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Tout ce qui a été posté par Totof44
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C'est une légende. L'UE n'a pas tant de pouvoir que ça.
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Aucun autre programme ne prend véritablement en compte les urgences environnementale, sociale, et démocratique. Ce programme est à la hauteur des enjeux, il est ambitieux, réaliste, chiffré.
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je suis déçu, je pensais que @new caravage avait des choses intéressantes à dire.
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Anne Hidalgo, candidate à la présidentielle 2022
Totof44 a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Politique
la tronche qu'il vont tirer les cadres du PS en voyant leur candidate arriver 11ème/12... C'est pas cool, parce qu'ils ont largement contribué à ce résultat, mais ils feront porter toute la responsabilité à Hidalgo. C'est une femme, il vont pas se gêner. -
Anne Hidalgo, candidate à la présidentielle 2022
Totof44 a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Politique
bientôt le super ethanol aussi -
Anne Hidalgo, candidate à la présidentielle 2022
Totof44 a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Politique
Elle est partie dépassée par Macron, le Pen, Zemmour et Mélenchon. Après un court flottement, c'est Jadot qui s'impose devant elle. Elle est maintenant doublée par Roussel, Lassalle et Dupont Aignant. Tu crois qu'elle pourrait aussi se faire dépasser par un des deux trotskystes ? -
Anne Hidalgo, candidate à la présidentielle 2022
Totof44 a répondu à un(e) sujet de Kyoshiro02 dans Politique
Elle me fait de la peine. Est-elle naïve ou téméraire ? L'incolore inodore et sans saveur premier secrétaire du PS l'a choisie pour lui faire porter la responsabilité de la mort de son parti. Mais il ne s'attendait pas à ce que ce soit si catastrophique. Là voilà en train de remuer tel un poisson sur la berge. Il n'y a pas de 3ème voie entre les démocraties et les régimes autoritaires, dit-elle, interrogée sur la position de Mélenchon sur l'Ukraine. Elle voit que de nombreux électeurs ont déserté, et elle tente désespérément, et même cyniquement de les rattraper. Donc, à la suivre, la politique atlantiste est celle des gentils. Les gentils Australiens qui honorent toujours les contrats qu'ils passent avec nous, les gentils américains qui respectent scrupuleusement le droit international, qui n'engagent jamais de conflit armé en poursuivant des objectifs impérialistes, économiques et financiers, les gentils turcs qui sont un modèle de pays respectant les droits humains les plus élémentaires, qui ne vomissent surtout pas la laïcité française ou qui ne combattent pas les Kurdes sans lesquels daesh serait encore une puissance nuisible. Non, les pays de l'OTAN sont tous vertueux par essence. Aucun de ces pays ne commerce avec des régimes autoritaires, et encore moins du commerce d'armes qui serviraient contre leurs populations, ou qui se retrouveraient entre les mains d'organisations terroristes avec lesquelles ils entretiennent des rapports ambigus. L'OTAN, c'est des gentils. Et Poutine, il est méchant juste parce qu'il est méchant, comme dans les fictions américaines pour enfants. On peut penser sincèrement que l'atlantisme est une politique du moindre mal et ne pas trouver crédible l'idée de la 3ème voie non alignée. On pourrait en discuter. Ce n'est pas son cas. Elle sait qu'elle raconte n'importe quoi, sait qu'elle passe pour une imbécile, et l'accepte parce que ça sert son coup suivant, qui reste un coup désespérer pour permettre au PS de ne pas mourir. Elle se force à croire que le PS peut encore être une perspective d'alternance pour 2027, mais elle a besoin pour cela de justifier son ralliement à Macron le soir du premier tour. L'idéal pour elle serait que le gentil Macron qui n'est pas un si mauvais bougre soit opposé à la méchante le Pen ou au méchant Zemmour, comme ça, pas besoin de justifier le ralliement. Mais s'il est opposé à Mélenchon, c'est autre chose, parce qu'un parti qui dit (qui ne pense pas, mais qui dit) que les services publics et la protection sociale c'est important et que ça se finance notamment avec des impôts payés par les plus fortunés, ne peut pas soutenir Macron contre Mélenchon. Donc il faut que Mélenchon devienne le méchant Mélenchon poutiniste, comme ça il ne peut pas gagner la présidentielle, ne peut pas être au second tour et s'imposer comme premier parti d'opposition et premier adversaire pour 2027. Nullissime ou cynique, la Hidalgo ? -
Bien sûr que tu as le droit. Je dis juste que ton jugement sans nuance suffirait à décrédibiliser ton reproche. Comme le fait de modifier mon propos. Je n'ai pas parlé "des méchants", j'ai tenu un qualificatif pour désigner Mitterrand.
