Easle

Je rejoins Wakanda, ils ne vont pas disparaître. On peut même s'attendre à pire avec des connections de plus en plus intimes et permanentes. Les réseaux 'sociaux' dans leur innovation technique, ne sont que le prolongement des réseaux sociaux, traditionnels. Ils étaient simplement plus l'apanage d'une classe qui avait le temps pour réseauter. Le temps est simplement en parti abolit par la technique, ce qui est l'une de ses fonctions.

De manière générale, j'ai moins d'observations que de solutions à proposer. Mais parmi elles : . Une meilleure éducation sexuelle ET amoureuse des garçons ET des filles. . Une décroissance de la population (moins de choix, moins de croissance, moins de richesses, moins de compétition, moins de sentiment de puissance, etc.) Et vous ?

C'est une réalité. Trop d'attentes suscitent des frustrations. Mais cela se traduit plus souvent par des ruptures et donc une accélération de la multiplication des partenariats amoureux. Avec une désillusion de plus en plus tardive il me semble car le modèle médiatisé est très pregnant. La liberté de choix est devenue prioritaire (pas du choix collectif ou à deux mais individuel, de soi uniquement), la maximisation des espoirs, du désir est aussi extrême. Chacun mérite le meilleur ! Peu importe le réel ou le réalisme. La plupart se modèrent un peu au fur et à mesure, mais la petite musique reste en tête, créant des formes d'injonctions limitantes et conséquentes. La violence peut venir des déceptions, comme de la sensation de contraintes qui devient donc de plus en plus injustifiables. Mais elle vient aussi beaucoup de la forte insécurité du couple dans un glissement de la peur vers la colère. Et cette violence peut prendre des formes diverses. J'ai vu beaucoup de femmes être violentes, sans que cela ne conduisent à autre chose de la part des spectateurs qu'au sourire un peu géné, là où un geste même seulement menacant de la part d'un homme, même moins massif que la femme vers laquelle le geste est tourné, suscite une intervention ou de vives admonestations. La violence verbale aussi se partage assez bien, et se décomplexe (comme elle l'est aussi d'ailleurs dans la production culturelle).

J'ai donné plusieurs exemples, dont les violences conjugales, qui montrent que les relations réelles, factuelles, ne semblent pas en progression de "plus de communication, d'authenticité et de respect mutuel", autrement peut-être que dans des niches sociales relationnelles qui se percoivent tel, le temps de déchanter probablement, ou de s'idéaliser comme à la pointe du progressisme, supérieur au reste de la population.

Tous les couples actuels essaient bien sûr de donner cette impression consensuelle, idéalisée, et modélisée médiatiquement. Mais regardez-vous sous le capot ? Le réel. Pourquoi parle-t-on de violence (envers les femmes, mais surtout en fait dans les couples) ? Pourquoi cette progression continue de la divorcialité ? Pourquoi ces difficultés de garde des enfants ? Pourquoi cette progression du célibat ? Pourquoi la famille est de moins en moins lieu de bien-être ? Etc. Etc. Le réel ! Les faits ! !!!!

Tout à fait ! Ce qui est pratique avec le vocabulaire, c'est que bleu décrit en fait toute une palette de couleur, ni infini et multipliant des individualité de couleur, ni donc unie sous un seul registre. Il est donc possible de jouer sur les mots. Ainsi aucune femme n'appellera "rustre" l'homme qu'elle aura choisi parcequ'il l'est. Elle valorisera par des mots exprimant des qualités positives, son comportement. Jusqu'à temps d'ailleurs qu'il la quitte ou qu'elle le quitte pour cette raison même qu'il deviendra le très (trop) célèbre "connard". Ce qui évite alors d'avoir trop expliquer son choix visiblement mal informé de cet homme. Car la plupart des gens, dans mon expérience, et surtout des femmes, essaient de se justifier. Ce n'est presque jamais "leur" faute, mais celle de "l'autre". Parfois, chez les plus intelligent-e-s, et les mieux orienté-e-s dans une discussion à ce propos, avec des torts partagés.

