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Tout ce qui a été posté par Totof44
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En effet, en l'état actuel, c'est à peu près ce qui se passerait. Mais je suis pour un scrutin proportionnel (avec prime majoritaire) pour la chambre basse et le tirage au sort pour la chambre haute. Là, la majorité des 3/5 reste un rempart réel contre les ripoux. Là, on est sur du complotisme et il est absolument glaçant de lire que la justice serait mieux rendue avec un révolver sur la tempe. C'est une mission fondamentale de l'exécutif que de prélever l'impôt. Celui-ci est amendé et voté par le législatif. Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant là dedans. Ce qu'il y a de choquant, c'est que les députés sont soumis à l'exécutif alors qu'ils sont sensés être nos représentants et que ni eux ni l'exécutif n'a jamais à craindre pour son poste. Non. Quand je parle de droit à l'insurrection, je pense à ceci : La résistance à l'oppression est la conséquence des autres Droits de l'Humanité. Il y a oppression contre le corps social lorsqu'un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé. Quand le gouvernement opprime le Peuple, l’insurrection du Peuple entier et de chaque portion du Peuple est le plus sain des devoirs. Quand la garantie sociale manque à un Citoyen, il rentre dans le droit naturel de se défendre lui-même. Dans l’un et l’autre cas, assujettir à des formes légales la résistance à l’oppression est le dernier raffinement de la tyrannie. Je parle bien de résistance à l'oppression, pas aux vexations. Et entendons nous bien : une garde citoyenne, c'est organisé, encadré et discipliné. Il ne s'agit pas de donner des fusils à tout le monde et de permettre aux gens frustrés de se constituer en milice.
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Tous les siècles n'accouchent pas d'un Robespierre ou d'un de Gaulle. Alors décennie ? Là, on voit que tu tires vers la droite, qui sur cette question croit en l'homme providentiel, alors qu'à gauche on tend vers plus de collégialité. Je ne crois pas que beaucoup ait la même carrure que Robespierre ou de Gaulle. Ils se donnent des airs, mais on voit qu'ils barbotent dans le costar. Au service des citoyens ? Au service de l'achat de la paix sociale, peut-être. Mais là, il me parait difficilement contestable que la politique de Macron est une politique au service de 10%. C'est soit du fanatisme idéologique, soit de la corruption. Franchement, quand le voit jeter les milliards par ci, les milliards par là, on sait bien que c'est du clientélisme et pas une politique d'intérêt général. Le citoyen existe pour jouir de ses droits. Comme l'écrivait Robespierre "toute institution qui ne suppose pas le Peuple bon et le magistrat corruptible est vicieuse". On voit ici l'influence de Rousseau que la droite n'aime pas beaucoup, mais aussi celle de Montesquieu qui expliquait que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser et qu'il ne trouve de limite que dans le contre-pouvoir. Le plan de Constitution que je propose te laisse l'homme fort au pouvoir, mais passe un contrat avec lui en le rendant responsable devant le Parlement. Aujourd'hui, celui qui est responsable politiquement ne sert que de fusible et le grand décideur reste à l'abri. Et donc tu trouverais scandaleux qu'on applique en France ce qui se fait partout en Europe ? C'est-à-dire que celui qui a le pouvoir soit politiquement responsable ? D'abord, je crois que le programme de Zemmour viole à peu près toute la Constitution, tous les droits les plus fondamentaux. Donc on passe. Sur des programmes sales, même si moins odieux, je ne partage pas ton point de vue. Oui, il faut que la majorité qui remporte l'élection ait les moyens de mettre en oeuvre son programme. Tu as peut-être vu que je ne remets pas en cause l'essentiel des dispositions de rationalisation du parlementarisme. Mais non, une élection ce n'est pas carte blanche. On n'est pas un citoyen 1 jour et sujets du monarque 4 ans et 364 jours. Ce que je propose, c'est de passer de cette souveraineté intermittente à une souveraineté continue. Cela n'implique pas de changer de le chef de l'exécutif au moindre pet de travers. Je suis d'avis de conserver les mêmes dispositions sur la responsabilité politique du gouvernement, c'est-à-dire que celui-ci ne doit pouvoir être renversé que par l'adoption d'une motion de censure votée à la majorité absolue et déposée par un dixième des députés ; autrement, c'est le gouvernement qui, après délibération en conseil des ministres, décide de poser la question de confiance aux députés. Et encore une fois, je suis favorable à ce qu'une partie de ces députés soit élue au scrutin majoritaire ce qui garantit une certaine stabilité. Et encore une fois, je suis défavorable au référendum révocatoire. L'humiliation c'est mieux ?
