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Tout ce qui a été posté par yop!
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J'ai hâte de voir Nephalion-le-maltraité. Je ne savais pas que vous étiez dans une relation sado-maso, parce que tu dois bien aimer ça pour que vous soyez toujours en couple.:D Mais si tu subis vraiment trop, Lobo va organiser un stage de MMA pour l'équipe FFR.
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Pas pratique mais nécessaire, vu la permanence du raccourci voulant associer tout féminisme à ce genre de débordement. Les féministes ont déjà fort à faire à livrer leurs combats. Il faut en plus devoir lutter contre les gens qui se réclament du même mouvement ? Mais du coup, ne serait-ce pas perçu comme lutter contre le message véhiculé - qui est en accord avec leurs idées ? Il faut essayer de réfléchir à pourquoi ça ne réagit pas et pas spéculer immédiatement que c'est une approbation totale.
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Est-ce que ça représente le féminisme en général ? Pour moi : non. C'est l'équivalent de certains hurluberlus de la Manif pour tous ou encore de fanatiques évangélistes mettant les enfants au premier rang de leurs combats d'adultes. C'est une instrumentalisation honteuse. Les enfants n'ont pas à servir ainsi d'outils, pour quelque idée que ce soit. Le "fuck" en soi, il n'est pas pornographique/prostitutionnel. C'est juste un gros mot - même si le champ lexical des gamins se vulgarise, ils n'en comprennent généralement que le sens transgressif. Pour les adultes, ça a une autre portée. Ça me fait toujours gerber quand je vois des gamins répéter par coeur des discours et actions d'adultes... Et utilisés comme outils de comm'. Quant au message féministe derrière, et bien il est totalement gâché par la méthode. Pourtant, il y a encore des choses à dire.Ce n'est même pas du progressisme : ce sont des choses qui font consensus mais qui ne sont toujours pas effectives partout.
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Pas "sophisme" mais "saphisme".
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Le livre d'Hélène Bruller et Zep était très bien. L'expo doit certainement avoir les mêmes qualités pédagogiques. Il ne s'agit pas du tout de vouloir à tout prix montrer la sexualité : c'est plutôt une réponse éducative (et drôle) face à notre société hyper-sexualisée (et sérieuse). Hormis les questionnements classiques des enfants auxquels répond Titeuf, il y a aussi un grand désamorçage de tous les tabous sexuels, ce qui fait du bien car ça reprend la main aux autres vecteurs (des)éducatifs sur le sujet et qui sont soit de plus en plus coincés, soit de plus en plus nauséabonds (société pornographique). On n'essaye pas d'inculquer aux enfants comment s'enfiler un plug anal, si c'est le fantasme de certains. Au-delà du sexe, ça parle aussi du rapport humain. Je recommande à 100% !! Je suis persuadé que la plupart des signataires n'a pas lu le Guide du Zizi Sexuel. Malgré les sujets abordés, c'est plein de tact, c'est même assez poétique et pourtant, ça répond à des questions que beaucoup d'adultes évitent. J'avais trouvé cette lecture très rafraîchissante et le fait que les auteurs utilisent Titeuf, héros très populaire chez les enfants, en renforce la qualité : ils n'ont pas fait n'importe quoi avec. Qu'on n'aime pas Titeuf ou qu'on veuille préserver ses enfants de toute connaissance sur la sexualité, soit, c'est possible en France. Vouloir l'interdire aux autres, surtout concernant une oeuvre pédagogique réussie, c'est imbécile. Beaucoup de famille iront voir, de toute façon. La Cité des Sciences est réputée pour ses expositions géniales. Quand j'étais petit, j'adorais y aller. Et les gens qui adhèrent ont autre chose à faire que de lancer une pétition de soutien. En admettant et comprenant les peurs des familles les plus prudes, je dois leur dire qu'elles se trompe totalement de cible. Allez, Tchô ! :blush: PS : pour les adultes, je recommande Happy Sex, de Zep. C'est très drôle et ça donne une bonne idée de l'esprit positif qu'il y aussi dans le Zizi Sexuel. Dédramatisation, humanité. C'est plutôt à saluer qu'à interdire.