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il y a manichéisme quand il y a opposition. Or, je n'évoque pas les "gentils". Mais ton propos, lui, n'est pas manichéen du tout. Il n'oppose pas le bon peuple et les méchants élus, la bonne France et la méchante UE.
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Mitterrand était un homme méchant qui a souvent retourné sa veste. Mais même en admettant que tu aies raison, ce que je ne crois pas, quelle conclusion tirer de tout cela ?
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Donc ton argument, c'est l'injure. ça vole haut. Commence par élever le niveau du débat avant de donner ce genre de leçons J'attends également les leçons d'économie de @Solatges puisqu'il rigole
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@new caravage on n'a peut être pas le même ordre de priorité, mais qui dispose d'un programme crédible en matière de transition écologique, d'avenir pour la jeunesse, de souveraineté et de pouvoir d'achat ?
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@new caravage rigole, mais j'attends qu'il me donne un début d'argument ou de contre argument.
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Le seul programme un temps soit peu sérieux.
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Ce mépris de classe Le bilan de Macron se résume à des humiliations de la France sur la scène internationale, des reculs inquiétants de l'Etat de droits, un accroissement indécent des inégalités, un renoncement criminel en matière environnementale, une gestion désastreuse de l'hôpital, des injures régulières à ses administrés, une pratique très monarchiste du pouvoir et l'affaire benalla. Comment peut-on en redemander ?
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J'ai hâte que tes idoles passent dans l'opposition pour voir comment tu parleras de la majorité
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On n'a pas dû vivre dans le même pays. Le chiffre du chômage baisse d'une part parce qu'on radie, d'autre part parce que les chômeurs passent d'une catégorie à l'autre, mais on est très loin du plein emploi. Réindustrialisation ? On a vu des industries indispensables pour notre souveraineté sanitaire disparaitre en pleine pandémie. Rien n'est revenu, et ce n'est pas en voulant intégrer des pays comme l'Ukraine où le smic n'est même pas à 300€ qu'on va faire revenir quoi que ce soit. La start up nation est basée sur le développement de services inutiles et polluants. Pouvoir d'achat en hausse ?? Pour les 10% des français les plus favorisés, mais pas pour les autres, qui eux, se sont encore plus appauvrit et précarisés ! Réduction des impôts ? Pour les riches, oui ! Comme si l'impôt était de l'argent qui disparaissait du circuit... Il sert à financer les services publics que Macron s'est acharné à dévitaliser pendant cinq ans. Le résultat, c'est qu'en pleine pandémie, on doit obliger les gens à rester chez eux parce que plus de toubibs pour soigner les malades. Un bilan catastrophique.
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Un bilan déplorable, au moins aussi mauvais que celui de son prédécesseur.
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Il y a du travail à partir du moment où il y a un besoin de la société qui cherche satisfaction. Le patron ne crée pas d'emploi, il ne fait que l'organiser. Justement, en redirigeant la richesse qui va dans les poches du capital vers celles du travail, il est possible qu'il y ait plus de monde pour faire ce travail. ok, donc tu souhaites in fine instaurer un état dictatorial quel est le rapport ? Après, ce que propose là dédé correspond plus au programme d'Arthaud que de Mélenchon mais bon.
