Ocytocine

Pour moi, s'il y a faiblesse (se laisser faire) et non force (protester, se débattre), ça ne signifie pas consentement. On peut subir l'influence d'un adulte à l'adolescence, l'attrait pervers de l'inconnu et de l'interdit sans avoir le courage ou la volonté de se protéger. Non?

Les droits et devoirs des époux: source: legifrance.gouv.fr

Tu l'as faite comment cette statistique, Grenouille? :blush:

C'est capital, c'est bien que tu l'aies fait et j'espère de tout coeur que tu iras plus loin encore, que tu continueras à extérioriser. Tout ce que je voudrais dire a été dit par Yop, je ne reviendrai pas dessus, je voudrais juste ajouter une chose à propos de ceci: Tu devrais penser à toi d'abord et te foutre de ce que peut penser et subir ta famille. Ce n'est pas elle qui va porter ce poids toute sa vie, et même si des membres de ta famille en souffrent, ils ne souffriront jamais autant que toi. C'est quelqu'un de ta famille qui t'a traumatisée, pourquoi devrais-tu avoir des scrupules? Qui a foutu la "merde" en premier? Ton oncle. Il ne s'agit pas de foutre la merde ou de te venger, il s'agit de guérir. J'espère que tu feras ce qu'il faut pour prendre soin de toi. Bonne chance.

Bah, je ne suis pas d'accord. Titsta analyse ses relations, cette lucidité est bien loin de la folie, et ses constatations sont plutôt justes. C'est sûr que ça ne fait pas du bien à notre ego de femme, et que parfois le reproche est surdimensionné par la déception, mais franchement, qui n'a pas connu des déceptions amoureuses immenses et pensé "ce sont tous des salauds/ce sont toutes des garces, j'en ai marre"? Si l'on était tous capables de prendre du recul... Quant à savoir ce qu'on veut, là aussi, ne lui jetons pas la première pierre... On peut faire ce choix d'une relation sans engagement pour se protéger, mais avoir envie malgré soi de quelque chose de plus fort. Cela me semble plutôt naturel comme réaction. Qui peut prétendre savoir clairement ce qui est bon pour soi?

J'espère que tu pardonneras ma franchise. Si tu postes cette réflexion intime c'est que tu t'attends à des réponses, alors j'ose. Il me semble que tu lui reproches une démarche logique, de raison et pas de coeur - que nécessairement tu ne penses pas avoir en parlant de liberté, de laisser chacun penser ce qu'il veut - alors qu'au fond tu fais pareil: tu l'as testée, et maintenant tu prends du recul, bras croisés tu la regardes et tu la compares à tes attentes, c'est juste que la manière de faire n'est pas la même. Tu l'as laissée se faire une certaine image de toi, et maintenant tu lui reproches d'avoir une image erronée. Pourquoi ne pas l'avoir rectifiée avant, en douceur? :blush: Je ne crois pas à la liberté absolue et en te lisant je ne suis toujours pas convaincue du contraire. On ne peut pas construire un couple sur deux identités distinctes et inaltérables et s'attendre à ce que ça fonctionne comme sur du velours: un couple c'est une adaptation de deux êtres, je n'irais pas jusqu'à dire pour en faire un seul, pas du tout, mais il faut une souplesse, un échange, un apport, il faut aller vers l'autre. Tu lui reproches de s'être fait une fausse image de toi, mais tu t'es fait une image d'elle aussi, qui te déçoit. Faut-il vraiment que vous soyiez des images? Tu veux bien de la réalité, pas de l'abstrait? La liberté ça n'implique pas aussi de se lâcher, faire confiance, s'abandonner un peu? (là je parle plus avec le coeur que la raison, ça me fait tout bizarre )

Voui voui, tu as raison, mais tant pis, si je veux respecter le texte, il faut que je le référence. Mais un ego qui se préserve peut très bien se faire chatouiller autrement. J'ose espérer quand même que les forumeurs ne participent pas pour frimer, mais s'entraîner ou s'améliorer. En principe ego ne prend pas d'accent, car il provient directement de la racine grecque sans francisation (d'où alter ego), au contraire des mots formés à partir de lui, comme égoïste, égoïsme, égocentrique. Mais maintenant on le voit partout avec accent. J'avoue que ça me fait bizarre. :blush: Je peux distribuer des belles images si vous voulez. Ou alors j'enrôle mamandrinette pour ses bisous magiques.

Je dirais qu'on différencie fessée/gifle isolée et coups ou violences verbales récurrentes. On aura plutôt tendance à imaginer que les premières n'auront pas vraiment de conséquence a contrario des seconds.

Je n'ai pas compris le rapport avec une force/non faiblesse de l'homme. Tu peux développer?

