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Zerethoustre

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Tout ce qui a été posté par Zerethoustre

  1. "Je" n'existe pas sans l'autre, c'est un fait, mais tant que "je" n'aura de cesse d'exister, l'autre n'existera pas non plus
  2. Le fait est que, je n'essais pas de construire le monde; j'essais de me construire, moi. Reste à définir ce que nous entendons par ce "moi". Le fait est encore, que nous pouvons être de culture totalement différente et pourtant quelque chose nous unira. C'est cette chose, cette symbiose en moi que je recherche. Peut m'importe que ma "quête" n'ait pas de fin -- je dirais même que je suis ravi de cette non-finalité --, car c'est la seule chose qui vaille à mes yeux. Car plus je me connaîtrais, plus je serais capable d' "être", que ce soit avec moi-même ou les autres, cela revient à la même chose.
  3. Je ne cherchais pas à vous dire que vous dévaluiez ma recherche Seulement, j'essais de comprendre, comment faire une recherche communautaire sans faire une recherche personnelle ?
  4. J'ai une telle histoire avec mes masques, que c'est une histoire de couple pour moi
  5. Cela l'est, comme tout est n'importe quoi, si l'on en fait pas l'expérience dans sa chair. Ce saut dont vous parlez est, dans ma compréhension, l'incarnation intrinsèque de tout ses masques. Si je ne suis pas en équilibre dans le vide, vous pouvez être sûr que le masque me contrôle.
  6. Bien entendu, c'est une nécessité primordiale.
  7. Puis-je vous proposer "Que suis-je ?". Je préfère le "que" au "qui", car le premier suggère une dimension qui "n'appartient pas". Il suggère un état. Comme je vous l'ai dit, je ne me pose plus la question "qui-suis je ?", car c'est une évidence que je suis un masque, puis un masque, puis encore un masque. En revanche, je me pose à chaque seconde la question de ce que je suis. J'aime être ce que je décide d'être. Raison pour laquelle j'aime "casser" tous les mécanismes d'identifications qui sont, faut-il le rappeler, là pour rassurer le "je".
  8. Si je vous ai bien suivi, diriez-vous que le besoin d'appartenance est proportionnel au besoin d'exister ? A la question :"Qui suis-je ?", je réponds que je suis de tous les visages. Après tout, ça crève les yeux. A la question :"Qu'est-ce que je suis ?", je sais que je suis un visage terne à la seconde où je m'y accroche.
  9. Une question me vient. Peut-on vraiment se considérer de "quelque part" lorsque nous n'avons plus de culture ? L'homme de "nulle part", celui de "partout, ici et ailleurs", peut-il encore se considérer de "quelque part" ?
  10. Zerethoustre

    Etre jalousé(e)

    Qu'est-ce que "être compris" alors ? Dans mon expérience, je n'ai toujours été compris que "partiellement", et ai toujours trouvé cela normal. Qui vous comprendrait totalement saurait mieux que vous-même ce que vous êtes, mais ce n'est pas tout, il serait également vous-même, de la plus petite allèle au plus gros poil de cul.
  11. Zerethoustre

    La mort du "Moi" ?

    Le monde est tantôt comme-ci, tantôt comme ça. Est-ce mon regard qui change, Ou le monde change-t-il ? Comme les deux facettes d'une même pièce, Le monde n'est ni l'une ni l'autre, Il est la pièce. A chaque nouvelle, Mes cellules meurent, Pour grandir avec le jour nouveau.
  12. Zerethoustre

    Etre jalousé(e)

    Bonjour Hell, Encore faudrait-il que nous fassions partis du même puzzle, ne pensez-vous pas ? Pour répondre à votre question, oui bien-sûr, j'ai déjà eu le sentiment d'être compris par un/une autre. Même si cet un/une autre ne nous a vu partiellement, et ne nous verra à jamais que partiellement, ne pensez-vous pas que cela suffit ? Si une part de moi est prise par cet autre, alors c'est moi que ça nourrit, dans mon intégralité.
  13. Bonjour Guillaume, A mes yeux, l'égalité est une fiction, elle n'existe pas. Personne n'est égal à un autre. Une personne peut être égale à elle-même, quoique cela reste rare. Si personne n'est égal à un autre alors personne n'est supérieur ou inférieur à cet autre, c'est une évidence. Nous avons souvent tendance à "être" supérieur ou inférieur à ce que nous sommes, c'est peut-être en cela que la seule égalité possible existe.
  14. Zerethoustre

    La mort du "Moi" ?

    Qui d'autre ? Pour autant, tout ce que fait, vit, dit le "moi" résonne dans les couches inférieures de "ce que nous sommes". Nous sommes d'une telle profondeur que même avec un bathyscaphe nous n'explorerions pas la moitié de notre complexité. L'indifférence, dans son premier sens, non pas se foutre de tout, mais considérer toute chose égale à elle-même, ne pas faire de différence entre une fleur et une autre, entre une juive qui s'appelle Nathalie Portman et un aryen qui s'appelle Hitler, non pas parce qu'ils sont identiques, mais parce qu'ils sont uniques, voilà bien longtemps qu'une petite voix me souffle d'affiner mon regard dans cette direction. Il est bien entendu à entendre ici, que mon indifférence ne concerne pas le "moi", vous l'aurez compris.
  15. Le temps. Le temps des grands maîtres est plus étiré, de l'amont et de l'aval et de long et de large. Ils "contrôlent" d'avantage la rivière du temps.
  16. Zerethoustre

    La mort du "Moi" ?