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C'est le travail de ceux qui bossent dedans qui crée la richesse. L'argent n'a pas d'organes sexuels, il ne copule pas, il ne fait pas de petits. Les dividendes que touche l'actionnaire sont une partie de cette richesse crée par la sueur issue d'un autre front que le leur. ça c'est la classe qu'on appelle aisée. Ceux dont on parle quand il s'agit de 12 millions par héritiers n'investissent pas que pour mettre du beurre dans les épinards. Ils vivent de leurs rentes, et quand ils coulent des entreprises parviennent à s'en tirer avec des parachutes dorés. Là tu confonds le client qui consomme un service et le possédant qui parfois ne connait rien à l'entreprise qui ne la perçoit que comme une source de revenus sans se fatiguer. ça, je n'ai rien contre. Si je reviens aux principes, je propose certes de désacraliser la propriété privé mais de maintenir la liberté pour chacun d'user comme bon lui semble du fruit de son travail. Ce que les possédants ne veulent pas. Le possédant loue les bras et ne veut surtout pas que ce qu'il y a au dessus de ces bras soit utilisé à mauvais escient, par exemple pour donner un avis sur la direction de l'entreprise.
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Je partage à 100% cette vision des choses. Elle s'appelle Delphine, elle a 28 ans. Je l'ai connue quand elle en avait 16. Un père qui bosse dans l'office HLM, la mère auxiliaire de vie en arrêt de travail longue durée, elle est l'aînée d'une fratrie et a une soeur et un frère. Petite classe moyenne qui est passée par les restos du coeur. Ce n'est pas l'intelligence qui manque à Delphine, ni les capacités relationnelles. Aujourd'hui elle bosse dans le resto que ses parents ont eu la bonne idée d'ouvrir à l'automne 2019. Avant cela, elle alternait les contrats courts (parfois quelques jours) et le chômage. Ses diplômes ? Niveau BEP. Pourtant, Delphine était parfaitement capable d'aller beaucoup plus loin. Seulement, à 16 ans, ses parents lui ont fait comprendre qu'elle devait maintenant les aider. Parce que les revenus ne permettent pas de constituer une épargne de précaution, le moindre pépin (à la voiture par exemple) engendre des dettes, un coup d'inflation comme aujourd'hui et on finit le mois à découvert avec des agios à payer. Alors qu'elle avait parfaitement les capacités pour avoir un bac+5, à 16 ans elle part en apprentissage. Celui qui hérite d'énormément ne se pose pas ses questions. L'idéal républicain n'est-il pas la promotion du mérite ? J'ai souvenir d'une réplique du personnage de Danton dans la caméra explore le temps qui s'exclamait "nous avons fait la révolution pour l'égalité des droits ! Demain s'il en a le courage et les capacités mon fils peut devenir maréchal de France". Aujourd'hui, comme avant la Révolution, il faut se donner la peine de bien naître. Le cas de Delphine n'est pas un exemple isolé. Si ceux qui ont très largement plus qu'il ne faut (il faudrait que je meure à quel âge pour avoir dépensé 12 millions ?) participaient à la hauteur de leur fortune à l'effort collectif, on pourrait financer une allocation pour tous les étudiants émancipés et les Delphines qui ont 15 ans aujourd'hui ne seraient plus poussées vers l'apprentissage alors qu'elles peuvent aller bien plus loin que le BEP. Les libéraux qui ont fait la Révolution contre le népotisme l'ont finalement remplacé par un autre. Ce n'est plus votre nom qui détermine votre avenir à votre naissance, mais le montant du compte bancaire de vos parents. C'est ça l'idéal républicain ? C'est ça le mérite ? C'est ça l'égalité ?
