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Ardouane

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Tout ce qui a été posté par Ardouane

  1. L’athéisme et le mystère sont-ils compatibles ? Et si oui, comment ? Qu'est-ce que l’amour, l’amitié pour un athée ? Pour trouver la paix, faut-il lutter contre soi-même en tant que non-croyant ?
  2. Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c’est nous qui l’avons tué ! (Faute, responsabilité, innocence) Selon Nietzsche, si pendant plus de 20 siècles les «valeurs supérieures traditionnelles» ont pu échapper au nihilisme, c'est qu'elles ont toujours reposées sur une assise suprême : Dieu. Si ces «valeurs supérieures traditionnelles» commencent à s'effriter, c'est que le fondement, Dieu, commence à perdre de sa valeur. La mort, pour un chrétien, constitue le passage espéré vers Dieu comme valeur suprême. La mort de Dieu, c'est d'abord, pour l'homme que Nietzsche appelle « humain trop humain » et qu'il symbolise par « le chameau » Effacer toute valeur inscrite dans le ciel. 107. Irresponsabilité et innocence. — La complète irresponsabilité de l’homme à l’égard de ses actes et de son être est la goutte la plus amère que le chercheur doit avaler, lorsqu’il a été habitué à voir dans la responsabilité et le devoir les lettres de noblesse de l’humanité. Toutes ses appréciations, ses désignations, ses penchants sont par là devenus sans valeur et faux : son sentiment le plus profond, celui qu’il portait au martyr, au héros, a pris la valeur d’une erreur ; il n’a plus le droit de louer, ni de blâmer, car il ne rime à rien de louer et de blâmer la nature et la nécessité. De même qu’il aime une belle œuvre, mais ne la loue pas, parce qu’elle ne peut rien par elle-même ; tel il est devant une plante, tel il doit être devant les actions des hommes, devant les siennes propres. Il peut en admirer la force, la beauté, la plénitude, mais il ne lui est pas permis d’y trouver du mérite : le phénomène chimique et la lutte des éléments, les tortures du malade qui a soif de guérison sont juste autant des mérites que ces luttes et ces détresses de l’âme où l’on est tiraillé par divers motifs en divers sens, jusqu’à ce qu’enfin on se décide pour le plus puissant — comme on dit (mais en réalité, jusqu’à ce que le plus puissant décide de nous). Mais tous ces motifs, quelque grands noms que nous leur donnions, sont sortis des mêmes racines où nous croyons que résident les poisons malfaisants ; entre les bonnes et les mauvaises actions, il n’y a pas une différence d’espèce, mais tout au plus de degré. Les bonnes actions sont de mauvaises actions sublimées : les mauvaises actions sont de bonnes actions grossièrement, sottement accomplies. Un seul désir de l’individu, celui de la jouissance de soi-même (uni à la crainte d’en être frustré), se satisfait dans toutes les circonstances, de quelque façon que l’homme puisse, c’est-à-dire doive agir ; que ce soit en actes de vanité, de vengeance, de plaisir, d’intérêt, de méchanceté, de perfidie, que ce soit en actes de sacrifice, de pitié, de recherche scientifique. Les degrés du jugement décident dans quelle direction chacun se laissera entraîner par ce désir ; il y a continuellement présente à chaque société, à chaque individu, une hiérarchie des biens d’après laquelle il détermine ses actes et juge ceux d’autrui. Mais cette échelle de mesure se transforme continuellement, beaucoup d’actes s’appellent méchants et ne sont que bêtes, parce que le niveau de l’intelligence qui s’est décidée pour eux était très bas. Mieux encore, en un certain sens, aujourd’hui encore tous les actes sont bêtes, parce que le niveau le plus élevé de l’intelligence humaine qui peut être atteint actuellement sera sûrement encore dépassé : et alors, en regardant en arrière, toute notre conduite et tous nos jugements paraîtront aussi bornés et irréfléchis que la conduite et les jugements de peuplades sauvages arriérées nous apparaissent aujourd’hui bornés et irréfléchis. — Se rendre compte de tout cela peut causer une profonde douleur, mais il y a une consolation : ces douleurs là sont des douleurs d’enfantement. Le papillon veut briser son enveloppe, il la déchiquette, il la déchire : alors vient l’aveugler et l’enivrer la lumière inconnue, l’empire de la liberté. C’est dans des hommes qui sont capables de cette tristesse — qu’ils seront peu — que se fait le premier essai de savoir si l’humanité, de morale qu’elle est, peut se transformer en sage. Le soleil d’un Évangile nouveau jette son premier rayon sur les plus hauts sommets dans les âmes de ces isolés : là les nuages s’accumulent plus épais que partout ailleurs, et côte à côte règnent la clarté la plus pure et le plus