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Guillaume_des_CS

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  1. Presque d'accord... Je pencherais plutôt pour un renforcement du politique par le spirituel. Voire même "une renaissance" du politique dans le spirituel !
  2. Je serais assez d'accord avec l'analyse de Yascha Mounk ("Le peuple contre la démocratie") jusqu'à un certain point, ou plutôt, une certaine réserve sur deux points : Premièrement, sa "foi" (affirmée clairement) dans les vertus du "système capitaliste" pour la démocratie. Il me semble ferme sur ce point. Mais... Pose-t-il jamais la question sous l'angle systémique justement ? Je m'explique : de mon point de vue, ce système est "en bout de course" ; il est arrivé à son stade ultime (l'auto-organisation). Il va soit s'effondrer, soit être absorbé par un sur-système (lequel ? on ne le sait pas...). Par ailleurs, sommes-nous encore face à un système capitaliste ? N'a-t-il pas déjà été absorbé par ce sur-système ?, ce qui nous mettrait en réalité face à un nouveau système ? Si je le comprends bien (mais je n'ai pas lu son livre, seulement écouté quelques unes de ses conférences en ligne...), il affirme que le système capitaliste a encore des ressources (ressorts ?) pour adresser les problèmes actuels et à venir. Je le trouve bien optimiste et m'interroge : ce positionnement politique très clair de sa part (son mérite) n'est-il pas incompatible avec la posture/l'analyse scientifique (revendiquée me semble-t-il) ?... Deuxièmement, pose-t-il bien le problème de la responsabilité ? "Le discours de la servitude volontaire" de Monsieur de la Boétie nous expliquait déjà (en 1562 ?!) la responsabilité du peuple dans son propre destin. "Rien de nouveau sous le soleil" ?... Mais... cette "volonté de servitude" supposée suffit-elle à expliquer la responsabilité ? Yascha Mounk désigne les "dictateurs populistes" comme dangereux pour la démocratie (évidemment, on le savait déjà, non ?). Il explique bien comment le populisme s'est développé au cours des dernières décennies, y compris dans les grandes démocraties occidentales. Mais ces "dictateurs", qui les soutient ? Qui les désire ? Qui les permet ? Le peuple ? Non, seulement une partie du peuple. Les multinationales ? Non, elles ne soutiennent que ceux qui leur sont favorables et combattent les autres. Les dictateurs eux-mêmes ? Non, dès que se présente(ra - je suis un peu naïf...) l'occasion, ils s'entre-dévoreront (en nous envoyant tous à la grande boucherie...). Dès lors, que/qui nous reste-t-il à désigner comme responsable en dehors de..., du... système lui-même ? Mais bien sûr, accepter le système comme responsable revient à le considérer comme un organisme vivant...
  3. Ce ne serait pourtant pas la première disparition d'une espèce entière... Et en la matière, nous sommes plutôt experts, non ? Ce qui me semble vraiment nouveau, c'est qu'à ma connaissance (mon ignorance ?) aucune espèce ne s'est encore suicidée collectivement !...
  4. Guillaume_des_CS

    Ode au métissage

    Je voulais mettre deux smileys : à la fois "sourire" et "j'aime"... Mais on ne peut en mettre qu'un ! Merci à toi de ton humour spirituel. C'est tellement rare, tellement précieux, tellement... humain !
  5. Guillaume_des_CS

    Ode au métissage

    Superbe métaphore, et belle intention Vilaine (oxymore ?) Comme j'aimerais pouvoir y souscrire... Hélas, moi (qui ne parle que de "moi"), moi donc qui ai si longtemps vécu "à l'étranger" (et qui y suis encore, toujours, indéfiniment...), moi qui suis blanc, et un homme en plus, moi qui adore le chocolat, et même le caramel, et même encore le "trans...tout", force un jour, force un jour m'a été de constater "qu'ils" ne m'aimaient pas autant que je "l'aimais". (Aucune faute de grammaire, "l'erreur" est volontaire...) Accepter nos différences (raciales ici ?), procède malheureusement d'un autre effort que celui de la seule compréhension (je crois). Peut-être cet effort implique-t-il d'accepter... la violence ? Bien entendu, pas la violence dirigée contre "l'autre"... Merci en tout cas pour cette belle métaphore !
