Les identités régionales trop prononcées furent combattues à raison par les républicains après la Révolution dans un souci d'unité nationale. Les prénoms régionaux ont été considérés comme français et acceptés depuis longtemps par la législation au même titre que ceux du calendrier, alors même qu'on interdisait encore les prénoms étrangers. Et la Bretagne n'est pas française parce qu'on l'appelle Bretagne ? Bravo, tu viens d'atteindre le niveau zéro de l'argumentation... Allez dire à un Breton qu'il est d'abord français mais courrez vite hein :smile2: Je vous renvoie à la chanson de Tri Yan...la Découverte ou l'ignorance...cela vous ouvrira l'esprit. Quand on ne veut pas comprendre que le multiculturalisme est la plus grande chance de la France de s'en sortir, que cela n'empêche pas d'aller dans les comices agricoles dans la Creuse ou la fête du saucisson à Pétaouchnoque, vous aurez saisi que vous avez tort! Il ne pourrit rien d'autre que des esprits peu enclin à s'ouvrir et à être tolérant... De se sortir de quoi ? Vous dîtes "le multiculturalisme est la plus grande chance de la France de s'en sortir". Qu'est ce donc pour vous le multiculturalisme ?
  14. Je viens de relire quelques dialogues de Fénélon (Dialogues des morts) ... Je reste pour un temps encore un lecteur assidu de Max Gallo ; je termine "Jésus, l'homme qui était Dieu", et "Napoléon, l'empereur des rois" tome III. Je commence "Moi, j'écris pour agir - Vie de Voltaire".
  15. Hum, lectures variées .... De là nait la chicane, qui est un monstre né pour dévorer le genre humain. Comment avoir la paix, l'ordre dans une religion qui n'évite pas les questions épineuses (droits naturels, chose publique), et qui n'apporte aucune réponse d'une seule et même voie ...
  16. Il ne faut pas confondre peur et confiance. Quelle confiance peut-on accorder à la religion de l'Islam alors qu'elle énonce des principes qui s'opposent aux droits naturels de l'homme, aux libertés individuelles ... L'Islam interfère dans la sphère publique et non seulement dans le rapport de l'individu avec son Dieu. Elle conduit à un régime théocratique. Elle se place, dans une hiérarchie des normes, au dessus de toutes consitutions, lois ou traités. Quoi de plus rédhibitoire dans nos sociétés occidentales. On doit lui laisser sa place au nom du principe même de la liberté du culte ; on se doit cependant d'être vigilant du fait de son prosélytisme et de son opposition de fait avec nos principes républicains. En un mot tolérance, vigilance, et pas d'aveuglement. C'est pourquoi l'allégeance de certains groupes politiques faite à cette religion peut apparaître inquiétante.
  17. Alexis de Tocqueville - De la démocratie en Amérique … Quand la religion est détruite chez un peuple, le doute s'empare des portions les plus hautes de l'intelligence et il paralyse à moitié toutes les autres. Chacun s'habitue à n'avoir que des notions confuses et changeantes sur les matières qui intéressent le plus ses semblables et lui-même; on défend mal ses opinions ou on les abandonne, et, comme on désespère de pouvoir, à soi seul, résoudre les plus grands problèmes que la destinée humaine présente, on se réduit lâchement à n'y point songer. Un tel état ne peut manquer d'énerver les âmes; il détend les ressorts de la volonté et il prépare les citoyens à la servitude. Non seulement il arrive alors que ceux-ci laissent prendre leur liberté, mais souvent ils la livrent. Lorsqu'il n'existe plus d'autorité en matière de religion, non plus qu'en matière politique, les hommes s'effrayent bientôt à l'aspect de cette indépendance sans limites. Cette perpétuelle agitation de toutes choses les inquiète et les fatigue. Comme tout remue dans le monde des intelligences, ils veulent, du moins, que tout soit ferme et stable dans l'ordre matériel, et, ne pouvant plus reprendre leurs anciennes croyances, ils se donnent un maître. Pour moi, je doute que l'homme puisse jamais supporter à la fois une complète indépendance religieuse et une entière liberté politique; et je suis porté à penser que, s'il n'a pas de foi, il faut qu'il serve, et, s'il est libre, qu'il croie. Je ne sais cependant si cette grande utilité des religions n'est pas plus visible encore chez les peuples où les conditions sont égales, que chez tous les autres. Il faut reconnaître que l'égalité, qui