Stop !

Je crois que la consternante bêtise du christianisme n'est plus à démontrer... Seulement à admettre. Mais bien sûr chacun fait ce qu'il veut. En tout cas enseigner ça à des gosses en leur faisant prendre de l'ineptie pour du vénérable et en fustigeant la réflexion n'est pas d'une bien grande honnêteté intellectuelle. Mais on peut en dire autant, bien sûr, des autres religions.

J'aime beaucoup ta composition gastronomique, elle est alléchante. Pour le pape, il saura sûrement se débrouiller avec ses atomes.

Et si on met une majuscule à Zeus, à Poséidon, Athéna et autres, c'est bien parce que ce sont des noms propres de dieux. Mais les monothéistes ont donné à leur dieu unique le nom propre Dieu. Il est donc normal de distinguer ainsi le dieu Dieu des autres dieux.

C'est pas le sang de vieux papes mais ça peut devenir le sang du Christ.

Il y a sûrement moins de problèmes qu'au Paradis où on a toujours intérêt à bien fayoter avec le Grand Manitou.

Sur un vieux rocher colonisé

Si dans l'évolutionnisme l'homme est le descendant d'un chimpanzé mutant, dans le créationnisme il est celui d'une motte de terre transsubstanciée.

Ça c'est un argument éculé de croyant qui surfe sur le a privatif de athée pour dire que ce dernier n'est qu'une forme négative de quelque chose de réel, en l'occurrence Théo. Tu parles !!

Il y a là-bas un dieu très utile qui supprime les obstacles, le dieu-éléphant Ganesh.

Oui, ce serait plutôt : Les humains ont besoin de comprendre le monde dans lequel ils vivent car ils ont une capacité à la réflexion. Certains humains ont résolu le problème en invoquant des dieux par centaines, certains les ont ramenés à un seul, mais aucun dieu n'a eu l'élémentaire correction de se montrer (sauf légendes parfaitement indémontrables) ; d'ailleurs ça leur serait toujours loisible aujourd'hui mais, bien sûr, un dieu n'a pas à "traiter" avec ses créatures, bien que l'un d'eux ait par le passé cru devoir établir avec elles une "Alliance" des plus foireuses, et qu'il était animé d'un fort besoin de louanges à son endroit. Alors les mêmes humains à un seul dieu fustigent la réflexion, magnifique aptitude de l'homme, pour ne glorifier que la croyance aveugle, qu'ils nomment la foi et qu'ils veulent porter au pinacle de nos capacités intellectuelles. On nomme ça "supercherie".

N'empêche qu'un dieu qui exige qu'on croie qu'il existe, qu'on croie qu'il nous aime, qu'on l'aime en retour, et tout ça sans qu'on aie besoin de chercher si c'est vrai ou faux, se fout un peu de notre poire. Et qu'en plus on ne peut rien faire au monde de plus beau que croire, alors là il nous prend vraiment pour des billes. Je suis non-mystique, comme je suis non-croyant. Ce n'est pas parce qu'il n'existe pas d'antonyme à mystique que tu vas pouvoir écrire qu'on est tous mystiques. Ce serait une contre-vérité.

Ayant suivi le même genre de parcours mental, je souscris entièrement à cette vision qui redresse les choses.

Ceci n'est qu'une supposition construite sur une certitude qui n'en est pas une. On ne sait pas si Dieu existe et on ne sait pas plus s'il saurait tout s'il existait.

Comme je l'ai déjà écrit souvent, je ne vois pas l'intérêt de jouer ainsi sur les mots. Nous pouvons facilement remplacer "croyant" par "mystique" et le tour est joué. Mais on peut remarquer que c'est toujours un croyant qui veut assimiler des non-mystiques à des mystiques et jamais un croyant qui croirait utile de transformer un croyant en non-croyant.

Ni ceux qui commencent à en avoir plein le cul de contempler Dieu qui fait le cake.

Je ne crois pas que ce soit moi, cette phrase est un classique, j'ai peut-être écrit quelque chose d'autre du même genre.

Oui, les religions abrahamiques nous mettent dans la tête qu'il faut être "sauvé". De quoi, donc ? Du "péché originel", puis de ses propres "péchés". Un rajout pervers aux contes sumériens bien plus anciens que la Bible, que celle-ci a plus ou moins plagiés, et qui ne comportaient pas cette manœuvre d'infantilisation à visée dominatrice. Le "péché" est une notion puérile qu'on tente de greffer à celles réelles de délit, de crime, etc... Comme Passiflore je me suis demandé si la question était sérieuse, parce qu'aucune réponse sérieuse n'existe. La réponse de Passiflore, "la religion où on se sent bien", répond à une subjectivité mais pas à la question fondamentale de quelle est la "vraie" ; la seule vraie. On sait bien que chacune prétend à ce statut et qu'aucune n'est en mesure de le prouver plus qu'une autre. Et que ce fait oriente la réflexion vers un choix entre un seul dieu, ou plusieurs, ou zéro dieu, c'est-à-dire qu'aucune religion ne détient la vérité. Si aucun de ces prétendus dieux n'a été capable jusqu'à aujourd'hui de s'affirmer avec force sur notre planète, la réponse paraît évidente. Et le nombre zéro a acquis droit de cité dans les mathématiques depuis belle lurette, il fait partie du monde et rien n'autorise à l'exclure de la recherche humaine ancestrale de qui peut bien nous envoyer la foudre sur la figure alors qu'on n'a rien fait de mal ? Ma réponse non sérieuse est donc celle-ci : Pourquoi croire encore qu'il faut adhérer à une religion, à un modèle de divinité que tout nous montre artificiel, et s'enfermer dans une prison mentale dont certaines peuvent aller jusqu'à l'abjection ? Un dieu digne de ce nom n'a-t-il pas l'élémentaire devoir de correction de se présenter aux créatures dont il attend des flatteries perpétuelles ?

Il pourrait même y en avoir une multitude de formes.

Moi j'aime bien le juron "Nom de Dieu" ! Il me rappelle un vieil "oncle" qui le grognait souvent.

Moi non plus, pas compris, mais j'ai mon appellation à moi, que j'utilise souvent, et elle n'est même pas désobligeante : Dieu-le-Grand. Maintenant on peut trouver que "grand" c'est un peu petit ...

Faut pas s'arrêter là...

Neuf milliards de noms et le prix de la meilleure nouvelle courte ? Mais fort heureusement Dieu, toujours sans bruit, en allumait d'autres.

La preuve de l'inexistence n'est pas possible, elle n'existe pas, elle est inexistante... À prouver.

Et les croyants en les miracles sont des antisceptiques.

J'approuve le concept d'intelligence globale d'une population de Témoudjine et je me demande comment on pourrait, de nos jour encore, croire devoir résister à l'appétit d'un islam conquérant en brandissant un dieu crucifié et en attendant qu'il nous règle ça.