  6. Ici. Eh oui, sous la pression de la foule (déjà 2 demandes et demies...), j'ai cédé ! Je vais donc vous livrer "Kovanien" (le bouquin quoi...) À quel rythme ? Je ne sais pas... Cela dépendra de la demande... PS : le texte est déposé (à l'INPI pour la partie technologique, et sur FCS.cloud pour la partie littéraire). Il est donc doublement protégé...
  7. Pas compris de qui tu parles...? J'espère en tout cas que ce n'est pas de l'auteur de ce sujet, c'est-à-dire moi, car pour la "bien-pensance" tu devrais jeter un coup d'œil à "4 principes simples..." Tu pourrais, en lisant à peine entre les lignes, découvrir une proposition de... révolution ! Ah mais, attention ! Pas une révolution sanguinaire (et stérile) et encore moins une révolution "de palais"... Non, non : une VRAIE RÉVOLUTION ! La question suivante étant : qu'est-ce qu'une vraie révolution ?... (Bien sûr, Kovanien a une réponse... Et toi aussi peut-être cher @Ink 82 ?)
  8. Tout est dans le titre ? Pas forcément : il y a peut-être d'autres réponses (?). Bien sûr, vos arguments m'intéressent... (En tant qu'ambassadeur de Kovania sur Terre, je fais une enquête sur le système politique français. Vous m'aidez ?)
  9. Oui, 100% d'accord avec toi Don Juan. 100 %. La perfection est un idéal, une utopie... Quelqu'un a dit quelque part dans le temps des hommes que la seule chose qui ait jamais fait avancer les hommes vers l'humanité, c'était l'utopie. Je ne sais plus qui, je ne sais plus quand, je ne sais plus ses propres mots, je vieillis, j'ai peur de la mort (de l'humanité), mais je sais encore une chose : il-elle avait raison !
  10. Ici, cher Don Juan, je vais laisser Kovanien vous répondre lui-même. Je ne ferais pas mieux, croyez-moi. Nous sommes très proches lui et moi... Cependant, bien sûr, si son explication vous semble insuffisante ou incompréhensible (défaut de clarté), n'hésitez pas à me relancer. C'est un grand plaisir que cette discussion pour moi... Et tellement important pour la "cause" kovanienne (dont je suis l'ambassadeur sur Terre, ne l'oublions pas ;-) Je vais citer un passage crucial de son "bouquin" qui traite évidemment de "la responsabilité"... Pour le comprendre plus facilement, je dois te préciser une chose : "son bouquin" consiste en UN seul dialogue d'environ 400 pages. Ce dialogue se déroule entre "le livre" et "son lecteur" (tu comprendras facilement qui est l'un et qui est l'autre...). Attention !: c'est "le livre" qui parle (pas Kovanien), ou "son lecteur" (pas toi en tant que lecteur... en fait tu es spectateur...)
  11. Exactement ! Je nuancerais à peine en remplaçant "physique" par "physiologique", ce qui inclut une dimension psychique..., mais en tout cas jamais "spirituelle". Le spirituel relève du poétique (pour moi ; et tu as compris, j'espère, que c'est loin d'être péjoratif ou mineur à mes yeux...) Mais le monde qu'il nous faut changer n'a RIEN de poétique hélas... PLUS RIEN.
  12. Tu vois, je viens de lire ceci, après avoir rédigé cela (à ton itention) : "...Pour le reste de ton argument, je t'avoue sincèrement qu'il m'a fait sourire de plaisir. Il est très poétique en fait. Et la poésie occupe une grande, une immense place dans ma vie... ;-) " J'en conclus que je t'ai lu aussi sur un mode de sensations... Ai-je raison ? PS (édit) : je ne cherche pas à avoir raison contre/sur toi (ni qui que ce soit) évidemment. Le sens de ma question est "ai-je raison de penser t'avoir bien lu...?"