sombre crépuscule. Tout est nécessité — ainsi parle la science nouvelle : et cette science elle-même est nécessaire. Tout est innocence : et la science est la voie qui mène à pénétrer cette innocence. Si la volupté, l’égoïsme, la vanité sont nécessaires à la production des phénomènes moraux et de leur floraison la plus haute, le sens de la vérité et de la justice de la connaissance ; si l’erreur et l’égarement de l’imagination a été l’unique moyen par lequel l’humanité pouvait s’élever peu à peu à ce degré d’éclairement et d’affranchissement de soi-même — qui oserait être triste d’apercevoir le but où mènent ces chemins ? Tout dans le domaine de la morale est modifié, changeant, incertain, tout est en fluctuation, il est vrai : mais aussi tout est en cours : et vers un seul but. L’habitude héréditaire des erreurs d’appréciation, d’amour, de haine, a beau continuer d’agir en nous, sous l’influence de la science en croissance elle se fera plus faible : une nouvelle habitude, celle de comprendre, de ne pas aimer, de ne pas haïr, de voir de haut, s’implante insensiblement en nous dans le même sol et sera, dans des milliers d’années, peut-être assez puissante pour donner à l’humanité la force de produire l’homme sage, innocent (ayant conscience de son innocence), aussi régulièrement qu’elle produit actuellement l’homme non sage, injuste, ayant conscience de sa faute — c’est-à-dire l’antécédent nécessaire, non pas l’opposé de celui-là. Nietzsche - Humain, trop humain Passer de la représentation à l’action. La « foi »
  3. Quel péché fait sortir de l'Athéisme ? Péchés capitaux chez les athéistes l'association ; La sorcellerie. le meurtre ; l'usure ; la prise des biens de l'orphelin ; la désertion lors du combat dans le sentier de l'athée; la fausse accusation de fornication à l'égard de femmes chastes. Attention Sirielle ! Il est interdit de quitter l'athéisme ou d'émettre de l'incrédulité. À partir de l'âge de 7 ans, la peine encourue pour apostasie est la mort.
  4. « Nul vainqueur ne croit au hasard. Le poids le plus lourd. Le temps lui-même est un cercle, un éternel retour. »
  5. La spécificité de la peur occidentale. La peur est partout... Elle est ce qui nous reste d’instinct... pour survivre. Elle nous fait d’autant plus cruellement souffrir que nous la dominons mieux. L’amour parfait bannit la crainte, car la crainte suppose un châtiment. la crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à toujours... Quand la peur contrôle nos pensées... La peur de soi, l'horreur de l'h.o.m.m.e. (1,2,3,4,5,6,7,8,9,10) « Les ennemis de Dieu restaient aveuglés, stupéfaits : ils voyaient les soldats du Christ, les yeux ouverts mais sans rien voir, n’osant plus se dresser contre les chrétiens, terrifiés par la puissance de Dieu. Dans leur peur, ils grimpaient sur les arbres en espérant s’y cacher, mais les nôtres les précipitaient à terre, les criblant de flèches, les tuant à la lance ou à l’épée. D’autres se couchaient sur le sol, n’osant rester debout face à nous. Les nôtres les découpaient comme on découpe les animaux à l’abattoir. » (Bataille d’Ascalon, 12 août 1099) Comment et pourquoi vaincre la peur ? Choisir la foi plutôt que la peur. Ce n'est pas l'hésitation, l'incertitude, l'indécision, qui conduit à la folie, c'est de trop savoir, ou de trop croire qu'on sait, d'être sûr de savoir au point de ne plus douter du tout... Bref, comme le dit Nietzsche, ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou. Pour Krishnamurti, entre l'athéisme et la croyance, il existe une troisième voie : celle de "l'esprit religieux" qui permet d'accéder à la perception directe du sacré sans être inféodé à un dogme. La liberté passe par une profonde mutation intérieure que ni les religions, ni l'athéisme, ni les idéologies ne sont capables de produire. Un véritable changement dans la société ne peut émerger que d’un bouleversement radical de l’individu. Comment pouvez-vous penser à quelque chose que vous ne connaissez pas ? Peut-on vraiment penser à Dieu, le concevoir ? Peut-on être convaincu de son existence par la lecture de témoignages ? L’athée, lui aussi, a ses témoignages probants ; il a probablement étudié tout autant que vous, et il affirme que Dieu n’existe pas. Vous croyez qu’il existe, lui non ; vous avez tous deux une croyance, et vous passez tous deux votre temps à penser à Dieu. Mais avant de réfléchir à quelque chose qu’on ne connaît pas, il faut d’abord découvrir ce qu’est penser, ne croyez-vous pas ? Comment pouvez-vous penser à quelque chose que vous ne connaissez pas ? « L’Amour se donne lui-même en abondance, comme une fleur donne son parfum. L'Amour n'est pas dans le champ de l'ego. Là où est l'Amour, le moi n'est pas. Pour