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dbm27

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  1. Aucun sens scientifique ne signifie pas aucun sens. Une notion comme le libre arbitre peut difficilement être traduit en science mais ça ne la fait pas disparaître. Que le cerveau humain ne soit qu'une partie d'un corps me semble effectivement fondamental. Mais qu'il soit impossible de donner à l'intelligence artificielle un organisme vivant ne veut pas forcément dire qu'elle n'atteindra pas notre imprévisibilité.
  2. Les questions que pose l'intelligence artificielle sans même qu'on puisse définir précisément la conscience, c'est est-ce qu'elle pourra échapper à ses créateurs en devenant imprévisible ? Concernant l'intelligence humaine et la conscience, le libre arbitre est remis en cause notamment par les neurosciences, entre autres parce que les choix que nous avons l'impression d'avoir faits seraient faits par le cerveau quelques centaines de millisecondes avant que ce choix soit conscient. Pourtant nous sommes peu previbles et nous-mêmes ne savons pas exactement quelles seront nos réactions si nous est présenté un type de situation. Alors soi cette imprévisibilité serait détectable dans notre fonctionnement cérébral mais pas bien identifié parce que la compréhension du dit fonctionnement reste très incomplète. On pourrait alors penser qu'une meilleure compréhension de notre fonctionnement cérébral permettrait de faire des analogies très pertinentes avec les systèmes de l'intelligence artificielle pour bien appréhender les risques liés à l'imprevisibilité. Soi l'imprévisibilité n'est pas inhérente à nos réseaux neuronaux traitant l'immense quantité des informations reçues comme le feraient des systèmes informatiques, mais à une différence fondamentale : nous sommes des êtres vivants avec un corps et des émotions en interaction avec notre environnement. Parce que les choix que nous faisons sont liés à la conscience elle-même au coeur de notre identité. Et cette identité se nourrit de nos sensations corporelles, de nos émotions et des traces qu'elles laissent dans l'ensemble de notre organisme. Est-ce que cela pourra avoir son équivalent dans l'intelligence artificielle ?
  3. C'est dommage parce qu'elles semblent avoir perdu leur goût au cours du voyage.
  4. Je crois qu'il ne faudrait pas oublier les rodéos ruraux, au cours desquels les tracteurs sont lancés à pleine vitesse toutes les semaines, qui multiplient les morts précoces. Et les pets de vache n'arrangent pas les chiffres entraînant une recrudescence des dépressions sévères.
  5. C'est pourquoi je précisais qu'il ne fallait pas oublier qu'il s'agit d'une statistique et qui s'applique sur un grand nombre . Et il n'y a pas que l'accès aux soins mais aussi des différences sociologiques (CSP).
  6. Atroce également le sort réservé aux crustacés. Peut-être il sera un jour interdit de les ebouillanter vivants. Leur système nerveux est plus développé que celui des coquillages et il est avéré qu'ils ressentent comme nous la douleur. Concernant les coquillages c'est plus incertain donc dans le doute je ne mange plus non plus de coquillages. Tuer un animal d'un ou deux coups secs évite la souffrance donc pas de problème.
  7. C'est pourtant un peu expliqué dans l'article cité : un accès aux soins plus difficile et globalement des emplois exercés plus difficiles physiquement. Il s'agit d'une différence de seulement un an pour les femmes et deux ans pour les hommes mais c'est peut-être significatif parce qu'issu d'un grand nombre de personnes. Alors ça ne peut pas se penser individuellement il ne s'agit que de statistiques. Perso, vivre en ville me paraît être un oxymore.
  8. Dans l'article que tu cites c'est un seul chercheur qui affirme que le QI est inapproprié pour mesurer l'intelligence parce que notre fonctionnement cognitif est modulaire. Or ce débat existe depuis très longtemps entre facteur général et intelligences multiples. Le modèle de psychologie cognitive CHC rend compatible ces deux approches : une intelligence générale s'exprime à travers des intelligences multiples ou secondaires. Et l'intelligence générale a plus ou moins d'importance selon les aptitudes du sujet et selon l'activité réalisée. Le problème reste pour la psychometrie et la psychologie cognitive de mieux définir ce qu'est précisément l'intelligence générale qui emergerait ou impacterait l'ensemble de l'activité cognitive. Mais à ce jour le débat reste ouvert entre scientifiques et personne n'a vraiment clos le débat.
  9. "Mesurer mécaniquement..." je ne sais pas trop ce que ça veut dire. Les tests sont certes des situations standardisées et pour mesurer il est nécessaire de décomposer et définir des variables mais c'est le seul moyen pour ne pas rester dans des élucubrations ou des notions trop vagues. Par ailleurs les "capacités intellectuelles du cerveau" c'est au minimum maladroit : que voudraient dire des capacités intellectuelles qui n'auraient pas de lien avec le cerveau ? Le sujet était de définir un peu mieux ta conception de l'intelligence et comment tu pouvais objectiver que les riches en étaient plus dotés que les pauvres. Si les capacités intellectuelles te semblent insuffisantes pour définir l'intelligence et si pour poursuivre le lien entre richesse et intelligence tu évoques la ruse et le cynisme, peut-on penser que ces deux attitudes complètent ta conception de l'intelligence ? Certes elles peuvent nécessiter une certaine intelligence émotionnelle mais cette faculté reste beaucoup plus vaguement définie que les capacités intellectuelles et cognitives.