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Absolument pas. L'histoire montre que les élections gagnées d'avances sont souvent décevantes pour ceux qui pensaient pouvoir les enjamber. Elle montre aussi que les présidents sortants ne sont réélus que lorsqu'ils sortent d'une période de cohabitation. Alors d'accord, les faits d'un jour n'ont rien de prémonitoire. Mais à se faire élire par défaut, Macron pourrait ressusciter les gilets jaunes pendant son peut-être second quinquennat. La question est aussi de savoir quelles seront les forces d'opposition. Même si la victoire de la gauche semble compromise, le paysage politique et les chances d'alternance pour la suite ne seront pas les mêmes selon que notre candidat sera 2ème ou 5ème. Car il peut très bien être deuxième. Le Pen tremble. Elle aussi voudrait enjamber le premier tour. Elle a une communication de second tour, en cherchant à se dédiaboliser encore et encore. Là encore, on sait ce qu'il advient souvent de ces candidats qui se trompent de tour de scrutin. Zemmour lui tire dessus à boulet rouge pendant que l'électorat qui voulait sortir de l'UE se dit qu'elle a abandonné toutes ses thèses, alors que l'électorat de la fille le Pen, c'est l'extrême droite du nord, celle qui aspire à une réindustrialisation, à une politique sociale, à une plus grande souveraineté. Que reste-t-il dans son programme ? Ces électeurs partent tranquillement vers d'autres, et ça pourrait s'accentuer si elle n'apparaissait plus comme une challenger face à Macron. Plusieurs de ses proches ont déserté, et madame le Pen regarde le calendrier jour après jours en espérant que ça fera arriver le premier tour très vite. Madame Pécresse, j'ai prédis son échec depuis le premier tour de la primaire de droite. Un premier tour qui lui permet de se qualifier, mais à quelques voix près, elle n'y était pas. Heureusement que ce scrutin n'est entaché d'aucune irrégularité. Si ? Mince ! D'accord avec Macron sur à peu près tout, elle ne représente pas une perspective d'alternance, et ceux qui veulent la continuité préfèreront sans doute le sortant. Quant à ceux qui ont voté Ciotti, ils sont déjà partis, mais elle tente de les rattraper quand même, multipliant à l'occasion les stupidités. Ajoutons à cela que pour convaincre un électorat toujours un peu patriarcal, être une femme n'est pas un atout et en plus, c'est une piètre oratrice. Je ne vois pas quel profil d'électeur elle pourrait convaincre. zemmour, les gens se rendent compte que ce n'est qu'un sombre connard, et qu'après l'emballement médiatique, il est déjà essoufflé et qu'il est celui qui, face à macron, permettrait à celui ci de l'emporter avec 85% des voix et une belle participation. Bref, c'est fini pour lui, et tant mieux. Mélenchon monte lentement (très lentement, trop peut être). Il s'est imposé comme leader à gauche, les sondages lui donnant deux fois plus d'intentions de vote que le 2ème dont on se demande parfois s'il est de gauche, Jadot. Une dynamique de vote utile peut lui profiter. S'il ne fait pas de boulette et parvient à montrer que son programme est construit, réfléchi, cohérent, à la hauteur des enjeux et des inquiétudes des gens, et que contrairement à ceux des Macron, Pécresse, le Pen, Hidalgo ou Zemmour, il est financé. Il connait ses sujets, et est parfaitement en mesure de tenir tête à un spécialiste de tel ou tel domaine. Certains sondages le donnent déjà 3ème, et avec les marges d'erreur, il peut très bien être à quelques voix de le Pen et de la 2ème place. 4 semaines pour convaincre. J'oubliais le plus amusant, Hidalgo. Je pense que Faure savait aussi bien que tout le monde qu'il l'envoyait au casse-pipe et attendait son élimination pour lui faire porter le chapeau de cet échec. Mais sa candidature d'existence est chaotique, désastreuse et humiliante, et il se peut qu'elle n'est pas envie de se prendre les coups qui accompagneront cet échec dont le premier responsable s'appelle François Hollande. Je la vois bien doublée par Dupont Aignant, voire par Lassalle. 10ème/12 pour une candidate PS, c'est la disparition de ce parti, sa faillite et l'incapacité pour celui ci de former un groupe aux législatives.
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Il s'agit d'une dictature de la plus forte minorité... Sauf que 1) quelque part, il appartient aussi aux opposants de s'entendre sur une politique alternative et de convaincre pour représenter plus que la minorité au pouvoir 2) ce n'est une dictature que dans les institutions actuelles qui donnent carte blanche pour une durée déterminée à un camp. On pourrait envisager un système qui permette d'obtenir des législatives anticipées. 3) j'ai été partisan de la reconnaissance du vote blanc, mais à la réflexion, je pense que c'est une fausse bonne idée. D'abord, elle est souvent proposée avec le vote obligatoire, et même si je ne la pratique pas moi même lors d'un premier tour de scrutin, je ne voudrais pas retirer à ceux qui pratiquent l'abstention militante cette façon de s'exprimer. Ensuite, on sent bien que c'est une arnaque. Que le vote blanc ne sera jamais majoritaire, et que ça servira d'argument au vainqueur pour étouffer toute contestation. Et même. Au delà de la question financière, même s'il était majoritaire, il instaurerait une grave crise politique, terreau particulièrement fertile pour le despotisme. Et puis le vote blanc, on comprend en quoi il consiste quand il s'agit d'élire une personne seule à un poste. Mais sur un scrutin de listes ? Après, lors d'un référendum, on demande aux gens un vote d'approbation final. La délibération a lieu avec les représentants qui peuvent amender et voter article par article. La nuance, on l'apporte en élisant nos représentants à l'assemblée délibérante. Pourquoi pas offrir l'alternative à "oui" et "non" celle d'une demande d'une nouvelle délibération et choisir l'alternative vainqueure de Condorcet.