aimer la vérité il faut connaître la Vérité ; et connaître la Vérité c’est la nier. Ce qui est connu n’est pas la Vérité, parce que ce qui est connu est déjà inséré dans le temps et cesse, par conséquent, d’être la Vérité. La Vérité est en continuel mouvement et, par conséquent, ne peut pas être mesurée en termes de temps ni en mots. Méditons ensemble... comme lorsqu’on laisse la fenêtre ouverte et que l’air entre à sa guise. La méditation c’est tout ce que l’air apporte, c’est tout ce qu’est le vent... Il faut qu’elle soit ouverte par amour, par affection, en toute liberté, et pas dans l’attente de quelque chose. Voilà ce qu’est cet état de beauté, cet état de l’esprit qui voit mais ne demande rien. On ne peut pas forcer un lac à être calme : il faut d’abord que le vent tombe pour qu’il devienne calme. Pour comprendre Dieu, vous devez d’abord comprendre votre faculté de penser, et c’est très difficile, car notre esprit est très complexe. Il est plus facile de se laisser aller à des rêves, à l’illusion de croire que l’on se rapproche de Dieu. L’esprit peut se créer lui-même de formidables illusions. Pour faire véritablement l’expérience de ce qu’on pourrait appeler Dieu, il faut que l’esprit soit complètement silencieux, et n’avez-vous pas constaté combien c’est difficile ? N’avez-vous pas remarqué que même les grandes personnes ne se tiennent jamais tranquilles, qu’elles s’agitent tout le temps, qu’elles bougent les pieds et les mains ? ... L’immobilité absolue du cerveau est une chose extraordinaire, il est alors extrêmement sensible, plein de vigueur, de vie, conscient de tout mouvement extérieur, mais parfaitement calme. C’est parce qu’il est complètement ouvert, libre d’entraves, de quête et de désirs secrets ; étant libre, sans conflit, lequel est essentiellement un état de contradiction, il est absolument immobile, en état de vide ; ce vide n’est pas un état de vacuité, une absence, c’est l’énergie qui n’a pas de centre, de frontière. ... Le préjugé a quelque chose de commun avec les idéaux, les croyances et la foi. Nous devons être capables de réfléchir ensemble mais nos préjugés, nos idéaux, etc., limitent la capacité et l’énergie requises pour penser, pour observer et examiner ensemble afin de découvrir par nous-mêmes ce qui se cache derrière toute la confusion, la misère, la terreur, la destruction et l’extrême violence du monde. Pour avoir une compréhension de toutes ces choses qui ne soit pas uniquement légère et superficielle, nous devons pénétrer dans leurs profondeurs, dans ce qui se cache derrière elles. Nous ne semblons pas réaliser que la pensée est l’élément commun qui nous relie tous. ... L'important n'est donc pas de cultiver la croyance ou le refus de croire, mais de comprendre le mécanisme de l'esprit. C'est l'esprit, c'est la pensée qui crée le temps. La pensée, c'est le temps, et tout ce qu'elle projette est forcément inscrit dans le temps ; la pensée ne peut donc pas se transcender elle-même. Pour découvrir ce qui est au-delà du temps, il faut que cesse toute pensée, ce qui est très difficile parce que l'abolition de la pensée ne s'obtient ni par la discipline, ni par la maîtrise, ni par le déni ou le refoulement. La pensée ne prend fin que lorsque nous en comprenons tout le processus, et pour comprendre les mécanismes de la pensée il faut se connaître soimême. La pensée, c'est l'ego, la pensée, c'est le mot qui s'identifie en tant que « moi », et quel que soit le niveau - plus ou moins bas ou élevé - auquel se situe l'ego, celui-ci reste circonscrit au champ de la pensée. ... L'amour, c'est le silence - ne l'avez-vous point remarqué? Il peut naître tandis qu'on tient l'autre par la main, ou qu'on regarde tendrement un enfant, ou qu'on se laisse pénétrer par la splendeur du soir. L'amour n'a ni passé ni futur, et il en va de même pour cet extraordinaire état de silence. Et sans ce silence, qui est vacuité totale, il n'est pas de création. Vous pouvez être très doué dans le domaine qui vous est propre, mais là où il n'y a pas création, il y a destruction, décadence, et l'esprit s'étiole et meurt. ... Or, lorsque vous demandez: « Quelle est votre conception de Dieu? », vous avez déjà formulé votre propre pensée, n'est-ce pas? La pensée peut créer Dieu, puis faire l'expérience de ce qu'elle a créé. Mais ce n'est certainement pas une expérience vraie. La pensée fait alors simplement l'expérience de sa propre projection - expérience qui n'est donc pas réelle. Mais si vous et moi savons voir combien tout cela est vrai, alors peut-être ferons-nous l'expérience de quelque chose de bien plus grand qu'une simple projection de la pensée. ... L'intelligence n'est pas un discernement, ou un jugement, ou une évaluation