yop!

On sera modifié non seulement par ce qu'on fait mais aussi par ce qu'on subit, sans compter ce dont on a hérité. Ça fait déjà énormément de facteurs, surement intriqués, à décortiquer pour pouvoir lire la criminalité d'une physionomie. Sachant en plus que tu parles d'une lecture très fine et pas d'un banal profilage grossier (" il est costaud, il doit faire du sport ou de la manutention !", "il est pâle, maigre et a des lunettes ; j'en déduis qu'il est informaticien et plutôt porté sur les maths"). De plus, chaque individu doit être pris à la fois comme un référentiel original et un parcours original... ce qui laisse peu de place à la généralisation. Tu dis aussi que ce qu'on pense influe. Pourquoi pas aussi ce qu'on ressent, puisqu'il y a des théories dessus (somato-émotionnel, amanae, etc...) ? Ça viendrait encore compliqué les choses avec des facteurs en plus. Et des facteurs pas forcément réels : on peut être choqué par un rêve qu'on a fait où on commettrait un crime. Et tout ça en partant du principe que toutes ces choses se manifesteraient forcément visuellement... Et tu mets aussi de côté la lourde responsabilité d'une "lecture de criminalité" face à des méthodes pour le moins empiriques et tâtonnantes, voire fantasmatiques. Ça fait beaucoup, quand même. Je pense que tu es dans une justification un peu new age du simple délit de faciès. :smile2: Ça, ça me sauve ma journée ! Merci Ezia ! Par contre, comment tu définis des critères objectifs de laid et beau ? De quel façon le voleur s'enlaidit-il et comment se fait-il que tous les voleurs ne se ressemblent pas ? Non non, c'est trop simpliste cette idée de traduction physique immédiate de ce qu'on est/fait. Je suis très ouvert sur le débat de la somatisation, de la mémoire physique MAIS tu t'égares, à mon avis. Qu'est-ce que Michel Muller a fait de si mauvais dans sa vie ? Ou alors, c'est une dette karmique de sa vie antérieure qu'il a payé ?

J'imagine que l'objectif du sujet est d'avancer que la croyance et sa puissance normative dans un monde trop ouvert, donc chaotique et anxiogène, préserve un peu de la dépression...

Les rapports sociaux sont moins violents, moins physiques aussi, c'est donc normal. Pour ma part, je ne critique pas : c'est très bien la paix. Mais il ne faut pas oublier de prendre des cours de secourisme ou des bases d'auto-défense pour ne pas perdre pied avec le réel, parfois violent (accident, agression,...) parce JUSTEMENT on n'y est plus habitué. C'est cette norme moins violente qui fait qu'on traite les racailles de banlieues de "sauvageons". Leur violence exubérante laissent beaucoup de gens démunis, alors que c'est leur norme. On voit ça comme une sorte de régression sociale qui fait référence à ces temps plus durs. De toute façon, depuis Homo Habilis ou Homo Heidelbergensis, nous n'avons fait que nous lavettiser. La vie préhistorique, ça te forge un homme ! Ça, c'est des vrais mecs ! Ils mettraient des branlées à n'importe quel français moderne, Teddy Riner et Sébastien Chabal inclus ! :D Mais bon, face à une kalachnikov...

C'était un gros ramassis de racailles des rues, de dockers et de solides fermiers qui allaient au corps-à-corps face à des soldats organisés mais qui prenaient aussi des risques considérables. Il fallait un certain courage qu'on a moins l'occasion de mettre à l'épreuve de nos jours. Je pense globalement qu'on a perdu une dose de courage physique avec le confort, la paix, la vie urbaine, l'explosion du secteur tertiaire et les progrès techniques. Les arts martiaux sont pratiqués souvent comme sport et divertissement, idem pour le tir, pas forcément pour survivre aux agressions régulières de malandrins. Toutefois, c'est risqué de comparer : le monde a beaucoup changé, les guerres ne sont plus les mêmes et la France a sa force de destruction à son apogée.