  13. "est-ce si important de jouir ?" : Oui. Ou plutôt non. Ce n'est pas important, c'est "essentiel" au sens premier du mot. En tout cas pour un kovanien. L'acception du terme est à prendre ici en relation au terme "vie" : Kovanien parle de la Vie ; toute la vie, pas seulement la vie humaine... Et le terme "jouissance" est à considérer pareillement, c'est à dire globalement : une consumation harmonieuse et naturelle de la vie. "...on peut jouir de tout..." : non. Un animal humain normalement constitué ne peut jouir de tout. En fait, il ne peut jouir que de tout ce qui s'inscrit dans le cadre d'une consumation harmonieuse et naturelle de la vie (souviens-toi : de toute la vie...) Tu dis : "...on peut jouir de manger à sa faim comme de devoir jeûner..." : mais peut-on jouir de mourir de faim ? A fortiori par la faute d'un autre ?... "...on peut jouir de respirer autant que de rendre son dernier souffle..." : non. Sauf s'il y a deux (2) "on", différents, ou qu'il s'agit d'une personnalité partagée entre deux "désirs" ; mais alors ces désirs s'inscrivent dans un processus soit d'alternative, soit de dualité. "...qui s'insinue au coeur de nos cellules, ce n'est rien de plus qu'un imaginaire..." : quoi que ce soit qui puisse s'insinuer au cœur de nos cellules ne peut être "imaginaire", y compris une entité potentielle comme une "pensée". À plus forte raison si cette "chose" (cette entité potentielle) est porteuse d'un message sensible pour notre organisme vivant (notre corps). Pense aux maladies psychosomatiques, ou au déni du malade face à la maladie (sclérose en plaques, cancer...) : "l'imaginaire" devient alors efficient (réel en termes d'impact sur le "sur-système", c'est-à-dire dans ce cas le corps humain). Peut-on encore parler d'imaginaire ? Pour le reste de ton argument, je t'avoue sincèrement qu'il m'a fait sourire de plaisir. Il est très poétique en fait. Et la poésie occupe une grande, une immense place dans ma vie... ;-) Mais ne t'y trompes pas : je suis un poète (tout petit petit...) hyper réaliste ! Le monde va nous exploser à la g... Don Juan ! Il nous faut nous réveiller...
  14. Cher Don Juan, Permets-moi d'oser une supposition idiote (absurde ?) : tu meurs à l'instant. Paf ! Tu es mort. Que reste-t-il alors de... "tout" pour toi (pour ton "je") ? Maintenant, inverse ce raisonnement : "tout" ne devient-il pas indispensable à "je" ? Peut-on rester le centre de quelque chose qui a disparu ? Essaye enfin d'imaginer les conséquences possibles de cette idée toute bête (si nous pouvions seulement la verbaliser...) sur... l'altérité (nos relations les uns aux autres)... C'est ainsi que Kovanien te déclare (ton "je" - l'individu UNIQUE que tu es, et non ton "Je", l'individu social uniformisé...) comme le centre de "tout".
  15. Et si l'homme était... un animal calculateur ? (Juste un petit texte rédigé à propos du concept de "séduction"... ;-) "Difficile de penser la séduction sans s'intéresser à son intention : pourquoi veut-on séduire ? Pour être aimé(e) évidemment. La question suivante serait : "Pourquoi recherche-t-on l'amour de l'autre ?" Et la réponse, simple et multiple à la fois : "Parce qu'on a peur de la solitude, de l'insécurité qu'elle provoque." Autrement dit, l'être humain ne saurait se suffire à lui-même. C'est un animal social. Mais nous n'avons rien dit si nous oublions qu'il doit pouvoir d'abord concevoir la solitude pour s'en effrayer. C'est donc, premièrement, un animal pensant. Mais c'est beaucoup plus en fait... Combiner la séduction et la capacité à penser pour la mettre en œuvre afin de combattre la solitude nous force à constater que l'être humain est un animal... calculateur ! Dès lors se pose la [bonne ?] question : peut-on considérer la séduction sans considérer son intention (elle-même déterminante du calcul mis en œuvre) ? Sans doute m'aurez-vous déjà compris : la séduction n'est ni bonne ni mauvaise en soi ; elle sera l'une ou l'autre selon son intention... Mais prenons garde. Ce raisonnement est dangereux car il pourrait bien nous mener au constat que "vouloir être aimé" signifie "vouloir être adopté-e"(intégré-e ?). Et là, nous serions bien embarrassé à caractériser le "groupe social" d'adoption en termes aussi binaires que "bien" et "mal"... Sauf bien sûr, à demander à Monsieur Descartes. Tout devient tellement plus simple dans son petit monde... ;-)"
  16. L'Amour est partout sur Kovania. Effectivement. Moi-même, qui n'y suis resté que quelques années (temps terrestre), j'y suis devenu un peu poète du coup ! ("Le yoyo du doute" - Calligramme. Si si, c'est bien un poème d'amour...) Abandonné aux turpitudes et réattendre la virtuelle confiance Crucifié par l'incertitude qu'engendre la cruelle défiance Je me tourne me retourne me cogne et m'éborgne Je te cherche te recherche me perche ivrogne Le vortex de l'apex les étoiles me cache Et me réduit à grand coup de hache À douter de tout ce que je suis Enterrer tout ce que je fis Renier blasphémer et Crier et jeter et Maudire et Haïr et ... et Naître Renaître Renaître enfin Et croire séraphin Pouvoir balayer ce doute Affronter l'ombre par la joute Triompher de la sombre hésitation Par la foi que le roi dans la divine onction Que le roi de l'amour que je sus que je fus que Tu... eus, dans le moi dans le toi dans le nous que Les dieux dans les cieux jalousèrent et voulurent détruire Le merveilleux adultère dans son auguste voilure... reproduire !