critique. Être intelligent c'est voir ce qui est. Or ce qui est, change constamment, donc une vision qui se fixe dans le passé cesse d'être intelligente. Le poids mort de la mémoire dicte alors l'action, non l'intelligence de la perception. Notre quête suit un mouvement qui ne peut aller que du connu, et tout ce que peut faire l'esprit, c'est réaliser que jamais ce mouvement ne dévoilera l'inconnu. Tout mouvement de la part du connu reste inscrit dans le périmètre du connu. L'amour n'est orienté vers rien; les rayons du soleil ne sont pas orientés vers vous ou moi : ils sont là, c'est tout. L'esprit religieux est radicalement différent de l'esprit de croyance à une religion. L'esprit religieux est psychologiquement affranchi de la culture de la société. Pour découvrir ce qui est vrai, on ne doit jamais rien accepter, on ne doit pas se laisser influencer par des livres, par les maîtres, ni par qui que ce soit. Si vous êtes influencé, vous ne voyez que ce qu’on veut vous montrer. Lorsqu'on se concentre, il y a dualité. Lorsque vous vous concentrez sur quelque chose, votre esprit est concentré, et observe l'objet sur lequel il se focalise : il y a donc une dualité. Dans l'attention, toute dualité est absente parce que dans cet état il n'y a rien d'autre que le vécu actuel de l'expérience. La réalité, c'est l'inconnu, et ce qui est connu n'est pas le réel. Si je crois pouvoir saisir l'inconnu grâce à des capacités qui relèvent du connu, je fais beaucoup de bruit : je parle, je rejette, je choisis, j'essaie de trouver une voie jusqu'à l'inconnu. Mais si mon esprit se rend compte de son incapacité totale à appréhender le connu, s'il perçoit qu'il ne ne peut pas faire le moindre pas dans sa direction, alors que se passe-t-il ? Alors l'esprit devient totalement silencieux. Il n'est pas plongé dans le désespoir : il ne cherche plus rien. Lorsque cesse totalement tout processus de devenir, dans quelque direction que ce soit, alors ce qui est la vérité, ce qui est Dieu, se fait jour et crée un schéma neuf, une culture qui lui est propre. L'esprit doit donc être simple, libéré du fardeau des croyances, des idéologies. Et lorsqu'il y a cette immobilité silencieuse, qu'il n'y a plus de désir, plus d'aspiration, que l'esprit est parfaitement immobile, d'une tranquillité qui n'est pas induite, alors la réalité survient. Et cette réalité, cette vérité, est le seul agent capable de nous transformer ; c'est l'unique facteur susceptible d'opérer une révolution radicale, fondamentale, dans notre existence, notre vie quotidienne. Pour mettre un terme à la souffrance, il faut avoir un esprit très clair et très simple. La simplicité n'est pas une simple idée. Pour être simple, il faut beaucoup d'intelligence et de sensibilité. Seule l’innocence peut être passionnée. Les innocents ignorent la douleur, la souffrance, même s’ils ont vécu des milliers d’expériences. Ce ne sont pas les expériences qui corrompent l’esprit, mais les traces qu’elles laissent, les résidus, les cicatrices, les souvenirs. Ils s’accumulent, s’entassent les uns sur les autres, c’est alors que commence la souffrance. Cette souffrance, c’est le temps. Le temps ne peut cohabiter avec l’innocence. La passion ne naît pas de la souffrance. La souffrance, c’est l’expérience, l’expérience de la vie quotidienne, cette vie de tortures, de plaisirs éphémères, de peurs et de certitudes. Nul ne peut échapper à ces expériences, mais rien n’oblige à les laisser s’enraciner dans le terreau de notre esprit. Ce sont ces racines qui suscitent les problèmes, les conflits et les luttes incessantes. La seule issue, c’est de mourir chaque jour au jour précédent. Seul un esprit clair peut être passionné. Sans passion, on ne voit ni la brise qui joue dans le feuillage, ni l’eau scintillante dans le soleil. Sans passion, point d’amour. Ce n’est pas un signe de bonne santé mentale d’être bien adapté à une société malade. Pour découvrir ce qui est vrai, on ne doit jamais rien accepter, on ne doit pas se laisser influencer par des livres, par les maîtres, ni par qui que ce soit. Si vous êtes influencé, vous ne voyez que ce qu’on veut vous montrer. Il est très important de sourire , d’être heureux, car, voyez- vous , si l’on n’a pas le cœur qui chante , la vie devient très terne… Tout est sacré ou(ù) rien n'est sacré. » Krishnamurti. ll faut savoir se perdre pour un temps si l'on veut apprendre quelque chose des êtres que nous ne sommes pas nous-mêmes. Nietzsche. Celui qui aime à apprendre est bien près du savoir. Confucius
  6. « Je vous le dis : il faut porter encore en soi un chaos, pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante. Je vous le dis : vous portez en vous un chaos. »
  7. Ardouane