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Pardon, mais ton paragraphe m'a tout de suite fait penser à ce que disait Condorcet à la tribune de la Convention dans son exposé des principes et motifs lorsqu'il justifiait de passer à une République. La République est là, mais le roi existe toujours, et l'apparat qu'il se paie avec nos impôts suscite manifestement toujours une certaine admiration chez certains comparable à celle qu'ont les enfants quand on les emmène dans un endroit féérique. Reprenons les autres points. Sur la durée de l'exercice, il semble étrangement que tu te positionnes à ma gauche, puisque tu trouves très satisfaisant le mandat de cinq ans, alors que je proposerais 6. Parce que j'estime que la politique du court terme est néfaste et méprise bien des enjeux en matières de logement, d'environnement, d'éducation par exemple. Aussi parce que l'élu prend quelques mois pour s'asseoir sur son siège au début de son mandat et qu'à la fin il pense réélection. Donc un mandat court fait baisser la part de celui-ci consacré à l'intérêt général. Mais si tu lis le post que j'ai laissé un peu plus haut, tu verras que je propose un mécanisme pour contrôler continuellement les élus et, plutôt que le référendum révocatoire que propose Mélenchon, je préfère l'idée d'un dispositif permettant éventuellement d'obtenir des législatives anticipées. Donc de se débarrasser avant l'échéance de son mandat du potentiel fou qui arriverait au pouvoir. Je pense que fais erreur dans ton approche. D'abord, si tu me lis bien, je ne dénonce pas tant que ça les pouvoirs alloués au chef d'Etat, mais la faiblesse des contre-pouvoirs. Je t'ai dit que je te rejoins sur un point : changer de régime pour en mettre un dans lequel tout élu serait pieds et poings liés ne me semble pas pertinent. Notre Constitution ne permet de destituer le Président qu'en théorie. Quand on parcourt le titre relatif à la responsabilité pénale du chef d'Etat, on comprend bien que la Haute Cour est pensée pour ne jamais être réunie. Si un fou arrive au pouvoir, on peut aussi présumer qu'il fera comme Louis Napoléon Bonaparte : ne pas attendre la fin de son mandat pour faire un coup d'Etat, et la Constitution, notamment l'article 16 le lui permet. Lis-moi bien : je propose de transférer au premier ministre l'essentiel des pouvoirs du président. Ce qui change, c'est que celui qui aura le pouvoir engagera sa responsabilité politique et pourra donc tomber s'il ne répond pas aux exigences comme le veut le régime parlementaire. Après, la potiche, le labrador à l'Elysée, je te rejoins aussi, ça ne sert à rien, juste à infantiliser un Peuple en lui disant que cette potiche l'incarne tout entier dans son seul corps et ainsi justifier tout cet apparat. J'en conclue que la fonction de chef d'Etat, héritée de la royauté peut être abolie. Symboliquement, j'aimerais même que le dernier président s'en aille un 21 janvier.
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Oui, mais il faut avoir quelque idée des contours du nouveau texte.
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Les très hauts patrimoine ne sont pas le fruit du travail de ceux qui les transmettent. Ils sont le fruit d'un capital qu'ils ont fait fructifier, c'est à dire le fruit du travail des autres. Non, les gilets jaunes s'opposaient à une augmentation de la fiscalité indirecte dont tout le monde savait qu'elle n'intervenait que pour compenser la suppression des impôts sur les riches, qui a coûté un pognon de dingue, et qui de l'aveu de France stratégie n'a servi à rien.
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Pas vraiment. Les gens de gauche n'aiment pas les frontières qui limitent le droit de circulation des personnes. Les gens de droite n'aiment pas les frontières qui limitent la libre circulation des capitaux. Pour les biens et les services, les gens de gauche ne sont pas radicalement contre, ils rejettent seulement le dumping social et environnemental.