introduit de grands biens dans le monde, suggère cependant aux hommes, ainsi qu'il sera montré ci-après, des instincts fort dangereux; elle tend à les isoler les uns des autres, pour porter chacun d'eux à ne s'occuper que de lui seul. Elle ouvre démesurément leur âme à l'amour des jouissances matérielles. Le plus grand avantage des religions est d'inspirer des instincts tout contraires. Il n'y a point de religion qui ne place l'objet des désirs de l'homme au-delà et au-dessus des biens de la terre, et qui n'élève naturellement son âme vers des régions fort supérieures à celles des sens. Il n'y en a point non plus qui n'impose à chacun des devoirs quelconques envers l'espèce humaine, ou en commun avec elle, et qui ne le tire ainsi, de temps à autre, de la contemplation de lui-même. Ceci se rencontre dans les religions les plus fausses et les plus dangereuses. Les peuples religieux sont donc naturellement forts précisément à l'endroit où les peuples démocratiques sont faibles; ce qui fait bien voir de quelle importance il est que les hommes gardent leur religion en devenant égaux. Je n'ai ni le droit ni la volonté d'examiner les moyens surnaturels dont Dieu se sert pour faire parvenir une croyance religieuse dans le cœur de l'homme. Je n'envisage en ce moment les religions que sous un point de vue purement humain; je cherche de quelle manière elles peuvent le plus aisément conserver leur empire dans les siècles démocratiques où nous entrons. J'ai fait voir comment, dans les temps de lumières et d'égalité, l'esprit humain ne consentait qu'avec peine à recevoir des croyances dogmatiques, et n'en ressentait vivement le besoin qu'en fait de religion. Ceci indique d'abord que, dans ces siècles là, les religions doivent se tenir plus discrètement qu'en tous les autres dans les bornes qui leur sont propres, et ne point chercher à en sortir; car, en voulant étendre leur pouvoir plus loin que les matières religieuses, elles risquent de n'être plus crues en aucune matière. Elles doivent donc tracer avec soin le cercle dans lequel elles prétendent arrêter l'esprit humain, et au-delà le laisser entièrement libre de l'abandonner à lui-même. Mahomet a fait descendre du ciel, et a placé dans le Coran, non seulement des doctrines religieuses, mais des maximes politiques, des lois civiles et criminelles, des théories scientifiques. L'Évangile ne parle, au contraire, que des rapports généraux des hommes avec Dieu et entre eux. Hors de là, il n'enseigne rien et n'oblige à rien croire. Cela seul, entre mille autres raisons, suffit pour montrer que la première de ces deux religions ne saurait dominer longtemps dans des temps de lumières et de démocratie, tandis que la seconde est destinée à régner dans ces siècles comme dans tous les autres. Si je continue plus avant cette même recherche, je trouve que, pour que les religions puissent, humainement parlant, se maintenir dans les siècles démocratiques, il ne faut pas seulement qu'elles se renferment avec soin dans le cercle des matières religieuses; leur pouvoir dépend encore beaucoup de la nature des croyances qu'elles professent, des formes extérieures qu'elles adoptent, et des obligations qu'elles imposent....
  18. A lire - Avis du Procureur Général Philippe Bilger Un peu de pudeur
  19. L'allégeance de notre république, laïque et démocratique, faite à l'Islam "inquiète". Cette allégeance va à "contre courant" de multiples signes populaires et électoraux. On comprend qu'elle prend sa source principalement chez ceux qui en sont ses adeptes, eux-mêmes investis dans des institutions associatives auxquelles il a été donné trop de légitimité, ou politiques, ou chez ceux qui n'ont jamais eu pour la France une quelconqe sympathie pour son histoire et ses fondements, qui n'ont pour l'idée de notre nation qu'un vague mépris. Faire croire que nos institutions civiles pourront s'accommoder de deux spiritualités prévalentes, opposées en tout, est une vaste tromperie. Une religion est bien necessaire à la société, mais deux que l'on placerait sur une même marche ... Non seulement je ne crois pas à une telle éventualité, mais je crains qu'à dessein on ne veuille nous imposer l'une au détriment de l'autre ; la nouvelle ne nous assurant aucune garantie quant à la préservation de nos droits fondamentaux et libertés de conscience.
