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Tout ce qui a été posté par Totof44
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Sérieusement, vous croyez encore pouvoir convaincre en utilisant le terme "populistes" ? Il arrivera un moment où il va falloir vous renouveler Avant cette crise, je me demandais quel impact les municipales pourraient avoir sur la politique nationale. J'arrivais à la conclusions que l'analyse du scrutin serait extrêmement délicate, et toute comparaison avec un autre scrutin peu pertinente, si bien qu'il serait extrêmement difficile d'affirmer que les Français veulent plus ou moins de ceci ou cela. Je me demandais si Edouard Philippe resterait ou non en poste, et s'il était remercié, qui pourrait le remplacer. Je n'avais pas trouvé de réponse, ni osé proposer de pronostic. Puis la crise sanitaire est arrivée. Le fond de ma pensée, c'est qu'Emmanuel Macron est un extrémiste de son idéologie qu'est le libéralisme-capitalisme. C'est sa vie, son existence, il a été biberonné à la finance, il respire la finance, bref, je le crois totalement incapable de remettre un temps soit peu en cause son fondement idéologique. Mais bon, avec cette crise, même les libéraux les plus forcenés semblent se rendre compte qu'anéantir l'Etat n'a pas que du bon. Peut être mettra-t-il trois goutes d'eau dans son tonneau de vin. Sur sa posture, on trouve bien du côté de la gauche radicale des critiques sur ce fonctionnement, où le chef d'Etat défini les grandes lignes, se charge des grandes annonces aux Français et des négociations internationales puis délègue au gouvernement le soin de concrétiser les grandes lignes. Mais c'est ainsi que fonctionnent nos institutions, et, si je ne suis pas le dernier à critiquer la Vème République, ce n'est vraiment pas cela qui me choque. Je suis plus froissé par le ton infantilisant avec lequel il a pu s'adresser à nous. Un président n'est pas non plus le "papa" des Français. Il serait bon, du reste, et au-delà de M. Macron, que l'ensemble du personnel politique se considère, non seulement comme dirigeants mais tout autant comme commis du Peuple. Bref, j'ai peine à croire qu'il y ait beaucoup de changement. En revanche, je pense qu'il serait intéressant de savoir si les grandes réformes prévues vont finalement se faire ou non. D'abord, une fois la crise passée, on demandera des comptes au gouvernement sur sa gestion de la crise. D'ailleurs, la très complaisante Cour de Justice de la République a été saisie de plusieurs plaintes. Par ailleurs, le second tour des municipales va arriver, de même que les autres scrutins intermédiaires. Nous verrons s'ils en sortent peu ou très affaiblis, et c'est cela qui leur permettra ou non de mettre en oeuvre des réformes importantes. Sur les différents axes de positionnement politique, je suis évidemment très à gauche part rapport à Jupiter. Que soit en matières économiques et sociales ou en matières institutionnelles. Sur le plan sociétal, dont certains éditocrates prétendaient qu'il était libertaire, il adopte, que ce soit sur les questions de sécurité intérieure ou d'éducation, il adopte un positionnement bien conservateur. Il n'y a guère que sur les affaires civiles ou il peut se prétendre un peu à gauche (pas de bol, c'est l'un des rares sujets sur lesquels c'est moi qui suis désormais conservateur), avec l'extension de la PMA à toutes les femmes. Et bien évidemment, sur l'axe souveraineté nationale/mondialisation, qui est un axe ou on trouve des gens de gauche et des gens de droite de chaque côté, c'est un mondialiste radical, alors que j'aspire à un peu plus de souveraineté nationale. Là dessus, nous verrons d'ailleurs bien vite s'il tient compte de ce qui apparait aujourd'hui comme un scandale. La France a laissé se fermer dans l'indifférence généralisée sa dernière industrie fabriquant des masques. Maintenant, ce sont deux boites qui fabriquent des respirateurs (je crois) qui menacent de fermer. Mélenchon propose la nationalisation. Soit il reconnait que ce serait intéressant d'avoir encore un minimum la main sur ce genre de productions, soit il les laissent mettre la clef sous la porte sans intervenir. Je l'attends également sur l'enjeu écologique. Maintenant que nous avons la preuve qu'en cas de crise, en cas de situation nécessitant une action urgente et à la hauteur, l'Etat peut intervenir, qu'il peut frapper vite et fort, j'attends qu'on prenne cet enjeu pour ce qu'il est : urgentissime et grave. Bref, que ce soit comme ministre, comme prétendant au trône ou comme monarque, je ne lui ai jamais fait confiance. Vivement qu'il passe la main, mais vu comme la gauche passe son temps se tirer dans les pattes au lieu de former un front fondé sur le progrès démocratique, la transition écologique, le partage des richesses et une politique internationale pacifique, je peine à croire à ce jour qu'elle n'envoie un candidat au second tour de la présidentielle en mesure de le défier.