La psycho-morphologie, c'est un peu comme la numérologie : de l'esbroufe ! Ça dit tout et rien. Rien n'indique non plus qu'un individu avec un profil potentiellement criminel soit passé à l'acte. Je ne suis même pas sûr qu'on puisse en déduire un potentiel criminel d'après une simple physionomie, tout au plus quelques vagues traits de caractère, quelques déductions et quelques évidences. Il faut plus d'informations sur le passé de la personne, son contexte, ses faits et gestes, son entourage, etc... on appelle ça une enquête. :D Déjà, de quels crimes on parle ? Une arnaque en chaîne de Ponzi ou un double-meurtre de sang froid ? Ça me paraît être très différent, déjà. Il n'y a pas de notion générale de "crime". Et puis, c'est clair que certains affichent leur criminalité (ou leur aspiration criminelle). Pour les gangs sud-américains, c'est même écrit sur leur peau "je fais partie d'un gang criminel ! ". Pour les criminels qui ne veulent pas se faire choper, c'est plus dur. Tout le monde peut avoir des attitudes coupables en étant innocent. Certains savent mentir avec un aplomb de fou, comme ces faux parents éplorés devant les caméras (et qui s'avèrent meurtriers). Ensuite, tu avances que les criminels auraient des "trucs révélateurs" dans leur physionomie ? Hum... je suis perplexe. Tu me sembles avoir une vision très candide/pseudo-mystique des choses. Je pense qu'une écriture est très révélatrice, peut-être plus que certains visages. La graphologie aussi est soumise à caution car c'est une méthode très empirique. Les graphologues opèrent toutefois sur un matériel tangible et cherchent à décrypter les traits de caractères de l'individu... dans le cadre d'une enquête (toujours). Le graphologue seul ne sert à rien. Il ne saura pas dire qui a fait quoi, il est juste une information supplémentaire et je ne sais pas s'ils servent souvent à profiler. Plutôt à recouper les écritures, à reconnaître un faux. On appelle les videurs physionomistes mais ça ne veut pas dire qu'il savent reconnaître des criminels. En général, leur métier est de dissuader, de virer les véners et les fauteurs de troubles. Les gens qui font chier, n'importe quel individu normal et non entraîné les reconnaîtra.

Je constate que celles qui argumentent contre sont obligées de caricaturer les agressions/sanctions ou avancent que la loi est idiote parce qu'elles-même supporteraient bien plus avant de réagir. Ce sont à mon avis de mauvais arguments. Nous ne sommes pas tous égaux devant le ressenti d'agression MAIS la loi doit être claire et nette pour tous et qualifier les choses. Pour ton cas, Leste, je dirais : tentative d'agression sexuelle (attouchement)... Ce qu'il a fait est passible de poursuites mais pas obligatoirement un crime. Ça dépendra des gens, du contexte. Il se peut que ça soit le début d'une histoire d'amour qui commence par le simple geste de faiblesse d'un homme en manque affectif. Ou encore l'individu pourrait être le fameux "doigteur du parc", un multi-récidiviste peloteur de nanas. Dans le deuxième cas, une poursuite ne serait pas du luxe. ==== Le recours devant la loi n'était peut-être pas encore bien rentré dans les moeurs. Entre devoir conjugal, fidélité, etc... on voit que même aujourd'hui la question fait débat. Il y a encore un gros tabou conjugal.

Oui, le doudou technologique... je trouve que la société est de plus en plus déresponsabilisante (tout en étant culpabilisante !!). Du coup, est-ce que l'adulescence n'est pas le fruit d'un système généralisé ? Est-ce que la société du divertissement nous pousse à une massive régression ? En tout cas, je prends la question sous un angle générationnel, pas individuel.

A ces époques, la vie quotidienne était assez violente et rustique pour être une bonne formatrice. Ça ne transformait pas non plus les citoyens français en centurions bien organisés mais ils tâtaient bien plus de la bagarre de rue, des tâches ingrates et autre maniement d'arme que le français moyen moderne. Cela dit, à l'échelle d'une société, je ne saurais dire laquelle est plus ou moins lavette.

Je ne crois pas que le terme "adulescent" soit très bien défini... On peut estimer que tous les trips rétros sont régressifs, que c'est un moyen de sortir de la sphère "adulte" pour retomber en adolescence ou en enfance. Mais est-ce exactement le même parcours qu'un adolescent très très attardé, une sorte d'handicapé de l'entrée dans la vie adulte. Pour ma part, je vois surtout quelques gens de ma génération (trentenaires) s'autoriser en toute connaissance de cause des bulles régressives alors que leurs vies sont par ailleurs très adultes. Ce qui indique qu'il y a donc eu la transition Ado/Adulte. ===== L'adulte n'est pas censé jouer à des jeux bébêtes, par exemple ? L'adulte doit travailler ? L'adulte est sérieux ? Comme on est dans une société de la légèreté, du ludique et du dérisoire permanents, comme marchés aussi, ça ne m'étonne pas qu'on voie des adulescent/es partout. C'est vendeur ! Et ça ne va pas s'améliorer... Avec l'entrée de plus en plus tardive ou chaotique dans la vie active (d'adulte), la coupure avec l'adolescence n'est probablement pas aussi nette que pour nos aïeux. Cela dit, jouer à des jeux bébêtes interdit-il d'être adulte quand il le faut ? La gravité permanente, c'est aussi une caricature de l'adulte... Ce sont les gens qui n'assument pas leurs responsabilités, qui fuient tout le temps, qui trépignent, etc qui ne sont pas adultes - ou matures.