    Mashup

    Bonne journée !
  8. « je ne suis pas méchant, je vous aime bien vous les agneaux. Rien n’est plus savoureux qu’un petit agneau. » Désolé, je sors ! Bonne journée !
  9. Ardouane

    Ontologie éléate

    Le vide intersidéral est-il réellement vide ? Bonne journée !
  10. Ardouane

    Ontologie éléate

    Ce sont les asiatiques qui ont la réponse : La possibilité du yin dans le yang et du yang dans le yin. Autrement dit : Pour que quelque chose "Soi", son contraire doit aussi exister. Pour que l'être existe il doit y avoir forcement du non-être et inversement. Pour que quelque chose "Soi", il faut que quelque chose ne "Soi" pas. Les contraires __ positif, négatif __ Les aimants Tout cela les asiatiques l'appellent la méditation. La méditation ne marche pas avec le connu, il vous faut expérimenter l'inconnu pour faire advenir du connu, du nouveau. Je vous laisse avec Krishnamurti, moi je ne peux pas vous aider, bonne journée ! DANS UN ÉTAT OÙ L'ON COMMENCE À SE LIBÉRER DU CONNU (Ce n'est que quand il y a une fin qu'il peut y avoir un renouveau) RECEVOIR CE QUI N'EST PAS MESURABLE PAR LE CERVEAU LA PLUS HAUTE FORME DE SENSIBILITÉ C'EST DE CE VIDE QUE NAIT L'ÉNERGIE SEUL À UN ESPRIT LIBRE du connu, peut venir ce qui n'a pas de nom, l'inconnaissable LORSQUE L'ESPRIT, LE CERVEAU, se sera affranchi de la peur APPRENDRE IMPLIQUE LE NON-SAVOIR L'EXPÉRIENCE RÉELLE EXIGE UNE ATTENTION TOTALE APPRENDRE EST UN MOUVEMENT VIVANT, UN CHANGEMENT PERPÉTUEL LA PORTE NE S'OUVRE QUE SI VOUS AVEZ LA VOLONTÉ DE VOIR LE FAIT EN FACE DÉCOUVRIR PAR VOUS-MÊME REQUIERT UNE ÉNORME ÉNERGIE NOUS SOMMES DANS UN DESERT ET NOUS SOMMES LES FLEURS LES PLUS EXTRAORDINAIRE QUI SOIENT Et pour regarder une fleur dans sa totalité, pour la comprendre il faut l'aimer! UN ÉTAT DE TOTALE ATTENTION (On ne peut-être vertueux que si on est libre) LA LIBERTÉ N'EST PAS UNE QUESTION DE TEMPS (Toute l'éducation que nous recevons de la société et de l'école est fondée sur la notion de temps) CONDITIONNÉE PAR LE PASSÉE (Étant une réaction de la mémoire, la pensée est toujours limitée et ne peut par conséquent, nous conduire à la liberté)
  11. Ardouane