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En démocratie, le bilan se fait perpétuellement. En démocratie, c'est toujours l'heure du bilan
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Et tu m'accorderas que cette crise a tout de même montré les limites de la mondialisation, de l'effacement de l'Etat, de la concurrence libre et non faussée, de la politique de l'offre, de la croissance sans fin, de la main d'oeuvre toujours moins chère.
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Je ne comptais pas lancer un débat avec le nucléaire, je faisais seulement un parallèle. Si on ferme une centrale et qu'on investi dans le renouvelable, que fait on du personnel ? Si on ferme une usine de production pour investir dans le recyclage, pareil
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Ah... il est possible que mes connaissances techniques soient limitées en la matière. S'il est possible de recycler, ça se discute. Après tout, je suis favorable à la fermeture des centrales nucléaires vieillissantes et situées en zones sismiques ou inondables.
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La nationalisation est indispensable car les entreprises sont menacées de fermeture.
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Nous verrons bien... ou pas
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ou, après une révolution qui s'en est pris à la richesse immobilière, on pourrait en envisager une autre qui s'en prenne à la richesse mobilière...
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Vous savez qu'il ne s'agit pas que du petit lopin de terre, mais aussi et surtout des grandes fortunes et du pouvoir qu'elles donnent. La question de la propriété a donné lieu à des débats houleux. Personne avant Babeuf n'a envisagé de l'abolir, mais quand certains y voyaient un droit inviolable et sacré, d'autres y voyait un droit d'usage. On n'imagine pas le scandale que ç'avait été lorsque dix ans après cette déclaration, peu avant le coup d'Etat de brumaire, on avait décidé d'abolir le remplacement militaire, d'instaurer un emprunt forcé, de créer un impôt progressif, de supprimer les délégations aux fournisseurs, et qu'on reparlait du maximum des prix. Benjamin Constant disait "toutes les mesures du législateur doivent tendre à maintenir la propriété, la préserver, la consolider, l'entourer d'une barrière sacrée".
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ce fameux article 17... où les notables de la constituante ont jugé que le droit propriété était le seul qui justifiait de reprendre le qualificatif "sacré"
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Des amendements proposaient avril 2021 comme date de fin. Le gouvernement avait refusé. Il y avait fort à craindre que des dispositions soit-disant temporaires rentrent dans le droit commun, comme c'est souvent le cas. Ce ne serait pas la première fois que les opprimés rentrent dans le rang. Peut être que si l'Etat était propriétaire d'une entreprise, il pourrait se réserver en priorité ce que produit cette entreprise. Les ricains (nos grands alliés et amis historiques parait-il) achètent des masques que nous avions commandé en les payant plus chers, et voilà ces masques qui nous échappent.
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Non, les ordonnances portent au delà de la période, et initialement le gouvernement refusait catégoriquement d'inscrire une date de fin. Les nationalisations portent sur des entreprises qui sont les dernières en France (et si je ne m'abuse la dernière en Europe pour l'une d'elles) à produire du matériel essentiel comme des respirateurs et de plus menacent de fermer. Si demain ces entreprises disparaissent, ne pourra-t-on pas reprocher à Macron de l'avoir laissé faire pour servir ceux qui ont très largement fait la promotion de sa candidature, à savoir les milieux financiers ?