Un averto même! Gniark gniark. C'était juste une remarque pour être dans l'esprit du topic [smiley ange].

dictée n°19, une petite pour les anglophones et/ou anglophiles (facile): He stod still for a momen, to make this resolution firm and clar. There were an omnibus passing - going into the contry ; the conductor think he was whishing for a place, and stopped near the pavment. it was too muche trouble to apologise and explain ; so he mounted upon it, and was borne away - past long rows of house - then past detached villas with trim gardens, till they came to the real country hedge-rows, and, by and by, to a smal country town. Then every body got down ; and so did Mr Thornton, and becose they walk away, he did so too. Elizabeth Gaskell, North and South, coll. « Penguin Popular Classics », Penguin Books, 1994.

dictée n°18: ai je été nourri par ma mère? Est-ce une paysanne qui m'a donné son lait? Je n'en sais rien. Quelque soit le sein que j'ai mordue, je ne me rapelle pas une caresse du temps ou j'étais tout petit ; je n'ai pas été dorlotté, tapoté, baisotté ; j'ai été beaucoup fouetté. ma mère dit qu'il ne faut pas gater les enfants, et elle me fouette tout les matins ; quant elle n'a pas le temps le matin, c'est pour midi, rarement plus tard que quatre heure. Mademoiselle Balandreau m y met du suif. C'est une bonne vielle fille de cinquante ans. Elle demeure au dessous de nous. D'abord elle était contente: comme elle n'a pas d'orloge, ça lui donnait l'heure. « Vlin! Vlan! Zon! Zon! - voilà le petit Chose qu'on fouette ; il est temps de faire mon café-au-lait. » mais un jour que j'avait levé mon pan, parce que ça me cuisais trop, et que je prenais l'air entre deux portes, elle m'a vu; mon derriere lui a fait pitié. Elle voulait d'abord le montrer à tous le monde, ameuter les voisins autours ; mais elle a pensé que ce n'était pas le moyen de le sauver, et elle a inventé autre chose. Lorsque elle entend ma mère me dire: "Jacques, je vais te fouetter! - Mme Vingtras, ne vous donnez pas la paine, je vais faire ça pour vous. - Oh! chère demoiselle, vous êtes trop bone! » Mlle Balandreau m'emène ; mais au lieu de me fouetter, elle frappe dans ses mains ; moi, je cris. ma mère remercie, le soir, sa remplacante. « A votre service », répond la brave fille, en me glissant un bonbons en cachette. Mon premier souvenir date donc d'une fessee. mon second est plein d'étonnements et de larme. Jules Vallès, L'enfant, coll. « Folio », Gallimard, 1989.

Fayot. :blush: Tu pourrais déjà corriger les fautes dans tes posts, ce serait un palliatif. Mais bon, comme je t'aime bien, je vais en remettre une ce soir.

Vas-y, balance. De quoi suis-je complice? Je rappelle au passage que je n'ai aucun droit de modération pour ma part ; je ne vois pas trop comment je pourrais être complice de propos d'autrui que je n'ai pas prononcés et que je ne peux pas supprimer, mais tu vas peut-être réussir à me l'expliquer? Un lieu privé a ses propres règles, si si, c'est possible. Evidemment, elles incluent le respect des lois en général... ce qui est rappelé dans les CGU. Encore faut-il voir les écarts et les modos ne sont pas des bots.

Tu sais bien que c'est une dictature ici , que ce sont les modérateurs qui décident ce qui est du flood ou pas et que ça les amuse de faire du nettoyage ; ils n'ont que ça à faire, traquer des pauv' petits forumeurs innocents... Faut arrêter avec la sacro-sainte liberté d'expression. Ici il n'y a PAS de liberté d'expression, il y a des règles à suivre dans un lieu privé, on ne peut pas dire tout ce qu'on veut comme on veut sous prétexte que c'est Internet. C'est comme ça.

Je suis plutôt d'accord avec Esterelle-83. Intérioriser la violence, que ce soit par le garçon ou par la fille, cautionne les violences conjugales par la suite: le garçon trouvera normal de s'affirmer par ce moyen, la fille normale de subir les coups. Recevoir des coups dès l'enfance de ses parents ou de ses frères donnent une acceptation des coups par le conjoint plus tard ou bien encourage à en donner. Aussi le problème n'est-il pas seulement la violence conjugale, mais la violence tout court, dans le contexte familial, et ses conséquences sur l'identité, sur l'estime de soi.

"Caupine, tu as floodé, dans une heure je retire tes messages". :blush:

étre en colère après _Dolph en ayant jamais posté... _ça fait subodorer certaines choses. Au revoir Red Fox. EDIT: voilà. :blush: En tout cas merci de ta franchise.

En ce moment je suis sur le tome 4 du Clan des Otori de Lian Hearn. Mais ça démarre mollement. :blush:

Je suis un peu perplexe: avec le test en anglais, je suis ISTJ et avec le français ISFJ. Bon, il n'y a qu'une lettre de différence à la rigueur. Je ne me retrouve pas tellement dans le ISTJ - je l'ai pourtant fait deux fois avec le même résultat - un tout petit peu plus dans le dernier. J'ai déjà exercé les métiers en gras (bien qu'ils ne m'aient pas valorisée tellement) et je me destine à devenir infirmière: A mon avis, plus un outil de RH pour définir des compétences qu'un guide de personnalité.

Déçue. Trop de kiss-kiss et pas assez d'action à mon goût, et puis des détails trop cul-cul-la-praline. Pourtant j'avais aimé le premier opus. Peut-être que c'est parce que j'ai lu les livres, ils me paraissent quand même plus prenants.

Rien de surprenant. De bons effets spéciaux, mais tant d'incohérences! Ca se laisse voir, mais c'est très très classique. J'ai bien aimé une chose cependant:

C'est rapé pour moi de toute façon: je ne sais même pas ce que c'est qu'un compte Steam. Mais geste généreux, bravo! :blush: