

anoésiotomie
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Tout ce qui a été posté par anoésiotomie
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Prendre conscience de ses limitations au regard du domaine concerné. Ca n'implique ni que tout serait opinion, ni parce que c'est "opinion" que ce serait intouchable (je rappelle qu'étant sur un forum(espace publique), toute parole publique est offerte à la critique), ni qu'il est impossible d'échanger. Même si pas mal ici se rêvent en grands sages dispenssant leur bonne parole plus ou moins éclairée -- oui je sais que certains vont +/- sourir en me lisant Et que le clavier leur démange
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L'espoir est irrationnel mais justement nous ne sommes pas si rationnels. C'est un penchant naturel au moins chez notre espèce, voire chez toutes les espèces un minimum grégaires (ex : un groupe de chats, un couple d'oiseaux élevant des petits, etc).
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Les jolis coquillages ramassés par ses enfants étaient des palourdes interdites à la pêche : 81 000 € d’amende
anoésiotomie a répondu à un(e) sujet de sovenka dans Insolites
72 palourdes à raison d'un poids moyen de 65g par pièce... Ah ouais quand même quatre bons kilogrammes de coquillages encore vivants. Un peu léger l'excuse que ç'a été ramassé par les enfants et qu'on emmène ça sous le bras comme si de rien n'était. -
La solidarité n'existe pas par elle-même. Elle ne peut se manifester qu'en relation de confiance (gratuite ou non). C'est ce qu'illustrent des états totalitaires et paranos aux prises avec des catastrophes humanitaires en leur sein et qui pourtant refusent des interventions bénévoles : ils n'ont pas confiance. L'entraide repose sur la confiance : tu m'aides et/donc je t'aide. D'ailleurs les entraides trahies, ça implique encore une fois la confiance -- en tout cas sa disparition.
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Vous parlez de limitations plus que de limites. Limitations au sens de frontière entre capacité et incpacité. Bien que lexicalement proches, ce n'est pas à proprement parler synonyme. Il y a la limite au sens de contraintes (ce que semble impliquer le primo-postant), et ces dernières sont rarement à "dépasser". Ca peut-être la frontière entre deux pays, la membrane d'une cellule, la limite d'une équation, etc. Autant il est louables de dépasser ses limitations et progresser, autant passer outre les limites en tant que contraintes est le plus souvent affaire de vanité plus que de progrès -- à noter cependant que je parle de limites "naturelles' (math, bio, etc) ou collégiales (états, propriété, etc). Par exemple envoyer des hommes sur la lune a surtout été affaire de rivalité URSS-USA (voire l'est à nouveau avec la rivalité Chine-USA?), parfois avec des justifications (peu réalistes) "on va terraformer [corps céleste de votre choix]" avant que la médecine autant que la mécanique physique ne reviennent façon boomerang se rappeler à notre raison.
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Personne n'aime être trompé et surtout par autrui. La plupart des gens se pardonnent plus qu'ils ne pardonnent à autrui mais ça va au-delà : la relation est affaire de confiance, y compris dans les milieux les plus criminels. On dit souvent que le temps c'est de l'argent, mais la confiance est le maître étalon absolu de toute entreprise collective, sinon elle échoue.
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Le principe des coûts irrécupérables. S'entêter dans l'erreur parce qu'avoir tant investi pour abandonner sa mise (de toute façon irrécupérables) semble impensable (vexation, dissonnance cognitive, etc). Oui les machines à sous sont blindées de gens presque ruinés mais persuadés que la machine va finir par donner... impensable de quitter son siège, si un autre venait à gagner NOTRE argent, on ne s'en relèverait pas. Argent, fierté, engagement, réputation, scénarium... C'est par exemple ce biais d'engagement/investissement qui pousse bien des fidèles à persister dans telle ou telle mouvance sectaire même après démonstration de l'innanité de l'engagement en question. Et peu ou prou la même chose en matière de paralogisme. Sans aller jusqu'au pire. Pensez par exemple aux trolls qui ne cherchent qu'à faire dérailler un sujet. Ou les bullies dans nos écoles. etc.
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Pas toujours (même si les voies vers l'enfer sont pavées de bonnes intentions). Certaines personnes nuisent tout simplement par joie mauvaise et ne cherchent pas au-delà.
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Le principe des coûts irrécupérables. S'entêter dans l'erreur parce qu'avoir tant investi pour abandonner sa mise (de toute façon irrécupérables) semble impensable (vexation, dissonnance cognitive, etc).
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Si par intelligence, on entend raisonnement logique (à ne pas confondre avec le produit de l'intelligence qu'est la connaissance), alors la morale n'est qu'une partie de ce tout appelé raisonnement. CQFD.
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La compétence technique relève de la connaissance.
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Non, le point de vue subectif n'est pas acceptable "en toute circonstance". L'intersubjectivité, pourquoi pas mais toujours avec précaution. C'est d'ailleurs le principe de l'approche collégiale : on est bien plus doué pour voir la paille dans l'oeil du voisin que la poutre qu'on a dans le sien, donc mieux vaut devenir expert à voir les pailles les plus ardues à détecter puis s'entre-vérifier les uns les autres afin que ce bien collectif qu'est la connaissance puisse fructifier. Pour ce qui concerne mettre de "l'intelligence" ou plutôt de la connaissance au service de quelque chose, comme détourner la connaissance de l'effet tunnel pour faire fonctionner des applications comme tiktok/Instagram/etc, c'est ce qu'on appelle des émergences. Des concepts qui ne pré-existaient pas toujours l'utilisation intelligente d'un phénomène. S'ajoute encore une fois d'autres considérations (morales) : qui décide ? par quelle qualification ? Il est plus que démontré que beaucoup de décideurs n'ont rien de grands sages philanthropes, et qu'ils ont les moyens de contraindre si besoin est. Il ne faut alors pas s'étonner que la bêtise devienne malicieuse, sournoise, voire rouée. Elle emprunte à l'intelligence (notamment ce que produit l'intelligence à savoir : des connaissances du moins celles qui l'arrangent), sans être de l'intelligence. La bêtise n'a d'ailleurs pas besoin d'être l'intelligence, juste de parasiter plus ou moins (in)opportunément. C'est malin mais pas très intelligent.
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Tout dépend ce que recouvre "acceptation" dans votre conception. S'il s'agit de simplement accueillir à bras ouverts ses failles et de fanfaronner avec, bof... Soyons précis : accepter quoi ? Que reçoit-on ? Peut-être une leçon, auquel cas ça vient de l'extérieur et il faut ensuite digérer, changer ce qui doit l'être, etc. On ne reçoit guère de soi-même, on ne fait que produire. Il y a une faille dans le phrasé. Il est plus juste de parler de reconnaître ses erreurs et ses failles, éventuellement s'auto-pardonner. Continuer à progresser est encore plus positif du moment qu'on n'en reste pas à laisser pourrir du genre "le bateau coule normalement, alors relaxe". Cela revient à forcément un effort difficile, au moins celui-là : abandonner la fierté qu'on met parfois dans une chose (idée, opinion, action, etc), qui se révèle une méprise. Renoncer à ce qu'on a produit/enfanter et pafois en y mettant de l'énergie (d'où biais des coups irrécupérables pafois). C'est un peu un deuil de soi, donc certains se vexent. Pour autant il faut savoir se faire violence pour éviter de plus grands périls. Je ne dis pas que c'est facile et c'est bien pour ça que beaucoup de gens empruntent la pente du moindre effort.
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Donner des médicaments à un enfant
anoésiotomie a répondu à un(e) sujet de ZaraSam111 dans Education et Famille
@ZaraSam111Mettez-le au coin et surveillez qu'il n'en sorte pas ni ne se distrait. Et dites-lui qu'il n'en sortira que quand il prendra volontairement et sans tricher son sirop/médicament. Ca prend parfois une journée les premiers temps ; puis l'enfant en se rendant compte que c'est systématique et que ça dure bien, bien, BIEN plus longtemps qu'une gorgée de sirop, va céder de plus en plus rapidement, jusqu'à la docilité une fois acquis que vous ne céderez jamais en premier sur ce point. Pas le plus agréable ni l'astuce la plus magique. Par contre ç'a le mérite de poser les bases pour beaucoup de choses (mieux vaut un peu d'effort ou retenu, que beaucoup d'ennui et de ridicule de soi). Une dernière chose cependant : certains sirops contiennent des édulcorants au lieu de sucres véritables (saccharose, glucose, fructose) et sauf cas particulier (ex : diabète infantile), il est recommandé de plutôt éviter lesdits édulcorants (pas que pour des questions de corrélation avec l'hyperactivité etc). En bref voir avec le pharmacien ce qu'il en est et s'il existe des équivalences sans édulcorant. Ca ne mange pas de pain et solutionne parfois les réticences des tout-petits. -
Méconception là encore. L'intelligence n'a rien de la bêtise, quand bien même la bêtise veut tout de l'intelligence (au moins dans l'apparence). D'ailleurs et tant qu'à parler morale, c'est davantage chaque fois qu'il s'agit d'opinons (et pas de connaissances) et autres méandres savonneux de la pensées n'empruntant justement pas tant que ça les voies de l'intelligence, que certains font le pire à l'aide du meilleur.