  17. Bonjour, Merci de votre critique ! Sa longueur et sa subtilité me donnent à penser que la question méritait d'être posée ? Ai-je ainsi répondu à votre propre question ? ("...est-ce que la question en elle-même -celle que vous posez - n'est pas "vide de sens" ?") D'ailleurs, une question, en philosophie, peut-elle être vide de sens ? Et si oui, dans quel genre de régime politique ?... Ah, oui, "politique" ; car c'est bien de [vide de] sens politique dont nous parlons ici. Vous l'aviez bien compris ainsi, n'est-ce pas ? Bien sûr, dès lors que c'est de politique dont il s'agit, même en "philosophie académique" (ce qui, ayant lu vos messages..., semble votre occupation ? vous semblez aimer... donner leçon ?), il faut se positionner soi-même à un moment ou l'autre du raisonnement : la neutralité absolue (totalement équilibrée... "égale" !? ;-) est impossible ; n'est-ce pas ? Votre analyse très fine et très critique, qui semble quand même emporter jugement de "crime de prestidigitation spatiale" (sans démonstration sur ce point, seulement un tour de "passe-passe"... de votre part ! "Effet de rhétorique" un peu bon marché ?), ne se perd-elle pas dans ses propres filets quand vous feignez de l'ignorer ? Bon mais, rentrons dans le sujet : - Oui, vous m'avez lu de travers : altérité et identité ne se confondent jamais dans l'approche kovanienne ; par contre, elles se positionnent du même côté d'un axe ipséité/altérité/humanité (société, espèce... pour ce troisième). Mais... attention ! D'une part, le mot "identité" est piégé : il peut signifier la chose et son exact contraire... Et vous me semblez trop prudente avec les mots (comme vous suggérez à raison que je le suis) pour ne pas le savoir, donc, je vous fais cordialement observer que c'est "un coup bas" de votre part de faire comme si je l'avais utilisé dans ce topic (ici) ! Je n'y ai parlé que "d'identique", justement pour éviter tout malentendu... Et, par ailleurs, cette axe dont je parle ici (où l'altérité est donc "centrale"), n'est qu'un axe parmi de nombreux autres... Imaginez, par exemple, qu'il vous faut partir du mot "diplomatie" (en rapport à l'altérité, non ?) : diplomatie/altérité/? Que mettriez-vous à la place de mon point d'interrogation ? Ce que vous y mettrez sera-t-il très éloigné/plus proche de, etc., "d'ipséité" ou "d'identité" (accepté ici au sens de miroir/conscience réflexive), ou d'autre chose ?... [Sincèrement votre réponse m'intéresse car je butte sur ce point !] - Non, le mot "concept" ne renvoie pas précisément à l'établissement d'un rapport. Je ne vois pas sur quoi vous vous appuyez pour affirmer cela ? Vous ne le démontrez pas : vous passez directement à la critique de ma question, l'extrapolez à de nombreux "termes philosophiques" et faites suivre d'une nouvelle affirmation non démontrée qui ferait des concepts... des ponts plus que des objets (c'est-à-dire encore des objets, mais plus tout à fait des objets n'est-ce pas ? Et vous m'accusez du procédé ! Sourire...). Cela dit, supposons que ce soit le cas. Supposons que le mot "concept" renvoie précisément à l'établissement d'un rapport. Cet établissement d'un rapport renvoie-t-il forcément à "supériorité/infériorité" pour expliquer (et non "définir" — je ne suis donc pas d'accord non plus avec votre reformulation...) "égalité" ? Si oui, vous me donnez raison. Sinon, que leur substituez-vous ? Par ailleurs, je ne comprends pas non plus sur quoi vous fondez votre affirmation que "con-capere" impliquerait une relation. Pouvez-vous m'aider ? Qui plus est, vous semblez implicitement suggérer que "con-capere" serait l'étymologie de "concept" ? Le dictionnaire semble préférer "concipere"... : "Empr. au lat. conceptus « action de contenir, de recevoir » (de concipere « concevoir »)" Le mien ne mentionne jamais "con-capere"... Bon, pour ce qui de définir le mot "concept", je vous renvoie donc