C'est parce qu'ils se cachent pour comploter (mondialement). :D

Chez moi non plus il n'y avait pas de drapeau français mais bon, c'est le symbole le plus facile derrière lequel se rallier. Ce peuple qui descend faire front commun contre la barbarie et pour revendiquer des valeurs, il avait déjà des symboles et slogans autres que " Je suis/ne suis pas Charlie ".

En fait, en parcourant ton sujet, je me dis que la "lavettisation" de la société n'a pas grand chose à voir avec la lutte contre le terrorisme ou la guerre. Le premier est imprévisible et pourrait très bien arriver dans une société de durs à cuire. Le second est un état d'urgence qui exacerbe les comportements. On n'a pas de statistiques mais il y a beaucoup d'histoire où on voit des gens normaux déployer une force mentale exceptionnelle dans des situations de danger. En fait, c'est surtout dans notre quotidien de pays en pays face à la racaillisation de l'espace public que l'esprit lavette nous fait perdre le combat. L'esprit lavette, c'est la perte de l'expérience de la confrontation physique, de l'effort, de la solidarité... Le narcissisme indifférent mais timoré. Le fait que les gens changent de wagons au lieu d'aider une nana qui se fait emmerder par un tocard avec une bouteille. Heureusement qu'il y a encore un site fait par un VRAI homme, pour les VRAIS hommes (si tu ne connais pas, tu vas kiffer) : Fils de pute de la mode. ==== Bein tu vois, ça répond à ta question sur mon " refus de vive dans la peur ". La peur peut se dominer, bien sûr ! On peut choisir d'y succomber ou non. Continuer à vivre comme avant, c'est JUSTEMENT ne pas baisser les yeux. Pour l'instant, c'est facile à faire mais au moins, c'est une réaction solide. On a encore confiance en nos forces de l'ordre, nos services de sureté. Et puis il y a un peu de fatalisme : si ça doit arriver à nouveau, ça arrivera.

Paralysée, non. Au spectacle, oui. Puis dans la rue mais pas paralysée. Ils n'ont pas touché de point névralgique du pays et on a assisté à une grande cavale. Avec 10 fois plus de djihadistes, ce serait surement encore plus le bordel et c'est le lot de toute guérilla : porter des coups imprévisibles à l'institution exposée... Mais je pense que la France saurait gérer quand même. On refuse juste de vivre dans la peur, comme le feraient des lavettes. Ce n'est pas par faiblesse mais par refus de la dictature des connards. Tu n'es pas fort en psychologie. Au bout d'un moment, chez la plupart des gens, c'est la colère qui surplombe le désarroi. Les français sont en paix mais ne sont pas plus faibles que d'autres. Le gouvernement essaye de préserver la population d'une logique de guerre. Preuve que la société n'a pas été chamboulée, nous ne sommes majoritairement pas dans l'optique de guerre ouverte. Je remarque aussi que dans les pays plus "durs", les gens meurent quand même du terrorisme. Explosions, descentes de milices,... ===== Quand j'ai lu le titre du sujet, je me suis dit "Savonarol est en train de flatter le culte paramilitaire des hooligans, boneheads et autres rednecks d'extrême-droite". :D Bingo ! Deux policiers entraînés et armés n'ont rien pu faire... C'étaient des lavettes ? ==== T'inquiète pas, Simplicius est un peu à la maison ici. C'est un vétéran. :smile2:

Merci de discuter et débattre du sujet et non de vous invectiver sans arrêt pour vous qualifier de je-ne-sais-quoi.