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Il faut revoir la composition de ce Conseil. Déjà le renommer Cour, et faire élire ses membres par la majorité des 3/5 des parlementaires après avis du Conseil supérieur de la Magistrature. Pour le Conseil d'Etat, on scinde : un conseil des lois chargé du conseil du gouvernement et du parlement, et une chambre administrative à la Cour de Cassation pour ce qui est de la Justice administrative. Il faut réinstaurer le droit à l'insurrection tel que le prévoyait la Constitution de 1793 et mettre la Souveraineté populaire à l'ordre du jour : des sections citoyennes, des délégués de sections qui puissent interpeller les élus, l'initiative citoyenne, un conseil citoyen issu du tirage au sort à la place du sénat, la possibilité par voie de pétition de mettre un vote portant sur la dissolution de la chambre des députés à l'ordre du jour du Conseil citoyen pour obtenir des législatives anticipées. Parce qu'il est extrêmement dangereux de confier l'ensemble des forces à armées à une seule autorité, une garde citoyenne doit être instaurée et le service militaire doit donc être obligatoire pour toutes et tous. Une loi pénale qui ne transige pas avec la corruption et qui se donne les moyens de la saisir sous toutes ses formes. L'inéligibilité à vie automatiquement assortie à la peine pour toute personne condamnée pour corruption, blanchiment, détournement de fonds, prise illégale d'intérêts, fraude fiscale, abus de biens sociaux, escroquerie, etc. On renforce les contre-pouvoirs en protégeant les journalistes par un nouveau statut, en remplaçant (je ne sais plus quel est le nouveau nom du CSA) par une autorité gérée notamment par des journalistes élus par leurs pairs et des citoyens tirés au sort qui gère les médias publics. On limite les statuts des groupes de presse : public, associatif, coopératif. La condition pour rester capitaliste sera de renoncer à tout financement issu de la publicité. Constitutionnellement, la liberté de la presse doit être garantie par une formulation qui protège non seulement ceux qui diffusent de l'information, mais aussi ceux qui la recherchent. Le garant de l'indépendance de l'Autorité judiciaire ne peut plus être une tête de l'exécutif. Un Chancelier élu par le Conseil citoyen à la majorité des 2/3 reprendra cette fonction, le droit de grâce, la présidence du Conseil supérieur de la Magistrature, la nomination des magistrats qui vont avec et la gestion du budget alloué à la Justice judiciaire. Un corps d'inspection et l'administration de l'ENM doivent être rattachés au CSM. L'Etat d'exception ne doit plus pouvoir être déclenché d'un claquement de doigts et s'inscrire dans la durée. Je propose de supprimer l'article 16 avant qu'un véritable despote n'en fasse mauvais usage et de reformuler l'article 36 de la façon suivante : "l'état d'urgence et l'état de siège sont décrétés en Conseil des Ministres. Leur prorogation au delà de 12 jours ne peut être autorisé que par la loi. Une loi organique définit les contours de ces dispositifs". Enfin, pour que les parlementaires ne soient plus aussi soumis, la dissolution ne doit plus être un pouvoir propre et quasi discrétionnaire du président. Son recours doit devenir un pouvoir partagé. Mensonge. Rien n'empêchait Macron de faire cette réforme. Les gilets jaunes ? ça aurait dû encourager à aller plus loin plutôt que de suspendre. La réalité c'est que Macron s'est dit qu'il a besoins de grands pouvoirs s'il veut se permettre d'intimider les jacques.
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Bon... Il y a ceux qui sont républicains jusqu'au bout des ongles Et il y a ceux qui se disent républicains, qui ne voudraient pas du roi, mais qui, plutôt que de foutre la royauté au feu la mettent en vitrine et à l'occasion la regardent avec cette petite larmichette nostalgique.
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Pour ceux qui, comme @Enchantantet d'autres à droite nous rebattent les oreilles avec cette légende comme quoi scrutin proportionnel engendrerait retour à la IVème République, voyez ce que disait Michel Debré devant le Conseil d'Etat quand il présentait les grands axes du texte constitutionnel : "en ce qui concerne les assemblées, nous sommes demeurés dans la tradition républicaine : la loi électorale de l'une et de l'autre est extérieure à la Constitution". La Constitution ne se prononce donc pas sur ce point pourtant déterminant dans l'équilibre des pouvoirs et renvoie ça à la loi. "Parce qu'en France, la stabilité gouvernementale ne peut résulter d'abord de la loi électorale, il faut qu'elle résulte au moins en partie de la réglementation constitutionnelle". Traduction : ceci n'est qu'un paramètre de stabilité parmi tant d'autres, nous jouons sur les autres.