Voilà, excellent exemple ! Ce type d'humour a pour objet de ridiculiser un questionnement qui ne saurait être légitime puisqu'il impliquerait une réflexion sur le sens des mutations sociales réelles et de leur impact. Cette posture est très importante, aussi bien pour les femmes (qui veulent obliger les hommes à se poser des questions mais surtout pas se poser des questions elles-mêmes sur leurs pratiques, que pour les hommes qui profitent déjà de leur réussite auprès d'elles et qui ont tout intérêt à continuer en discréditant la concurrence, si médiocre soit elle - on ne sait jamais - ). Ce n'est ni habile, ni subtil, mais quand c'est un intérêt commun dominant, ca passe très bien. Autre stratégie, moins agressive et plus discrète : la relativisation ! Qui fait qu'il n'y a que des individus, donc pas de sujets. (pour un même résultat, éliminer toute possibilité de réflexion critique).

Il y a une part de programmation biologique. Si cela n'existait pas, l'espèce ne serait pas là pour en discuter. Et une part de reproduction, liée à un vécu, dans une société qui valorise moins l'Homme en réalité que la puissance, le pouvoir, la force vive, l'énergie, la compétition, etc. Qui font qu'on peut d'ailleurs parler de virilité pour une femme, même si c'est plus souvent un fait masculin (dans l'Histoire, car de plus en plus de femmes deviennent de plus en plus viriles). Beaucoup de femmes peuvent "dire" qu'elles ne s'y intéressent pas, ce qu'il faut c'est observer avec qui elles ont été et sont. Dis-moi qui tu fréquentes... Au-delà du discours, il est très difficile de s'imposer de véritables déconstructions, et surtout des reconstructions réelles, factuelles.

J'aime bien ton humour

"Des Nazis" ! La gauche en est revenu à l'utilisation du 'démon' comme des religieux monothéistes des temps anciens. Il n'y a plus que cela : L'Islam et les arabes d'un côté, les Nazis de l'autre. Choisis ton camp camarade ! Et Poutine le Nazi, qui rêve d'envahir TOUTE l'Europe (voire le monde, évidemment !) On pourrait aussi se demander pourquoi les journalistes de la gauche au centre, par exemple sur l'Afrique (c'était excessivement clair dans le cas centrafricain), soulignent tant les exactions contre des musulmans, mais très peu celles opérées par des musulmans (sauf terroristes, et encore). Si ce n'est pour ménager certaines populations en Europe plus que d'autres. Les musulmans autres que les terroristes patentés sont-ils soit sacrés et intouchables, soit cause de tous les maux ? Peut-on analyser des stratégies religieuses, cumulées et collectives, impliquant beaucoup plus largement les pratiquants de l'Islam, sans toutefois qu'il s'agissent d'absolument tous les individus, mais éventuellement de majorités plus ou moins passives, plus ou moins actives ?

Là encore, Quelles langues !?????? Avec des exemples précis ! Et lorsqu'il est souhaité par des personnes trans (j'en ai rencontré plusieurs dans ce cas) que TOUT le monde utilise le 'iel', qui impose sa subjectivité à l'ensemble de la société ? Et pour suivre ton exemple, une personne transgenre mais homme barbu, sans aucun indice de féminité peut-il demander aux autres de ne pas le froisser en se comportant comme s'il était une femme ? Tout ton exemple implique pour l'état et les 'autres' de ne pas avoir à tenir compte du désir de la personne de se voir autrement que comme il ou elle est biologiquement.

Alors cela à au contraire TOUT à voir. C'est bien pour cela que l'écriture inclusive veut tant s'attaquer au genre des articles et des mots de manière plus générale. Mais donc puisque tu ne "remet pas en cause le genre grammatical", tu ne pratiques pas non plus l'écriture inclusive ? Quelles langues, donnent nous un bon nombre d'exemple de langues, Merci !

Tu t'en étais assez visiblement privé, donc non ce n'est pas un problème de solidarité, c'était pour vérifier ton 'impartialité'. Et donc Merci de ta précision !

Voilà l'exemple type de relativisation dont je parlais ! Merci de le proposer

L'être intérieur est mouvant ! Et pas que chez elle ! Il est possible qu'elle pensait aussi à t'en parler et te l'autoriser pour se l'autoriser à elle. En principe celui ou celle qui en parle a plutôt son EGO en tête que de l'anticipation géniale des plaisirs de l'autre ! Mais se rendant compte que tu es dans une position de profit plus favorable qu'elle par exemple, elle se sent lésée, donc fin de partie. Il y a peu de 'bon-ne-s' joueu-r-se-s' au jeu de l'amour et du hasard ! A relire !

Comme je te le dis, je veux en voir les effets pratiques ! En discours je peux faire absolument tout ! Ce sont les actes qui comptent ! Donc le problème n'est absolument pas celui de la critique, mais du CHOIX ! Qui a le CHOIX !? Et que donne ce choix, factuellement sur de longue période et pour le plus grand nombre.