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Troll de l'année, je ne sais pas : il y a beaucoup de concurrence. Pour un poste de Modération, je pense que nous ne vous avons pas encore assez lu pour se faire un avis et que pour le moment, nous n'avons pas de preuves que vous ayez le profil. Pour un poste d'animation, idem, nous attendons de voir dans quelle mesure vous vous impliquez, sur quels sujets, votre fréquentation du forum. Bref, à peine 2 mois d'inscription, c'est trop court, comme le souligne Timo.
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Pour moi, un système de notation de forumeur me semble non pertinent : - le panel de votants peut varier selon les gens et donc ne pas poser des bases d'évaluation équitables - les copinages et règlements de comptes - le fait de pouvoir évaluer plusieurs fois le forumeur = notation variable et donc finalement inutile - les critères d'évaluation sont très subjectifs et disparates D'autre part : On peut déjà ajouter un + aux messages, ce qui présente l'avantage de juger un propos (concret et lisible) et pas une personne. Ce qui nous permet, par exemple, de plussoyer parfois des gens avec qui nous ne sommes généralement pas d'accord s'il leur arrive de tenir des propos intéressants. De plus, il est plus judicieux de se faire un avis à lecture des propos de la personne plutôt qu'à travers une note sur laquelle on va se reposer mais qui ne veut pas forcément dire grand chose. Et comme beaucoup ici, je n'aime pas non plus le réflexe de noter systématiquement tout. D'une part, ça participe à une société constamment concurrentielle, hiérarchisée et dans le rapport de force - ce qui est à l'opposé de l'esprit d'un forum d'échange convivial. Par ailleurs, rien de plus facile que de manipuler les chiffres pour un autre dessein ; les données chiffrées pouvant facilement engendrer la paresse de l'esprit critique. Désolé ! :D Mais merci de suggérer des choses. ==== C'est dommage, tu étais bien parti pour gagner 5 points en YAR YAR puisque ton analyse est d'accord avec moi mais ce manque de foi final t'en enlèves 2. C'est donc un petit +3... :D
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Cette oeuvre n'est pas dure à analyser, d'autant plus qu'il est facile avec internet de retrouver tout le parcours de McCarthy, ses propos, sa démarche. Ici, il s'amuse juste des différentes interprétations de forme. En gros, qu'on puisse faire passer un plug anal géant pour un gros sapin de Noël, et vice-versa. Finalement, il a vu quelle imagerie l'a emportée... Ce n'est pas extrêmement porteur de sens, et en tout cas, c'est noyé dans toute la masse énorme de tous les trucs du même genre. On peut aller plus loin en esquissant l'idée que ces fumisteries nous mettent face à la vanité d'un système, ainsi qu'à la vanité du monde comme des individus. C'est une sorte d'apogée de la vanité que d'ériger un monumental plug anal sur un des places les plus chics du monde, adoubé par la Fiac. Cela dit, je doute toujours que ces artistes aient ce recul et ne soient pas de vulgaires escrocs avec une porte de secours argumentaire facile. Donc bref, pas besoin d'invoquer les difficultés de compréhension de la plèbe ignare. Et si cet oeuvre est un monument d'hermétisme nécessitant 8 ans de travail pour être comprise, elle gagne de facto ses galons de gros plug anal à être exposée ainsi. Pour ma part, je connais assez bien ce milieu et je m'intéresse beaucoup à l'art en général - même le contemporain, que je défends aussi. McCarthy a fait des trucs plus intéressants que ça, à ce que j'en vois (je le découvre) mais c'est assurément son plus beau coup de pub. Qu'est-ce qui compte donc le plus ? L'art ou la marque ? Confondrait-on irrémédiablement les deux ? Il faut aussi se demander quelles sont les moteurs qui mènent un homme à frapper l'artiste... Sincère exaspération ? Embrasement manipulé par certains mouvement réacs ? Dire simplement que c'est un gros con, c'est oublier la moitié de l'équation (même si c'est un acte de gros con - ce qui est aussi applicable à ce plug anal géant, qualifiable d'acte de gros cons).
