coco60

La gauche! Quelle gauche? La gauche socialo, la gauche écolo, la gauche insoumise, la gauche révolutionnaire ... ? Il n'y a actuellement plus de gauche unie susceptible de jouer un rôle influent. Il n'y plus qu'une mosaïque de mouvements incapables de s'accorder sur l'essentiel.

Je vous accorde que ce qui est qualifié de féminin ou de masculin relève du stéréotype. C'est aux personnes concernées par ce problème de définir ce qui leur convient.

Il ne s'agit pas vraiment de choisir son sexe (biologique) mais de le faire correspondre à son genre (ce que l'on ressent profondément). Une transition ne doit évidemment pas relever d'une lubie mais d'une absolue nécessité de constituer une personne cohérente physiquement et psychiquement.

Que cela ne concerne qu'une minorité n'est pas le problème. C'est la souffrance de ceux qui sont dans cette situation qui importe. Et croyez-vous vraiment que les jeunes concernés avaient besoin des médias pour ressentir ce profond malaise?

La souffrance d'une minorité n'est pas négligeable. Si l'on en parle tant aujourd'hui c'est peut-être qu'on l'a ignoré totalement hier. L'identité de genre, pour moi, c'est ce que l'on est au plus profond de soi. On peut naître dans un corps d'homme et ne pas s'y sentir à sa place et inversement. Cela peut se traduire par du travestissement ou par une transition.

Tout est dans la concordance ou non entre le sexe biologique et l'identité de genre. La norme, c'est Etre femme dans un corps de femme ou homme dans un corps d'homme. Seulement, nombre de personnes ne correspondent pas à cette norme. Il y a alors conflit et souffrance. Il faut laisser à ces personnes la liberté de faire cesser cette douleur.

Qu'en savez-vous? Nombre de personnes ont longtemps été réduites au silence quant à leur préférence sexuelles. Les langues se délient et chacun peut assumer ce qu'il est. C'est bien non?

Le reste étant tout ce qui demande un minimum de réflexion. Le conformisme est décidemment intellectuellement très confortable. Donc il vaut mieux souffrir toute sa vie que de s'interroger dans sa jeunesse.

pourquoi un tel sujet déchaîne-t-il à ce point les passions? Ne peut-on pas en discuter sereinement, avec modération, sans tomber dans l'excès d'un côté ou de l'autre? Pour ma part, je considère que l'identité de genre est une réalité et que, parfois, celle-ci ne correspond pas au sexe biologique. Une telle incompatibilité doit être insupportable pour ceux ou celles qui y sont confrontées. Il ne s'agit pas d'une mode mais d'une réaction trop souvent excessive à des siècles de non-dit et d'opprobre. La seule restriction que je mettrais à l'acceptation d'une transition est l'âge de la personne. Un enfant est-il capable d'identifier de façon définitive son identité de genre? N'est-il pas déraisonnable d'entreprendre si tôt une transition qui pour le coût ne pourrait être qu'une réaction à la surmédiatisation de ce phénomène? Dans tous les cas, les jugements hâtifs dictés par une opposition systématique à ce type de situation n'ont pas lieu d'être.

Et alors! Rien ne les en empêche.

En France, le droit au blasphème est reconnu. Même si de tels propos peuvent choquer les croyants, il est libre de les exprimer. Qu'est-ce qui est le plus respectable? Une vérité mal écrite ou un mensonge bien tourné?

Quelle délicatesse! Je ne crois pas que la sodomie et le cunnilingus soient des exclusivités homosexuelles.

Peut-on connaître vos sources pour proférer de telles inepties?

Et qu'entendez-vous par "normes sociales"? Serait-ce des conceptions incapables d'évoluer? L'homosexualité n'était sans doute pas conforme à des normes d'antan dépassées, elle est maintenant une facette d'une norme multiple.

Si vous n'êtes pas homophobe, évitez d'utiliser l'expression "déviance sexuelle" quand on parle d'homosexualité. La connotation péjorative de cette expression ne vous échappe certainement pas.

La politique de l'autruche donc. Tout ce qui ne me concerne pas directement ne m'intéresse pas. En d'autres termes "les autres, je m'en fous". A vomir. Comme vous dites, "il y avait". Nous, on a évolué, tard je vous l'accorde, mais comme on dit "mieux vaut ...". Cathos et musulmans, même combat.

Pour moi la "loi des cieux" est en contradiction avec le droit de chacun de vivre comme il le souhaite sans porter préjudice à autrui.

Et pourquoi ne pas remplacer les jours fériés à connotation religieuse par d'autres célébrant des faits laïcs fondateurs de notre pays comme la déclaration des droits de l'homme, le suffrage universel, la création de l'école ...?

Et la fin de l'homosexualité comme maladie mentale, cela date de quand en France?

Je persiste à penser que ce que certains perçoivent comme une overdose des questions LGBT résulte avant tout du fait d'avoir été trop longtemps des victimes.

Si, si, mais j'ai enfoncé le clou.

Malheureusement, je crains que cela n'accouche que de vagues rappels à la loi, de quelques leçons de laïcité dont ils n'ont rien à faire et de petites tapes sur les mains (ah non pardon, pas de violences policières).

Que voulez-vous dire?

L'homophobie n'est plus que "résiduelle" chez nous! Vous êtes sérieux? Ah évidemment, on ne brûle plus les homos en place publique (certains le regrettent peut-être) mais le rejet, les insultes, les regards mauvais, l'invisibilité forcée existent encore.

Vous êtes-vous posé la question "pourquoi parle-t-on autant de ces sujets en ce moment"? Je vous propose une réponse "parce que jusqu'à maintenant, au mieux, on les ignorait, au pire, on injuriait, maltraitait, martyrisait voire supprimait". Au fait, ce serait agréable de ne plus entendre le terme 'enculer" à chaque fois que l'on parle d'homosexualité.