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L'intelligence méprise la méconception aussi bien que la fierté mal placée ou les autres tentatives de faire accroire une supériorité tout aussi illusoire de l'incurie et la bêtise sur la vérité. L'impéritie s'excuse parfois mais pas l'incurie. Question de logique. La dissonnance cognitive, même en ces forums comme partout ailleurs, illustre si besoin était que les gens se mentent à eux-même et tenteront de réduire la sensation d'inconfort -- le plus souvent en se confortant dans leur erreur car c'est la pente du moindre effort. Autant dire que la sagesse n'est pas une délicatesse qui s'achète et se goûte comme on ramènerait de voyage des bêtises de Cambrai. Tant qu'à parler des moutons galeux de l'intelligencia, c'est peu ou prou reconnaître la faillibilité des horloges -- qui restent malgré tout plus fiables d'un tout autre ordre de grandeur que le doigt mouillé. CQFD.
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@deja-utiliseIl n'y a pas qu'en France ou en science mais certainement qu'en France et en science, les fantasmes et déceptions ne sont pas derniers et plutôt innombrables dans ces sujets. Beaucoup ignorent par exemple que la philosophie n'est pas plus accessible ni moins rigoureuse dans son exercice que ne l'est la médecine. Par médecine j'entends ce qui est soutenu par la science, y compris l'existence et les conséquences (bonnes comme mauvaises) de la pensée magique -- et pardonnez quelqu'un qui avait 19/20 de moyenne à l'année et a décroché un 16/20 au baccalauréat tout en sortant des sentiers battus et des grandes références historiques pour se concentrer sur le raisonnement à l'état pur et sa confrontation à l'application dans le réel d'avoir un probable excès de confiance quoique la métacognition puisse aider, simplement parce que la connaissance du matériel (nos neurones) prête à la prudence et à beaucoup, beaucoup d'ironie quand on comprend ce petit miracle d'accoucher les esprits d'idées claires à partir d'une mécanique aussi faillible que fantasmée et dont le succès moyen dans la population sans discriminer s'approche plus de celui d'une méduse de fossiliser que de l'infaillibilité d'une horloge. En gros il faut des conditions exceptionnelles et leur concomittance tout aussi exceptionnelle pour avoir du génie et s'autoriser à penser de manière un peu moins collégiale que ne l'exigerait la prudence, encore qu'un raisonnement véritablement génial même passé au crible du collège de véritables experts aura peu de difficultés à se faire entendre ; restera alors à fournir les preuves pour authentifier qu'il s'agit d'une idée aux prises avec le réel et pas juste un jeu d'esprit et la nécessaire expertise pour comprendre les preuves en question. D'ailleurs parlons "maths" et raisonnement. En France un bon peu dit "je ne suis pas littéraire mais matheux" (billevesée bien française), tout bouffi d'avoir posé quelques formules connues plus par habitude que par véritable entendement. Une excuse souvent pour se dédouaner de fautes de français et pas seulement à l'écrit. Or les mathématiques ne sont pas avares en littérature (quoique spécialisée), bien au contraire. Les plus grandes thèses mathématiques sont écrites avec un vocabulaire, une grammaire et une exactitude se mesurant au mot près, à la virgule et à la présentation près. Rien n'est laissé au hasard, même pas l'orthographe surtout pour des concepts émergents. En bref les meilleurs matheux sont aussi de très grands lettrés, bien plus que ne l'imaginent ceux qui pensent pouvoir délaisser la rigueur langagière et s'illusionner d'une supériorité tout aussi illusoire que celle du bambin imitant ses parents et croyant déjà pouvoir régenter son monde d'une manière supérieure. Oui le