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Que ce soit chez les caristes, chez les élus ou chez les cadres sup', il y a souvent de la réticence à intégrer des femmes. Surtout à un poste dominant, avec une sorte de décret tacite comme quoi la femme est moins capable... même lorsqu'elle fait ses preuves. Par contre, en subalterne pour apporter le café, elles sont très bien acceptées. Il ne faut pas se voiler la face : beaucoup de milieux puent le machisme, un machisme normalisé, et ce n'est seulement que depuis quelques décennies qu'on s'en indigne. Après, ça ne justifie pas tout : le sexisme n'est pas l'unique frein à un avancement ou à de bonnes relations de travail. Il faut avoir une grille d'analyse plus large. De même : la critique des dérives du patriarcat (pas du patriarcat en lui-même, car on loue encore ces valeurs de solidité) et le partage des pouvoirs monopolisés jusqu'alors par les hommes ne veut pas dire la promulgation de la toute-puissance féminine. Simplement, deux choses émergent du reflux du monopole masculin : la place des femmes en tant que citoyennes plus égales, les propres monopoles féminins (sur lesquels les hommes ne se sont pas engagés beaucoup auparavant et qui ne sont que le revers du monopole machiste). On s'éloigne quand même pas mal d'Hélène et les garçons qui - comme le souligne Magus- n'était qu'une fiction bébête sur des jeunes uniquement préoccupés par leurs amourettes, avec des jeunes hommes affichant des côtés sensibles et doux (un idéal qu'on retrouve aussi dans les mangas pour filles - shôjô) et pas que virils. Comme c'était une série pour filles, c'étaient souvent les filles qui menaient le jeu. Zemmour voit ces séries comme des bulldozers propagandistes là où, gamins déjà, on savait déjà faire la part des choses entre cette sitcom et la vie réelle. On regardait DragonBall aussi, sans être devenus des fous de violence, ni même des héros. Zemmour est assez marrant comme personnage. Un jour, il va sortir quelques analyses que je trouve plutôt bien senties et 3 minutes après, il pond une ânerie aussi grosse qu'une baleine bleue.
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Le gangsta est une figure (réelle ou fantasmée) de l'imagerie de la culture Street. Certains fantasment dessus, en arborent les attributs dans forcément en être. Comme un black-métalleux ne prend pas forcément au sérieux le folklore sataniste ou que les cosplayers ne deviennent pas de dangereux criminels dès lors qu'ils se déguisent en méchants. Ce qui me gène le plus, c'est le manque de recul de certains jeunes face à cette imagerie. C'est un problème qui ne concerne pas que la culture hip-hop. Tu oublies aussi que la gangsta n'est pas le seul vecteur. Il y en a de plus positifs, comme le sport (Michael Jordan), le rap, etc... Cela dit, comme toutes les sous-culture, elle se fait vite récupérer et provoque aussi une sorte d'enfermement. "Sous-catégorie délinquante", c'est justement ce qu'on veut te faire dire. La plupart ne sont pas délinquants et les petits délinquants sont des jeunes imbéciles, qui auraient surement mal tourné même sans cette culture. Le trafic de drogue existe aussi hors de la culture hip-hop. L'incivilité, c'est un échec global. La criminalité, c'est un autre monde. Une partie de la culture de rue a émergé de l'absence de perspectives et du tableau urbain et en a fait sa mythologie. Elle entretient souvent un climat de pseudo-rebellion qui peut inciter un peu à enfreindre la loi mais c'est surtout une impasse, et c'est surtout le contexte autour qui va jouer dans le destin des gens. Ton discours est trop réducteur. C'est un cercle vicieux mais qui ne s'exprime à plein que dans des zones de non-droit, de déserts culturels. "A été placé". Si certains ont vu la manne et ont décidé de l'exploiter en France, je ne pense pas que ça ait été organisé. Tu surestimes la roublardise et la coordination des méchants. Je vois plutôt une convergence d'intérêts, de visions de la vie et même de conséquences similaires.