  20. Lis donc ceci ... Cette proclamation, il se l'avoue : "c'est du charlatanisme, mais du plus haut" ! Comment se faire entendre des hommes si on ne joue pas la musique qu'ils connaissent ? Napoléon était-il musulman ? Mon lien
  21. Je suis abasourdi par l'idée que certains se font du procès pénal ... sorte de "chambre de confirmation", la culpabilité devant être établie bien avant le procès. On finit par se demander, avec eux, à quoi sert un procès, à fixer le quantum d'une peine, tout au plus, en aucun cas à démêler les fils d'une histoire et saisir les motivations sincères ou non d'un acte dénoncé et répréhensible. Répondez donc à cette question : quelle est l'utilité d'un procès pénal ?
  22. Seulement moi on me demande de m'expliquer pas toi En quoi est-ce une gloire que de répondre à des questions ? Hé , je suis sur un forum pour discuter et donner ou défendre mon opinion si j'en ai une pas pour décevoir ou pas , c'est pas mon probléme ça C’est l’éternel débat. La cour d’assises du Puy-de-Dôme, dont le taux d’appels est de 30 %, tape-t-elle plus fort sous la présidence de Joël Montcriol qu’avec d’autres magistrats ? Ses détracteurs le pensent. L’intéressé s’en défend et minimise son influence : « Les jurés ont de plus en plus de personnalité. Au final, entre un président laxiste et un autre plus sévère, il y a peu de différences dans la peine. » http://www.lepoint.f...es/920/0/222740 Le jury et les assesseurs ne peuvent s’appuyer que sur les propos tenus au cours de l’audience pour se forger une opinion, mais le président a connaissance du dossier. Ce principe de jury populaire fait l’objet de vives critiques. En effet, les jurés n’ont par définition aucune compétence juridique et technique et sont, de ce fait, extrêmement influençables. Il existe par conséquent une grande disparité dans les verdicts que rendent les cours d’assises. Deux crimes identiques jugés le même jour dans deux cours d’assises différentes peuvent conduire à des sentences sans commune mesure. http://74.6.239.84/s...mI6CuKGfijgMYYA-- En Angleterre, pour le procès en jugement, le tribunal est composé d’un magistrat professionnel et de douze jurés tirés au sort sur les listes électorales. Le juge dirige les débats et explique les points de droit en audience au jurés, mais le jury délibère seul sur la culpabilité de l’accusé, et le juge est tenu de se plier à son verdict. Depuis le 25 novembre 1941, date à laquelle une loi de Vichy a réuni la cour et le jury pour qu’ils délibèrent ensemble sur la culpabilité et sur la peine. Certains spécialistes du droit pensent que cet état de fait donne aux magistrats une (trop) forte influence sur le jury... http://www.martinwin...?id_article=538 La personnalité du président, animateur des débats, est l’élément déterminant dans le choix des méthodes évoquées ci-dessus. Ce sont des approches différentes qui ont des effets sur l’éclairage, l’influence voire la manipulation du jury. http://droitcultures...rg/102#tocto2n8 Pour finir paroles de jurés , tu remarqueras que TOUS SANS AUCUNE EXCEPTION ont gardé en mémoire le président du tribunal , qu'un lien existe entre lui et les jurés qu'il soit bon ou mauvais mais y'a toujours un lien non neutre Certains se défendent d'avoir été influencé mais tous en parle http://www.huyette.n...1-61473600.html oui...j'ai lu les Grands Jours d'Auvergne je les ai lu probablement bien avant que tu ne saches ce qu'est l'auvergne et? ce que tu dis ne tient sur rien sauf des prétendus sédiments pétainistes? oh? oho?????? Je félicite Saint Thomas d'un tel propos. Le Jury n'a pas connaissance du dossier, ni des auditions des parties, ni des conclusions des enquêteurs, ou de l'instruction. Il forge son intime conviction au cours des débats. C'est le Président qui résume l'affaire, oriente les débats et c'est lui encore qui intervient auprès du jury à l'issue des audiences et au moment du délibéré. J'ai une amie qui a fait parti d'un jury d'assises. Elle m'a dit qu'il était très difficile de se prononcer sur la culpabilité d'un individu d'autant plus sans avoir connaissance du dossier (lecture) ; elle a en outre précisé que le Président était très influent quant à la décision prise par le Jury ! Il oriente leur choix !