raisonnement humain est un marécage aux milles écueils qui peut offrir par chance aussi bien des fruits que des immondices. Mais dans ce même marécage, on peut s'amuser à utiliser un peu de son mal pour se faire du bien. L'effet placebo par exemple est très appréciable (le ressentir quand on arrive aux urgences n'est pas une honte, et bien bête celui qui le repoussera car ça fait moins de mal et plus de bien que tous les grigris de la Terre opposés à la médecine scientifiquement expertisée -- y compris des méthodes traditionnelles sans âges comme l'utilisation de plantes hypnotiques africaines pour soigner des crises de schizophrénie rétives) mais on peut aussi compter les erreurs qui par chance incroyable s'annulent mutuellement (encore qu'un pari si risqué lorsqu'il se réalise, peut trouner la tête de celui qui en fait usage et le fourvoyer lors de ses prochaines expéditions en "terra (in)cognita"). Cependant compter sur la chance ou sur de mauvaises habitudes est en fait suicidaire. En sorte que ce marécage renferme à la fois l'enfer et le paradis mais qu'il faudra bien y entrer surtout s'il est prévu d'en faire des hortillonnages et pas juste un marasme à l'abandon. Prendre conscience de ses propres limites et écueils n'est pas donné à tout le monde. Ca se mérite, ça se travaille. Et rien n'est gratuit, il faut oublier les facilités et s'astreindre à la rigueur. Quelles sont les autorités que je connais ? Lesquelles sont de confiance ? Quelles sont les habitudes que je pratique ? Lesquelles sont sans danger ? Quelles sont les connaissances que je possède ? Lesquelles sont certaines ou à jour ? Quels sont les ignorances dont j'ai conscience ? Lesquelles participent de mon raisonnement, qui seront à vérifier et réduire si possibles et si ça ne l'est pas, à admettre et prendre en compte en tant que telles dans mon raisonnement ? Et caetera. Faire l'inventaire de son cerveau, ses acquis bons comme mauvais, ses lacunes, ses biais... La métacognition poussée à son paroxisme en guise de gardefou, avec une dose exubérante d'éducation et de travail là encore. Se savoir ignorant est déjà une chance, pourtant ce qui logiquement devrait suivre (s'astreindre à diminuer cette ignorance) n'est pas ce qu'on observe dans nos sociétés. L'ignorance est trop souvent érigée en valeur à défendre. C'est toujours le même leitmotiv : merci de ne pas corriger mon ignorance chérie, ça me vexe. Une histoire de fierté mal placée et patatras ! L'erreur devient diabolique par obstination dans l'erreur. Et le diable se cache souvent dans les détails. Bref il est tellement plus facile de pondre des inepties que d'accoucher d'une connaissance...
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Dans les mangas chers à mon coeur et à lire ne serait-ce qu'une fois : Gunnm : Une histoire entre drame et action dans un monde à la fois cyberpunk fleurant bon le post-apo. On y suit la résurrection de Gally, trouvée en stase et piteux état et surtout sauvée par le Pr Ido dans une décharge pendant une de ses recherches de pièces détachées pour cyborg. D'ailleurs le nom de la ville c'est la Décharge, surplombée par l'intouchable eténigmatique Zalem. Bokko / Stratège : Une fresque historique nous relatant l'unification de la Chine au travers des yeux de son énigmatique protagoniste qu'on apprend à connaître au fil des chapitres tout en découvrant les folles et pourtant bien réelles techniques de guerre de cette période trouble. Passionnant et incroyablement documenté. Juste génial ! Rough : S'il faut choisir un Mitsuru Adachi, pour moi c'est celui-là. Une histoire façon Roméo & Juliette je-t'aime-moi-non-plus sauce natation. Y'a pas beaucoup de suspens chez cet auteur mais ça reste une tranche de vie et de sport intemporelle et délicieuse.