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Je suis même prêt à parier que le coeur de cible est justement les personnes qui vont le plus se crisper... et ça marche. J'ai regardé un peu la démarche de McCarthy et il assume totalement la forme de plug anal. C'est donc une démarche volontaire de provocation, d'introduire une imagerie sexuelle dans le quotidien des citadins, dresser cette imagerie sous forme monumentale au milieu d'une place chic. C'est un bel exploit du dérisoire mais malheureusement, ça ne porte pas beaucoup de sens. Reste la provocation et les réactions suscitées. D'ailleurs, aurait-ce été un acte de provocation si puissant si personne n'avait réagi ? Finalement, cette agression lui donne un pouvoir de subversion plus fort et même immérité puisqu'il s'agit juste de la contribution d'un âne bâté incapable de se maîtriser. Et quelle serait une société ou exposer un plug anal géant serait un acte normal et collectivement approuvé, la banalisation du dérisoire, du vide de sens et de l'écrasement de toute hiérarchie des valeurs ? Les vrais artistes ont la provocation constructive, un message, une idée. Finalement, ce genre de performance ne fait qu'exposer le vide abyssal du monde de l'art où l'oeuvre est devenue secondaire, simple support de marque, où les acteurs du milieu acceptent tout et n'importe quoi, sans autre vision derrière qu'un mercantilisme vulgaire et de la publicité. Ce constat est bien plus triste que de voir un plug anal géant sur la place Vendôme (blague qui me fait plutôt rigoler). ======= On peut dénoncer l'imposture sans aller jusqu'à agresser physiquement un homme. On peut trouver que ce n'est pas de l'art, que c'est de la merde, et lutter contre sans avoir recours à la violence physique, qui est l'expression la plus pitoyable possible. En plus, ce n'est même pas McCarthy qu'il faudrait taper : c'est le système entier qui permet à une blagounette d'aller aussi loin, d'être sponsorisée (via argent public ?) et en plus de se voir nantie de galons de performance artistique. Tu passes vite sous silence que l'homme se soit fait agressé et que tu l'approuves ("il a mérité sa branlée"). Si la comparaison est exagérée, tu t'en sers pour ne pas répondre de ton propos... Pour ma part, j'approuve cet acte de vandalisme : l'auteur prend lui-même les risques physiques, légaux et financiers, il ne fait de mal à personne et je suis assez d'accord avec le principe de dégonfler la baudruche, dans les deux sens du terme. Quand on en arrive à glorifier un plug anal géant dont j'aimerais bien savoir la cote il est temps de faire dégonfler la débilité du milieu. Par contre, tu évites encore de répondre sur l'agression. Tu fais mine de ne pas voir que c'est ce propos qui fait tiquer les intervenants. =======
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Il faudrait faire une statistique sur le public d'Hélène et les garçons (probablement majoritairement féminin) et constater s'il y a vraiment eu une perte de virilité à cause d'une identification forte à ce modèle de sous-homme. Personnellement, je ne pense pas. Les garçons de cette série étaient des sortes de fantasmes féminins, du cliché, mais ils n'étaient pas spécialement efféminés. Les Chevaliers du Zodiaque comportaient des personnages bien plus ambigüs... Heureusement, TF1 nous proposait en même temps Victor Newman (les Feux de l'amour), modèle zemmourien de l'homme viril, riche, moustachu, patriarche tyrannique sans scrupule et baiseur infidèle compulsif :
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T'as craqué ton slip ? Je ne défends pas la violence. Je souligne juste ce que j'ai lu et qui a été dit sur ce sujet. Pour Gouderien, je prends ça comme une boutade et pas non plus une apologie de la violence. Je crois que tout le monde est d'accord ici pour dire que frapper un homme de 69 ans, surtout pour si peu, n'est pas normal, ni glorieux, ni louable et même criminel. Ce n'est pas non plus normal de réagir aussi violemment pour une baudruche mais il ne faut pas s'étonner non plus d'un retour de bâton (que je ne valide pas) de la part d'énergumènes, dans un climat très crispé et où la moindre chose peut être montée en mayonnaise, jusqu'à faire agir les moins bien cérébralement membrés de nos compatriotes. Je vois bien certains fanas de la Manif' pour tous baver de rage face à l'exposition publique (donc aux enfants) d'un objet ouvertement sodomite (même si normalement, un enfant ne peut pas avoir la référence), par exemple. Un melting pot d'homophobie, de sacralisation exagérée du patrimoine et de nationalisme négatif... A mon avis, le dit artiste n'a pas fait cette forme (qui n'est pas un pénis mais un arbre stylisé, ressemblant à un plug anal) de manière anodine mais il n'a pas mesuré les risques. Ou pire : il s'est fait tapé pour un message qu'il n'a pas voulu lancer. Tu dois sacrément avoir besoin de t'inventer des ennemis pour faire de moi un apologiste de la violence sur les vieux et par extension un apologiste du viol des femmes. Je te laisse avec tes fantasmes, mais si tu t'emballes à ce point sur mes écrits, tu peux me mettre en "utilisateur ignoré".