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Le chef du gouvernement serait élu. Au suffrage à deux degrés, certes... quoiqu'il s'agirait probablement de la tête de liste qui l'a emporté, celle qui aura réuni le plus de voix. Donc il serait élu. Elu et responsable contrairement au président de la République qui peut être totalement désavoué et rester en poste, et continuer à décider de tout. Tout pays dit démocratique a un meilleur équilibre que nous entre législatif et exécutif. Soit parce que l'exécutif a un rôle limité soit parce qu'il est responsable devant le législatif. En 2002, la gauche a fait plus de voix que la droite. Non, M. Chirac n'est pas ressorti plébiscité. Si les électeurs n'avaient pas été choqués et dégoutés on aurait pu avoir une cohabitation. La politique appliquée est celle qui ressort des législatives, ça s'appelle le régime parlementaire. De même, il est possible que des électeurs votent par défaut à la présidentielle en mai et pour d'autres candidats aux législatives. Même si elle a un aspect républicain et ne dure que 5 ans, notre régime donne bien lieu à une monarchie dont la définition est le pouvoir d'un seul et de ses délégués. En effet, je ne vois pas l'intérêt d'avoir un Chirac ou un autre pour aller voir des matchs de foot. Autant supprimer la fonction, et donc précisément se débarrasser de cet héritage royaliste. En même temps, c'est pas difficile d'être à la gauche de Zemmour. la gauche ou le PS ? Lui en effet, a admis qu'il a perdu et essaie de sauver les meubles ce qu'il n'arrive même pas à faire... La vraie gauche sait que le temps pour réformer en profondeur est compté et qu'on ne peut pas se permettre d'attendre plus. tu confonds président et premier ministre. Le président était élu par les deux assemblées et le premier ministre nommé par le président et investi par l'assemblée. Sauf que le scrutin proportionnel n'était pas prévu par la Constitution de 1946 pas plus que celle de 1958 ne prévoit de scrutin majoritaire. On a eu une législature élue au scrutin proportionnel sous la Vème, je ne crois pas que cela ait créé spécialement d'instabilité. Bien d'autres pays (l'Allemagne par exemple) utilisent la proportionnelle intégrale et ça n'empêche pas le chancelier de rester 16 ans au pouvoir. Ce que personne ne préconise en fait. diminuer le nombre de députés renforcerait l'exécutif qui serait encore moins contrôlé.
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Tu es en train de me dire qu'il est anormal que Jean Castex ne soit pas élu au suffrage universel ? Dans ma proposition, il serait élu par les députés, eux-même en partie élus au scrutin majoritaire. Crois tu que les Allemands n'ont pas le sentiment d'élire le chancelier ? Ou même les Français lorsqu'ils votent aux municipales, beaucoup sont convaincus d'élire le maire. Donc dans mon système, le chef du gouvernement ne serait pas en déficit de légitimité. Non, Tartempion a été mis en minorité aux législatives et le Peuple décide que désormais c'est l'équipe de Max qui doit conduire la politique de l'Etat. Je ne vois pas où est le problème. Surtout si Tartempion qui se présente pour être l'arbitre au dessus des clivages se fait législateur. C'est complètement faux. De nombreuses réformes importantes ont été prises pendant les cohabitations. C'est juste que le président qui ne peut plus gouverner va décider ici de ne pas contresigner des ordonnances et imposer la voie législative normale, là il demandera une nouvelle délibération sur une réforme et là il ne mettra pas un projet de loi à l'ordre du jour du conseil des ministres, lequel projet de loi sera présenté au parlement sous forme de proposition de loi. Bref, il n'a aucun moyen d'empêcher la majorité de mettre en oeuvre son programme. ça serait bien qu'on en ait une un jour, parce que ça fait longtemps qu'on n'a pas vu de truc de gauche à l'ordre du jour. L'as-tu lu toi cette Constitution ? Le président n'est pas censé avoir l'initiative des lois. Et puis bon, quand on parle d'ordonnances, on vote une fois sur un texte sans savoir ce qu'il y a dedans et une deuxième sur un texte déjà en application qu'on ne peut plus amender. Quant à la majorité... merci au mode de scrutin et au calendrier électoral !