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Bonjour Parce que le média est différent et que les adaptations altèrent plus ou moins le récit, parlons non pas de vos mangas préférés mais de vos animes préférés Oui ça peut être des titres différents de vos mangas préférés, et même des "classements" différents J'ouvre le bal avec : Mushishi : Guère racontable. Chaque épisode transporte ses personnages et spectateurs et se suffit à lui-même. Un anime qui se ressent, une expérience rare. Noein : Un anime de science-fiction assez perché plutôt sérieux et d'aventure... mais qui ne quitte pas l'enfance précieuse. Un voyage d'enfants faisant du sur-place et pourtant captivant. Ghost in the shell : Un polar comme j'aime rarement mais un Polar et de la science-fiction (courant : anticipation) aldente. On y suit les affaires et le quotidien d'une unité paramilitaire japonaise aux protagonistes bigarés dans un futur faisant la part belle aux augmentations et autres robots (sans verser dans le factice ou la surenchère). Une référence (surtout les films). Après je pourrais citer des tas et des tas de titres (ex : Angel Beats, Cross Game, Fairy Tails, etc) mais ces trois-là sont pour moi des incontournables, des oeuvres à connaître et voir au moins une fois. A vous de nous dire quels animes ont une place particulière dans la vidéothèque de vos rêves
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Un visage de Néandertalienne reconstitué !
anoésiotomie a répondu à un(e) sujet de Pratika dans Sciences
Aw je n'en crois rien -
Les médecines alternatives, "au mieux c’est extrêmement optimiste, au pire c’est farfelu et mensonger"
anoésiotomie a répondu à un(e) sujet de metal guru dans Santé
@DemethrogeneLe fantasme des "médecines" alternatives, c'est justement qu'il n'y a pas de vérité, donc un peu de pensée magique. Très souvent les gens pensent et déclarent vouloir de la "fiabilité" alors qu'en les laissant dégoiser un peu, on se rend compte qu'ils sont quelque part déçus de ne pas avoir de magie, ou autre miracle. En réalité peu de gens aiment quand c'est trop logique (cf https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1081/CRP-120026128). D'un autre côté, quand on prescrit un placebo en toute honnêteté, même si c'est le même principe, dans la perception de pas mal de personne, "ça casse le numéro de magie" et donc ça ne fait pas rêver -- et donc c'est considéré comme de la "triche", malgré l'utilisation des mêmes mécanismes que n'impote quelle pensée magique. Ce n'est pas non plus assez personnel -- si encore l'effet placebo était exceptionnel tel un don du ciel, mais non : c'est un phénomène d'un commun et donc d'un vulgaire déplaisant pour l'ego. C'est d'autant plus prégnant quand au moins un peu de narcissisme s'en mêle. La petite pensée magique plus forte que la pensée logique (un simili fantasme de David contre Goliath). Le genre d'auto-gratification dont s'enorgueillissent ceux "qui font autrement et mieux" parce qu'ils se sentent alors au moins un petit peu spéciaux. C'est un vrai besoin qui poussent beaucoup de gens à trouver leur "opium" dans des systèmes de croyances, du fait que la logique n'est pas assez complaisante pour leur permettre ce petit bout de "mysticisme de soi". Carl Marx disait que la religion est l'opium du peuple. Il s'est de peu trompé : ôtez les religions et les gens expriment toujours autant sinon plus de superstitions qu'ils chérissent et défendent ardemment. Mais reste que les gens ont soif de croyances plus que de logique. Comme si la croyance portait plus d'espoir que la logique -- et donc occasionne probablement une plus grande décharge de dopamine. -
Un visage de Néandertalienne reconstitué !
anoésiotomie a répondu à un(e) sujet de Pratika dans Sciences
Aw un hater Tant d'intérêt me touche Je ne crois pas que vous vous en fichez tant que ça puisque vous n'aimez pas en parler ? Alors même que c'est en lien direct avec la reproduction et les mécanismes d'exclusion tels que discutés plus haut. C'est toujours bon à savoir, pour les curieux de passage ne connaissant pas l'anecdote -
Un visage de Néandertalienne reconstitué !
anoésiotomie a répondu à un(e) sujet de Pratika dans Sciences
Je ne vous savais pas si chatouilleux sur ce sujet très spécifique de l'incompatibilité des partenaires -
Bah, j'admire Esméralda Cirdutemps Ou des personnalités historiques comme Semmelweis, Wegener, etc De toute façon le principe d'assymétrie de Brandolini fait qu'on ne raisonne pas les gens aussi facilement qu'on les émeut ou intrigue. L'être humain n'est pas rationnel par nature, il n'est que rationnalisant pour le meilleur comme pour le pire.
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C'est ce qu'on appelle la dissonnance cognitive.