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Pour répondre à la question initiale Il apparait aux yeux de beaucoup que le président de la république a acquis bien trop de pouvoirs et qu'aucun contre-pouvoir n'est véritablement en mesure de résister à désirs, fussent-ils absurdes, dangereux, déraisonnables ou incohérents. Que les choses soient bien claires, je ne parle pas spécifiquement de l'actuel président, mais de la fonction, dans l'absolu. Celui qui n'est censé n'être qu'un arbitre est devenu un monarque qui adresse ses injonctions au gouvernement et d'une certaine façon à sa majorité. Beaucoup de sixiémistes proposent un régime primo-ministériel. Fondamentalement, c'est à peu près le cas de nos institutions actuelles qui prévoient que "le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation". Ces réformistes proposent alors quelques aménagements afin que faire sauter les injonctions présidentielles : faire élire le premier ministre par les députés, lui permettre de composer seul son gouvernement, lui confier la présidence du conseil des ministres, lui confier le titre de chef des armées et la présidence des conseils de défense, lui confier la négociation des traités, supprimer le contreseing présidentiel pour les décrets et ordonnances pris en conseil des ministres, ne permettre au président de prononcer la dissolution que sur proposition du premier ministre. L'article 16 de la Constitution doit également être abrogé, car si le pouvoir se retrouvait entre de mauvaises mains, cet article permettrait au despote d'étrangler pour de bon la démocratie. J'approuve ces idées. Mais elles ne résolvent rien dès lors que la majorité à l'Assemblée se dit que son mandat consiste à dire "amen" à tout ce qui vient de l'exécutif. Ceci est dû d'une part à la sur-représentation d'un parti avec le scrutin majoritaire, d'autre part au calendrier électoral qui fait que c'est lors de la présidentielle que tout se joue. Il faut donc revenir sur ces deux éléments là. Il conviendra de faire sauter également l'intrusion d'une tête de l'exécutif dans le domaine judiciaire. Ainsi, je suggère qu'un chancelier, élu par le parlement à la majorité qualifiée, reprenne au président de la république sa fonction consistant à "assurer l'indépendance de l'autorité judiciaire", la présidence du conseil supérieur de la magistrature qu'avait le président jusqu'à il y a peu, le droit de grâce et la nomination des magistrats. Que reste-t-il au président ? Pratiquement rien. Deux ou trois nominations par ci par là, des pouvoirs de saisine, un siège au conseil des ministres où il ne peut rien imposer, une main qui lui servira à en serrer d'autres pour la photo. A quoi bon avoir un président qui inaugure les chrysanthèmes ? Là où les gaullistes défendront partant l'actuelle Constitution, je proposerais pour ma part un exécutif monocéphale. Plus de possibilité de cohabitation et d'affaiblissement mutuel, plus de concurrence de légitimité entre l'Assemblée et le président, plus de domination du premier ministre par le président. Enterrons cette fonction qui n'existe que par la croyance qu'un peuple a besoin d'être paterné par le possesseur d'un corps qui croit y incarner la nation tout entière. Envoyons cette tête (la fonction, pas son occupant) au rasoir national, et débarrassons nous pour de bon de cet héritage monarchiste. On a songé à le faire, déjà. En 1848, certains défendaient l'idée que le chef de l'exécutif devrait être élu par les députés et non au suffrage universel. En 1875, la fonction présidentielle est, avec le sénat, l'une des cautions laissées aux royalistes majoritaires à l'assemblée. La poignée d'attributions qu'il resterait au président de la République peut parfaitement être confiée au président de la chambre haute. On peut ensuite parler des instruments par lesquels le gouvernement peut se défendre d'éventuelles cacophonies ou injonctions parlementaires. Fondamentalement, comme l'expliquait Michel Debré, ce sont eux qui nous ont sortis de la république des partis et de l'instabilité chronique. Si certains sont quelque peu brutaux et méritent d'être adoucis, je ne suis pas favorable à leur disparition. Concernant le sénat, j'ai