  23. Je vous cite : Donc on va catégoriser et dire que le gamin de telle origine ne pourra que voler, point final! Ce sont vos conclusions et elles sont déplorables. Donc selon vous, on ne tient pas compte de l'origine ethnique de peur d'une confusion genre déterministe. Un déni de réalisme et de vérité parce qu'on craint l'interprétation d'une telle observation. Et durant ce temps, on suppute ... Belle démocratie que la votre ... Mais l'origine ethnique du criminel est déjà observée dans plusieurs pays occidentaux, et jamais on n'en est parvenu à vos craintes ... Mon avis est que vous avez peur de vous-même et de la vérité qui jaillirait d'une telle statistique !
  24. Je salue ton intervention, que je trouve pour ma part fort à propos. Voilà le problème résumé, me semble-til. Pour ma part, j'ai toujours pensé qu'il ne fallait pas porter plainte après un viol. Par contre je suis pour des cours de self défense pour toutes les filles à partir de 6 ans. (Je ne plaisante pas). Ce qui est regrettable chez beaucoup d'entre nous, c'est d'entacher la parole de la victime eu égard à des mensonges sur son passé. On découvre dans cette affaire que les victimes ne sont pas parfaites. He bien, oui, les victimes ne sont pas toujours parfaitement irrérochables. Il n'en reste pas moins que l'on peut être la victime d'un homme, en l'espèce connu honorablement, et que l'on ait des choses à cacher de son passé, qui n'est pas très reluisant. Pour autant, la dénonciation d'un fait à l'instant t doit-il être contesté en raison de sa vie passée ? C'est peut-être ce qu'a craint très justement Mme DIALLO. Dans un système pénal américain qui rend publique les déclarations, elle a peut-être souhaité protéger son passé, sa vie ... qui la rendait de ce fait moins crédible. Elle a eu tort. En France, le secret d'une instruction lui aurait permis d'être à l'abri de ce genre d'intrusion ! Le secret de l'instruction évite ce genre de cachotterie. Il protège. Si l'on doit abandonner tout procès sous prétexte que la victime ment sur son passé, ou que celui-ci est entaché de comportements criminels ou entachés d'irrégularités de comportement alors il n'y aurait plus beaucoup de procès. Quant au mensonge sur les faits qui sont survenus après le rapport. J'ai peu entendu de gens dire que les femmes violées, dans la très grande majorité, "culpabilisaient", "se reprochaient" d'être les instigatrices du fait dont elles étaient les victimes, de n'avoir pas su réagir, ni s'être correctement défendues ! Car oui, à la vérité, peu de femmes violées se débattent et griffent leur agresseur, souvent connu, ou exerçant un rapport d'autorité. Non, elles subissent. Elles tournent le visage, étouffent les larmes. Puis elles s'interrogent sur ce qu'elles viennent de subir, hésitent, sans conseil, car il est si difficile de se confier. Publiquement, on met en doute leur refus du consentement. Chose si facile pour les hommes. Mme DIALLO, au regard des viols dénoncés souvent plusieurs heures voire plusieurs jours après les faits, a réagi assez vite ! Mais ce temps passé lui est très préjudiciable. Quel temps perdu ? Ce temps n'est-il la raison d'un consentement à l'acte et d'une volonté de nuire et obtenir de l'argent. Les constatations pourtant plaident en sa faveur. Comment croire qu'un rapport consenti laissent des traces sur du mobilier dont elle a la charge de son entretien et de sa propreté, sur des vêtements ? Comment croire qu'elle cède par passion à un tel acte alors qu'elle risque à tout moment son poste si cela vient à se savoir ? L'homme se demande pourquoi elle n'a pas dénoncé immédiatement les faits - L'homme, rappelez-moi le nombre de viol dont il