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ça ne vient pas que des gens. Ils adoptent le comportement que la règle du jeu les pousse à adopter. Un point commun entre notre président et la reine d'Angleterre est l'irresponsabilité dont ils jouissent. La différence, c'est que la France est le seul pays à avoir un régime de type parlementaire dans lequel le chef d'Etat politiquement irresponsable a pratiquement tous les pouvoirs. Donc j'en reviens à ma conclusion : plus de président et un chef de gouvernement type premier ministre britannique ou chancelier allemand. C'est le même problème. De même que le calendrier. Les perdants de la présidentielle se démobilisent, et le calendrier aggrave l'effet du mode de scrutin. Donc quand on transforme de cette façon les 15% que représente la plus forte minorité en 60% de la représentation, on peut se permettre de cracher à la figure des députés, c'est sans conséquence. Si on prend comme définition de la monarchie un régime dans lequel un seul et ses délégués exercent à peu près tous les pouvoirs, on n'y est quasiment. Le problème est l'irresponsabilité politique qui se combine aux trop grands pouvoirs. ça n'existe dans aucun autre pays dit "démocratique". En effet, beaucoup à l'extrême gauche veulent une république avec des élus sans pouvoir, orientation que je ne partage pas. La solution est de transférer l'essentiel de ces pouvoirs au premier ministre. A ceci j'aurais envie de répondre cela :
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A quel moment le Peuple a-t-il décidé que les législatives auraient lieu APRES la présidentielle ? A quel moment a-t-il décidé de réinstaurer le scrutin majoritaire qui est un facteur du déséquilibre ? Et surtout en quoi la cohabitation serait une mauvaise chose ? Enfin, le contrepouvoir ne se trouve pas que dans la chambre basse.
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Il faut distinguer ce que dit la lettre constitutionnelle et ce que dit la pratique. Dans la lettre, le président n'a pas tant de pouvoirs que ça. L'article 5 en fait un arbitre. Et dans le détail, il dispose essentiellement de pouvoirs soumis à contreseing, de pouvoirs de nominations et saisine. Mais dans la pratique, il s'est mué en monarque quinquennal. Elu au suffrage universel, il nomme tous les membres du gouvernement, lesquels sont sensés être responsable devant le parlement et non devant lui. Ainsi, le président dispose de conseillers de l'ombre à l'Elysée mais aussi d'un cabinet en lumière qui s'appelle le gouvernement, qui lui a des pouvoirs importants : initiative des lois, droit d'amendement, maitrise de plus de la moitié de l'ordre du jour parlementaire, pouvoir réglementaire, administration à son service, etc. Et si le gouvernement obéit au président plutôt qu'à l'Assemblée, c'est parce que le président est élu en premier, que les députés de la majorité n'ont d'autre programme que de permettre l'application du programme présidentiel, en d'autres termes de voter conformément aux consignes de l'Elysée, et le scrutin majoritaire empêche l'opposition de disposer d'un nombre de siège suffisant pour destabiliser le gouvernement. Enfin, même lors de ce que je suis tenté d'appeler la 4ème cohabitation (2014-2017) où on avait un exécutif de droite et une majorité parlementaire de gauche (très modérée, molle, hésitante et tout, mais plutôt à gauche quand même), celle ci n'a jamais voté les motions de censure à cause de l'extrême facilité avec laquelle le président peut dissoudre. Voilà les quatre éléments qui font que l'arbitre est devenu monarque : 1) suffrage universel lors de la présidentielle 2) scrutin majoritaire aux législative 3) épée de damoclès au dessus de la nuque des députés : l'extrême facilité avec laquelle le président peut dissoudrre 4) quelques flous dans le texte constitutionnel accompagnés de mauvaises habitudes prises au cours des décennies. Donc faisons tomber la tête du monarque et passons à un exécutif monocéphale : un chef du gouvernement élu par les députés, eux-même élus à un scrutin essentiellement proportionnel et un droit de dissolution qui devient pouvoir partagé.
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C'est parce que Roussel aurait mieux fait adhérer à chasse, pêche, nature et traditions qu'au PCF. Du coup, un tel conservatisme plait aux foromeurs de droite, rien de bien étonnant.