    Ontologie éléate

    Peut-être que la vérité nue du réel, vous sera moins insupportable ? Efforcez-vous plus
  12. Ardouane

    Ontologie éléate

    C'est presque ça ! courage ! Vous allez-y arriver.. heu.. ou pas Pour vos petites oreilles de bon matin : Bonne journée !!
  13. Ardouane

    Ontologie éléate

    Après la lecture des premières réponses, une espèce d'impression que vous tournez un peu en rond... Peut-être faudrait-il commencer par expliquer ce qu'est la méditation ? Parce-que sinon je ne vois pas bien comment peut-on savoir quoi que ce soit sur l'être ou le non-être. J'aime bien Krishnamurti élevé en Inde et éduqué à Londres, c'est en partie grâce à lui que j'ai commencé à vraiment méditer. J'espère que ça vous aidera ! Bonne soirée ! "Vous devez être votre propre enseignant et votre propre disciple." (le renouveau de la création.) "Votre attention est globale, sans limites, et couvre non seulement le conscient, mais aussi l’inconscient. Lorsque l’esprit est ainsi attentif, le processus d’association de la pensée prend fin naturellement et l’esprit devient tranquille. Alors de cette tranquillité surgit un tout autre mouvement... Cette méditation-là part de l’éternel et rejoint l’éternel, car le fondement sur lequel on s’appuie n’est plus le temps, mais la réalité." "La méditation c’est tout ce que l’air apporte, c’est tout ce qu’est le vent... Il faut qu’elle soit ouverte par amour, par affection, en toute liberté, et pas dans l’attente de quelque chose." "N’être rien est le commencement de la liberté. Donc, si vous êtes capable de percevoir, d’approfondir cela, vous vous apercevrez, à mesure que votre conscience s’affine, que vous n’êtes pas libre, que vous êtes lié à une multitude de choses diverses, et qu’en même temps votre esprit nourrit l’espoir d’être libre. Et vous constaterez que ces deux tendances sont contradictoires. Il faut donc que l’esprit examine pourquoi il s’accroche aux choses. Et c’est une rude tâche… Cela suppose un réel travail, de chaque jour, chaque heure, chaque minute…" "Il faut purger l'esprit non seulement dans ses parties élevées, mais dans ses replis les plus secrets ; et cela ne peut s'accomplir que si l'on cesse de donner un nom aux choses. Donner des noms ne fait qu'épaissir la continuité où se meut l'homme de l'expérience, prolonger le désir de permanence et accentuer les tendances à la spécificité de la mémoire. Il faut nommer silencieusement et lucidement, et aussi comprendre cela. Nous ne donnons pas seulement des noms pour communiquer, mais aussi pour donner continuité et substance à une expérience, pour la revivre et répéter ses sensations. Il faut cesser de donner des noms, non seulement aux étages superficiels de l'esprit, mais à tous les niveaux. C'est là une tâche ardue, qu'il n'est pas facile de comprendre et qu'on ne peut entreprendre à la légère ; car toute notre conscience est tapissée de mots et toute notre vie intérieure consiste à enrichir notre vocabulaire. C'est de cela que se nourrit Il y a liberté lorsque l'être tout entier, de la surface aux replis les plus secrets, se trouve purgé du passé. La volonté naît du désir ; et s'il y a la moindre action de la volonté, le moindre effort pour se libérer, pour se dénuder, alors il n'y aura jamais liberté, épuration totale de tout l'être. Lorsque les innombrables couches de la conscience sont tranquilles, totalement immobiles, alors seulement il y a l'incommensurable, la félicité qui est en dehors du temps, le renouveau de la création." Jiddu Krishnamurti.
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