s'avère être la victime commis par le sexe opposé. Quel risque encourt t-il au détour d'une rue, ou d'une chambre d'avoir à être violé par une autorité influente ? Quant à DSK .... Qui peut croire qu'il ait eu un comportement normal d'avoir à baiser précipitamment une femme de chambre (10 minutes environ), pas particulièrement canon, d'être ce baiseur maladroit qui laisse son sperm éjaculer sur chose mobiliere et vêtement. Son passé et sa réputation ne sont-ils pas des éléments à charge. Même s'il y a Omerta ! J'ai aussi entendu à la radio qu'une plainte allait être déposée en France pour subordination de témoin ??? L'affaire DSK n'est pas terminée en France. Il risque bien de se trouver mis en examen en France dans l'affaire Banon et poursuivi au pénal en France par Mme DIALLO (chose possible - il n'y a pas de NON BIS IN IDEM). C'est peut-être ce qui a été conclu entres les autorités américaines et françaises (suppositions) ?? Aux USA, un compromis civil semble déjà décidé !
  25. Tu as raison de le préciser. Ca donne la mesure de la qualité de ton indignation. Si la définition du mot "innocent" c'est : "déclaré innocent par les forumeurs qui ne savent rien de l'affaire que ce que les merdias ont bien voulu répéter, déformer et amplifier" tu as parfaitement raison. Dans l'acception générale on est INNOCENT jusqu'à ce qu'on soit déclaré coupable. Ce principe transcende les variations des systèmes judiciaires, tout au moins dans les pays démocratiques. Et le fait que vous ne connaitrez pas la "Verité" ne pose de problème qu'au regard du voyeurisme pathologique et malsain des lecteurs de tabloïds. Tu insinues que mon indignation est proportionnelle à la religion de son auteur. Ta remarque est tout simplement abjecte car tu dénatures mon propos ! Je me contrefiche que l'auteur du viol ou présumé viol soit juif, chrétien, musulman ou que sais-je ... C'est un homme voilà tout. Dans le cas DSK, on peut quand même préciser qu'il est juif, laquelle communauté est très influente dans le monde, aux Etats Unis, aussi et surtout dans le monde de la finance ... Il y a fort à parier que si DSK n'avait été ni juif, ni influent en politique ou dans la finance, il y aurait eu fort probablement un procès pénal. Ce que crains le ministère public américain, c'est un procès qui prononcerait un acquittement. Le dommage réclamé par l'acquitté serait proportionnel au préjudice porté à sa notoriété ! De cela, le ministère public souhaite l'éviter. Il en est ainsi au USA, la justice est subordonnée à l'argent ! Pourtant, un procès pénal dans cette affaire est ce qui paraissait être le plus juste. Il est juste de réclamer un procès, peu importe son issu. Il importe de savoir ! La société doit savoir pour pouvoir réagir ... Il importe que la victime porte son affaire devant une juridiction, laquelle affaire concerne le vice du consentement en matière d'acte sexuel. Nous ne pouvez imaginer les conséquences d'une telle décision judiciaire. Chaque homme, violeur, aura a faire valoir le consentement de sa victime pour s'en tirer à bon compte, et sans procès ! Dans les esprits, ce déni de justice fera jurisprudence. Je plains les femmes violées. D'ailleurs, en France, s'il n'avait eu cette influence politique et économique, depuis longtemps ses agissements auraient certainement fait l'objet d'une instruction, voire d'un procès et d'une condamnation (affaire Banon) ! Comment peut-on réclamer justice pour le faible et l'opprimé, et se satisfaire d'une telle décision. Je cite ici la déclaration des droits de l'homme et du citoyen : "la loi doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse"
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