  10. Je n'avais pas lu ta modification mais j'y réponds car tu dis n'importe quoi. Pour commencer il n'y a pas vraiment de lien entre la mesure du QI et l'idée selon laquelle le cerveau n'aurait aucune plasticité. On pourrait éventuellement reprocher aux concepteurs du QI (Binet Simon puis Weschler avec la participation théorique de Spearman pour le facteur général) d'avoir envisagé que le QI définissait l'intelligence mais les tests de facteur général ont toujours étaient conçus comme la mesure d'un potentiel d'apprentissage et d'adaptation ce qui implique forcément une certaine plasticité du cerveau (l'étendue et la profondeur de cette plasticité a été et reste par contre malgré les avancées des neurosciences une interrogation). Par ailleurs, le modèle de psychologie cognitive actuellement utilisé pour l'élaboration et la compréhension de la mesure de l'intelligence date de 1993 et non du 19eme siècle. Et les neurosciences n'ont pas du tout l'ambition de faire disparaître la psychologie cognitive.
  11. Les echelles de Weschler restent très utilisées mais elles ont évolué à tel point qu'il est devenu plus rare qu'un chiffre unique puisse être utilisé car il y a plus d'indices à l'intérieur de chaque test composite (wisc 5 pour les enfants et ados et wais 4 pour les adultes) et donc le risque que les résultats ne soient pas suffisamment homogènes pour qu'un chiffre de QI soit significatif a augmenté. Mais ça ne signifie pas que la mesure de l'intelligence ne soit plus considérée comme pertinente. Certes la mesure d'un facteur général d'intelligence est peut-être moins utilisée et notamment pour le recrutement, mais la notion de facteur général n'a pas été abandonnée (loin de là ) par la psychometrie et les échelles de Wescler restent valides pour l'OMS. La psychometrie n'a jamais prétendu que la mesure par des tests et entre autres de facteur général (les échelles composites ou les tests de raisonnement tels que les matrices de raven) était autre chose qu'un outil imparfait qui ne donnait que des renseignements partiels sur le fonctionnement cognitif des individus : elle n'a jamais eu l'ambition d'enfermer l'intelligence dans une mesure. Alors si les progrès des neurosciences permettent une nouvelle approche pour comprendre le fonctionnement cérébral, et parce que cette compréhension restera forcément incomplète, ils ne feront pas disparaître l'approche psychometrique tant le comportement humain ne peut se resumer au fonctionnement du cerveau.
  12. Tu ne précises pas suffisamment les liens entre ta définition de l'intelligence (faculté de connaître, de comprendre ; qualité de l'esprit qui comprend et s'adapte facilement), et l'incapacité à sortir de la pauvreté. D'autant que tu t'affranchis du QI qui est la seule mesure existante de l'intelligence mais que tu estimes scolaire (je ne sais pas si tu connais bien la notion de QI et l'évolution de la mesure de l'intelligence depuis le début du 20ème siecle) et des apprentissages formels. Donc merci de détailler comment on peut objectiver cette approche de l'intelligence affranchie des opportunités d'apprentissage et du QI pour conclure que si les pauvres restent pauvres c'est majoritairement parce qu'ils ne possèdent pas cette faculté ainsi redéfinie.
  13. 1 à 2 % de la variance dans la réussite professionnelle expliquée par l'intelligence (telle que mesurée par le QI) ça me semble quand même peu. Ce qui me semble compliqué c'est d'abord de chiffrer la réussite professionnelle : est-ce que l'économiste a utilisé le seul niveau de revenus ou (et) d'autres critères. Une autre étude américaine a calculé le QI moyen par professions (avocat/comptable/secrétaire/enseignant/ chauffeur routier...). Il y avait des différences significatives dans les moyennes mais si les qi les plus élevés étaient présents dans toutes les professions, les plus bas QI étaient absents de certaines professions : la conclusion est qu'un niveau intellectuel minimum est exigé pour certaines professions mais pas pour toutes. Ceci dit les effets du QI n'étaient pas isolés dans cette étude des effets du niveau scolaire atteint.
  14. Ce ne serait alors que de la provocation. C'est très possible mais comment es tu sure que c'est un nouveau pseudo de Dédé2b ?
  15. 'Tain, je viens de comprendre pourquoi on dit "noms d'oiseaux". Ch'uis vraiment pas con moi.
  16. Petit hommage fait à Desproges 35 ans jour pour jour après sa mort. Mais s'il peut y avoir une corrélation entre les revenus et le niveau intellectuel, la corrélation est loin d'être parfaite car un certain nombre de riches sont cons comme la bite à ma marraine (si, si Desproges encore) et un certain nombre de pauvres sont comme moi dotés d'une intelligence absolument exceptionnelle (du Desproges toujours ou à peu près).
  17. Peu importe l'âge de la narratrice. Et même si on est en littérature le texte a un certain contenu. Donc rien ne permet de penser que la narratrice hait son père : elle décrit son cadavre et c'est le cadavre qui est repoussant pour la narratrice. Nous ne sommes pas notre cadavre (enfin il me semble). Petite mention complémentaire : le texte est très bien écrit.
  18. C'est représentatif de pas mal d'échanges sur le forum : beaucoup de forumeurs recréaient purement et simplement ce qu'ils lisent sans se soucier de ce qui est écrit. Certes la polysémie est inéluctable dans un texte de fiction, mais il y a des limites au delà desquelles ce n'est plus de l'interprétation mais de l'invention par négligence.
  19. Si, des fois : tu as compris ma phrase. C'est un bon début, un pari pour l'avenir. Ma sensibilité a vu dans le texte le récit d'un match de tennis. Est-ce propre à moi-même ?
  20. Je vois pas comment tu peux lire l'expression de la haine vis à vis de son père.
  21. dbm27

    L'oecuménisme

    Entrer dans cette prière de Jésus est le premier pas indispensable à la marche vers la communion". https://centresaintmarc-grenoble.fr/Breve-histoire-de-l-oecumenisme ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Avoir un état d'esprit oecuménique lorsque l'on se dit et se pense chrétien me semble indispensable, d'autant plus de nos jours où tant de athées voudraient faire régner l'athéisme et déspiritualiser totalement la société. "L'union fait la force", nous le savons tous. Au temple où j'aime à me rendre des temps de prières oecuméniques sont parfois organisés, des discussions bibliques et même parfois un culte présidé soit par le pasteur soit par un prêtre. Dimanche prochain, ce sera un prêtre qui viendra en notre temple faire la prédication et je m'en réjouis à l'avance. Il est dommage que l'oecuménisme soit rejeté par certains croyants, tel étant hélas le cas, tous les catholiques n'acceptant pas d'être présents à un culte protestant et je trouve cela tellement, tellement dommage !... Je ne vois pas comment tu as pu établir que "tant de athées voudraient faire régner l'athéisme ". Dans l'histoire, ce sont plutôt les religions qui ont voulu régner. Les athées demandent surtout que les religions n'envahissent pas l'espace public parce qu'ils veulent qu'il y ait de la place pour une spiritualité non religieuse.
  22. dbm27

    La France qui tombe.

    Mais c'est surtout la perspective qui est sombre. L'évolution du système de santé et les errements du système éducatif, entre autres prenons deux mastodontes, peuvent faire craindre le pire. Étant fonctionnaire j'ai vu que nous n'étions plus considérés que comme des coûts à réduire et la dite réduction s'est faite aveuglément. Les effets du dit aveuglément commencent seulement à se faire sentir. Alors on peut danser autour de la tombe et même demander moins d'investissement public pour le long terme en misant sur le ruissellement, le pire est à venir.
  23. dbm27

    La France qui tombe.

    Il y a grippage dans la conversation : tu présentes un graphique relatif à l'évolution du pouvoir d'achat mais qui ne concerne que la France. Or, notre point de désaccord principal eu égard à l'IDH, ce n'est pas sur le fait qu'il ait évolué en France mais c'est l'évolution de celui de la France par rapport aux autres économies notamment de l'OCDE. Et comme tu le soulignes, la progression a ralenti en France : le ralentissement est-il comparable dans l'ensemble des pays de l'OCDE ? Ce qui m'intéresse ce n'est pas la comparaison absolue de l'évolution de la qualité de vie des français sur les 50 dernières années mais c'est l'évolution de la singularité de notre économie si on la compare à des systèmes plus libéraux. En effet il y a une tendance à déplorer le poids des impôts et prélèvements sociaux et une volonté de plus en plus grande de réduire les dépenses publiques pour adopter un système plus libéral. Mais il apparaît que cela va de pair avec une rétrogradation de notre économie. Certes des économies plus libérales ont vu leur IDH (entre autres indices de qualité de vie) plus progresser que le nôtre mais il se trouve que notre rétrogradation va de pair avec la tendance à réduire le plus possible les dépenses publiques qui sont aussi un investissement sur le long terme. Et ces choix politiques font que beaucoup de français ressentent une dégradation des services publics.
  24. dbm27

    La France qui tombe.

    Si tu avais bien lu, tu ne poserais pas la question ainsi. Donc en 10 ans l'IDH de la France a plutôt stagné (espérance de vie, nombre d'années à l'école, pouvoir d'achat) alors que celui de beaucoup de pays de l'OCDE augmentait. Il s'agit toujours de situer l'économie française.
  25. dbm27

    La France qui tombe.

    On parle de la France et des Français (l'economie). C'est parce que ce n'est pas une régression que j'ai parlé de rétrogradation et que j'ai rappelé que l'IDH avait augmenté depuis 1990. Pour situer un pays, il est important de le faire dans le monde pas hors sol.
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