au dictionnaire (cnrtl.fr ?) ; tout y est (et vous donne tort, désolé). Mais ce n'est pas mon sujet, et je ne suis pas professeur de philosophie. Par contre, je me dois de vous répondre en précisant ce que j'entends par "concept d'égalité" (es qualité d'ambassadeur kovanien). Normal n'est-ce pas ? Vous me faites le grand honneur de votre critique érudite, je vous dois réponse (dans le poste suivant, sinon c'est trop long...) - Le concept d'égalité (acception kovanienne donc...) : une image mentale abstraite et générale, munie d'un support verbal idéologique à vocation politique, qui en détruit l'objectivité initiale. Cette image nous donne la représentation de la société humaine idéale comme le rassemblement d'hommes identiques en tout (et non "identifiables", mais ils le deviennent par nécessité sociale...) Selon cette image et son support verbal (son explication), "identique" et "égalité" (égal) devenant synonymes, il serait bon (le bonheur ?) d'être "identiques". Or, nous savons (depuis longtemps...) que chaque être humain est unique (ipséité). D'où ma conclusion que le concept d'égalité est vide de sens (politique) dans la "théorie" kovanienne. Mais... Voyons maintenant par quoi Kovanien nous propose de remplacer ce concept : - Le concept d'ipséité (acception kovanienne donc...) : une image mentale abstraite et générale, munie d'un support verbal idéologique à vocation politique, qui en détruit l'objectivité initiale. Cette image nous donne la représentation de la société humaine idéale comme le rassemblement d'hommes différents en tout (et donc "identifiables", "naturellement" pour peu qu'on accepte de considérer leurs différences mutuelles...) Selon cette image et son support verbal (son explication), le bonheur résiderait dans le respect strict de "l'identité" (identification, spécificité...) de chacun par chacun (des hommes évidemment) qui n'auraient plus à aspirer à "l'identique" (l'égalité ?). [Observez que beaucoup de choses "disparaissent" alors comme par enchantement : races, peuples-nations, classes sociales ?, etc. etc. Évidemment, "dans l'absolu" seulement...] Ce que j'aimerais vous dire pour conclure ma réponse : j'ai lu votre critique avec bienveillance. Par contre, je vous avoue que je ne l'ai pas vécue ainsi. Elle est principalement construite autour d'affirmations (gratuites car non démontrées) qui emportent jugements (c'est MA lecture, je ne vous fais aucun procès d'intention, quant à moi). Cependant, j'y ai vu également une logique d'analyse constante et cohérente (avec elle-même) : la logique cartésienne. Et là, vous et moi avons un gros problème. Ou plutôt, j'ai (et Kovanien) un gros problème avec Descartes ! Ce type me hante ! Il me fait faire des cauchemars. Chaque nuit, je me réveille en sueur à cause de lui. Figurez-vous que je le tiens pour responsable — et coupable ! (n'a-t-il pas été lâche en regard des puissances de son temps ?) de TOUT ce qui nous arrive aujourd'hui ! TOUT ! (Tout ce qui est "bien", et tout ce qui est "mal"). Bien sûr, nous sommes tous complices, mais sans lui au départ on aurait pu avoir d'autres chances... Ne serait-il pas temps, non, n'est-il pas extrêmement urgent de sortir du cartésianisme ? C'est en tout cas ce que croit Kovanien. Il explique et démontre pourquoi dans son bouquin... Son intention est humaniste ; donc profondément altruiste... Je sais que "les routes de l'enfer...", mais TOUTE nouvelle idée — vraiment novatrice, anti-conformiste, construite et argumentée, y compris sur la base d'une nouvelle logique... ne mérite-t-elle pas a minima d'être considérée avec acuité avant d'être méprisée ? Il faut critiquer les idées kovaniennes (la théorie, les croyances, les principes, le "blockhaus" systémique, etc.) Kovanien ne m'autorisera à publier sa prose que lorsqu'il sera sûr que tout est bien solide. Oui, "solide", pas forcément inattaquable... Ni lui ni moi ne cherchons à énoncer une nouvelle "vérité" (= une solution cartésienne). En tout cas, je vous remercie encore une fois pour votre critique. Elle m'a permis de préciser beaucoup de choses je pense. Et j'espère bien que vous me répondrez !... (et d'autres aussi ;-)