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après il faut ouvrir le lien
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https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vrai-ou-fake-40-de-non-vaccines-sans-acces-au-vaccin_4923713.html Après, tu peux balayer une info d'un revers de main comme le font les abrutis que tu dénonces
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Mais ça reste une poignée d'individus qu'on serait parfaitement en mesure de soigner sans déprogrammer quoi que ce soit si on n'avait pas saigné l'hôpital. Et quelque part, l'emmerdeur qui est aussi un menteur a sa part de responsabilité dans le déficit de confiance qui pousse à la non vaccination. Et le fait que certains pays soient capables de vacciner 100% de leurs plus de 65 ans et pas nous doit interpeller : non vacciné n'est pas nécessairement antivax et donc c'est la faute du gouvernement si ceux ci ne sont toujours pas vaccinés. Ce sont des incapables qui veulent faire porter le chapeau de leur incompétence et des conséquences de leur doctrine à d'autres. Bref, des démagos, des populistes. Ou parce que notre gouvernement n'a plus a faire la preuve de son incroyable incompétence ! Bonne nouvelle ! Que faire alors ?
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Quoi donc ? Que la pandémie n'est plus contrôlée par personne ? Oui, en effet, je le sais, et je n'en tiens pas rigueur à Macron. Et je pense que je serais proche de ton avis si je dis que les antivax font une grosse connerie. ça n'enlève rien au fait que le vaccin, s'il protège plutôt bien des formes graves, n'empêche absolument pas la transmission, et que des vaccinés trois fois en réa, il y en a quelques uns. Ce n'est pas la faute aux non vaccinés si les services sont saturés. En revanche, on peut se demander pourquoi certains pays ont une meilleure couverture vaccinale, notamment chez les plus âgés. Je crois que c'est l'Irlande qui est à 100% chez les plus de 65 ans. C'était un tacle. Tu sembles trouver très bien que quelques dizaines de personnes contrôlent tout en s'étant donné le mal de naitre dans une famille de la haute bourgeoisie et que les pauvres tant pis. Ou alors tu crois sincèrement à la théorie du ruissellement ? Tout ça pour dire que le programme libéral, ne fonctionne pas. En tout cas pour quelqu'un qui se soucie du bien commun. Ai-je dit (ou l'Avenir en commun a-t-il dit) qu'il fallait tout nationaliser ? Du coup tu pars sur du hors sujet. Je ne promeus pas là l'étatisation mais la décroissance. Et croire que c'est une bonne chose de dire aux gens qu'ils peuvent foutre en l'air leurs appareils tous les 8 mois parce qu'ils sont devenus has been, les en persuader en les envahissant de pubs, le tout en exploitant des humains à l'autre bout du monde et en détruisant les ressources naturelles, ça me parait tout aussi inepte. La croissance devrait répondre à des besoins que nous n'avons pas eu pendant deux millions d'années tout en organisant une extinction massive ça te parait pas absurde comme système ?
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Quelle désinformation ? Tu contestes la phrase de Macron "il n'y a pas d'argent magique pour l'hôpital" ou les fermetures de lits en pleine pandémie ? Désolé, mais c'est le résultat des politiques libérales dont on nous dit qu'elles sont les seules valables. Et en quoi ceci contredit mon affirmation ? Désolé, mais faire des non vaccinés les responsables de l'engorgement des hôpitaux, c'est de la pure démagogie. Il n'y a aucune jalousie là dedans, mais de l'indignation de voir ces parasites se livrer à un concours de zobs en participant au désastre environnemental, ne s'enrichir que parce qu'ils sont propriétaires de gros capitaux et surtout pas à la sueur de leurs fronts pendant que d'autres crèvent de faim ou sont dans ds situations précaires. Mais s'indigner des injustices semble être hors des capacités des gens de droite. Dans des conneries polluantes et inutiles ou alors ils spéculent. Spéculateurs qui sont responsables des crises économiques. C'est la demande qui fait vivre les travailleurs, et la demande serait boostée par des politiques keynésienne. Non, le travailleur ne doit pas son travail au possédant. Il le doit aux besoins de la société et à son savoir faire. C'est nouveau ça. L'identité du possédant fait varier la valeur du capital ? On produira des biens et services qui répondront aux besoins de la société. Produire, ça répond avant tout au besoin du consommateur, pas à celui des marchés.