Un élu non, élu par qui ? tu aimes les minorités ? Je veux bien un lien !

Je juge les gens dans leur rapport à l'apparence sur leur pratique. Comme pour le reste il y a beaucoup de blabla hypocrite sur l'âme, la fameuse "beauté intérieure" (un tour de force en matière de foutage de gueule). Avec qui couche celui ou celle qui me parle ?! Si sa pratique respecte son discours bien, sinon, pour tiendrais-je compte du discours ? et quand je dis qui, je veux voir les albums d'ex ! Une véritable étude du sujet imposerait un enquête de suivi sur 50 ans, avec de tels albums, pour voir aussi les évolutions comparées (les ajustement à sa propre évolution physique ). Objectivement beau ? photo ?

Qu'entends-tu par entité ? Mais oui, c'est cela.

La langue reconnaît néanmoins un genre aux êtres et aux phénomènes, en tant que notion linguistique et donc de représentation du monde, genrée à l'origine par la confrontation première à monde réel. C'est une construction anthropologiquement universelle à ma connaissance. Je comprends bien et je respecte le désir de chacun à se définir comme il le veut intimement mais si cela déstructure le langage, le réel dont on parle, n'y-a-t-il pas un risque de ne plus pouvoir communiquer ? Ou, si tu préfères, sur quoi une société fonde-t-elle son organisation si ce n'est sur un sens (une sémantique) commun(e) ? Ce risque peut-il être questionné ?

Il y a des consensus par grandes catégories d'apparence. Personne n'ira dire que Brad Pitt, à 30 ans, est 'réellement' très moyen, idem pour Monica Belluci au même âge. Djamel Debouze ne sera jamais qualifié de bel a priori, sauf pour les amoureuse de la contradiction éventuellement. Si tant de femme / fille demande TOUT D'ABORD à leur copine si le mec qu'elle a rencontré est "mignon", voire à le voir en photo, ce n'est pas pour rien ! Si le terme BG (Beau Gosse) est si unanimement plebiscité par les mêmes, ça ne sort pas de nulle part ! (Oui, je sais, pour la contradiction, personne ici ne l'utilise LOL x 3 ! ) C'est la première et la principale discrimination ! Et c'est bien parce qu'elle est si courante, d'usage si intense et permanente que personne ne veut en parler comme d'une vraie "discrimination" au sens de jugement négatif ayant un impact sur la vie sociale et la santé des gens la subissant. C'est le tabou le plus absolu qu'il faut IMPERATIVEMENT minimiser, relativiser le plus radicalement possible. A mon sens, c'est même le fondement des inégalités et des compétitions, de toutes les inégalités et compétitions qui découlent de la volonté d'être remarqué-e, choisi-e, sélectioné-e. Car nous sommes avant tout un primate sexué, le reste (travail, art, lutte, jeux, connaissance, famille, etc.) n'est que du jeu, du passe-temps socialisé ou de sociabilisation. Que ne comprends-tu pas dans "Mais il est possible pour certain-e-s d'aller au-delà de leur ressenti, d'utiliser leur intellect pour favoriser d'autres critères, d'autres valeurs même ! " ?

Si ! Mais il est possible pour certain-e-s d'aller au-delà de leur ressenti, d'utiliser leur intellect pour favoriser d'autres critères, d'autres valeurs même ! Mais ce sont une excessivement infime minorité.

Un cerveau humain est fait pour discriminer son environnement. Donc celui ou celle qui dira ne pas juger, mentira, soit par ignorance (il ou elle n'a pas assez de neurones pour comprendre la question !?), soit par idéologie (je ne juge pas, blabla !!)

Un "génocide", donc pour toi, ce qui se passe à Gaza est la même chose que la Shoah, les camps d'extermination volontaire, ou que ce qui s'est passé au Rwanda. C'est ce que tu penses ? Tu en es vraiment là, profondément ? Et tu interdis donc sous peine d'insultes tout critique de cette partialité du traitement des conflits ? Tu en es là aussi ?

Pour gagner plus de fric, car ils n'ont aucun amour pour un pays qu'ils n'ont jamais considéré comme le leur. Et il y en a qui différent, ce qui qualifie mieux leurs excuses manipulatoires. Tu aimes insulter et stigmatiser des blancs n'est-ce pas ? Mais donc on peut dire aussi "des gros salauds intégristes musulmans antisémites" ?