déjà expliqué ici que cette chambre législative des collectivités n'est pas justifiée dans une république unitaire, qu'elle est conçue pour pencher systématiquement à droite, qu'elle ne remplit pas convenablement sa mission de contre-pouvoir, soit parce qu'elle dispose dans certains cas d'un droit de veto, soit parce que si elle fait fasse à un gouvernement et une majorité décidés, ses suggestions ne seront pas retenues. Un vote aux législatives pour mandater une majorité qui mettra en oeuvre un programme, un suivi permanent de l'activité du gouvernement par des citoyens qui n'obéiront pas aux règles des appareils politiques, qui proposeront, alerteront, contrôleront, analyseront, enquêteront. Bref, une chambre haute constituée de citoyens tirés au sort. Les députés mandatés préparent les lois, les citoyens tirés au sort les approuvent. Côté judiciaire, je ne suis pas favorable à ce que l'autorité judiciaire évolue en pouvoir. Le pouvoir ne peut venir que du suffrage universel, et celui ci tuerait l'impartialité qu'on doit attendre de cette autorité. Il faut remplacer le Conseil constitutionnel par une véritable Cour constitutionnelle, et la nomination de ses membres doit préserver la Cour de tout conflit d'intérêt, de toute dépendance à l'égard du pouvoir en place. Le Conseil d'Etat doit être scindé : un conseil des lois d'un côté et une chambre administrative à la Cour de cassation de l'autre, où à terme ne devraient plus siéger que des magistrats. Contrairement à la plupart des gens à gauche, je ne suis pas favorable à l'indépendance du parquet. L'autorité de poursuite représente les intérêts de la société, il constitue une partie et n'a donc par définition pas vocation à être impartial. Je suis pour la séparation entre le siège et le parquet. L'indépendance du siège doit être renforcée, et la dépendance du parquet vis-à-vis de l'exécutif assumée. Un magistrat du siège veillera à ce que les affaires classées ne le soient pas par conflit d'intérêts, à ce que les entraves aux libertés nécessités par les enquêtes soient effectivement nécessaires, et à ce que les parties soient traitées équitablement. En gros, les modèles allemand et portugais me semblent être de bons exemples ici, là où les gauchistes préfèreront le modèle italien. La Souveraineté populaire doit être mise à l'ordre du jour. Avec le Conseil citoyen, mais pas seulement. Il faut mettre en place un outil permettant, avec les garde-fous indispensables, d'interrompre une mandature de façon anticipée et d'obtenir de nouvelles élections législatives, solution que je préfère largement à celle du RIC révocatoire. Par ailleurs, il faut permettre aux citoyens de se constituer en sections, où ils pourront débattre des sujets du moment, partager leurs idées, exprimer leurs inquiétudes, et élire un délégué qui portera leur parole auprès des élus, tant locaux que nationaux, les interpellera et tiendra un regard sur leurs actions.
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On peut ne pas rechercher le pouvoir, mais s'intéresser à la question et accepter une charge si on nous la confie. En effet, je ne pense pas qu'elle doive être obligatoire, mais si on veut donner du pouvoir à des désintéressés, il vaut mieux que le quidam fasse connaitre son souhait d'accepter la charge ou de la refuser après avoir été désigné par le sort, et le cas échéant, on la refile à un autre. Mais on peut, quand on fait le constat d'un dysfonctionnement, chercher des moyens de remédiations. Son gouvernant au sens large. On rappellera que le Conseil constitutionnel est assimilé à l'autorité judiciaire, non au législatif. Si tu m'as lu, tu as vu que sur ce point, je suis de ton avis.
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Plus ou moins d'accord, mais quand on parle de monarchie quinquennale, on parle de deux choses : _ la forte concentration des pouvoirs par le président _ l'absence de responsabilité politique. La France est le seul pays dit démocratique à cumuler les deux. Un exécutif fort peut très bien cohabiter avec des contrepouvoirs, qui, sans nécessairement lui imposer une obligation de résultats, peuvent l'empêcher de faire reculer l'Etat droits... voire de l'étrangler.