Avant de proposer des solutions, encore faut-il bien définir les objectifs et cerner les problèmes actuels.
En écoles maternelles, ce qu'il manque, ce sont des professionnels de la petite enfance, qui sont formés sur les besoins et les capacités des enfants, sur l'évolution de l'enfant sur les plans intellectuel, moteur, social et affectif, qui savent accompagner chaque enfant dans son développement en s'adaptant à ses besoins. L'enseignant n'a, à mon sens, qu'à intervenir ponctuellement dans ce type de structures, pour travailler en partenariat avec les ATSEM sur la préparation des enfants à l'entrée au CP.
En école élémentaire, l'enseignement dans les petites classes et l'enseignement dans les grandes classes sont deux métiers différents. Pour les CP/CE1, la difficulté réside davantage dans la recherche et la mise en place de méthodes adaptées aux capacités des enfants de 6/8 ans. En CM1/CM2, on commence à aborder des notions que nombre d'adultes ont bien oublié (poser une division, connaître ses conjugaisons et règles de grammaire sur le bout des doigts, ou encore expliquer la politique de Bonaparte).
Pour le reste l'éveil artistique et physique, je pense qu'on peut s'appuyer sur les animateurs périscolaires, les former chacun sur un domaine d'activités en particulier, afin que ces activités soient proposées avec une certaine cohérence. Qu'il n'y ait plus l'école et le périscolaire, mais une journée de classe comprenant des temps d'enseignement et des temps d'activités. Qu'enseignants et animateurs travaillent, non plus les uns à côté des autres ou les uns à la suite des autres ; mais les uns avec les autres, en partenariat.