  18. Pour le service, je suis d'ac ;-) Je ne peux répondre à tous hélas... J'ai lu les commentaires en diagonale et sincèrement, je n'y vois que bienveillance. Merci à tous donc
  19. C'était il y a plus de trois ans, quand j'ai commencé à traduire Kovanien... Marrant que tu poses cette question. D'ailleurs, ce n'était pas une femme : c'était une kovanienne, tu avais compris n'est-ce pas ? Elle était... sublime. Difficile de "revenir" aux humaines... Imagine : l'orgasme leur est encore inconnu majoritairement à trente ans... Mais bon, j'en conviens, elles n'y sont pour rien. C'est vous qui êtes incapables de les faire jouir... Quant à moi, tiens, justement, je suis célibataire... Merci de cette "belle perche" Riad ;-)
  20. Parce qu'il n'a pas "vocation" à le devenir. Or le virtuel a cette vocation... Nuance, j'en conviens, mais d'importance ;-)
  21. Pardon de m'immiscer, mais ici il y a une erreur : le virtuel n'est pas l'imaginaire ; le virtuel est ce qui a vocation à devenir réel. Autrement dit, le virtuel est du réel par rétro-anticipation. Du réel, tout simplement. Et c'est là qu'est peut-être tout le problème que nous avons avec la compréhension de l'IA (Intelligence Artificielle)... Tiens, idée de sujet... Merci les amis ;-)
  22. Le problème, Fidel, c'est qu'on ne sait pas à qui tu adresses ce message. Est-ce à moi ? Je ne le crois pas, mais dans le doute... Tu discrédites la méthode qui consiste à se barder de citations pour obtenir raison ; je suis totalement d'accord avec toi ; mais... que fais-tu d'autre ? Pour ma part, c'est clair : je n'ai ni dieu ni maître. Et pourtant, je ne suis pas anarchiste. Eh oui, "ni dieu ni maître" n'est pas leur exclusivité ! Je suis humaniste. Tout simplement. Comme toi, nan ? Comme chacun d'entre-nous je crois. Alors, la "bonne question" n'est-elle pas : pourquoi ce besoin de toujours se référer à quelqu'un (quelque chose) de prétendument "supérieur" ? D'où, tu l'as compris, ma question première : peut-on parler d'égalité sans d'abord...
  23. Pardon, mais cette phrase est la seule que je comprends dans votre message. Et j'y adhère totalement. Responsabilité = droit. Clair, simple, évident. Droit = Responsabilité. Kovanien dirait (3ème principe) : "Il n'est de responsabilité qu'individuelle". Toutes vos phrases précédentes sont trop difficiles à comprendre (pour moi). Elles me semblent mêler des concepts traitant de choses se situant sur des plans différents ; un peu comme si l'on voulait additionner des pourcentages qui s'appliquent à des quotités de différentes importances... Merci en tout cas !
  24. Très intéressant. En fait, (selon moi, rien que moi ok?...), tu invoques ici la base idéologique (l'une des principales...) du communisme marxiste-marxien (je ne sais jamais trop comment choisir). À mes yeux : c'est un principe de justice. Seulement, je suis désolé mais tu ne m'aides pas : d'une part, il implique forcément une supériorité de poids de l'un ou l'autre des enfants (leur volume), et d'autre part (sur le plan de l'extrapolation sociétale), rien de moins que l'acceptation d'une différence de droits à la naissance. Autrement dit, j'aime beaucoup cette idée. Elle peut d'ailleurs parfaitement contribuer au "jeu kovanien" (mon autre message sur ce forum : "4 principes simples..."). Mais j'ai besoin d'aide pour l'intégrer dans le kovanianisme. Elle ne se suffit pas à elle-même... Puisse bonne âme m'entendre, ou peut-être simplement un-e homme-e (hihi...) de bonne volonté qui connaisse un peu mieux Marx que je ne le connais moi-même ?...
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