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Le style sape de marque/argot des quartiers/ être en bande, etc... n'est pas typiquement français : il essaime pas mal de pays. C'est un détournement de la culture de la rue, qui peut fantasmer sur le modèle "gangsta" mais qui n'est pas forcément délinquante. C'est un jeu double entre : - une envie d'émancipation sociale un peu tribaliste, transgressive. C'est pour ça que ça toucha les jeunes des quartiers déshérités (ou perçus comme déshérités) puis les jeunes d'un peu partout. Chacun se fait ses modèles... - une soumission au pouvoir des marques qui leur vendent ces uniformes griffés, cette culture de marque infiltrée dans l'identité sociale (avant, Lacoste était un truc de riches golfeurs). Ce sont des hommes-sandwich, de faux rebelles qui gobent du néolibéralisme sans le savoir. Cela dit, contrairement aux autres mouvances ( ex : gothique), je trouve que les wesh wesh racailles ont peu de recul, peu de distanciation. Ils vivent dans des contextes où on peut passer assez facilement à la petite délinquance, puis la moyenne, etc... Cela dit, l'état ne peut pas bannir un style vestimentaire qui touche des gens qui n'ont parfois rien fait, ou qui ont purgé leur peine. Ça ne changerait d'ailleurs rien : d'autres codes émergeraient et cette culture racaille se reformerait aussi vite. C'est un travail de fond : éducation, prévention, répression, suivi,... Mais comme le monde ne change pas, on n'arrive pas à changer les poudrières à racailles. Depuis que ce modèle est devenu un produit commercial attractif, on a du mal à lutter contre la propagation de cette culture. Intrinsèquement délinquant, c'est faux et non recevable, le survêt de marque n'étant d'ailleurs pas un critère unique de la sous-culture Street, qui elle-même n'est pas forcément délinquante. La France ne promotionne pas. Je crois qu'elle tolère ou plutôt qu'elle subit -comme d'autres pays- ce qui est devenu un produit culturel et commercial puissant. Pour le rap, les lyrics peuvent être assimilés à une sorte de folklore - sauf appels direct à enfreindre la loi. C'est aussi le cas pour tout autre domaine musical. Reste que le manque d'éducation et le vase clos poussent des jeunes à prendre tout ça au premier degré, à s'identifier et à suivre de mauvais modèles. Lutter contre les dérives de cette sous-culture, c'est un combat social et éducatif, pas légal. Il y a aussi tout un pan positif.
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Je n'ai pas lu de gens qui estimaient que c'était normal de taper un vieil homme. Juste que la provocation comporte des risques. Pour ma part, je trouve que ce genre d'oeuvre est merdique car c'est du déjà-vu, portant finalement peu de sens et versant dans la provocation. Je ne sais pas quel est le message de l'artiste mais je vois son Tree comme une matérialisation forcément gênante (par la taille) de notre imagerie plastique signalétique simpliste moderne. Posé sur une place Vendôme symbolisant le luxe et le bon goût classique, ça fait forcément tâche. Et si son tour de force (de farce?) est d'avoir vendu un plug anal géant comme oeuvre d'art exposée sur une place de Paris, si c'était son but, c'est le milieu de l'art et tous ses satellites (politiques culturelles à deux balles) qu'il faut conspuer.