Il ne l'a pas masturbée : il a profité de son sommeil sous somnifère pour lui mettre un doigt dans le cul, avec lubrifiant, et ce plusieurs fois. Vu la spécificité du fantasme, j'ai du mal à privilégier l'hypothèse du "manque d'affection". Et ça l'excuse trop. Ça me paraît plutôt typique d'un couple en divergence sur la sodomie... et le mari en éprouvant de la frustration, qui en est finalement rendu à ça. Peut-être qu'il y avait d'autres problèmes dans leur couple mais ça, on ne sait pas. On ne peut qu'imaginer/inventer. Offrir de l'amour, ça ne veut pas dire céder à tout. Et la relation réclame de la réciprocité : quand c'est non, c'est non et on respecte. On peut essayer de convaincre, y aller petit à petit, expliquer l'importance de son fantasme,... Nan mais il savait très bien ce qu'il faisait, le gredin ! Il connaît sa femme, déjà. Tu ne confonds pas ta femme consentante et ta femme qui dort sous somnifère, quand même... d'autant plus qu'il a avoué l'avoir fait plusieurs fois. Il s'est juste fait grillé à la dernière, apparemment. Toi, tu accepterais tout de ton mari ? Tu serais une sorte d'esclave sexuelle ? Présupposé. Certaines personnes ont un sommeil profond. Nous ne réagissons pas tous pareil aux somnifères et DE PLUS, c'est un moyen utilisé par des violeurs. C'est donc que ça marche relativement bien. Et puis, on ne sait pas exactement comment il a procédé. Je suppose qu'il s'est montré de plus en plus hardi avec son doigt, au fur et à mesure de ses forfaits...

Ne pas porter plainte, déjà, c'est une résignation. Ensuite, on peut très bien subir des choses dans une parodie d'amour ou dans la crainte. Il y a tellement de cas. L'abuseur n'a pas besoin de caution, puisqu'il s'en passe. Certains prennent du plaisir dans la contrainte. Sans parler du viol archétypal sous la menace d'un couteau, il y a aussi l'acceptation de petits abus qui s'accumulent pour devenir une norme relationnelle, et qui entraîne parfois l'escalade. Dans l'esprit d'un abuseur, si tu as accepté une fois le toucher rectal non consenti, ça veut dire que c'est comme acquis. La mollesse de condamnation rebondit sur leur crâne et équivaut vite à une sorte de consentement. Et puis, tu parles des campagnes d'informations ou du militantisme mais tout le monde ne les voit pas et tout le monde n'y est pas sensible. D'autres gens, encore, rejettent totalement ces conceptions de viol conjugal, entre autres. Je suis certain que je pourrais facilement réunir, sur le net, une bande de partisans du " le doigt dans le cul n'est pas un crime ! Dictature féministe misandre ! " Peut-être plus de 343, même...

C'est un article d'août 2011, sur 20Minutes Online. Probablement rangé dans les faits divers. On ne peut pas parler de médiatisation particulière, même si on peut penser que ça a été médiatisé pour mettre en lumière le cas de viol conjugal.

Ezia, il y a beaucoup de femmes qui ne porteraient pas plainte parce que certaines pressions morales et conceptuelles existent aussi. La criminalisation du viol conjugal est récente. On a encore du mal à instaurer dans les esprits qu'un acte sexuel non consenti, même perpétré par son propre mari, est un viol au même titre qu'un autre. Ou une agression sexuelle. Il y a cette idée de devoir conjugal qui flotte encore beaucoup. Même si je n'incite pas à porter plainte pour tout et n'importe quoi, il faut qu'on puisse au moins qualifier les choses. Si deux personnes peuvent résoudre ce genre de choses entre elles, tant mieux. Si la femme se sent en danger, se sent souillée et trahie, elle peut avoir un recours et la reconnaissance de l'acte de son mari. Parce qu'auparavant, TOUT LE MONDE lui aurait dit "un doigt dans le cul, ce n'est pas un crime". On est encore beaucoup dans le viol ordinaire. Pour les violences conjugales, on voit qu'on franchit le pas mais encore très lentement : c'est pénalement répréhensible mais les plaintes ne sont pas systématiques. Dans un couple, on voit donc très bien que des gens acceptent des choses, subissent, mais pas forcément par amour.Ou encore que l'amour peut parfois faire accepter des choses inacceptables, être un chantage laissant lire cours à un abuseur.

S'il avait fait ça à une inconnue, durant une soirée, la qualification de viol serait bien plus évidente pour tous et on n'hésiterait pas à applaudir la condamnation. Là, ce qui change, c'est que c'est sa femme et qu'on module la nature de l'acte en fonction. Or, c'est le même acte... La notion de couple doit-elle servir de pare-feu conceptuel à tous les abus ?

Bonjour, Simplicius ! Ça fait longtemps ! Le défaut que j'entends souvent sur Forum FR est "c'est trop gros, il y a trop de rubriques ". Je pense qu'on pourrait opérer des fusions, comme celles que tu dis. Pour Près de chez vous, vu le peu d'activité, on n'est pas obligé d'avoir une sous-rubrique par région (d'autant quelles vont fusionner aussi). Je pense qu'on pourrait renommer la section Divers en Asile pour avoir officiellement ce lieu avec une identité forte auquel même les modérateurs renvoient parfois sans qu'il soit évident à trouver.

