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Etats-Unis: Donald Trump, un danger pour la démocratie ?
Témoudjine a répondu à un(e) sujet de Atipique dans International
Ne crois-tu pas que cette affirmation est un peu excessive et dénuée de toute vraisemblance. Il y a de multiples fake news qui courent sur le Net, et venant de multiples horizons. Tu es certain que seuls Trump et Poutine en lancent ? D’où te vient cette belle certitude ? Que peut vouloir dire en cette occurrence : « une vérité scientifiquement prouvée » ? Comment peut-elle être scientifiquement prouvée ? Il ne s’agit pas là de prendre position pour ou contre Trump. Il ne fait de doute pour personne qu’il est un cinglé autoritaire capable de tout et même du pire. Mais cela justifie-t-il de lui attribuer, « scientifiquement » de plus, tous les péchés imaginaires auxquels l’on peut penser ? -
Etats-Unis: Donald Trump, un danger pour la démocratie ?
Témoudjine a répondu à un(e) sujet de Atipique dans International
Tu veux parier ? -
Non, le vote juif n’a jamais fait élire un président en Amérique. Il n’y a jamais eu de vote juif en Amérique du Nord, pas plus d’ailleurs que dans la plupart des autres pays de la planète. Comme partout, et à de très rares exceptions près motivées par des conditions particulières, le vote juif a toujours été un vote de classe. Aux USA comme ailleurs. Les juifs qui se sentent de sensibilité de gauche votent pour le parti de gauche de leur pays. Les démocrates en l’occurrence. Et ceux qui se sentent de sensibilité de droite, votent pour le parti considéré comme de droite. Les Républicains. Mais il en est strictement de même en France. En outre, le vote n’a strictement rien à voir avec l’attitude des américains envers Israël. La véritable raison pour laquelle les américains « bichonnent » Israël, comme tu le dis, est pluricausale. Les États-Unis ont été fondés par des protestants européens particulièrement axés sur la Bible. Et heureusement pas seulement sur les Évangiles. Ce faisant, ils considéraient que la Terre d’Israël avait une grande importance à leurs yeux. Elle était, elle est, chaque jour dans leurs prières. Aussi omniprésente que le drapeau américain et l’Hymne US le sont à l’école. Et ce sont ces fondateurs, ceux du Mayflower pour parler large, et leurs enfants, qui sont devenus les grandes familles américaines. Et les traditions religieuses des familles concernées ont évidemment perduré dans leurs familles. En outre, en 1944-45, lors de l’écrasement du Reich, si le premier camp d’extermination à l’Est st a été libéré par les Russes, d’autres à l’Ouest l’ont été par l’armée Américaine. Les officiers supérieurs qui commandaient les GI et qui ont été les premiers à l’Ouest a entrer dans les camps d’extermination, en ont été tellement marqués, qu’en Amérique ces camps ont été intégrés à l’historique de la guerre mondiale, et donc de la guerre américaine. Le Débarquement et l’année qui a suivi sur le plan militaire, dont la Libération des camps de concentration et d’extermination, font maintenant partie en Amérique de l’imaginaire de la dernière Guerre mondiale. Et ces camps, consciemment et inconsciemment, c’est au premier chef Israël. Les généraux, les colonels et tous les officiers concernés, sont morts aujourd’hui. Mais ce sont leurs enfants qui, à de multiples niveaux, sont à la tête des États-Unis. Les traditions sont restées, surtout dans les familles de militaires. De plus, il se passe aux USA le même phénomène que partout ailleurs. Un regain de religiosité. Et pratiquement partout un développement important, inquiétant serait plus exact, des sectes évangéliques. En France aussi actuellement. Et ces sectes évangéliques, et chrétiennes de différentes obédiences, sont attachées à la Bible au sens littéral, et sont majoritairement pro israéliennes. Et l’on ne saurait oublier dans cet inventaire à la Prévert, l’influence juive dans la vie intellectuelle des USA. En dehors d’Israël, New York est la plus grande communauté juive d’Israël avec 1,6 millions de juifs qui y résident. Des juifs résidaient à New York avant que des américains ne s’y installent. Des mauvaises langues évoquent un célèbre corsaire juif, mais j’ai oublié les détails. New York ne s'appelait même pas encore New Amsterdam, et avait encore son nom indien. Mais New York est le véritable cerveau de l’Amérique. Et comme il se trouve que les études supérieures ne sont pas étrangères à la mentalité juive, nombre d’emplois de haut niveau y sont occupés par de juifs. Et la vie et les traditions juives ont imprégné la vie ordinaire. De multiples mots hébreux et yiddish ont maintenant leur place dans le langage américain. Et si le premier plat consommé aux USA est italien d’origine, la pizza, le second met le plus consommé, le bagel, vient directement du shtetl juif polonais. La vie juive est parfaitement intégrée à la vie américaine, dans tous les aspects de la vie. Intellectuelle, des entreprises, de l’enseignement, des arts, et de la Bourse de New York Toutes les grosses boîtes américaines d’informatique de la Silicone Vallée ont une partie ou la majeure partie de leurs services de Recherche et Développement en Israël. Et le fait que l’on sait moins, c’est que le tiers des entreprises de Tech de la Silicone Valley sont nées en Israël avant d’être « naturalisées » californiennes, pour des raisons purement commerciales. Et si l’on prend ce dernier exemple pour répondre à Panda, il est probable que les patrons de la Tech californienne votent Républicains, et leurs personnels Démocrates. Mais va savoir !
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Gabriel Attal, "oublié" au dîner de gala du Louvre.
Témoudjine a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans Politique
Certains sur le bord de la plage ne voient que l’écume des vagues qui s’écrasent devant eux, mais jamais les poissons qui se trouvent sous la surface. Tu fais la même chose. Tu ne comprends pas comment les choses ne sont, toutes sans exception, que les résultantes d’autres choses dont nous avons héritées, et que nous entretenons nous-mêmes sans même en avoir conscience. Tu écris : « Je suis bien d'accord, les banquiers et autres financiers ne font que profiter d'un système édifié par les hommes politiques néo-libéraux parfaitement nuls ». Qu’est-ce qui peut justifier que tu déclares que ces banquiers étaient parfaitement nuls ? Le fait que leur œuvre n’ait pas été de consacrer l‘argent qui leur était confié par leurs clients, à des réalisations conçues uniquement au bénéfice du peuple, et pas à celui des actionnaires de sociétés ? J’ignore ce qu’est ou ce qu’a été ta profession, et ce n’est aucunement mon problème, mais je présume que tu es, ou étais, payé pour accomplir une tâche précise. Et que si tu es doté d’un minimum de conscience professionnel et de sens de la loyauté envers tes propres engagements, tu essayais de faire ton travail consciencieusement, et de respecter ton contrat de travail. En ce domaine, tu fais partie d’un ensemble professionnel que la société et l’historique récent de notre espèce a amené à réglementer notre société. Tu vas peut-être trouver cela étonnant, mais il en est, ou en a été, strictement de même des banquiers dont tu parles et que tu réputes parfaitement nuls. Dans leur milieu professionnel, dans leur société, ils étaient certainement des gens de confiance, des gens de bien, soucieux, au moins dans le cadre de leur contrat de travail, des intérêts de de leur patron, du moins de leur entreprise. Sinon ils se seraient fait virer. Comme encore aujourd’hui, dans n’importe quelle partie du monde. Comme toi si tu n’avais pas rempli ta tâche convenablement. Et comme n’importe quel banquier, même le directeur de la boîte, parce que dans la finance comme dans pratiquement toutes les branches, l’on a toujours des comptes à rendre, directement ou indirectement. Ce ne sont pas les gens qui sont en cause. Alors où est le problème réel s’il n’est pas au niveau des banquiers qui ne sont que des exécutants dans un vaste système, et dont l’activité principale, comme celle de tout un chacun, est d’abord de survivre du mieux possible, et d’entretenir leur famille ? Ne vois-tu pas où est le véritable problème ? Le véritable problème est simplement le système économique dans lequel nous vivons. L’on appelle cela le Capitalisme. Libéral de surcroît, mais cette dernière qualification n’est qu’un détail. De fait, tu ignores tout de ce qu’a été la vie du monde ordinaire, du monde agricole et ouvrier au sens large, du monde qui ne bénéficie pas directement des avantages que procure aux possédants ce Capitalisme, depuis que le Capital s’est imposé. D’une part il importe que comme beaucoup de gens tu ne confondes pas chercher l’explication d’un phénomène, d’un acte, et le fait d’approuver cet acte ou l’existence de ce phénomène. Si j’essaye de comprendre quels sont les motifs qui ont mus les couillons qui ont incendié des circuits électriques de la SNCF ces derniers jours, ce n’est nullement parce que j’approuve leur acte. Pas plus qu’en essayant d’expliquer l’attitude de ces banquiers que tu considères comme des nuls, je n’approuve ce qu’ils ont fait ou pas fait. Je pourrais continuer la dissection de ton post, mais je serais beaucoup trop long. Encore une phrase. Tu dis, toujours des banquiers : - « … ils mettent l'économie mondiale en péril par leur spéculation imprudente ». Les représentants dudit capital évoqué plus haut te sauraient gré de ta sollicitude. Mais l’économie n’est jamais perdante. Au pire ce sont des particuliers, ceux qui ont mal investi leur argent qui perdent. Mais cela c’est la règle du jeu. Lavoisier l’a écrit durant la Révolution, en 1789, rien ne se perd, riens ne se crée, tout se transforme. C’était à propos de chimie et pas d’argent, mais c’est la même chose en matière de finances. L’argent ne se perd jamais, il se contente de changer de poche. IL est vrai que durant les crises qu’ils provoquent, celle de 29 par exemple, c’est le petit peuple qui trinque. Jamais les vrais possédants. Mais c’est la conséquence de la main mise du capital sur l’Économie. Il est l’économie. Mais le véritable problème sur lequel nos politiques, et les sociologues, évitent soigneusement de se pencher est ailleurs. Dans quelque pays que ce soit, ou sur le plan international, le Capital ne fait que s’appuyer sur des Lois et textes existants. Et ce sont des personnes élues démocratiquement par l’ensemble du peuple, qui édictent les Lois qui permettent au capital d’exploiter la planète selon ses propres avantages. Nous sommes majoritairement des démocraties sur la terre. C’est-à-dire que nous élisons sur toute la planète les gens qui vont permettre aux Lois de laisser la Capital faire ce qu’il veut et bouffer ce que bon lui semble. Il faut donc croire que dans leur la majorité, les populations, au moins dans les pays civilisés, sont satisfaites de ce qui se passe sur le planète. Sinon les peuples éliraient d’autres représentants, puisque ce sont ces représentants qui font les Lois. Lois qui permettent d’exploiter les faibles au profit des gros. Peut-être y a-t-il là un défaut quelque part ? Et ce système qui te révolte amenant la Banque Centrale Européenne à ne prêter qu’aux États et pas directement aux entreprises, a été conçu, voulu, et en vérité exigé, par toutes les banques nationales européennes, publiques et privées. Il n’était pas question qu’elles ne soient pas placées en intermédiaire sur le passage de grosses sommes d’argent. Elles y auraient perdu une occasion de prélèvement officiel au passage. Tu commets une grosse erreur. Le communisme n’est pas mort à la chute du Mur de Berlin. Il était mort depuis longtemps. Il est mort en même temps que Lénine, plus exactement au moment où Staline a pris le contrôle de l’URSS. Tout ce qui a pu se faire après, où que ce soit dans le monde, à une seule exception près, n’était plus le communisme. C’étaient des dictatures policières se parant du communisme comme cache-sexe. Mais qi n’avaient plus aucun caractère réel du communisme. -
Etats-Unis: Donald Trump, un danger pour la démocratie ?
Témoudjine a répondu à un(e) sujet de Atipique dans International
Encore une fois ce que tu dis est une exagération sans fondement. Trump a sorti quelques grosses conneries à propos du Covid. Comme d’autres en ont sorties dans la plupart des autres contrées de la planète. Et nous en avons eu nous aussi en France un bon paquet, comme tout le monde. Mais pour aussi con qu’il soit, et si tu considères qu’il va se faire réélire démocratiquement une seconde fois au premier poste de notre Univers c’est peut-être qu’il n’est pas aussi con que cela, mais seulement opportuniste à bon escient, il n’est en rien responsable de la conduite des différents états américains face au Covid. Chaque état américain a son propre gouvernement, sa politique de Santé et son gouverneur. C’est chaque Gouverneur qui a déterminé la politique à adopter dans son état face au Covid. Pas Trump. Les Gouverneurs américains, de quelque bord qu’ils soient, ne sont pas des imbéciles. Et qu’ils soient pro Trump ou anti Trump, dans chaque état c’est son seul Service de Santé, composé de vrais spécialistes, qui a déterminé la marche à suivre. La sortie de Trump sur l’Eau de Javel est un exemple parfaitement caricatural en l’espèce. Mais crois-tu qu’un seul américain après avoir entendu cela a bu de l’Eau de Javel ? Trump fait bien suffisamment de véritables conneries tout seul sans qu’il soit nécessaire de lui en imputer qui ne relèvent pas de lui. Quant à avoir laissé le Covid faire des victimes en Amérique à cause de sa sacro-sainte économie, où es-tu allé dégotter cela ? Là, mon cher, tu fabules complétement. Quel rapport peut-on établir entre le nombre de morts américains laissés mourir volontairement, dis-tu et ce que tu déclares, et la santé de l’économie américaine ? -
Gabriel Attal, "oublié" au dîner de gala du Louvre.
Témoudjine a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans Politique
Tu fais une mauvaise interprétation de la crise de subprimes. Loin de montrer, comme tu le dis, de façon flagrante l’incompétence des banquiers, elle a montré au contraire, du moins pour les banquiers américains, leur parfaite maîtrise du système bancaire. Moins pour les banquiers du reste du monde, dont largement la France, que leurs collègues américains ont largement menés en bateau. Il en a d’ailleurs été de même pour les fonds de pension français, qui dans un premier temps se sont faits piégés par les banquiers américains, mais se sont vite couverts en entubant à leur tour les banquiers français. Il est évident que les américains ont exercé cette maîtrise aux dépens de nombre d’organisations diverses de toutes natures, et au bout du compte, d’un certain nombre de banquiers. Mais de banquiers étrangers pour l’essentiel, plus que de banquiers américains. L’essentiel est invisible aux yeux, a dit le Petit Prince. Reprends l’historique de la crise des subprimes. Elle est née en fait bien avant la crise, pratiquement depuis Clinton en 93. C’est lui qui le premier a commencé à autoriser les banques à baisser l’apport initial des acquéreurs de maisons individuelles. Et surtout dans le cadre de l’incitation au développement de l’immobilier, a pris l’engagement de combler les pertes éventuelles que subiraient les banques du fait de cet apport personnel trop faible et de garanties insuffisantes. Et chaque président qui a succédé à Clinton a augmenté les garanties accordées aux banques en même temps qu’il baissait le montant des apports et des garanties à apporter de la part de l’acquéreur. Les banquiers américains n’ont fait que bénéficier de l’effet d’aubaine que leur offraient les présidents, en leur permettant en permanence d’augmenter les sommes qu’ils consacraient aux prêts immobiliers. Sommes garanties par l’État US quant aux risques éventuels qu’ils couraient. C’est loin d’être de l’incompétence de leur part. Sauf à considérer qu’un banquier est incompétent s’il profite d’un avantage qui lui est offert par le pouvoir politique et dont il ne peut que bénéficier s’il accepte. Mais cet avis serait un peu excessif. Il faut se faire à l’idée que les banquiers ne sont pas des services sociaux. Que l’avantage pour leurs clients, ils s’en tamponnent le coquillard, parce qu’ils ne sont pas là pour cela. La seule chose qui compte c’est leur intérêt propre. Et y parvenir est pour eux une attestation de leur efficience. Et la garantie de leur avenir. Le contraire d’une incompétence professionnelle. Et la manière dont ils ont pratiqué la titrisation qui allait généré la crise des subprimes, est loin d’être une preuve d’incompétence de leur part. Au contraire, de grande maîtrise du système. Mais l’on n’a pas crié sur les toits que tous les banquiers de la planète qui s’étaient fait entuber par les titrisations, ont pratiquement tous récupéré leur mise. Directement de l’État comme en Amérique. Indirectement du Trésor Public de leur pays, comme en Europe, et en France, en ayant tous la faculté de pouvoir étaler sur les années bénéficiaires suivantes le montant de leurs pertes, sous formes de réduction d’impôts. C’est même prévu par le Plan Comptable International. De nombreux organismes de différentes contrées du monde ont perdu des plumes dans l’affaire des subprimes. Pas les banquiers. Sont-ils si incompétents que cela ? Pour toi incompétents signifie qu’ils ne se préoccupent pas des intérêts du peuple. Mais dans quel but ont-ils été créés ? Comme je crois l’avoir écrit plus haut, ils ne sont pas des organismes sociaux. Conformément au nom du système économique qui régit nos sociétés, le Capitalisme, leur vocation est de permettre et d’entretenir le Capital. Et de lui permettre de se développer. Ce en quoi ils témoignent d’une grande maîtrise et d’une grande compétence. L’on ne peut pas reprocher à une passoire d’avoir des trous, aurait écrit Mao à je ne sais plus à quelle occasion. Quant à parler à mon sujet de « libéral bon teint », tu ignores tout du dit libéral. Il y a cinq photos sur une étagère placée devant moi, au-dessus de mon écran d’ordinateur. La cinquième à droite et la plus grande, est une excellente et célèbre photo de Lénine. Et sur le coin gauche de ladite étagère, il y a un joli, authentique et ancien insigne de bonnet, une étoile à cinq branches dont le fond est d’émail rouge, bordée d’un fil d’argent, et ornée de la faucille et du marteau, eux aussi en argent. Et à titre documentaire, je la porte quasiment en permanence depuis pratiquement cinq décennies. -
Gabriel Attal, "oublié" au dîner de gala du Louvre.
Témoudjine a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans Politique
Tu as raison, mais pourquoi le boutiquier vend-t-il cher ? Du moins s’il vend des produits de moyenne gamme ? C’est parce que les fournisseurs français les lui vendent chers. Ils ont des prix de revient plus élevés que les fournisseurs étrangers, c’est bien connu. Mais aussi parce que la marge demandée par les boutiquiers au client est élevée. Un vêtement en boutique est revendu au public le plus souvent trois fois le prix auquel il est acheté au fournisseur. Ce qui permet au commerçant lorsque les circonstances s’y prêtent, de faire des rabais de 50 %. Et de gagner encore de l’argent dessus. Et comme souvent cela ne permet pas au commerçant d’attirer assez de clients, il vend peu. Ce qui ne peut que l’inciter à augmenter ses prix, pour tenter de compenser le manque de clients. Et forcément les choses empirent. Et tu as raison, les prix des loyers des boutiques augmentent en permanence. Mais ce n’est pas propres à l’habillement. Les magasins de luxe parisiens situés dans les beaux quartiers subissent le même phénomène. Même sur les Champs Élysées, que désertent les grandes marques. Parce que les propriétaires des magasins veulent en obtenir toujours davantage. Mais c’est général et vrai pour tous les types de locaux, magasins et appartements À surface et qualités égales, les appartements et locaux à louer en Allemagne sont entre 30 et 50 % moins chers qu’en France. Mais nos propriétaires sont plus gourmands. Comme nos actionnaires boursiers. -
Gabriel Attal, "oublié" au dîner de gala du Louvre.
Témoudjine a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans Politique
Dis plutôt que tu n’es pas en mesure d’expliquer avec logique les phrases toutes faites que tu as employées, et qui seraient en mesure d’expliciter ta pensée. Si tant est que cela soit dans l’ordre des choses possibles. Je ne te demande pas quel est le sens des mots finance et économie. Je suis con, c’est entendu, mais cela je le sais. Et j’ai près de mon bureau plus de dictionnaires et d’encyclopédies qu'il n'est nécessaire pour éclairer n’importe quelle définition. Mais je te demande ce que signifie sous ta plume : - « … la place prise par la finance dans l'économie depuis les années 80 n'est sûrement pas une bonne chose. La finance devrait être au service de l'économie, et pas le contraire ». Dans notre système capitaliste libéral, l’économie est étroitement tributaire de la finance. Et inversement. C’est l’économie qui détermine les éléments que la finance peut utiliser. Et c’est la finance qui peut avoir une influence et un impact réel sur l’économie. C’est dans ce cadre que je te demande d’expliciter ta pensée. Je présume que lorsque tu as écris cela, tu savais exactement ce que tu voulais dire. Au-delà de slogans tout faits C’est cela que je serais curieux de savoir. -
Gabriel Attal, "oublié" au dîner de gala du Louvre.
Témoudjine a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans Politique
Avant d’avancer des choses qu’en fait tu ne connais pas, tu devrais mieux te renseigner. Il est évident que les retraites des salariés du privé sont assurées par les prélèvements effectués sur les salaires, au titre de cotisations patronales et salariales. Personne n’avancerait le contraire. Mais précisément, contrairement à ce que tu avances, elles ne sont pas gérées par l’État. Mais par des organismes paritaires. Il est évident que les salaires des fonctionnaires sont prélevés dans les caisses de l’État. Je n’ai pas évoqué les salaires des fonctionnaires, mais leurs retraites. Tu mélanges. Ces retraites, contrairement aux retraites du privé, ne sont pas financées par des cotisations patronales sur salaires. Mais par une ponction directe dans les caisses du Trésor Public. C’est très précisément ce que j’ai écrit, et que tu n’as pas compris. Lorsque tu écris : « Je sais qu'il est très tentant pour les gens comme toi d'entretenir l'amalgame. :sleep » Qu’est-ce que tu veux dire par ce : sleep? Langage codé ? Patois local ? Les gens comme moi, dans ton esprit, c’est comme quoi ? Que veux-tu dire ? De plus, de quel amalgame parles-tu ? Quel amalgame suis-je, d’après toi, censé faire ? Et lorsque tu écris à propos des retraites du privé « gérées par l’État », dis-tu, ce qui est une erreur grossière de ta part, tu rajoutes, : « … tu travaillerais tu le saurais », Tu ignores totalement ce qui concerne tes interlocuteurs. J’ai été salarié pratiquement durant soixante ans. Le premier tiers pour le compte de l’Armée, qui à l’époque dépendait encore du Ministère de la Guerre. Il n’y avait pas encore de « ministère des Armées ». Et ma branche de l’armée, dépendait directement de la Présidence du Conseil. Payé par l’État évidemment. Le deuxième tiers dans le privé. Et le troisième tiers à la direction d’entreprises. L’on ne peut jamais tout savoir. Mais je pense que maintenant j’ai eu l’occasion d’acquérir l’essentiel de ce que l’on peut connaître en matière de retraites. Par contre, je suis tout à fait disposé à apprendre d’autres choses en supplément, si tu es en mesure de me les apporter. L’on ne doit jamais perdre une occasion d’apprendre quelque chose. -
Gabriel Attal, "oublié" au dîner de gala du Louvre.
Témoudjine a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans Politique
Tu n’es pas logique avec toi-même. La prospérité des actionnaires, c’est que les dividendes qui leur sont distribués par les entreprises dans lesquelles ils ont placé leur argent, ont fait de bonnes affaires et gagné beaucoup d’argent. Or ce ne sont pas quelques entreprises qui ont fait beaucoup de bénéfices. C’est la majorité des entreprises sérieuses. Celles qui n’avaient survécu que grâce au Covid qui leur a permis de recevoir de l’argent, mais qu’il leur faut rendre maintenant, de toutes façons seraient mortes même sans le Covid. Elles ont juste survécu grâce à un effet d’aubaine, mais qui ne pouvait pas durer. Mais il faudrait commencer par définir le sens des mots. Qu’est-ce que tu appelles « l’économie véritable » ? Tu la définis comment ? Qu’est-ce que tu veux dire par : « L'énorme place prise par la finance dans l'économie » ? En l’occurrence, quel sens donnes-tu à « la finance » et à « l’économie » ? -
Gabriel Attal, "oublié" au dîner de gala du Louvre.
Témoudjine a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans Politique
Tu as parfaitement raison quant à ce que tu avances. La pauvreté augmente en France, alors que les riches sont de plus en plus nombreux et de plus en plus riches. Mais toi aussi, tu mélanges tout. Cette situation n’est pas due à ce que l’économie va mal. Le seul fait que les riches sont de plus en plus riches et de plus en plus nombreux suffit à établir qu’au contraire c’est une preuve de ce que l’économie va bien. Les riches ne peuvent prendre leur argent nouvellement gagné que parce que leurs placements et investissements leur rapportent davantage. Et ils ne leur rapportent davantage et voient leurs dividendes augmenter, que parce que les affaires et les entreprises dans lesquelles ils ont placé leur argent sont florissantes. Quant aux rideaux de fer fermés dans la majorité des petites villes, surtout en centre-ville, cela n’est aucunement dû à ce que l’économie irait mal. Mais à ce que les types d’achats ont évolués. Les petits magasins de villes et d’agglomérations de taille moyenne ont été plus ou moins abandonnés parce que maintenant la majorité des achats se font en supermarchés et en centres commerciaux. Et en ligne. La majorité des magasins des petites villes étaient spécialisés dans une partie précise. Mais maintenant les centres commerciaux proposent tout sur une même place. Et si nombre de centres commerciaux de petites villes dépérissent, c’est pour de questions de facilité, comme la circulation et les parkings, et des raisons de convivialité. Les nouveaux centres commerciaux sont devenus presque des parcs d’attraction. Aux dépends des centres commerciaux installés en ville. Et il n’est même pas nécessaire d’évoquer la vente en ligne. Tout ce qui vient des plates-formes ne vient plus des magasins classiques. Et ces derniers finissent par être condamnés à fermer. Bien sûr, le secteur de l’habillement made in France va mal. Mais cela n’a rien à voir avec la santé de nos entreprises. Les raisons en sont ailleurs. Et nombre d’autres secteurs sont frappés du même mal. Mais cela n’a rien à voir avec l’état de l’économie en France, ou de nos principales entreprises. Il ne faut pas tout mélanger. Quant à la dette, je viens d’en traiter dans un autre post, juste avant ou juste après celui-là. -
Gabriel Attal, "oublié" au dîner de gala du Louvre.
Témoudjine a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans Politique
Navré mon cher, mais c’est toi qui n’as rien compris au système. Les caisses publiques dépendent directement de l’économie privée. D’où vient l’argent que récolte l’État ? Et dont il va pouvoir disposer ? Des impôts, directs et indirects, forcément. Et de quoi dépend la quantité d’argent récolté qui va permettre de financer les budgets de l’État ? Des impôts payés par les entreprises sur les chiffres d’affaires des entreprises et des revenus des particuliers. De tous les particuliers, même de ceux qui e croient ne pas payer d’impôts. Par exemple par la TVA sur l’essence, le gaz, et tous les achats. Ce qui va déterminer les sommes récoltées par le Fisc au titre des taxes, TVA et divers. Si l’économie privée marche bien, l’État récolte beaucoup et dispose de beaucoup d’argent pour financer ses budgets. Dont ceux que tu cites, Santé, Justice, etc. Du moins théoriquement. Parce qu’intervient alors les choix faits par les gouvernants. Toutes ces dernières années, à des titres divers comme l’aide prétendue à la recherche, l’État a donné au moins 300 milliards par an aux entreprises. Principalement aux plus grosses. 100 milliards l'an dernier aux sociétés du seul CAC 40 dont les finances, et celles de leurs actionnaires, sont florissantes. Et au moins 200 milliards aux autres entreprises. Le plus souvent sous forme de remises d’impôts ou de charges patronales. Mais ces sommes énormes ne peuvent pas aller dans les budgets sociaux, les hôpitaux, la justice, etc. Elles se retrouvent systématiquement dans les dividendes que reçoivent les actionnaires. Placées en Bourse. Ce sont les propres chiffres officiels de l’État qui en attestent. Quant à la dette de l’État que tu chiffres à 3 100 milliards, chiffres officiels, la réalité est bien pire. Elle ne tient pas compte des retraites de tous les fonctionnaires et assimilés fonctionnaires. L’État assure lui-même les retraites des fonctionnaires. Mais ne cotise pas à une caisse de retraite spécifique durant l’activité desdits. Et ces retraites que l’État est contraint de payer, sont prélevées directement dans les caisses de l’État. Dans la réalité, c’est une dette incompressible et obligatoire. Qui se rajoute aux 3100 milliards. Mais que les chiffres officiels « oublient » systématiquement de mentionner. Quant au foin, tu as raison. Je vais essayer. Après tout, il réussit parfaitement à assurer la bonne santé de quantité d’autres mammifères. Pourquoi pas la mienne ? -
Gabriel Attal, "oublié" au dîner de gala du Louvre.
Témoudjine a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans Politique
Évidemment, ils souhaitent que l’économie chinoise, mais en fait celle de la terre entière, se porte mieux. L’on ne peut vendre des produits de luxe qu’à des clients qui ont de l’argent. Ce ne sont pas les paysans pauvres des régions reculées des provinces chinoises qui peuvent acheter des parfums de luxe et du Champagne. Mais les membres de la nouvelle classe moyenne qui est en train de se développer. Et il en est de même dans toutes les régions de la planète. Ce ne sont pas les habitantes des favelas de Rio, ou celles des bidonvilles du Brésil qui achètent des sacs à main hors de prix, ou les bijoux de nos grands joaillers. -
La France : la grande arnaque de la Droite !
Témoudjine a répondu à un(e) sujet de Engardin dans Politique
Tu as parfaitement raison, camarade, mais tu débarques. Et tu enfonces des portes ouvertes Pour chacun d’entre nous, ce qui est bon pour la France, c’est ce qui est bon pour la France que nous représentons, et dans laquelle nous pouvons nous incarner. Pour les gens de droite, la France, c’est évidemment la France de Droite. Pour les gens de gauche, la France, c’est forcément la France de Gauche. Pour les gens du centre, la France c’est d’évidence la France du Centre. Aucune des personnes concernées n’admettra que sa France, c’est celle qui ne correspond pas à ses conceptions personnelles. Mais c’est une qualité humaine à louer. C’est l’une des raisons majeures qui fait que sur le plan intellectuel nous nous différencions des autres animaux et divers mammifères. Les abeilles n’ont qu’une conception du monde. La ruche et ses rayons bien réguliers. Pour les vaches, leur conception est que l’herbe est la même pour toutes leurs semblables, et qu’elles n’en imaginent pas d’autres. Il n’y a pas de vaches de Droite, de Vaches Centristes, ou de vaches de Gauche. En sont-elles plus heureuses pour autant ? Sans doute si l’on pense à leur tranquillité d’esprit. Mais ne devrions-nous pas nous sentir plus avantagés que les autres mammifères d’avoir la possibilité de choisir entre ces différentes possibilités que l’historique intellectuel de notre espèce nous permet d’avoir à notre disposition ? -
Gabriel Attal, "oublié" au dîner de gala du Louvre.
Témoudjine a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans Politique
C’est exactement cela. Les produits de luxe se vendent bien dans les pays où une nouvelle classe sociale, que l’on baptiserait classe moyenne, se développe. Les chinois sont actuellement, pour cette raison, notre meilleur client en produits de luxe. Mais l’Afrique va s’y mettre, ainsi que l’Amérique du Sud. Si l’on a de l’argent à placer, c’est vers LVMH, et les produits de luxe en général, qu’il faut s’orienter. -
Non, l’on ne s’approprie pas l’acquis. Il s’impose à nous. Et l’on y réagi différemment selon ce qu’à été son innée. Il y a deux manières d'acquérir cet acquis. Soit une manière purement passive. L’on enregistre mécaniquement, instinctivement, ce que l’on voit, entend ou lit. Le cerveau en enregistre ce qu’il estime être intéressant et le stocke en mémoire. Il le ressortira, en tout ou en partie, lorsqu’il estimera que cela est nécessaire ou bénéficiaire, au porteur du cerveau concerné. Soit une manière active. Elle note tout ce que le cerveau a enregistré de positif et l’utilise pour pousser le porteur du cerveau concerné à améliorer et peaufiner ce que l’acquis a apporté. Et à améliorer la qualité du message et de l’apport reçu par l’acquis. Au coup par coup. Mais cette seconde possibilité est gérée par la qualité et la quantité de possibilités que l’innée a mis à la disposition de la personne concernée. Par son QI. La manière passive est propre à la très grande majorité de nos concitoyens. La manière passive est propre à une petite, très petite, partie de dits concitoyens. Mais dans les deux cas, et pour le principal, l’individu concerné n’est pour rien dans cette affaire. Les choses se sont jouées ailleurs et en dehors de lui. Il n’en est que le réceptacle. Et la suite pour l’intéressé, pour l’essentiel, dépendra d’un mix des deux éléments de départ, de l’environnement, et du simple hasard.
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Gabriel Attal, "oublié" au dîner de gala du Louvre.
Témoudjine a répondu à un(e) sujet de Gouderien dans Politique
Où vas-tu chercher que l’économie française a besoin d’être redressée ? Chaque année depuis longtemps, et ce sera encore le cas pour cette année vu les résultats du premier semestre, le CAC 40 crève les plafonds de ses gains. Et il en est de même de la majorité des innombrables entreprises non membres du CAC 40 et de la plupart des entreprises non cotées. C’est étrange cette manie de parler sans cesse de l’économie à sauver, alors qu’elle ne s’est jamais portée aussi bien en France. C’est bizarre. Vous avez dit bizarre ? Comme c’est bizarre ! Ou n’est-ce qu’un prétexte pour pouvoir reprocher quelque chose aux gouvernants ? De nombreuses choses ne vont pas bien en France et demanderaient à être revues et améliorées. Mais pas l’économie. Elle peut être différenciée, orientée vers des buts différents. Mais n’a aucun besoin d’être redressée. Demande aux porteurs des actions de nos entreprises si l’économie demande à être « redressée ». Tu les amuseras beaucoup. -
je n'arrive pas à tomber amoureuse
Témoudjine a répondu à un(e) sujet de nonam62 dans Amour et Séduction
Si je résume ce que tu as dit : - En fait tu ne le connais pas, ou à peine, - Tu le supportes à peine, - Tu n’éprouves rien pour lui, Et tu parles de vie de couple avec lui, que tu serais prête à accepter. Crois-tu que cela soit très raisonnable ? Rassure-toi, il n’en a aucune envie. Sinon ce serait fait depuis belle lurette vu ce que tu es prête à accepter, simplement pour faire comme les copines. Et si tu n’éprouves rien en sa compagnie, même pas l’envie qu’il aille plus loin que des formalités trop sages, qu’est-ce que tu fais à entretenir ce jeu de dupes ? Sous réserve que ce que tu racontes ici ne sois pas simplement un exercice d’écriture de ta part, et soit réel. Développe ta vie sociale vers les activités dans lesquelles l’on rencontre du monde. Il y en a plein. Et tu ne mettras pas longtemps à croiser un zig qui d’office t’amènera à humidifier ta jolie culotte brodée. Et ton problème sera résolu. -
Excellente réponse, mais incomplète. Le sexe de celui qui a écrit le texte est-il décelable à la lecture ? Et quelle influence sur le cerveau du lecteur, donc sur son analyse instinctive à venir du texte, entraîne la détermination de ce sexe ?
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Excellent adage. Mais qui veut dire quoi dans ce contexte ? A moins que ce ne soit pour le jeu de mot ?
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Qu’entends tu par « ferme pédagogique » ? Qu’est-ce qu’elle exige comme investissement financier, terrain, locaux, personnels ? Si tu as réellement l’envie d’en réaliser une, mais une véritable envie, chevillée au corps, alors pourquoi attendre dix ans ? Dans la plupart des cas semblables : « dans tant d’années je le ferai », l’on ne le fait jamais.
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Je ne suis pas professeur de littérature ni éditeur, et il ne faut considérer mon post que pour ce qu’il est. De simples remarques d’un lecteur occasionnel qui par hasard est tombé sur ta prose. J’ai déjà eu l’occasion il y a quelques temps de te faire quelques remarques relatives à un précédent texte que tu avais affiché sur le Forum. Et qui était excellent. Mais l’on ne croirait pas que celui-là provient de la même main. En provient-il, d’ailleurs ? L’autre était original, léger, coulant naturellement, et, mais sans en avoir l’air, très bien construit bien que relativement court. Quant au style, l’on croirait que celui-ci est simplement une tentative d’imitation du précédent. Mais une tentative visant à délayer la sauce, à l’étirer, et non à la perfectionner. Par rapport à ton remarquable texte précédent, celui-là semble être un devoir contraint, le résultat d’une obligation de rendre tant de lignes. Mais au dépend de ton style habituel. Crois bien que je préfèrerais féliciter que critiquer de cette manière. Mais je suis persuadé que le prochain sera un modèle de style maîtrisé. Dépêches toi de l’écrire.
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J’ai posé à notre ami Crève une question précise, à savoir si, lui, avait quelque chose contre les influenceuses. Je n’ai pas proposé de noms d’influenceuses. Que ce soit en matière de littérature ou de quoi que ce soit, que ces influenceurs ou influenceuses s’adressent à quelque auditoire que ce soit, je suis contre ce type de relations par Internet interposé. Ou sous réserve éventuellement qu’il soit pratiqué sérieusement. Ce qui, pour le peu que j’en connaisse, n’est pratiquement jamais le cas. Il y a d’excellents sites spécialisés dans toutes les matières. C’est à eux qu’il faut s’en remettre. Ces influenceurs, ou ceuses, ne sont que de la basse publicité pour indigents mentaux. Il est bien évident que je ne parle pas dans cette dernière phrase de notre ami Crève qui lui a bien raison de faire ce qu’il fait. Mais ce n’était pas ma question.
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Quel est le féminin de majordome ?
Témoudjine a répondu à un(e) sujet de panda_en_kimono dans Langue française
Le camarade Littré donne une excellente définition du mot majordome et explique pourquoi, à son époque mais c’est toujours tout aussi vrai aujourd’hui, il n’avait pas de féminin. Le mot majordome vient du langage grec de la marine à voile de l’Antiquité. Il qualifiait un emploi précis à bord des galères, celui de responsable de l’approvisionnement en produits comestibles. Les galères étaient un type de vaisseau de guerre. Puis avec le temps, les galères sont passées au transport commercial, puis à l’usage militaire. Ce n’est que dans la période finale, XVII° et XVIII° siècle que l’on a utilisé les galères comme extension des prisons et du bagne. Principalement en Espagne, en Italie, et au Vatican. Les galères du Vatican étaient pour la majorité d’entre elles hébergées dans les ports de Venise. Mais tous les pays dotés d’une marine l’ont pratiqué peu ou prou. Dont la France. Depuis l’Antiquité, ce poste de majordome en tant que chargé de l’approvisionnement en nourriture sur les galères, donc sur des vaisseaux militaires, a toujours été confié uniquement à des hommes. Il n’était pas question qu’il le soit à une femme. Il n’y avait pas de femmes officier de marine de guerre. Et voilà pourquoi votre fille est muette. Et pourquoi le mot majordome, repris dans la vie civile, n’a pas de féminin. Dans la vie civile, après le XVIII° siècle, le majordome était, est encore dans certains milieux et certains pays, chargés de responsabilités importantes. Il n’était donc pas question de confier ces responsabilités à une femme. Il n’y a jamais eu de majordome femme, du moins dans l’acception d’origine du mot. -
Aurais-tu quelque chose contre les influenceuses ? Peut-être un peu, non ? Et paradoxal.