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IRL = In Real Life = Dans la vraie vie Comme dit l'autre, on se rencontre en vrai. Tout est dit dans le sujet, en fait. :) ======= Diantre, ça va faire trop de modos tout ça ! Je prépare les petits cartons rouges à distribuer. On va bien s'amuser ! :D
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Erreur : tu inscris le postulat communautaire comme postulat absolu. Avoir la possibilité de s'épanouir dans sa sexualité et de pouvoir accéder au mariage en l'étendant aux couple unisexe, c'est une revendication citoyenne. Elle n'est pas portée que par les homos. Cette revendication est offerte à tous nos futurs concitoyens, c'est un droit qu'ils auront maintenant avant même de devoir se définir sexuellement. C'est une sexualité qui a un impact dans la vie sociale. Comme le fait d'être noir à une époque de ségrégation. Sans même parler du cadre légal discriminant ou insuffisant selon certaines aspirations. Tu avoues donc que c'est bien toi qui les réduis à leur homosexualité, tout en leur enlevant d'office toute affirmation citoyenne... Mais l'homosexuel, comme pour la personne avec des origines visibles, n'a même pas besoin de s'afficher dans un militantisme idéologique ou communautaire pour subir un certain impact social. L'homophobie ou le racisme tapent large. Non, ce sens là n'est pas annulé. Le mariage répond toujours a ta définition, sauf qu'il permet en plus aux couples homosexuels d'accéder à cette institution. En quoi ça annule ? C'est en se borner à clamer une définition excluante qu'on en arrive à des chantages du "tout ou rien". La filiation n'étant DE FAIT pas exclusivement biologique, le mariage n'ayant pas pour but d'être exclusif à l'hétérosexualité et la filiiation biologique, on ne peut pas dire que le sens soit perdu. Il ne l'est que pour ceux qui sacralisent le mariage hétérosexuel, c'est tout. Oui, on est d'accord sur le fond : l'hétérosexualité a toujours été là, c'est le modèle largement dominant car le plus simple, le premier. Cela dit, l'humain a beaucoup évolué sur ces questions et est en mesure de se repositionner sur différents critères. Ça dépend des arguments avancés. Le mariage est toujours une institution pour la famille. En quoi tes droits ou les miens seraient écornés par l'extension du mariage. D'ailleurs, cette extension nous autorise à nous révéler gays et à ne pas subir de perte de droit, c'est-à-dire de pouvoir épouser le conjoint de son choix. C'est une aberration logique de dire qu'un homme hétéro pouvant épouser une femme et qu'un homme homo pouvant épouser une femme ont les mêmes droits. Il est évident que pour le second, il existe une restriction. Pour le premier, ça n'a aucune incidence parce qu'il n'est pas concerné par l'idée de l'accès à un conjoint de même sexe. Bref, pour rester dans le comparatif, on constate que les questions de race ou d'homosexualité sont différentes. L'une ne fait qu'aligner un statut à des citoyens jusqu'alors discriminés, l'autre étend le statut du citoyen pour qu'il intègre des aspirations qui n'ont jusqu'alors pas été prises en compte. Mais en fait, la fin des lois raciales a été l'extension des lois au-delà des principes raciaux. Idem avec les femmes. Pourquoi d'un coup, ça ne marcherait pas avec les homos, quand bien même on doive aménager un espace ? La marchandisation et le jeu de saute-lois mondialisé, c'est un tout autre problème. Un problème qui vient d'ailleurs se jucher derrière chaque question de société et qui les pervertit, tout en profitant des aspirations des gens. Les couples hétérosexuels font déjà des folies également. On constate donc que le problème de fond est général, pas spécifique aux homosexuel(le)s - dont le désir de famille ne me semble pas illégitime. =========== Ce sont des opérations visant un public précis mais l'entrée n'est pas interdite aux hétérosexuels, avec une petite portée revendicative. C'est juste que pour un hétéro, ça n'a que peu d'intérêt. On arrivera surement à un salon du mariage incluant tous les genres de couples. Et le salon de l'automobile, c'est donc une opération communautaire destinée aux automobiliste. Certains ne voulaient même pas leur donner un ongle, rappelle-toi. Quant à l'escalade des demandes, c'est un fantasme qui n'a pas vraiment de fond : ce n'est pas parce que les gens revendiqueront toujours plus qu'on leur donnera toujours suite. La preuve avec la réticence générale sur les questions de PMA et GPA, que la société est en train de globalement réévaluer.
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T'as pas le droit à un écart ? Tu peux manger léger.