    Oui, c'est juste. Les illusions n'en sont pas moins réelles pour nous. Dans l'état de conscience qu'entraîne la mort du "moi", on sait que tout ce que le moi vis n'est qu'illusion. Cela fait quelques années que je ne vis plus chez mes parents et, mes réflexions sur les sujets de l'existence je les ai commencé (de façon consciente) dès que j'ai su définir pour moi-même un mot. Je ne m'oppose pas, mais je comprends que cela puisse être pris comme ça. Si je vous ai dit bien vivre le fait de ne pas faire de projet, c'est bien parce que j'ai vécu, et vis encore, ce que @SarahM nomme la mort du "moi". Sa création à de l'importance pour le "moi", son existence. Qui ou plutôt, qu'est-ce que vous seriez, sans ce fameux "moi" ?
  17. Zerethoustre

    La mort du "Moi" ?

    Enchanté Enchantant, J'ai horreur de "faire des projets", pour autant, je le vis bien. Comment expliquez-vous cela ?
  18. Zerethoustre

    La mort du "Moi" ?

    Bonjour Sarah, Le bonheur est un illusion. Si le bonheur est une illusion, le malheur l'est aussi, en convenez-vous ?
  19. Bonjour, Je veux dire que je ne connais personne (à part peut-être Jésus s'il existât), qui ait réussi à élargir suffisamment sa conscience pour ne plus exister en tant que personne mais exister en tant qu'être divin. Je fais une parenthèse ici : divin pour moi n'étant pas dieu, mais ce qui a un caractère sacré. Nous sommes tous des êtres divins, seulement notre niveau de conscience actuel nous empêche d'être ce que nous sommes réellement, et nous cantonne à n'être ni plus ni moins que des animaux. Des animaux malades, bien entendu, puisque nous ne sommes pas complet en tant qu'animal. Nous ne sommes pas fait pour être des animaux. Ce niveau de conscience dont je parle, qui permet à l'art d'être, nous le vivons tous, une minutes par ci, une minute par là, souvent moins, parfois plus, mais notre conscience actuelle, qui aime gérer ce qu'elle nomme le "réel", s'efforce d'effacer de sa mémoire, de ses donnés de traitement si vous voulez, tout ce qui ne peut rentrer dans ses cases. Comprenez-vous mieux de quoi je parle ?
  20. Je n'ai pas dit que peu de personnes en deux-mille ans d'histoire n'avaient pas vécu ça, j'ai dit que peu d'individus ont su s'effacer pour qu'existe à travers eux ce que je peux appeler de l'art. En d'autre termes, peu d'individus appliquaient la démarche vers l'effacement, et encore moins y parvenaient. Je veux dire qu'il s'agit de parvenir à s'effacer consciemment. Bien entendu que n'importe quel guignol est capable d'être, à un moment donné dans sa vie, et même plusieurs fois par jours pourquoi pas, une micro seconde par-ci, une micro seconde par-là, un "relais" comme vous dites, pour l'art. Je n'ai pas dit non plus que celui qui "fait de l'art" n'avait pas le droit d'être nommé "artiste", mais que l'art ne peut être "fait", donc l'artiste ne peut être défini ici que comme "canal à l'art" et non comme "auteur de l'art". Si je dois donner un nom, bien évidemment, ça ne sera pas le nom d'un artiste, même si plusieurs de ces artistes ont dit ce que j'ai dit, à savoir :"Ce que je fais, ce n'est pas de l'art". Léo ferré, Picasso, Gainsbourg en sont des exemples. Ça ne sera pas un artiste, encore une fois, non pas parce que les artistes ne sont pas capables d'art, mais parce que l'art est indépendant du fait d'être artiste. Un homme donc capable de d'effacement ? Jésus, s'il existait. lol Et...ne vous inquiétez pas, même si vous me tapiez je ne me sentirai pas tapé.
  21. Mais c'est que vous voulez absolument des noms...! On dirait que vous me torturez : "Je veux des noms ! Je veux des noms !" lol Personne dans le monde artistique "fait" de l'art. Et en deux-milles ans d'histoire, peu d'individus ont su s'effacer pour qu'existe à travers eux ce que je peux appeler de l'art.
  22. Vous ne comprenez pas ce que je veux dire. Ce n'est pas grave. Je reformule. L'art ne se "fait" pas. Vous ne pouvez donc pas être "artiste" et "faire de l'art".
  23. J'ai bien compris que vous parliez de maîtrise de soi-même. L'art ne se maîtrise pas. Si vous vous intéressez au bleu du Klein, libre à vous. Klein est quelqu'un. Je m'intéresse à l'individu capable de s'oublier, de laisser la place, car seul lui sera capable de me parler d'un bleu qui existe. Un "art sans artiste", une balle tirée sans tireur, un orage sans nuage, voilà qui est beau et non triste. Voilà qui me donne envie de larmes de joie. Les artistes qui sont quelqu'un n'existe pas, savez-vous ? Ils se ressemblent tous les uns des autres.
  24. La coupe de la rose dépassait-elle le grand maître ? Entendez-vous que la maîtrise du grand maître était telle qu'il maîtrisait ce qui le dépassait ?
  25. C'est là où pour moi il va falloir que vous me développiez ça, car je ne suis pas sûr de bien vous comprendre. Et oui, je vous ai bien suivi.
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