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Non, faire des lois, c'est faire de la politique. Et l'idéologie est toujours là. De tous les côtés. Ce qui change, c'est qu'en temps de crise, plus qu'aux autres moments, on s’honore d'encourager un gouvernement quand il prend les bonnes décisions. Là le gouvernement suspend des réformes d'un côté, mais il modifie en profondeur le code du travail de l'autre. Bonne ou mauvaise chose, chacun son avis, c'est bien une réforme, c'est bien de la politique, c'est bien une décision prise par l'idéologie. Mélenchon propose de nationaliser deux entreprises. Bonne ou mauvaise idée, la retenir ou la rejeter, c'est faire de la politique, c'est agir par idéologie. La gèrent-ils véritablement du mieux qu'ils peuvent ? Quel que soit le parti au pouvoir, les députés de la majorité n'osent que rarement critiquer le gouvernement, il faut bien (sinon, on est en régime autoritaire) que quelqu'un le fasse. Et puis toutes les critiques ne sont pas des critiques d'après coup. Personne, certes, n'aurait pu anticiper cette épidémie. L'opposition si elle avait été au pouvoir aurait-elle mieux fait ? Rien n'est moins sûr. Utilise-elle la crise pour tenter de destabiliser le gouvernement ? Probable. Mais le fait est que du côté de la FI, on n'aurait pas serré la ceinture de l'hôpital, ce qui est une cause de la difficulté du personnel à faire face. Les prédécesseurs ont eu de la chance de n'avoir pas à gérer ce genre de situation, car alors ils auraient été bien embarrassés. Mais le fait est que ce gouvernement a poursuivi en la matière la politique de ceux qui l'ont précédé. L'opposition aurait-elle fait différemment ? Rien de moins sûr encore une fois. Mais rejeter la faute uniquement sur les prédécesseurs comme l'a fait Olivier Vérant, c'est trop facile. Normalement, ce serait le rôle aussi des députés de la majorité. Là par contre, je ne suis pas d'accord. On ne destabilise pas le pouvoir dans ce genre de situations. On l'interpelle, on lui propose, on analyse. La gestion de la crise par le gouvernement est critiquable, mais je ne doute pas qu'il souhaiterait sincèrement éviter un maximum la propagation de la maladie. Sauf si pour quelques nuances, d'un certain côté de l'échiquier politique, ils se présentent à sept, là où ils auraient pu s'unir. Ce que je vois venir gros comme une maison. En fait, c'était une majorité très relative, il faudrait tester d'autres modes de scrutin à grande échelle pour démontrer qu'ils sont minoritaires. Après je partage le point de vue sur la représentativité, et je suis pour un scrutin essentiellement proportionnel aux législatives... mais c'est un autre débat.
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Le rôle de l'opposition (peu importe quelle ligne politique est majoritaire et quelles lignes sont dans l'opposition) est d'attirer l'attention du gouvernement et de sa majorité sur les problème que le biais idéologique leur fait mettre un peu trop au second plan. C'est de s'assurer que le pouvoir en place respecte la démocratie. C'est de critiquer l'action de ceux qui dirigent et de proposer des alternatives. Dans un moment comme celui-ci, c'est, tant que faire ce peut, de s'unir à ceux qui dirigent dans leur lutte contre le fléau. Cela n'empêche pas la critique, voire la désapprobation. Le remplit-elle aujourd'hui, je ne sais pas.
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Le rapport, c'est qu'il n'y a rien de sérieux là dedans, que des arguments fallacieux, et que ce gars ne rate pas une occasion de déverser sa haine sur les musulmans. Parce que là c'est un exemple, mais des comme ça, c'est tout le temps. Au fait, ça veut dire quoi "islamo-gauchiste" ? En général, cette expression est utilisée par l'extrême droite pour attaquer ceux qui n'acceptent pas qu'on inculpe les musulmans au motif qu'il existe des excités.
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Je cherche des solutions compatibles avec les fondamentaux de la liberté pour éviter que le virus de la beaufitude ne se propage jusqu'à la pandémie.