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L'irresponsabilité pénale du président joue un peu quand même. Par contre plusieurs de ses ministres, et parlementaires, eux, ont bien des casseroles. Quelles outrances ? Politique autoritaire ? C'est une blague ? Le conseil constitutionnel n'a jamais censuré autant d'articles de loi que sous ce quinquennat ! Et parlons en du bilan économique de Macron ! On jette l'argent par les fenêtres pour des gens qui n'en ont pas besoin et présente la facture aux gens modestes ça a marché où ? Il est où le résultat ? Des millionnaires qui deviennent multi-millionnaires, une dizaine de milliardaires qui possèdent autant que la moitié des Français, toujours plus de pauvres, toujours plus de précarité, toujours plus de bullshits jobs, toujours plus de saccage environnemental et toujours moins de services publics ! Macron et Lemaire sont les pires gestionnaires qu'on ait connu sous la Vème. Et Macron n'est pas démago ? Quand il dit que les non vaccinés (dont près de la moitié ne sont pas des antivax) sont responsables de l'engorgement des hôpitaux alors que la vaccin n'empêche pas la transmission c'est pas démago ? L'hôpital est saturé parce qu'il a été saigné par les libéraux. Sa théorie du ruissellement a lamentablement échoué, France stratégie (qui, aux dernières nouvelles, n'est pas envahie par des marxistes) ne cesse de le dire et de le répéter, mais il continue ! Ce n'est plus de l'aveuglement, c'est juste de la corruption. Si tu cherches à me convaincre qu'al Assad est un tyran, tu prêches à un convaincu. Maintenant, al Assad est l'ennemi des Syriens. Mais avec qui veux tu parler sur place pour lutter contre les islamistes qui eux sont les ennemis des occidentaux et qui conspirent contre nous ? Oui, ce sont les Kurdes qui ont fait le gros boulot, ceux qui se font massacré par un régime membre de l'OTAN. Tout politologue sérieux. L'extrême gauche c'est LO et le NPA. La FI c'est la gauche radicale. Il est surtout keynésien, c'est-à-dire inspiré des théories qui ont redressé les économies de nombreux pays après la seconde guerre mondiale. Keynes c'est l'extrême gauche ? Mais sinon t'as des arguments pour nous dire que Mélenchon est extrémiste ou alors le fait de radoter devrait rendre vrai tes affirmations ?
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Tu ne me réponds pas. Sur les affaires judiciaires, ce n'est pas un argument pour qualifier un parti d'extrême car, au cas cela t'aurait échappé, la REM et LR sont très loin d'être en restes en la matière. Sur Al Assad, c'est faux. Il appelait à discuter avec le dirigeant Syrien pour lutter contre daesh. Mais du coup comment peut il être en même temps de ceux qui combattent le plus daesh et de ceux qui défilent avec les islamistes ? Peut être parce que ce sont les islamistes qui se sont infiltrés dans une marche contre la haine des musulmans. Je serais pas aussi indulgent que lui envers Poutine, mais sur les States, comme sur la Turquie il a raison : il vaut mieux chercher d'autres alliés que ces pays là. Bref, ton copié-collé passe du coq à l'âne sans remettre un seul point sur un i. Mélenchon n'a-t-il pas raison de s'inquiéter de la politique impérialiste des Etats Unis ? Est-il normal qu'ils se croient permis de poursuivre Julian Assange n'importe où sur la planète ? Qu'ils nous plantent un couteau dans le dos dans nos affaires de commerce international ? Qu'ils veulent s'arroger tous les droits sur l'espace et donc sur les télécommunication de toute la planète ? Qui d'autre que Mélenchon prend la question environnementale à sa juste valeur ? Jadot à la rigueur, mais c'est tout. Et personne ne m'ôtera de l'esprit qu'un programme du renoncement face au désastre est un programme gravement irresponsable.
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Chavez n'a rien d'un dictateur. Enfin si c'est ton argument, je peux te dire que Macron qui vend des armes aux pays totalitaires de la péninsule arabique ou qui promeut Juan Guaido ne vaut pas mieux. Non, Mélenchon c'est la même trempe que Obrador, Boric ou Tsipras.