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Peut-être pas pour des gens qui pensent que l'homosexualité peut mener à la pédophilie... PS : je ne sais pas ce que dit Savonarol dessus. Je ne pense pas qu'il ait ce discours.. ======== C'est bien en tant que citoyens qu'ils réclament une intégration accrue à certains droits. Ils appellent à une citoyenneté qui prendrait en compte leur particularité, qui n'est pas que d'ordre sexuel mais aussi social, et encore traduite par des différences légales. En fait, ils veulent être reconnus pour être ensuite oubliés. Hormis dérives communautaristes. On ne peut pas cloisonner les choses aussi facilement. Je pense que même sans sexe, un amour entre deux personnes de même sexe est de nature différente. La vie sociale est également différente, puisqu'on affiche un autre mode de conjugalité. L'homosexualité ne se passe pas que dans un lit. En tout cas, certains aiment superposer leur morale à la réalité du mariage. C'est une institution-cadre qui est supérieure à la question sexuelle et qui peut donc intégrer l'homosexualité. Ce n'est pas parce que certains textes parlent de mari et de femme, ayant été rédigé dans une société très hétéro où l'homosexualité était hors des affaires légales, que ça en fait un argument d'essence et pas une stigmate idéologique d'époque. Pragmatiquement, le mariage peut intégrer quelques changements de société pour rester efficace dans son sens originel. On peut enlever le panneau "hétéro only", pour retomber sur le sujet. La cause hétérosexuelle n'existe pas (ou pas encore vraiment) parce que nous venons d'une société hétéronormée, donc égale en tout sur la question hétérosexuelle, et que donc cette sexualité n'a pas été (et n'est toujours pas) un marqueur notable, clivant ou handicapant. Idem, la cause blanche dans un pays à l'origine plutôt blanco-normé n'existait pas car diluée dans la norme. Aujourd'hui, on se sert d'une norme inversée (blanc en minorité dans certains endroits, blancs brimés) pour la faire émerger. Pour revenir au sujet, les causes dites communautaires ne sont forcément communautaristes. Les droits des noirs, des femmes, des homos, ce sont avant tout des manifestations citoyennes, de gens aspirant à une citoyenneté entière. S'il y a communauté, c'est parce qu'il s'agit de gens communautarisés par des différences de droits qu'ils ne supportent plus. Par dessus, on peut toujours avoir récupération politique, économique, ethnique ou idéologique mais on ne peut pas tout résumer à ça à chaque fois. On ne peut pas traiter les questions du racisme et de l'homophobie, ou même de la misogynie, de façon identique mais elles sont parallèles dans leur émergence.
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La question est idiote. On ne peut pas établir d'échelle de gravité parce que : - les deux questions sont différentes - ça nous impose tacitement un choix auquel on ne souscrit pas forcément - grave à quel niveau, sous quelles définitions ? Les deux idéologies sont à combattre. Dans un registre plus quotidien, je pense que les préjugés doivent être combattus par la re-création d'un lien social véritablement fraternel. Ainsi, les problématiques des uns seront susceptibles d'être mieux comprises des autres, mieux acceptées, et ça apporterait de la modération - chose qui n'existe plus dans ces oppositions claniques hystériques modernes. On résout le racisme et l'homophobie par l'éducation à la vie et à l'autre. Il y a une petite astuce sur l'homosexualité qui est d'en faire un simple choix sexuel dissociable de l'individu. C'est faux : l'homosexualité est aussi une définition de l'être avant même d'être communautaire (pour devancer les critiques sur le mouvement gay, qui est de l'activisme s'en nourrissant). L'homosexualité est un "choix subi" : faire le choix social d'assumer ce que l'on est - et donc entrer parfois en conflit avec la norme hétérosexuelle, sacrée pour certains. Le racisme opère parfois ces mêmes glissements : on dit critiquer simplement une religion alors qu'on cible les arabes ou les juifs. (Glissement également utilisé par ceux qui voient du racisme partout, d'ailleurs). Bref, pour moi, tout ça, ce sont des problèmes de communication humaine et de compréhension. Un manque de solidarité dans le projets de vie, incité par l'individualisme forcené et le clanisme communautaire qui en découle. Et tout ça est aussi grave l'un que l'autre...