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Ben si, justement. Voilà un exemple de néo troll comme le définissait @Condorcet (âmes sensibles s'abstenir) : << L’Islam, ce n’est pas de la merde Dire que l’islam c’est de la merde, ça revient à ne rien dire : c’est tellement vague que cela en devient creux. N’importe qui pourra répondre que toutes les religions sont de la merde. Certains diront même que l’islam n’est pas une religion. Ils auront tort : s’ils s’arrogent le droit de décider du statut de l’islam, alors ils accordent aux islamistes celui de décider du statut de la chrétienté. Et puis les deux affirmations sont fausses : l’islam n’est pas de la merde, pas avec 1,7 milliard d’adeptes, et les autres religions non plus. Ce qu’est l’Islam L’islam est la racine, la cause, la source de nombreux conflits dans le monde aujourd’hui. Il inspire la plupart des attentats terroristes. L’islam cause la misère, la pauvreté, et le malheur des habitants des pays musulmans, qui se classent constamment parmi les peuples les plus malheureux au monde. L’Islam est violent envers les femmes, les homosexuels, les non-musulmans et les contestataires. Des pays islamiques pratiquent encore l’esclavage. Les pays à majorité islamiques sont très en retard : aucune marque internationale n’est née dans un pays musulman. Technologie, zéro. Créativité, zéro. Ressources humaines, zéro. Culture, zéro. Liberté, zéro. Droit de penser par soi-même, zéro. Droit de changer de religion, zéro. Droit d’écrire ces lignes : zéro ! Le bilan de l’islam est catastrophique. Le bilan des autres religions ne l’est pas. Les peuples des autres religions ne sont généralement pas dans le même état de délabrement moral, physique et économique. Le plus étonnant est l’immense fragilité de l’islam. Les musulmans craignent tellement pour leur religion que la moindre critique, le moindre propos blasphématoire, le plus petit doute ou questionnement, rameutent une cohorte de cerbères qui condamnent et appliquent la peine capitale. Oui, les autres religions accomplissent pour les hommes ce que l’islam est incapable de leur apporter. Et de très loin. Les autres religions sont fortes. Elles se suffisent à elles-mêmes. Elles n’ont pas besoin de la protection d’une police de la moralité, d’une escouade de défenseurs armés de couteaux, et d’une ministre Belloubet de la Justice pour se protéger. Les autres religions ne se développent pas avec l’aide d’Al-Qaida, Boko Haram, le Hamas et Daesh. Elles n’ont même pas d’armées. Les autres religions ne pratiquent pas le terrorisme. Non, toutes les religions ne sont pas au même niveau que l’islam >> Voilà, c'est offensant, c'est injurieux, c'est dénigrant, c'est fallacieux, c'est infect, c'est malhonnête, c'est abject, et je pourrais encore aligner les qualificatifs. Ce message, il l'a posté en réaction à l'affaire Mila. Mais parlez lui de n'importe quel sujet, il vous donnera un truc comme ça. Quand ce n'est pas contre l'islam, c'est pour expliquer que n'importe quel gauchiste est un mini-Staline, que les écologistes sont des conspirateurs qui veulent anéantir la liberté, ou encore, il a osé, pour réhabiliter Pinochet !
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Ils sévissent sur la toile, dans les médias, dans les bars-PMU, et à la maison blanche. Ils ont des opinions arrêtées sur tous les sujets, et sont capables de vous les exprimer en à peine quelques mots. Ils relaient les intox, les légendes urbaines, les raccourcis les plus malhonnêtes, les théories conspirationnistes fumeuses. Ils font preuve d'une mauvaise foi incroyable. Comment faire face à ces beaufs ? Faut-il les mettre en PLS une bonne fois, les humilier par une argumentation solide qui les décrédibilisera pour longtemps, ou simplement les ignorer en estimant qu'ils font preuve d'un tel niveau de connerie qu'ils ne méritent même pas qu'on leur réponde ? Je vous pose la question parce que je fais face à un cas sévère sur un autre forum.
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Oh que si on peut le dire. Et d'autant plus quand, comme je le disais on assimile terroristes et opposants politiques.
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Quand on pérennise des dispositifs qui étaient censés être temporaires ; quand on limite le droit de circulation ou le droit de manifestation ; quand un ministre appelle à regarder de travers celui qui a des centimètres de barbe en trop ; quand on assimile des opposants politiques à des gens qui assassinent à l'aveugle ; je trouve qu'on s'engage sur une pente dangereuse.
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Tout le monde pour ainsi dire. Cela va de soi. En fait c'était pour moi tellement évident que cela ne nécessitait même pas à mes yeux d'être précisé. En revanche, faire reculer l'Etat de droits au nom de la lutte contre les islamistes, non.
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ben tous. Tu compares les résultats des anti et des pros europe, et tu vois
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Ce que tu serais bien incapable de démontrer, et pour cause.
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Ce qu'on fait. A quel moment la FI a-t-elle fait l'apologie du terrorisme ? C'est juste de la diffamation ce que tu nous dis là. Comme Hollande et d'autres, et elle s'est demandé dans quel sens tournait le vent quand elle a quitté l'ENA. La Vendée mise à part.
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ah bon ?? ça m'est déjà arrivé de le faire