Ezîa, je ne pense pas que tu sois un bon mètre-étalon. A ce que j'ai lu de toi, tu es plutôt l'extrême inverse, à minimiser les abus des hommes... Je ne suis pas non plus fanatique des procédures judiciaires qui pourraient criminaliser n'importe quelle audace amoureuse. Mais il y a tant d'abus au sein des couples (et hors), parce qu'on les considère comme normales, limite apologie du "droit de cuissage" et qu'il faut bien donner les moyens aux gens de se défendre. C'est la loi contre des mauvais comportements acquis. Bien sûr, ça ne fait pas plaisir de se retrouver un jour dans la case "violeur" alors qu'on pensait juste abuser de sa propre femme sédatée, ou même de lire ce genre de faits divers qui peuvent te dire " hé, mais donc, moi aussi je suis un violeur !!" ou encore " je suis donc bien une violée ! ". Les gens réagissent vite en se braquant. Les abus de justice, c'est un autre problème. La relation dans le couple aussi. Je ne sais pas si je porterais plainte pour un doigt dans le cul nocturne mais je pense que ça barderait sévère... Il y a viol par violence, viol par menace, viol par surprise,... Là, c'est clair qu'il a utilisé la ruse et profité d'une faiblesse (s'il ne l'a pas droguée, il a quand même profité de l'effet du somnifère). Reste que c'est un viol. Et le fait qu'il l'ait fait plusieurs fois me semble aggravant. ===== On est trop en osmose, mec... Ça veut dire qu'on va finir par redevenir une entité unique ! :D

Allez, un peu d'éducation avec le Projet Crocodiles : La suite là-bas : http://projetcrocodi...omplet-clic-sur

On a aussi le devoir de respecter sa femme. Si elle ne veut pas se faire sodomiser, et bien tant pis. Ou alors il faut essayer de la convaincre, petit à petit, pas la droguer pour pouvoir lui mettre un doigt dans le cul. Ce n'est pas parce que deux personnes se marient qu'elles partagent forcément les mêmes trips sexuels. Ni que la femme doive TOUT LE TEMPS être d'accord pour se faire baiser par son mari et répondre à tous ses fantasmes sur un claquement de doigt. Faire l'amour, ça se fait à deux. A part pour les connards égoïstes qui ne pensent qu'à leur seul plaisir. Et puis, imaginons que nous soyons mariés (:blush:) et qu'un jour, me vienne le fantasme de te chier dessus. Bien sûr tu refuserais. Qu'est-ce que tu dirais si je te droguais de somnifère pour réaliser mon trip contre ta volonté ? Bien sûr, j'ai choisi un exemple assez extrême mais bon, on ne sait pas comment cette femme voyait la sodomie. Peut-être avec autant de réticence...

Tout n'est pas vendable, heureusement. Mais bon, servir de support publicitaire en enfilant un jean ou une robe, on est libre de le faire. Ce n'est pas criminel. Par contre, si une partie de la société approuve de façon légère ou nihiliste, si une autre partie de la société y est indifférente, une dernière partie s'érige contre ça. Les courants altermondialistes sont contre la mercantilisation des gens dans leur corps comme dans leur âme, des gens essayent d'éduquer pour lutter contre le consumérisme qui entre dans les esprits, les féministes essayent de d'instaurer plus de respect de la femme. Mais on ne peut pas empêcher les gens de ne pas se respecter, de trouver ça cool ou acceptable de parader avec " Coca Cola " sur le cul. Peut-être que beaucoup ne se rendent pas compte. Beaucoup de gens, peu importe le milieu, sont peu éduqués, restent superficiels et inconséquent et font de bonne proie pour la société de marché. Là, ça ne concerne pas que la femme. Ce serait pareil pour un homme. Ça serait aussi dégradant d'arborer "Coca-Cola" sur le cul, non ? Tu veux qu'on les caillasse ? Et dire que personne ne dit rien, c'est un mensonge ! C'est toi qui crois ça et qui caricature la société avec ces extrêmes (quoique le publicitaire envahit vraiment tout). Je crois même que peu de gens iraient applaudir cette "performance". Les industries modernes vendent non plus des produits mais des marques. Tout support publicitaire est bienvenue, que ce soit un cul de femme ou même un caniche rasé aux couleurs de la marque. Nous sommes devenus des panneaux publicitaires pour des firmes -qui plus est- aux pratiques merdiques et c'est bien le problème le plus grave.