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Je suis d'accord avec tout le monde. Les premiers et seuls coupables sont ces bourreaux terroristes qui ont élargi leur champ d'action à l'appel au meurtre de l'Etat Islamique. Après, je trouve également étrange que la victime soit allée se jeter dans la gueule du loup. Je ne sais pas si c'est par naïveté, par manque d'informations ou une erreur d'appréciation (peut-être se pensait-il suffisamment protégé ou loin de ces conflits), toujours est-il qu'il a pris le risque maximum. Mais à sa décharge, on sait maintenant concrètement que ce risque existe parce qu'il s'est fait enlever et tuer sous les yeux du monde. Auparavant, c'était juste une menace plus ou moins crédible par-dessus les risques habituels d'enlèvements qui se sont un peu banalisés. C'est peut être une convergence de deux choses : une trop grande croyance en la raison humaine et l'incroyable folie des hommes... Paix à son âme et condoléances à sa famille. Cette mise en scène de l'exécution est proprement dégueulasse.
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Merci d'arrêter TOUS de vous lancer des "attaques ad hominem". La grille de lecture du complot sioniste est exagérée. Tu présumes des capacités sionistes à exploiter autrui et à guider un conflit dont il récolterait les braises. Ses propres intérêts sont parasités par les alliances nouées (certains alliés n'ont pas d'intérêt à un Grand Israël mais à un marché de la sécurité), les idiots utiles islamistes peuvent également devenir une menace réelle et durable contre Israël. De plus, certaines parties du monde n'ont aucun intérêt à voir ce conflit s'étendre. Un alliance anti-impérialiste peut effectivement émerger mais Israël sera pris dedans, probablement en première ligne, déjà qu'on accuse les sionistes de tout. Pour l'instant, l'Etat Islamique est en phase de conquête mais aussi de stabilisation. Ce serait prendre les gens pour des abrutis que de croire qu'ils n'ont pas envisagé des complots, qu'ils n'essayent pas de profiter/doubler ou de devenir maîtres du jeu. La folie islamiste n'est pas incompatible avec la méfiance et la stratégie. Tu ferais l'erreur d'appréciation que tu dénonces en pensant ça. L'argent de ces groupes, provient surement de plusieurs sources qui s'affrontent en sous-marin. Je pense que le sionisme ne pèse pas grand chose dans l'équation du profit par déstabilisation. Pour la donne mystique ou idéologique, on ne peut pas ignorer la portée religieuse d'Israël, ni celle de l'Etat Islamique. Pourtant, l'idéologie de marché (qui ne poursuit pas de but mystique et n'est ni une communauté au sens strict) a une influence énorme et pour beaucoup de ces partisans, le profit est devenu un but en soi. Justement, par manque de mysticisme, une partie du monde influent souscrit à la religion des appétits individuels déchaînés équilibrant le monde, mais ils peuvent aussi l'oublier puisque c'est l'exacerbation de l'individualisme extrême. En tout cas, il ne faut jamais oublier de compter tous les intérêts...
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Une nouvelle rencontre forum en Bretagne
yop! a répondu à un(e) sujet de Yoannbzh dans Près de chez vous
Cool ! Les filles sont sympas ? Vous avez fait quoi d'autre ? Vous avez mangé ? Vous avez bu ? Vous avez fait des photos ? Je veux tout savoir (parce que j'ai peur pour ma première IRL FFR)! :D -
Je pense que renard79 amalgame vote blanc et abstention, ce qui gonfle la masse mais n'éclaire pas beaucoup plus sur la tendance politique des non-exprimés, et donc pas plus sur la réserve de voix potentielles pour untel ou unetelle.
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A ce jeu-là, on peut accuser les sionistes d'être derrière tous les maux et désordres du monde. C'est la grande limite des théories soraliennes (oui, je fais l'ingénu parfois. Je sais qui colporte quoi mais je ne pensais pas que c'est toi allais me répondre :D). Avec cette grille de lecture, on oublie même les motivations des autres. Ce califat, c'est une idéologie qui couve depuis un moment. Ces islamistes ne sont pas téléguidés : ce n'est pas parce qu'un sioniste de l'armaggedon a dit un truc que ça se transforme en effet réel, encore moins en contrôle (en admettant qu'on essaye de profiter de la situation). Israël a déjà fort à faire du côté de Gaza, avec les soutiens internationaux aux palestiniens. Israël ne pourrait pas "rester en retrait", surtout dans un contexte de guérilla avec une base avancée si proche...